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  1. Titre de l'album : Corpse party : blood covered tome 1 Scenariste de l'album : KEDOUIN Makoto Dessinateur de l'album : SHINOMIYA Toshimi Coloriste : Editeur de l'album : Mana Books Note : Résumé de l'album : Un groupe d’amis bavarde tranquillement comme dans n’importe quelle école. C’est alors qu’une sombre malédiction transforme leur établissement en un espace clos et hanté dont ils sont désormais prisonniers ! Parviendront-ils à sortir vivants de ce cauchemar ? Critique : A l’origine de cette histoire il y a un jeu vidéo d’horreur, une saga plutôt car il existe 8 jeux Corpse Party. L’adaptation manga de l’opus Blood Covered compte 10 tomes. Un groupe de lycéens et leur professeur vont se retrouver enfermés dans une école abandonnée où de sanglants événements ont eu lieu autrefois. Hélas, ils ne se trouvent pas dans la même dimension. Un esprit leur fait alors comprendre qu’il n’y a pas de sortie (à sa connaissance) mais qu’ils peuvent déjà essayer de se retrouver dans la même dimension pour mourir ensemble. Dans ce 1er tome, on suit deux jeunes filles Naomi et Seiko, elles vont commencer à chercher des indices pour savoir où elles sont et dans quelle situation elles sont. Dès le début, elles comprennent qu’elles sont en lieu clos et découvrent plusieurs cadavres plus ou moins vieux qui leur font comprendre qu’il y a eu d’autres élèves piégés avant elles. Le manga commence gentiment, on découvre le groupe, l’histoire du fantôme de l’école et très vite on bascule dans une autre dimension. Si le début est gentillet et permet de mettre le contexte en place, on peut déjà avoir certaines idées sur les conditions qu’il va falloir remplir pour arriver à s’en sortir. Le rythme est bon et le personnage de Seiko apporte des touches d’humour et d’érotisme qui ne sont pas déplaisantes. Le graphisme de Toshimi SHINOMIYA mélange un aspect très rond, limite shojo avec des éléments horrifiques, qui pour le moment ne sont pas trop terrifiants. Un 1er tome qui se lit bien et qui pose les bases, il faudra attendre la suite pour savoir si l’horreur sera au rendez-vous. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/corpse-party-blood-covered-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Nickad

    Leviathan Deep Water tome 1

    Pfiou, ce webtoon a reçu plein de prix, comme vous pouvez le voir dans le résumé, et c'est mérité ! Dans un monde post-apocalyptique ou les eaux ont recouvert toutes les terres, une famille essaye de survivre tant bien que mal en espérant rencontrer un jour d'autres survivants. Le jour, le père explore les villes submergées pour remonter des conserves et autres objets divers. La nuit, la famille se cache au fond du bateau sans faire de bruit pour ne pas se faire repérer par les Leviathans, des monstres marins dévoreurs d'humains. Leviathan est un webtoon avec un super scénario qui n'est pas sans rappeler le film Water World. On découvre d'abord le quotidien de la famille avant de basculer dans une ambiance plus dramatique où combattre devient la seule option. De plus le graphisme est particulièrement bien réussi, plus travaillé que de nombreux autres webtoon, que ce soit au niveau des détails comme de la colorisation. Dès le début, Leviathan Deep Water nous happe, et l'on a qu'une envie : aller voir se qui se cache dans ces eaux profondes.
  3. Nickad

    Mibu Gishi Den tome 1

    Kan’ichirô Yoshimura ce nom ne vous dira sans doute rien car ce n’est pas le plus connu des samouraïs. Pourtant cet homme a rejoint le Shinsen Gumi pour défendre le shogunat, il s’est battu pour sa famille, pour des valeurs qui lui étaient chères. L’histoire commence vers la fin de sa vie, vers ce que l’on suppose être ses derniers moments : blessé, il a fui le champ de bataille dans l’espoir de revoir une dernière fois les siens. Poursuivi, il se réfugie chez son ancien maître en espérant avoir une rédemption; mais le code d’honneur lui impose de faire seppuku. Seul il se remémore les motivations et actions qui l’on conduit à cet instant précis. Le manga est une adaptation d’un roman de Jiro ASADA réalisée par Takumi NAGAYASU, ensemble il avait déjà fait Le Cheminot mais c’est surtout son travail sur Mother Sarah qui a permis de faire connaître le magnifique graphisme de NAGAYASU. C’est d’ailleurs le premier aspect marquant du livre, un dessin très travaillé, le souci du détail, des expressions marquées. Un graphisme qui permet une immersion directe dans l’histoire. Et puis il y a la narration, le fait de commencer par la fin de la vie de Yoshimura puis de découvrir peu à peu son histoire au travers de témoignages. C’est un personnage très intéressant, contrairement aux autres célébrités du Shinsen Gumi que l’on a découvert dans d’autres mangas et qui étaient souvent mus par la volonté de combattre, Kan’ichirô Yoshimura est différent. Il a toujours cherché à s’élever socialement et il a cherché à gagner de l’argent, une obsession même. Mais quand on sait que c’était pour sa famille, cela peut se comprendre. Contrairement à ses camarades, il n’est pas prêt à se sacrifier, son honneur à lui c’est survivre avant tout mais il ne souhaite pas non plus apporter le discrédit sur ses relations. Mibu Gishi Den est un livre atypique dans l’univers des samouraïs, le destin d’un homme qui a fait du mieux qu’il a pu dans une époque qui ne lui correspondait peut-être pas. A découvrir.
  4. Titre de l'album : Mibu Gishi Den tome 1 Scenariste de l'album : ASADA Jiro Dessinateur de l'album : NAGAYASU Takumi Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Hanté par les combats et la mort, Kan'ichirô Yoshimura se déshonore en fuyant le champ de bataille. Avant ce tragique événement, il était connu comme l'une des plus fines lames du Shinsen Gumi. Surnommé par certains « le Démon » ou « l'Égorgeur », cet homme a enduré, pour l'amour des siens, tant les injures que la nécessité de faucher d'innombrables vies. Découvrez l'histoire d'un homme complexe, aux multiples facettes et rongé par les contradictions... Critique : Kan’ichirô Yoshimura ce nom ne vous dira sans doute rien car ce n’est pas le plus connu des samouraïs. Pourtant cet homme a rejoint le Shinsen Gumi pour défendre le shogunat, il s’est battu pour sa famille, pour des valeurs qui lui étaient chères. L’histoire commence vers la fin de sa vie, vers ce que l’on suppose être ses derniers moments : blessé, il a fui le champ de bataille dans l’espoir de revoir une dernière fois les siens. Poursuivi, il se réfugie chez son ancien maître en espérant avoir une rédemption; mais le code d’honneur lui impose de faire seppuku. Seul il se remémore les motivations et actions qui l’on conduit à cet instant précis. Le manga est une adaptation d’un roman de Jiro ASADA réalisée par Takumi NAGAYASU, ensemble il avait déjà fait Le Cheminot mais c’est surtout son travail sur Mother Sarah qui a permis de faire connaître le magnifique graphisme de NAGAYASU. C’est d’ailleurs le premier aspect marquant du livre, un dessin très travaillé, le souci du détail, des expressions marquées. Un graphisme qui permet une immersion directe dans l’histoire. Et puis il y a la narration, le fait de commencer par la fin de la vie de Yoshimura puis de découvrir peu à peu son histoire au travers de témoignages. C’est un personnage très intéressant, contrairement aux autres célébrités du Shinsen Gumi que l’on a découvert dans d’autres mangas et qui étaient souvent mus par la volonté de combattre, Kan’ichirô Yoshimura est différent. Il a toujours cherché à s’élever socialement et il a cherché à gagner de l’argent, une obsession même. Mais quand on sait que c’était pour sa famille, cela peut se comprendre. Contrairement à ses camarades, il n’est pas prêt à se sacrifier, son honneur à lui c’est survivre avant tout mais il ne souhaite pas non plus apporter le discrédit sur ses relations. Mibu Gishi Den est un livre atypique dans l’univers des samouraïs, le destin d’un homme qui a fait du mieux qu’il a pu dans une époque qui ne lui correspondait peut-être pas. A découvrir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mibu-gishi-den-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nickad

