Shôta rêvait de devenir un footballeur professionnel mais à présent, il a une prothèse à la place de sa jambe gauche, il n’a plus essayé de courir depuis ni même touché un ballon. Il rencontre par hasard un drôle de gars Chidori dont l’ambition est de se faire un nom comme orthoprothésiste en fabriquant des prothèses pour le handisport. Il propose à Shôta de devenir son collaborateur, une occasion que ce dernier hésite à saisir.
Quand j’étais à l’école (et ça remonte) l’un de mes camarades avait une jambe artificielle, je me souviens qu’on évitait d’en parler comme une sorte de sujet tabou ou plutôt par peur de faire une maladresse. On n’entendait beaucoup moins parler d’handisport ou de jeux paralympiques (qui remontent à 1948 pour information). Aujourd’hui, parler du handicap est plus fréquent bien qu’on ne mesure pas toutes les contraintes et implications que cela engendre.
Donc l’arrivée de Fends le vent sur le marché du manga est une bonne nouvelle ! Le handicap est abordé de façon simple, sans s’apitoyer sur le sort de Shôta. On découvre le quotidien, les difficultés mais aussi toutes les possibilités qui existent pour aller de l’avant, le handisport notamment et forcément la mise en lumière d’un métier peu répandu : orthoprothésiste. L’histoire mélange intelligemment plusieurs thématiques sans en léser une par rapport à une autre, il y a un équilibre juste, une narration agréable et un graphisme convaincant. Un premier tome réussi qui, sans pour autant être passionné de sport, donne envie d’en savoir plus. La série est finie en 5 tomes.
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