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  1. Kevin Nivek

    L'imprimerie du diable

    Habituée à écrire des scénarios sur des femmes fortes telles Mata Hari et Frédégonde, Virginie Greinier invente la vie de Reine Percheval , guérisseuse dans une campagne reculée française en 1470 . Sous l'oeil avisée de sa grand-mère , elle va apprendre tous les secrets des plantes et comment confectionner onguents et autres préparations utiles pour les villageois mais aussi les récoltes et le bien-être des bêtes . Elle a la chance d'évoluer aux côtés d'un curé progressiste et bien conscient des bienfaits qu'elle réalise tous les jours . Ce dernier a appris à lire au jeune Etienne qui montre de belles dispositions intellectuelles et rêve d'ailleurs , car son avenir tracé de paysan ne lui sied guère . Nos deux jeunes gens sont épris l'un pour l'autre mais le père d'Etienne , à la rancoeur tenace envers la grand-mère de Reine , finit par le découvrir et s'en prend violemment à son fils . Il quitte le village avec une promesse envers Reine : revenir ! Les années passent et nous voilà en 1495 , Colomb a découvert les Amériques , mais l'imprimerie fait aussi partie des découvertes majeures . Etienne travaille dans une imprimerie à Genève et publie des "canards" anti-sorcières et notamment un manifeste de démonologie : le marteau des sorcières . Oeuvre fondatrice et chapeautée par des hommes en quête de contrôle de la population et surtout de l'influence des femmes ! La chasse est lancée , la délation encouragée , Reine pourra t'elle continuer son oeuvre si bénéfique ? Etienne reviendra t'il et avec quelles dispositions envers elle ? Le graphisme lumineux et détaillé de l'artiste Annabel , magnifie un scénario précis , documenté , remarquablement écrit et gagnant en intensité au fil des pages . L'intelligence du propos , la mise en exergue des incohérences entre ces fameuses sorcières aimées des gens car bien conscients de leurs bienfaits , et une religion omniprésente dont l'incitation à la prière semble impuissante ; tout est ancré dans un réel logique et implacable . Sans faire l'erreur de sombrer dans un féminisme accru , Virginie Greinier démontre judicieusement comment la société patriarcale s'est renforcée sous l'égide bienveillante du clergé en déclarant la guerre à ses femmes porteuses d'un savoir qu'ils ne comprenaient pas et ne voulaient pas comprendre ! La profonde humanité et bienveillance de Reine transpire dans ses pages , elle s'illumine tels ses yeux brillants de véracité . Un regard moderne et réaliste sur ces femmes qui méritent tellement mieux que le qualificatif de sorcières . Une des sorties BD les plus marquantes de l'année , à n'en pas douter !
  2. Titre de l'album : L'imprimerie du diable Scenariste de l'album : Virginie Greinier Dessinateur de l'album : Annabel Coloriste : Editeur de l'album : Arènes Note : Résumé de l'album : Reine Percheval, ce tribunal est réuni ce jour afin d'établir votre implication dans des crimes de sorcellerie d'une extrême gravité... Dans le cas où vous seriez reconnue coupable, la sentence sera la mort ! Critique : Habituée à écrire des scénarios sur des femmes fortes telles Mata Hari et Frédégonde, Virginie Greinier invente la vie de Reine Percheval , guérisseuse dans une campagne reculée française en 1470 . Sous l'oeil avisée de sa grand-mère , elle va apprendre tous les secrets des plantes et comment confectionner onguents et autres préparations utiles pour les villageois mais aussi les récoltes et le bien-être des bêtes . Elle a la chance d'évoluer aux côtés d'un curé progressiste et bien conscient des bienfaits qu'elle réalise tous les jours . Ce dernier a appris à lire au jeune Etienne qui montre de belles dispositions intellectuelles et rêve d'ailleurs , car son avenir tracé de paysan ne lui sied guère . Nos deux jeunes