    Gourmet détective tome 1

    Gorô Akechi est un détective privé, il est beau, a beaucoup de classe et il est surtout gourmet : il apprécie la bonne nourriture et ne peut réfléchir sans avoir fait un bon repas. Chacune des affaires sur lesquelles il enquête sont liées, d’une façon ou d’une autre, à la cuisine. Akiko HIGASHIMURA n’en n’est pas à son premier manga, on a pu la découvrir dans Trait pour trait, Princesse Jellyfish ou encore le Tigre des neiges. Si elle propose des sujets variés et qu’elle a déjà obtenue des récompenses (prix jeune adulte du FIBD 2020 pour le tigre des neiges par exemple), ses livres restent assez confidentiels. On découvre ici une série qui a débuté en 2015 et qui compte actuellement 10 tomes. Cette série a fait l’objet d’une adaptation en drama en 2020. J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, celle-ci ne m’apparaissant que comme une histoire gentillette de détective avec un personnage principal un peu différent, beau dans l’histoire mais peu charismatique pour le lecteur. C’est au cours de la seconde enquête que mon intérêt s’est éveillé, au moment où l’on découvre qu’il y a un lien entre les affaires et que cela ne va pas en rester là. Si Gorô Akechi est posé et prend le temps de la réflexion (ce qui se ressent beaucoup dans le rythme), il est accompagné d’une jeune cuisinière plutôt dynamique et croise souvent deux policiers qui ont toujours un train de retard (le flegme de Sherlock Holmes et le pauvre inspecteur Lestrade en quelque sorte). La différence d’Akechi c’est qu’il cherche à élucider les affaires mais pas forcément à attraper les coupables… Ce 1er tome ne m’a pas forcément convaincue, ni graphiquement ni au niveau de l’histoire. Après, il y a une mise en place de certains éléments qui vont pimenter le récit et nous entrainer dans un jeu du chat et de la souris où nos neurones seront mis à contribution. Il convient donc d’attendre la suite. Extrait
  6. Titre de l'album : Gourmet détective tome 1 Scenariste de l'album : HIGASHIMURA Akiko Dessinateur de l'album : HIGASHIMURA Akiko Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam Note : Résumé de l'album : Si vous deviez mourir demain, quel serait votre dernier repas ? Goro Akechi est un célèbre détective privé qui a un petit bureau à Omotesando. Il aime la bonne cuisine et se retrouve souvent à résoudre des affaires mystérieuses. Akechi implique également Ichigo Kobayashi une vendeuse de bento dans ses aventures, faisant d'elle son assistante. Critique : Gorô Akechi est un détective privé, il est beau, a beaucoup de classe et il est surtout gourmet : il apprécie la bonne nourriture et ne peut réfléchir sans avoir fait un bon repas. Chacune des affaires sur lesquelles il enquête sont liées, d’une façon ou d’une autre, à la cuisine. Akiko HIGASHIMURA n’en n’est pas à son premier manga, on a pu la découvrir dans Trait pour trait, Princesse Jellyfish ou encore le Tigre des neiges. Si elle propose des sujets variés et qu’elle a déjà obtenue des récompenses (prix jeune adulte du FIBD 2020 pour le tigre des neiges par exemple), ses livres restent assez confidentiels. On découvre ici une série qui a débuté en 2015 et qui compte actuellement 10 tomes. Cette série a fait l’objet d’une adaptation en drama en 2020. J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, celle-ci ne m’apparaissant que comme une histoire gentillette de détective avec un personnage principal un peu différent, beau dans l’histoire mais peu charismatique pour le lecteur. C’est au cours de la seconde enquête que mon intérêt s’est éveillé, au moment où l’on découvre qu’il y a un lien entre les affaires et que cela ne va pas en rester là. Si Gorô Akechi est posé et prend le temps de la réflexion (ce qui se ressent beaucoup dans le rythme), il est accompagné d’une jeune cuisinière plutôt dynamique et croise souvent deux policiers qui ont toujours un train de retard (le flegme de Sherlock Holmes et le pauvre inspecteur Lestrade en quelque sorte). La différence d’Akechi c’est qu’il cherche à élucider les affaires mais pas forcément à attraper les coupables… Ce 1er tome ne m’a pas forcément convaincue, ni graphiquement ni au niveau de l’histoire. Après, il y a une mise en place de certains éléments qui vont pimenter le récit et nous entrainer dans un jeu du chat et de la souris où nos neurones seront mis à contribution. Il convient donc d’attendre la suite. Extrait Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gourmet-detective-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Nickad

