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  • Genesis tomes 9 et 10


    Nickad
    • Scenariste: MORI Kouji Dessinateur: MORI Kouji Editeur: Vega-Dupuis Note :
      Résumé:

      Alors qu'ils se promènent dans la campagne australienne, Taiga et ses amis découvrent une grotte où sont peintes des fresques rupestres très anciennes. La joie de cette découverte est de courte durée car un tremblement de terre les enferme dans la grotte. Trouvant néanmoins une sortie, les jeunes gens découvrent qu’ils ont été transportés en pleine Préhistoire, à l'époque de l'affrontement entre hommes de Neandertal et Homo sapiens. Mammouths, crocodiles géants, meutes de loups géants... Chaque mammifère est une menace pour leur survie. Pourront-ils dépasser leurs habitudes et retrouver l'instinct animal qui leur permettra de vivre ?

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Aventure Prix: 8.35 Nb de pages: 192
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    Comme je n’ai pas trouvé d’anciennes critiques sur ce manga, je me permets de vous faire un court résumé de la série.

    Résumé :

    Au cours d’une promenade, un groupe de 7 étudiants en anthropologie découvrent au fond d’une grotte des peintures rupestres non répertoriées mais suite à un éboulement, ils trouvent une autre sortie et se retrouve en pleine préhistoire. Ne sachant pas d’abord où ils sont, ils sont vite obligés de se rendre à l’évidence quand ils voient des mammouths. Mais quand ils se font attaquer par des hommes de Neandertal, la réalité les rattrape, il faut à présent apprendre à survivre : trouver à manger, s’abriter et surtout se défendre.

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    Si pour la majorité d’entre eux, il est difficile d’accepter les faits et encore plus difficile de s’acclimater à ce nouvel environnement ; Taiga, un garçon un peu timoré, va vite trouver sa place. C’est grâce à lui et son nouveau courage que la petite troupe va aller cohabiter avec les homo-sapiens et afin d’améliorer leur quotidien et se faire accepter, ils se servent de leurs connaissances et modifient quelque peu l’ordre des choses. Seulement, d’autres événements leurs font penser que l’histoire a déjà déviée : les néandertaliens qui auraient dû disparaitre au profit des homo-sapiens se sont organiser en armée et comptent exterminer tous les autres peuples, les colorés et les sang-mêlé comme ils disent.

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    Forcément, l’introduction de nouveaux procédés (apprivoiser un loup, inventer la roue, faire un four et construire des armes en métal…) changent le passé. Un personnage se permet d’ailleurs de faire la morale aux autres en leur rappelant que changer le passé changera forcément leur futur et qu’ils ne pourront peut-être pas rentrer chez eux. A part lui, les autres ont pleinement conscience que rentrer n’est plus une option, ils sont là pour une bonne raison et cette raison arrive justement au tome 9 : bien avant eux, un groupe de militaires nazis s’étaient déjà égarés à la préhistoire et l’un d’entre eux a suggéré de mener à bien leur mission : appliquer l’idéologie nazi « imposer au monde un peuple et une nation uniques ».

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    Mon avis :

    Si le retour dans le temps n’est pas forcément une nouveauté dans les récits, cette incursion en préhistoire est particulièrement bien faite. Nous n’avons pas des personnages qui vont réussir facilement, ils vont apprendre, douloureusement parfois, à vivre dans un milieu primitif. Il y a d’un côté l’apprentissage de la vie à cette époque avec de nombreux détails et de l’autre côté, les conséquences de leur présence sur leur environnement avec la question obligatoire : a-t-on le droit de changer le passé ?

    Il y a donc une partie historique et culturelle mais en plus des réflexions psychologiques comme le fait d’être obligé de tuer quand on vient d’une époque où c’est considéré comme un meurtre…

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    Je reste sceptique sur l’arrivée des nazis. N’importe quel autre groupe perdu dans la partie néandertalienne aurait eu le même effet ou presque : afin d’éviter la fin de leur peuple, ils auraient quand même dû migrer vers le sud pour éviter l’extinction due à la période glaciaire et donc affronter les autres peuples en place. Je ne suis pas sûre que le fait qu’il s’agisse de nazis apporte une plus-value à l’histoire, la suite répondra peut-être à cette question.