gens sont épris l'un pour l'autre mais le père d'Etienne , à la rancoeur tenace envers la grand-mère de Reine , finit par le découvrir et s'en prend violemment à son fils . Il quitte le village avec une promesse envers Reine : revenir ! Les années passent et nous voilà en 1495 , Colomb a découvert les Amériques , mais l'imprimerie fait aussi partie des découvertes majeures . Etienne travaille dans une imprimerie à Genève et publie des "canards" anti-sorcières et notamment un manifeste de démonologie : le marteau des sorcières . Oeuvre fondatrice et chapeautée par des hommes en quête de contrôle de la population et surtout de l'influence des femmes ! La chasse est lancée , la délation encouragée , Reine pourra t'elle continuer son oeuvre si bénéfique ? Etienne reviendra t'il et avec quelles dispositions envers elle ? Le graphisme lumineux et détaillé de l'artiste Annabel , magnifie un scénario précis , documenté , remarquablement écrit et gagnant en intensité au fil des pages . L'intelligence du propos , la mise en exergue des incohérences entre ces fameuses sorcières aimées des gens car bien conscients de leurs bienfaits , et une religion omniprésente dont l'incitation à la prière semble impuissante ; tout est ancré dans un réel logique et implacable . Sans faire l'erreur de sombrer dans un féminisme accru , Virginie Greinier démontre judicieusement comment la société patriarcale s'est renforcée sous l'égide bienveillante du clergé en déclarant la guerre à ses femmes porteuses d'un savoir qu'ils ne comprenaient pas et ne voulaient pas comprendre ! La profonde humanité et bienveillance de Reine transpire dans ses pages , elle s'illumine tels ses yeux brillants de véracité . Un regard moderne et réaliste sur ces femmes qui méritent tellement mieux que le qualificatif de sorcières . Une des sorties BD les plus marquantes de l'année , à n'en pas douter ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-imprimerie-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Kujô l'implacable tome 5

    Suite et fin de l'histoire de notre jeune fille "limitée mentalement" acusée du meutre de son petit amie qui était aussi son proxénète.... Voila voila. On est toujours dans le meme genre d'histoire avec Kujo l'implaccable : une histoire extremement dure. Une histoire qui nous fait nous demander si la société japonaise fonctionne vraiment comme cela. Des histoire glauques au possibles que l'on lit pour comprendre pourquoi Kujo traine dans ce milieu que les autres avocats prefère ignorer. Graphiquement sublime, ce manga reste d'une dureté jamais lu auparavent pour moi...
  4. Titre de l'album : Kujô l'implacable tome 5 Scenariste de l'album : Shohei Manabe Dessinateur de l'album : Shohei Manabe Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Shûto ne veut plus revoir Shizuku. Elle qui pensait pouvoir compter sur Mû-chan pour la réconforter, une rencontre fortuite pourrait ramener Shizuku à sa triste réalité. Alors que la jeune femme pensait avoir touché le fond, une main tendue va l'aider à reprendre espoir. L'affaire pour laquelle a été choisie Kujô approche de son dénouement. Critique : Suite et fin de l'histoire de notre jeune fille "limitée mentalement" acusée du meutre de son petit amie qui était aussi son proxénète.... Voila voila. On est toujours dans le meme genre d'histoire avec Kujo l'implaccable : une histoire extremement dure. Une histoire qui nous fait nous demander si la société japonaise fonctionne vraiment comme cela. Des histoire glauques au possibles que l'on lit pour comprendre pourquoi Kujo traine dans ce milieu que les autres avocats prefère ignorer. Graphiquement sublime, ce manga reste d'une dureté jamais lu auparavent pour moi... Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kujo-l-implacable-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans .
  6. Titre de l'album : L'étrange bureau des injustices Scenariste de l'album : Maxime Fontaine Dessinateur de l'album : Yllya Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Mina et Khoren sont les souffre-douleur des brutes et de la peste de leur collège. Un jour, une femme masquée les aiguille vers l'étrange bureau des injustices, une mystérieuse organisation peuplée de monstres amusants, qui prétend réparer les torts que l'on subit. Un agent prénommé Gary se charge de leur dossier, et transforme leurs tortionnaires en poètes sensibles ou en ballons de baudruche. D'abord ravis, Mina et Khoren découvrent que certains cas sont plus épineux que d'autres, et que bien souvent la vengeance fait naître d'autres vengeances... Critique : Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-etrange-bureau-des-injustices/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    On aurait aimé savoir

    Baharet Akrami , dit Babou , était au Carillon lors des attentats meurtriers du 13 novembre 2015 . Probablement poussée par sa vocation d'exercer le métier et d'avocat , ainsi que son statut de témoin , elle s'est constituée partie civil afin d'assister au procès . Elle délivre un journal quotidien en lien avec les témoignages et autres plaidoiries des nombreux avocats présents . Les différents intervenants se suivent dans un défilé de déclarations avec les ajouts de Babou de scénettes humoristiques décrivant le récit ou empreints de son avis personnel . Elle mélange les émotions sur un ton "djeun" en usant du verlan et de nombreuses références à la culture pop . On apprend même des détails sur sa vie personnelle , à savoir composer vie de famille et temps passé au tribunal , toujours avec beaucoup d'humour . Vous découvrirez donc le déroulé de ce procès hors norme avec les nombreuses ramifications liant les accusés . Certains passages sont moins intéressants que d'autres et il n'est pas toujours simple de suivre le fil car il y a un grande quantité de noms à retenir . C'est donc une découverte pour les néophytes du fil narratif d'un procès avec un ton décomplexé voulu par l'auteure . La préface est signée par le juge ayant présidé à la cour , ce qui ajoute de la sincérité aux faits , car si Babou cherche à rendre accessible et décomplexé le récit , le fond n'en reste pas moins un drame ayant profondément marqué la France . A découvrir .
  8. Titre de l'album : On aurait aimé savoir Scenariste de l'album : Baharet Akrami Dessinateur de l'album : Baharet Akrami Coloriste : Baharet Akrami Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Septembre 2021, le procès des attentats du 13 novembre 2015 débute à Paris. Bahareh, qui était au Carillon ce soir-là, décide de se constituer partie civile et de suivre le procès au jour le jour. De cette expérience judiciaire très médiatisée, elle en ressort des petites chroniques quotidiennes dessinées, où elle fait se croiser humour et esprit critique. Chaque jour, elle retrace les faits, nous raconte les témoignages, ne se gêne pas pour contrer les propos des accusés et met en valeur le travail des avocats, tous partis confondus. À chaque billet, elle ajoute sa touche personnelle en mêlant ironie et compassion, anecdotes lourdes de sens et références de pop culture. De fait, elle ouvre au public les portes d'un procès hors norme et rend ainsi accessible un sujet lourd et complexe. Critique : Baharet Akrami , dit Babou , était au Carillon lors des attentats meurtriers du 13 novembre 2015 . Probablement poussée par sa vocation d'exercer le métier et d'avocat , ainsi que son statut de témoin , elle s'est constituée partie civil afin d'assister au procès . Elle délivre un journal quotidien en lien avec les témoignages et autres plaidoiries des nombreux avocats présents . Les différents intervenants se suivent dans un défilé de déclarations avec les ajouts de Babou de scénettes humoristiques décrivant le récit ou empreints de son avis personnel . Elle mélange les émotions sur un ton "djeun" en usant du verlan et de nombreuses références à la culture pop . On apprend même des détails sur sa vie personnelle , à savoir composer vie de famille et temps passé au tribunal , toujours avec beaucoup d'humour . Vous découvrirez donc le déroulé de ce procès hors norme avec les nombreuses ramifications liant les accusés . Certains passages sont moins intéressants que d'autres et il n'est pas toujours simple de suivre le fil car il y a un grande quantité de noms à retenir . C'est donc une découverte pour les néophytes du fil narratif d'un procès avec un ton décomplexé voulu par l'auteure . La préface est signée par le juge ayant présidé à la cour , ce qui ajoute de la sincérité aux faits , car si Babou cherche à rendre accessible et décomplexé le récit , le fond n'en reste pas moins un drame ayant profondément marqué la France . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-aurait-aime-savoir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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