    Bungo Stray Dogs beast tome 2

    L’un des détectives de l’agence, Ranpo Edogawa, a des informations sur l’endroit où se trouve la sœur d’Akutagawa. Mais pour les obtenir, Akutagawa doit obtenir l’aval des autres membres en leur rendant un service qu’ils auront décidé. Cela commence par Kenji, il doit l’aider à réaliser une rizière et veiller sur elle. Un deuxième tome intéressant qui permet de découvrir les personnalités des membres de l’agence des détectives. En même temps, chacune de ces confrontations permet à Akutagawa, de dévoiler le fond de ses pensées et de revenir sur certains de ses souvenirs. Comme la série principale, ce spin-off reste dans une ambiance très sombre, les personnages ont tous une part d’ombre et Akutagawa, qui dans cette histoire est du côté des gentils, est toujours aussi flippant. Une approche cependant intéressante avec quelques réflexions philosophiques en fond.
  8. Titre de l'album : Bungo Stray Dogs beast tome 2 Scenariste de l'album : ASAGIRI Kafka Dessinateur de l'album : HOSHIKAWA Shiwasu / HARUKAWA 35 Coloriste : Editeur de l'album : Ototo Note : Résumé de l'album : L’agence des Détectives armés est une organisation spéciale regroupant des enquêteurs dotés de capacités surnaturelles aux noms familiers : Ranpo Edogawa, Junichirô Taniguchi, Kenji Miyazawa… Ils n’interviennent que sur les affaires que la police ne parvient pas à résoudre, et se retrouvent souvent confrontés à la Mafia Portuaire, qui réunit, elle aussi, des membres extraordinairement dangereux. Mais imaginez un monde où le jeune Ryûnosuke Akutagawa, le célèbre antagoniste de la série, s’est vu recruté par les Détectives armés. Un monde où celui que vous connaissiez en tant que protagoniste, Atsushi Nakajima, est un dangereux tueur à la botte d’une Mafia portuaire. Ainsi qu’un monde où le Dazai que vous connaissez en tant qu’enquêteur charismatique de l’agence des Détectives armés est à la tête de la Mafia Portuaire plus dangereuse que jamais. Critique : L’un des détectives de l’agence, Ranpo Edogawa, a des informations sur l’endroit où se trouve la sœur d’Akutagawa. Mais pour les obtenir, Akutagawa doit obtenir l’aval des autres membres en leur rendant un service qu’ils auront décidé. Cela commence par Kenji, il doit l’aider à réaliser une rizière et veiller sur elle. Un deuxième tome intéressant qui permet de découvrir les personnalités des membres de l’agence des détectives. En même temps, chacune de ces confrontations permet à Akutagawa, de dévoiler le fond de ses pensées et de revenir sur certains de ses souvenirs. Comme la série principale, ce spin-off reste dans une ambiance très sombre, les personnages ont tous une part d’ombre et Akutagawa, qui dans cette histoire est du côté des gentils, est toujours aussi flippant. Une approche cependant intéressante avec quelques réflexions philosophiques en fond. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bungo-stray-dogs-beast-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Nickad

    Sweet home tome 4

    Le groupe du rez-de-chaussée grimpe dans les étages pour trouver de la nourriture et des survivants. Le groupe de Hyeon-Su décide de descendre pour trouver une voiture et voir au-delà de leur résidence, ils savent qu’ils ne pourront pas vivre indéfiniment dans l’immeuble. Après un affrontement avec un monstre, les deux groupes se rejoignent et Hyeon-Su est mis de côté car tout le monde sait à présent qu’il est infecté. Si au niveau de l’action à proprement parler, cela avance toujours aussi lentement, il y a un passage très intéressant sur ce qui se passe dans la tête de Hyeon-Su quand le monstre en lui essaye de sortir. On comprend mieux les mécanismes de transformation et on a des débuts de piste pour savoir comment refreiner ces pulsions. En plus de cela, on peut assister à une discussion du groupe qui montre bien les comportements humains en tant de crise : qui doit-être sauvé et qui doit-être sacrifié ? Un tome intéressant donc qui permet d’avancer dans l’analyse du phénomène mais qui n’apporte pas pour autant toutes les réponses. A suivre
  10. Nickad