    Malgré son graphisme particulier qui souffre parfois de disproportions dans l’anatomie des personnages, Genesis est une série très intéressante et assez prenante, une fois lancé dans la lecture, il est difficile de s’arrêter. Je luis met une note globale de 4.5/5 avec cependant une baisse sur ces deux derniers tomes avec ce léger changement d’orientation qui fait que nous ne sommes plus uniquement dans un récit de survie.

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  • Dernières Critiques

    • Coubertin, entre ombre et lumière
      Note :
      Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉 
      • 0 réponse
    • Spiderlouze - Tome 1
      Note :
      Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂 
      • 0 réponse
    • Star naze
      Note :
      On connaissait Naguère les étoiles  paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉 
      • 2 réponses

    • Vies d'ensemble - au-delà des mots tome 1
      Note :
      Voici une tranche de vie qui nous sort un peu de l'ordinaire et qui est un peu déroutante au début, le temps de comprendre de quoi l'on parle. 

      Car voilà, le début de l'histoire commence par le déménagement de Takeda qui est aidé par Arita pour l'occasion. On pense d'abord à une histoire d'amitié jusqu'à ce que l'on voit qu'en réalité, ils emménagent ensemble. Alors bien sûr, on pense à un couple, et puis finalement ce n'est pas ça non plus. Et c'est tout l'intérêt de la narration, car le lecteur se retrouve dans la même situation que les personnages secondaires qui entourent Takeda et Arita, on ne peut s'empêcher d'essayer de comprendre ce qu'il y a entre ces deux-là !

      Et contrairement à ce que l'on pourrait envisager, leur relation est à la fois plus simple et beaucoup plus complexe. Le sous-titre trouvé par les éditions naBan "au-delà des mots" a tout son sens car il s'agit d'une relation inhabituelle (et complétement morale) que même les protagonistes ont du mal à définir. C'est à la fois très pragmatique et très psychologique : ils vivent ensemble parce qu'ils se sentent mieux à deux, parce que c'est peut-être le seul moyen de garder un lien car ils n'ont rien d'autre en commun. 

      Au travers de cette histoire qui peut paraître simple, l'auteur aborde beaucoup de thématiques : la société, la solitude, l'acceptation, la différence, la compréhension... C'est un bon premier tome qui nous prend au dépourvu, nous interpelle et nous intrigue. A suivre.

      Nota : pour information le titre original Kemutai Hanashi pourrait se traduire littéralement par une "une histoire fumeuse".
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    • Though I am an inept villainess tome 3
      Note :
      Que Reirin soit dans un corps ou dans un autre, elle reste fidèle à ce qu'elle est, c'est-à-dire la gentillesse incarnée. peu à peu les gens qui la côtoient commencent à se poser des questions et certains découvrent la vérité mais le temps n'est pas aux retrouvailles ni à chercher des solutions pour qu'elle retourne dans son corps ! Des complots sont à l'œuvre au sein du palais et consorts comme apprenties sont en danger !

      En plus de l'échange entre Reirin et Tôsetsu qui nous proposait déjà une histoire fantastique à la fois passionnante et amusante, l'histoire se complexifie avec les relations entre les différentes concubines. On se rend compte que l'ambiance entre elles, bien que cordiale en apparence, est particulièrement tendue et que tous les coups sont bons pour devenir la favorite de l'empereur et/ou du prince. Ainsi, même si l'histoire est en partie fantastique, les relations et l'organisation au sein du palais impérial ont un côté historique assez intéressantes. A noter cependant qu'il y a un léger manque de fluidité dans la compréhension du système : il y a une hiérarchie entre les consorts mais aussi une hiérarchie entre les apprenties et les suivantes qui les accompagnent, il n'est pas toujours simple de s'y retrouver...

      Cependant, l'histoire est toujours aussi passionnante, les événements s'enchainent à un rythme soutenu et le graphisme est réussi. De quoi nous donner envie d'aller lire la suite avec une certaine impatience.
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