    Sweet home tome 4

    Titre de l'album : Sweet home tome 4 Scenariste de l'album : KIM Carnby Dessinateur de l'album : HWANG Youngchan Coloriste : Editeur de l'album : Ki-oon Note : Résumé de l'album : Hyeon-Su, aidé de quelques voisins, est parvenu à sauver les enfants d'une mort certaine. Après s'être débarrassés du monstre géant, lui et ses compagnons décident de se réfugier dans l'appartement 1408 où vit Du-Shik Han, l'expert en bricolage, afin de se reposer et de réfléchir à un plan... Pendant ce temps, les habitants qui s'étaient regroupés dans le hall d'entrée ont monté une équipe pour explorer l'immeuble, dans le but de trouver des vivres et d'éventuels survivants. Mais alors que Sang-Wook et Eun-Yu s'apprêtent à barricader le quatrième étage, leurs voix attirent l'attention de la créature aveugle... qui se propulse jusqu'à eux ! Arriveront-ils à la tuer alors qu'ils ne sont que deux ? Critique : Le groupe du rez-de-chaussée grimpe dans les étages pour trouver de la nourriture et des survivants. Le groupe de Hyeon-Su décide de descendre pour trouver une voiture et voir au-delà de leur résidence, ils savent qu’ils ne pourront pas vivre indéfiniment dans l’immeuble. Après un affrontement avec un monstre, les deux groupes se rejoignent et Hyeon-Su est mis de côté car tout le monde sait à présent qu’il est infecté. Si au niveau de l’action à proprement parler, cela avance toujours aussi lentement, il y a un passage très intéressant sur ce qui se passe dans la tête de Hyeon-Su quand le monstre en lui essaye de sortir. On comprend mieux les mécanismes de transformation et on a des débuts de piste pour savoir comment refreiner ces pulsions. En plus de cela, on peut assister à une discussion du groupe qui montre bien les comportements humains en tant de crise : qui doit-être sauvé et qui doit-être sacrifié ? Un tome intéressant donc qui permet d’avancer dans l’analyse du phénomène mais qui n’apporte pas pour autant toutes les réponses. A suivre Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sweet-home-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Ikusa no Ko ou la légende d’Oda Nobunaga est un manga historique retraçant, comme son nom l’indique, la vie de Nobunaga Oda. On commence d’abord par voir ses derniers instants avant d’avoir un aperçu rapide de sa naissance. Le récit commence vraiment quand il a 12 ans, il s’appelait alors Kippôshi Oda. Honnêtement, l’histoire est très intéressante, la façon dont le récit se déroule ressemble à une aventure où l’on commence à comprendre pourquoi Oda est devenu une légende. C’est un garçon curieux, très intelligent qui cherche sans cesse à se cultiver et quand c’est fait, il expérimente, il essaye, il tente ! En plus de ça, il n’a pas d’a priori et pour lui, tout est bon à prendre ! On ne s’ennuie pas du tout à la lecture et on a même très envie de voir comment ce garçon va réussir à évoluer. Hélas, si le dessin de Tetsuo Hara est toujours aussi travaillé, surtout dans les décors et les ombrages, sa tendance à la disproportion devient de plus en plus gênante. Dans Soten no Ken, il y avait déjà des personnages peu crédibles (au niveau de la taille notamment) ce qui déservait le manga. Ici, c’est encore plus visible, notamment un rendu du corps féminin dérangeant ou des enfants à la tête disproportionnée. Peut-être qu’au travers de ce graphisme l’auteur cherche à faire ressortir un trait de caractère… ce n’est pas flagrant. Heureusement l’histoire est passionnante et aide à aller au-delà de ce problème.
  12. Titre de l'album : Ikusa no Ko - La légende d'Oda Nobunaga tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : KITAHARA Seibô Dessinateur de l'album : HARA Tetsuo Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Dans le ventre de sa mère, Nobunaga Oda entendait le fracas des batailles. La guerre le prit dans ses bras à sa naissance et ne le lâcha plus jamais. Les champs de bataille furent son berceau. Tout ce qu'il sut, il l'apprit des combats. Plus que nul autre, Nobunaga fut l'enfant de la guerre !Avant d'être Nobunaga Oda, il fut Kippôshi, le pire vaurien qu'on n'ait jamais vu. Voici le récit des méfaits flamboyants qu'il signa fièrement dans le Japon des provinces en guerre ! Retrouvez la toute nouvelle série de Tetsuo Hara et Seibô Kitahara, ancien responsable éditorial du mangaka chez Shueisha, dans cette biographie romancée de la vie d'Oda Nobunaga. Critique : Ikusa no Ko ou la légende d’Oda Nobunaga est un manga historique retraçant, comme son nom l’indique, la vie de Nobunaga Oda. On commence d’abord par voir ses derniers instants avant d’avoir un aperçu rapide de sa naissance. Le récit commence vraiment quand il a 12 ans, il s’appelait alors Kippôshi Oda. Honnêtement, l’histoire est très intéressante, la façon dont le récit se déroule ressemble à une aventure où l’on commence à comprendre pourquoi Oda est devenu une légende. C’est un garçon curieux, très intelligent qui cherche sans cesse à se cultiver et quand c’est fait, il expérimente, il essaye, il tente ! En plus de ça, il n’a pas d’a priori et pour lui, tout est bon à prendre ! On ne s’ennuie pas du tout à la lecture et on a même très envie de voir comment ce garçon va réussir à évoluer. Hélas, si le dessin de Tetsuo Hara est toujours aussi travaillé, surtout dans les décors et les ombrages, sa tendance à la disproportion devient de plus en plus gênante. Dans Soten no Ken, il y avait déjà des personnages peu crédibles (au niveau de la taille notamment) ce qui déservait le manga. Ici, c’est encore plus visible, notamment un rendu du corps féminin dérangeant ou des enfants à la tête disproportionnée. Peut-être qu’au travers de ce graphisme l’auteur cherche à faire ressortir un trait de caractère… ce n’est pas flagrant. Heureusement l’histoire est passionnante et aide à aller au-delà de ce problème. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ikusa-no-ko-la-legende-d-oda-nobunaga-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Nickad

    Raspoutine le patriote tome 2

    Yuki répond aux interrogatoires du procureur tous les jours. Il ne se laisse pas faire, non seulement il tient bon, ne cède pas à la pression mais il réfléchit aussi à tout ce qui se trame ou pourrait se tramer en arrière-plan. Cela lui permet de garder son calme et d’attaquer également le procureur. C’est alors que Tsuzuki est à son tour arrêté. Au départ je me suis demandé pourquoi Junji Itô était dessinateur dans cette série politique assez loin de son univers. Finalement son graphisme fait excessivement bien ressortir les émotions des personnages et toute la pression qu’il y a dans ces attaques verbales. De son côté le scénario retraçant une histoire vraie rappelons-le, est bien travaillé, on suit le déroulé de l’enquête au travers des interrogatoires. On voit les réflexions de Yuki qui passe en revue ses souvenirs pour analyser la situation et qui n’a aucun moyen de savoir si ce que l’on dit est vrai ou non. C’est un manga qui demande à réfléchir et à comprendre. D’un autre côté, on y dépeint aussi une justice manipulatrice et dérangeante où l’on ne peut que revenir à un questionnement universel : la fin justifie-t-elle les moyens ?
  14. Titre de l'album : Raspoutine le patriote tome 2 Scenariste de l'album : NAGASAKI Takashi Dessinateur de l'album : ITO Junji Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam Note : Résumé de l'album : Celui qu'on appelle le Raspoutine du ministère des affaires étrangères a été arrêté par la brigade spéciale du ministère public de Tokyo. Pourquoi ce diplomate semble-t-il impliqué dans la rétrocession des îles du nord de Hokkaido par la Russie? Basé sur l'expérience personnelle de l'ancien diplomate Masaru Satô, ce récit présente son combat contre un procureur de la brigade spéciale au cours de ses interrogatoires quotidiens Critique : Yuki répond aux interrogatoires du procureur tous les jours. Il ne se laisse pas faire, non seulement il tient bon, ne cède pas à la pression mais il réfléchit aussi à tout ce qui se trame ou pourrait se tramer en arrière-plan. Cela lui permet de garder son calme et d’attaquer également le procureur. C’est alors que Tsuzuki est à son tour arrêté. Au départ je me suis demandé pourquoi Junji Itô était dessinateur dans cette série politique assez loin de son univers. Finalement son graphisme fait excessivement bien ressortir les émotions des personnages et toute la pression qu’il y a dans ces attaques verbales. De son côté le scénario retraçant une histoire vraie rappelons-le, est bien travaillé, on suit le déroulé de l’enquête au travers des interrogatoires. On voit les réflexions de Yuki qui passe en revue ses souvenirs pour analyser la situation et qui n’a aucun moyen de savoir si ce que l’on dit est vrai ou non. C’est un manga qui demande à réfléchir et à comprendre. D’un autre côté, on y dépeint aussi une justice manipulatrice et dérangeante où l’on ne peut que revenir à un questionnement universel : la fin justifie-t-elle les moyens ? Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/raspoutine-le-patriote-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    L'île Panorama

    Autodidacte avec un talent certain ,Suehiro Maruo décide d'adapter en manga ce roman du maître des romans policiers au Japon : Edogawa Ranpo . Déjà publié en 2008 , les éditions Casterman et leur collection SAKKA rééditent ce récit en version cartonnée avec une magnifique couverture transpirant l'élégance . Il faut avouer que le trait de Maruo est particulièrement fin et délicat ; il n'est d'ailleurs pas étonnant d'apprendre qu'il a collaboré avec le maître Moebius dans la revue A suivre . C'est assurément un des points fort de ce roman graphique , le dessin "dandy" du mangaka lui permet toutes les facéties possibles dans cette île paradisiaque , les cases fourmillent de détails , les corps nus "statuaires" embellissent les paysages somptueux , on entendrait presque le bruit de l'eau des cascades ! Passées ces très belles considérations graphiques , attardons-nous un peu sur l'histoire . Un écrivain raté ,Hirosuke Hitomi , ressemblant énormément à un ami d'enfance très riche nommé Komoda , apprend la mort soudaine de ce dernier . Après mûres réflexions , il passe à l'action en profitant d'une faille de la région du défunt : là-bas on enterre les cadavres , on ne les incinère pas comme dans la majeure partie du Japon .En simulant la "résurrection" , et dans le même temps son propre suicide de petit romancier de gare , il va pouvoir mettre en oeuvre son plan : s'accaparer la fortune de son sosie et réaliser enfin son phantasme d'île aux mille plaisirs . Les détails ne sont pas épargnés et il faut noter l'application qu'il met à n'omettre aucun détail pouvant trahir son secret . J'ai bien évidemment pensé au formidable roman de Patricia Highsmith : Le talentueux Mr Ripley . Car le climat de suspicion va entourer Hitomi tout au long de sa "nouvelle" vie de riche propriétaire . Sa femme dans un premier temps , censée connaître son mari parfaitement , représente un obstacle important dans sa quête . Il en va de même pour les traits de caractère et autres goûts et couleurs de Komoda qui divergent totalement des siens . A force de persévérance , il va mener à bien son projet pharaonique , consistant à transformer une île déserte , en parc d'attractions adulte où tout est orienté vers le plaisir des sens . Le genre ero-guro (érotique-grotesque) cher à l'auteur , va prendre sur cet atoll tout son sens : corps dénudés , orgies sexuelles , poses lascive des statues etc .... Tout ceci dans un environnement fleuri , aquatique et reposant . Un paradis éphémère démesuré à l'image de son mensonge , le conduisant peu à peu à la folie . Jusqu'où cela va le mener ?
  16. Titre de l'album : L'île Panorama Scenariste de l'album : Suehiro Maruo , Edogawa Ranpo Dessinateur de l'album : Suehiro Maruo Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Hirosuke Hitomi, écrivain raté, rêve de construire un étrange paradis terrestre qui s'inspirerait d'un conte d'Edgar Poe. Lorsqu'il apprend la mort de Komoda, riche homme d'affaires qui a la particularité de lui ressembler comme deux gouttes d'eau, il décide de le faire revenir à la vie en usurpant son identité. Il entreprend alors la construction de son paradis terrestre sur une île isolée. Mais le projet de Hitomi ressemble bientôt à une descente aux enfers... Critique : Autodidacte avec un talent certain ,Suehiro Maruo décide d'adapter en manga ce roman du maître des romans policiers au Japon : Edogawa Ranpo . Déjà publié en 2008 , les éditions Casterman et leur collection SAKKA rééditent ce récit en version cartonnée avec une magnifique couverture transpirant l'élégance . Il faut avouer que le trait de Maruo est particulièrement fin et délicat ; il n'est d'ailleurs pas étonnant d'apprendre qu'il a collaboré avec le maître Moebius dans la revue A suivre . C'est assurément un des points fort de ce roman graphique , le dessin "dandy" du mangaka lui permet toutes les facéties possibles dans cette île paradisiaque , les cases fourmillent de détails , les corps nus "statuaires" embellissent les paysages somptueux , on entendrait presque le bruit de l'eau des cascades ! Passées ces très belles considérations graphiques , attardons-nous un peu sur l'histoire . Un écrivain raté ,Hirosuke Hitomi , ressemblant énormément à un ami d'enfance très riche nommé Komoda , apprend la mort soudaine de ce dernier . Après mûres réflexions , il passe à l'action en profitant d'une faille de la région du défunt : là-bas on enterre les cadavres , on ne les incinère pas comme dans la majeure partie du Japon .En simulant la "résurrection" , et dans le même temps son propre suicide de petit romancier de gare , il va pouvoir mettre en oeuvre son plan : s'accaparer la fortune de son sosie et réaliser enfin son phantasme d'île aux mille plaisirs . Les détails ne sont pas épargnés et il faut noter l'application qu'il met à n'omettre aucun détail pouvant trahir son secret . J'ai bien évidemment pensé au formidable roman de Patricia Highsmith : Le talentueux Mr Ripley . Car le climat de suspicion va entourer Hitomi tout au long de sa "nouvelle" vie de riche propriétaire . Sa femme dans un premier temps , censée connaître son mari parfaitement , représente un obstacle important dans sa quête . Il en va de même pour les traits de caractère et autres goûts et couleurs de Komoda qui divergent totalement des siens . A force de persévérance , il va mener à bien son projet pharaonique , consistant à transformer une île déserte , en parc d'attractions adulte où tout est orienté vers le plaisir des sens . Le genre ero-guro (érotique-grotesque) cher à l'auteur , va prendre sur cet atoll tout son sens : corps dénudés , orgies sexuelles , poses lascive des statues etc .... Tout ceci dans un environnement fleuri , aquatique et reposant . Un paradis éphémère démesuré à l'image de son mensonge , le conduisant peu à peu à la folie . Jusqu'où cela va le mener ? Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-panorama-ne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nickad

    lost children tome 10 (Fin)

    C’est le dernier tome de la série et c’est le combat final, celui où l’on sait qui va survivre et qui va mourir. Un tome intense au milieu d’une bataille qui fait rage et où l’on reste en suspens jusqu’au bout en espérant que tous survivent. Mais c’est une guerre et il n’y a pas toujours de miracle… enfin, pas pour tout le monde. Une bien belle première œuvre pour Tomomi SUMIYAMA et une création Ki-oon, exportée au Japon depuis 2020. Lost Children aura su être une série forte tout le long des 10 tomes, une série avec des personnages attachants, des propos intéressants et un graphisme époustouflant. Une série émouvante et intelligente avec une fin cohérente et légitime.
  18. Titre de l'album : lost children tome 10 (Fin) Scenariste de l'album : SUMIYAMA Tomomi Dessinateur de l'album : SUMIYAMA Tomomi Coloriste : Editeur de l'album : Ki-oon Note : Résumé de l'album : Alhuma n'est plus qu'un champ de bataille... Révolutionnaires et villageois se sont alliés pour faire face à l'armée, mais leurs ennemis les submergent et les pertes sont lourdes. Les assiégés ne sont cependant pas sans soutiens?: l'arrivée de troupes menées par Itoku puis par Tahn Oulrajir pourrait leur permettre de tenir... Loin du front, c'est un autre combat qui se joue, car Uro s'est rebellé contre les prêtres décidés à tuer le kussuf. Le pauvre homme choisit de se sacrifier pour mettre fin à la sinistre tradition des meurtres rituels, libérant Yuri de cette influence néfaste... et le laissant seul avec ses démons. Critique : C’est le dernier tome de la série et c’est le combat final, celui où l’on sait qui va survivre et qui va mourir. Un tome intense au milieu d’une bataille qui fait rage et où l’on reste en suspens jusqu’au bout en espérant que tous survivent. Mais c’est une guerre et il n’y a pas toujours de miracle… enfin, pas pour tout le monde. Une bien belle première œuvre pour Tomomi SUMIYAMA et une création Ki-oon, exportée au Japon depuis 2020. Lost Children aura su être une série forte tout le long des 10 tomes, une série avec des personnages attachants, des propos intéressants et un graphisme époustouflant. Une série émouvante et intelligente avec une fin cohérente et légitime. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lost-children-tome-10?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Deux émissaires étrangères sont au palais pour des négociations mais sans soute aussi pour essayer de se rapprocher de l’empereur. Se sentant supérieures aux concubines, Mao Mao et Jinshi montent un plan pour les remettre à leur place. La deuxième partie du tome reprend l’enquête autour des huiles parfumées. Le manga oscille toujours entre les petites affaires du quotidien du palais impérial et la trame principale qui est un complot à plus grande envergure au cœur du palais intérieur. Les petites affaires pouvant prendre vite un aspect important car le mode de vie des concubines et de leurs servantes ne laisse que peu de place à la liberté : chacune a une place qu’elle doit tenir et faire changer les choses n’est pas aisé. De son côté, Mao Mao, sous la protection de Jinshi, bénéficie de plus de marge de manœuvre, d’autant plus qu’elle a déjà fait ses preuves dans plusieurs affaires. Elle continue d’être attentive aux petits détails inhabituels. Les carnets de l’apothicaire reste une œuvre très bien faite avec un graphisme agréable et détaillé. Les informations historiques sont distillées avec parcimonie, de quoi en apprendre plus sur la vie des concubines sans être plombés par trop d’informations. Le scenario sait se renouveler pour notre plus grand plaisir, on ne s’en lasse pas.
  20. Titre de l'album : Les carnets de l'apothicaire tome 10 Scenariste de l'album : NANAO Itsuki Dessinateur de l'album : NEKOKURAGE Coloriste : Editeur de l'album : Ki-oon Note : Résumé de l'album : Un nouveau défi attend Mao Mao?: pour satisfaire l'émissaire d'un pays étranger, elle doit retrouver une danseuse à la splendeur telle qu'elle ressemblait à une déesse de la lune. Hélas, aujourd'hui, la femme en question n'est autre que la tenancière du palais vert-de-gris, dont la beauté a quelque peu fané... Heureusement, la jeune apothicaire n'est jamais à court d'idées ! Grâce à ses ressources et à son imagination, elle organise un spectacle dont les invitées d'honneur se souviendront longtemps... Critique : Deux émissaires étrangères sont au palais pour des négociations mais sans soute aussi pour essayer de se rapprocher de l’empereur. Se sentant supérieures aux concubines, Mao Mao et Jinshi montent un plan pour les remettre à leur place. La deuxième partie du tome reprend l’enquête autour des huiles parfumées. Le manga oscille toujours entre les petites affaires du quotidien du palais impérial et la trame principale qui est un complot à plus grande envergure au cœur du palais intérieur. Les petites affaires pouvant prendre vite un aspect important car le mode de vie des concubines et de leurs servantes ne laisse que peu de place à la liberté : chacune a une place qu’elle doit tenir et faire changer les choses n’est pas aisé. De son côté, Mao Mao, sous la protection de Jinshi, bénéficie de plus de marge de manœuvre, d’autant plus qu’elle a déjà fait ses preuves dans plusieurs affaires. Elle continue d’être attentive aux petits détails inhabituels. Les carnets de l’apothicaire reste une œuvre très bien faite avec un graphisme agréable et détaillé. Les informations historiques sont distillées avec parcimonie, de quoi en apprendre plus sur la vie des concubines sans être plombés par trop d’informations. Le scenario sait se renouveler pour notre plus grand plaisir, on ne s’en lasse pas. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-carnets-de-l-apothicaire-tome-10?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Nickad

    Keiji tome 10

    Une fois n’est pas coutume, le tome entier suit une seule histoire : la prise du château de Kawarada. Le clan Uesugi fait le siège du château mais ne progresse pas du tout. La faute à Samanosuke Honma qui joue en fait sur les deux tableaux : il fait mine d’être fidèle à Uesugi mais aide l’autre partie. Keiji, en bon Kabuki-mono qui n’en fait qu’à sa tête et qui vite sa vie à fond, lance une attaque frontale aidé de prisonniers et de vieux paysans prêts à mourir dans l’honneur. On appréciera de voir un combat assez long, à la façon de l’époque, avec des seigneurs hautains qui traitent les autres comme de la chair à canon. Des traitrises, des alliances, des couardises mais aussi de la bravoure et un sens de l’honneur sans égal. Keiji est sérieux, compatissant et sait tirer le meilleur de ses hommes : c’est une présence forte que l’on ressent aussi à la lecture. Un tome différent pour un combat sans pitié.
  22. Nickad

    Keiji tome 10

    Titre de l'album : Keiji tome 10 Scenariste de l'album : RYU Keiichiro Dessinateur de l'album : HARA Tetsuo Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : « Si la vie a une fin, la gloire, elle, est éternelle ! »Keiji s'est rendu sur l'île de Sado pour épauler son ami Kanetsugu sur le champ de bataille. Le clan Honma, maître des lieux, s'est en effet scindé en deux factions : une loyale au clan Uesugi, l'autre qui lui est opposée. Alors que le conflit s'enlise devant le château de Kawarada, où sont retenus en otage les enfants des habitants, Keiji prend la tête d'un bataillon haut en couleur pour saisir la forteresse. Le kabuki-mono saura-t-il prouver, une fois de plus, que l'habit ne fait pas le moine ? Critique : Une fois n’est pas coutume, le tome entier suit une seule histoire : la prise du château de Kawarada. Le clan Uesugi fait le siège du château mais ne progresse pas du tout. La faute à Samanosuke Honma qui joue en fait sur les deux tableaux : il fait mine d’être fidèle à Uesugi mais aide l’autre partie. Keiji, en bon Kabuki-mono qui n’en fait qu’à sa tête et qui vite sa vie à fond, lance une attaque frontale aidé de prisonniers et de vieux paysans prêts à mourir dans l’honneur. On appréciera de voir un combat assez long, à la façon de l’époque, avec des seigneurs hautains qui traitent les autres comme de la chair à canon. Des traitrises, des alliances, des couardises mais aussi de la bravoure et un sens de l’honneur sans égal. Keiji est sérieux, compatissant et sait tirer le meilleur de ses hommes : c’est une présence forte que l’on ressent aussi à la lecture. Un tome différent pour un combat sans pitié. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/keiji-tome-10?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Adapté d’un light novel, une petite présentation de la série s’impose : Un jour, en plein Tokyo apparaît une étrange porte, des êtres venants d’un autre monde débarquent, tuent et kidnappent des citoyens. Les force d’auto-défenses se mettent alors en place puis envoient un contingent de l’autre côté de la porte. Ils découvrent un monde de fantasy qui ne les accueille pas à bras ouverts, ils arrivent à un endroit dirigé par l’empire situé à mi-chemin entre empire romain et Moyen-âge. Les objectifs du Japon sont clairs : il faut d’abord sécuriser l’accès pour qu’il n’y ait pas plus de victimes, faire un repérage, établir des relations diplomatiques, secourir les citoyens disparus et faire du commerce si possible. La 3eme patrouille de reconnaissance dirigée par Itami, lieutenant dans les forces terrestres japonaises d’autodéfense va peu à peu rencontrer des êtres différents (elfes, magiciens, prêtresse…), s’allier avec eux et s’en faire des amis. Seulement l’Empire est hostile et il est lui-même en pleins conflits avec certains des pays voisins, il y a des divergences d’opinion dans leurs rangs concernant les relations avec les Japonais, des tensions internes arrivent et augmentent les tensions déjà existantes. De son côté, le Japon fait face à la pression internationale, car chacun espère recevoir une part du gâteau de cet endroit qui pourrait apporter de nouvelles ressources et richesses. Gate au-delà de la porte est une histoire qui joue sur plusieurs tableaux : il y a la confrontation entre deux mondes dont le mode de vie et les valeurs sont différentes, l’aspect fantasy avec de l’aventure et des créatures fantastiques (le semi-bêtes ravissent les geeks japonais qui passent la porte !), la guerre, l’aspect politique et puis il y aussi de l’humour car Itami n’est pas le plus doué des soldats et que c’est un otaku fini. Dans les tomes 16 et 17 : Itami est parti secourir la princesse Piña, en passant il sauve aussi l’empereur et arrive à fuir la capitale. Cette fois, c’est la guerre ouverte entre les partisans de Zorzal (le fils de l’empereur) et les japonais, ils vont même jusqu’à employer des ogres géants alors qu’ils exècrent les non-humains. De son côté, Itami, doit partir faire un voyage de reconnaissance à Kunappunui, il est accompagné de son équipe habituelle (des autochtones) et de drôles de scientifiques. Gate au-delà de la porte est une série intéressante avec beaucoup d’éléments, trop peut-être par moment, ce qui fait que certains points ne sont pas approfondis comme ils aurait fallu, il y a aussi beaucoup de personnages. En dehors de ça, c’est une très bonne série qui permet de confronter différents univers (et donc différents points de vue) sans passer par la case isekai.
  24. Titre de l'album : Gate au-delà de la porte tomes 16 et 17 Scenariste de l'album : YANAI Takumi Dessinateur de l'album : SAO Satoru Coloriste : Editeur de l'album : Ototo Note : Résumé de l'album : Itami et ses hommes pénètrent dans le palais impérial afin de secourir Piña, la fille de l’Empereur. Mais Zorzal les attend et ne compte pas les laisser repartir vivants. Il lance sur eux une garde d’ogres géants cuirassés qu’il a spécialement mise en place pour tenir tête aux FJA... Quel va être le dénouement de cette confrontation qui s’annonce sanglante ?!. Critique : Adapté d’un light novel, une petite présentation de la série s’impose : Un jour, en plein Tokyo apparaît une étrange porte, des êtres venants d’un autre monde débarquent, tuent et kidnappent des citoyens. Les force d’auto-défenses se mettent alors en place puis envoient un contingent de l’autre côté de la porte. Ils découvrent un monde de fantasy qui ne les accueille pas à bras ouverts, ils arrivent à un endroit dirigé par l’empire situé à mi-chemin entre empire romain et Moyen-âge. Les objectifs du Japon sont clairs : il faut d’abord sécuriser l’accès pour qu’il n’y ait pas plus de victimes, faire un repérage, établir des relations diplomatiques, secourir les citoyens disparus et faire du commerce si possible. La 3eme patrouille de reconnaissance dirigée par Itami, lieutenant dans les forces terrestres japonaises d’autodéfense va peu à peu rencontrer des êtres différents (elfes, magiciens, prêtresse…), s’allier avec eux et s’en faire des amis. Seulement l’Empire est hostile et il est lui-même en pleins conflits avec certains des pays voisins, il y a des divergences d’opinion dans leurs rangs concernant les relations avec les Japonais, des tensions internes arrivent et augmentent les tensions déjà existantes. De son côté, le Japon fait face à la pression internationale, car chacun espère recevoir une part du gâteau de cet endroit qui pourrait apporter de nouvelles ressources et richesses. Gate au-delà de la porte est une histoire qui joue sur plusieurs tableaux : il y a la confrontation entre deux mondes dont le mode de vie et les valeurs sont différentes, l’aspect fantasy avec de l’aventure et des créatures fantastiques (le semi-bêtes ravissent les geeks japonais qui passent la porte !), la guerre, l’aspect politique et puis il y aussi de l’humour car Itami n’est pas le plus doué des soldats et que c’est un otaku fini. Dans les tomes 16 et 17 : Itami est parti secourir la princesse Piña, en passant il sauve aussi l’empereur et arrive à fuir la capitale. Cette fois, c’est la guerre ouverte entre les partisans de Zorzal (le fils de l’empereur) et les japonais, ils vont même jusqu’à employer des ogres géants alors qu’ils exècrent les non-humains. De son côté, Itami, doit partir faire un voyage de reconnaissance à Kunappunui, il est accompagné de son équipe habituelle (des autochtones) et de drôles de scientifiques. Gate au-delà de la porte est une série intéressante avec beaucoup d’éléments, trop peut-être par moment, ce qui fait que certains points ne sont pas approfondis comme ils aurait fallu, il y a aussi beaucoup de personnages. En dehors de ça, c’est une très bonne série qui permet de confronter différents univers (et donc différents points de vue) sans passer par la case isekai. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gate-au-dela-de-la-porte-tome-16?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Nickad

    Made in abyss tome 10

    La « princesse » Faputa s’apprête à détruire le village pour exterminer tous ses habitants. Au cours de ce combat, la protection du village cède et les créatures de l’abysse arrivent et attaquent. Faputa essaye de les combattre mais se fait manger en partie, c’est grâce au sacrifice des habitants qu’elle parvient à continuer. Un tome qui marque la fin du village mais aussi un nouveau départ pour tous, les souvenirs se partagent, les rancœurs s’éteignent et tout le monde finit par trouver son chemin. Un volume très sombre, d’abord parce que le combat est dense et dramatique, ensuite et comme souvent, le graphisme très particulier du manga n’aide pas toujours à y voir très clair mais surtout parce qu’il y a la souffrance de Faputa, palpable tout le long du livre. Made in abyss n’est toujours pas à mettre entre toutes les mains mais il nous propose aussi toujours un scenario inédit et l’on ne sait jamais à quoi s’attendre.
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