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  • Coubertin, entre ombre et lumière


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Xavier Bétaucourt Dessinateur: Didier Pagot Editeur: Steinkis Note :
      Résumé:

      Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d'un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un colonialiste convaincu. Tout cela et bien plus... Voici le parcours d'un homme complexe dans une époque qui le fut tout autant.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Biographie Prix: 20 Nb de pages: 112
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    Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉 

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  • Dernières Critiques

    • 2050
      Note :
      Les éditions Philéas nous proposent un nouveau recueil de dix histoires courtes d'anticipation et de SF réalisées par quatorze auteurs de bande dessinée. Le titre 2050 annonce très bien les récits qui nous attendent avec les différents futurs possibles aussi bien éloignés que plus proches. Les auteurs donnent leurs visions souvent en se basant sur notre société actuelle et en extrapolant. Les thématiques seront autour des intelligence artificielle, les robots, ou encore comment combattre la surpopulation et la pauvreté en même temps.

      Au niveau des dessins, nous avons le choix entre des peintures magnifiques de Christian de Metter, le trait plus classique en bande dessinée de Thibaud de Rochebrune. Les planches de Jean-Michel Ponzio sont facilement reconnaissables avec son travail à partir de photo dans un style ultra réaliste. Une histoire est dans un style manga avec les dessins de Kalon tout en noir et blanc.

      Les récits sont intéressants et divers comme la partie graphique explorant plusieurs styles suivant les auteurs réalisant les dessins. Les recueils d'histoire courtes sont toujours un bon moyen de découvrir d'autres auteurs avec des styles et des approches différentes de la science-fiction.

      Liste des auteurs présents dans cet album :
      Jean-Christophe Chauzy, Philippe Gauckler, Christian De Metter, Jean-Michel Ponzio, Mig, Jean-Baptiste Hostache, Stéphane Perger, Olivier Martin, Malo Kerfriden, Kalon, Thibaud de Rochebrune pour le dessin, avec les renforts ponctuels de Guillaume Dorison, Izu, Aurélien Ducoudray et Laurent Galandon à l'écriture.
      • 0 réponse
    • Métal Hurlant tome 13 - Vengeance
      Note :
      La vengeance, thème ô combien repris dans le cinéma, la littérature et bien évidemment la BD. Ce treizième tome de Metal hurlant axe ses nouvelles graphiques sur ce sujet avec un collectif d'artistes assez hétéroclites et il enrichit les pages BD d'interviews d'auteurs prestigieux tels James Ellroy, Xavier Dolan et Gaspar Noé. Au menu des planches dessinées, vous voyagerez donc pas mal dans un futur proche ou très éloigné, avec des nouvelles graphiques surprenantes et parfois (trop?) complexes ! La vengeance représente bien-sûr le thème central, mais on dénote aussi le transhumanisme, l'écologie et la lutte des classes. On y déniche des talents, comme Simon Leclerc avec Tu te souviendras de moi, qui vous surprendra par son finish; Cecyle Bay avec Perpetuum vendetta sur un scénario de Marc Caro l'acolyte de JP Jeunet sur Delicatessen et La cité des enfants perdus. L'univers présenté et le style de dessin n'est pas sans rappeler Otomo et son Akira, et pour une fois, Marc Caro délaisse les boulons 🙂 ! Dans Good boy, Jonathan Wayshak délivre un noir et blanc crayonné ultra-violent. Joseph Callioni avec Hine-nui-te-pô pose un regard sur la mémoire de son trait aux influences "Moebiusiennes" . Ma préférée étant Vengeance divine, de Marvin Paval et Fabio Ruotolo, Egypte antique, Dieux, vengeance, dessin superbe, j'aimerais voir ce dessinateur italien sur un projet au long cours ! Son dernier opus vient d'être sélectionné au FIBD La forteresse volante, l'italien Miguel Vila y va de sa nouvelle aussi sur fond d'allégorie au conflit russo-ukrainien. Vous l'aurez compris, des pages BD fournies et variées, mais ce n'est pas tout ! James Ellroy nous raconte son dernier livre et sa haine profonde du mythe Marylin Monroe, Xavier Dolan parle de ses peurs et pose son regard l'évolution du cinéma aujourd'hui, enfin Gaspar Noé revient sur la genèse de son film Irréversible qui avait défrayé la chronique lors de sa sortie, mais on parle bien de vengeance ici 😉 . Un regret me concernant, lors des conseils de la rédaction sur des films centrés sur la vengeance, l'oubli de la trilogie du coréen Park Chan-Wook avec Old boy en tête de proue, film culte s'il en est !
      • 0 réponse

    • King's maker tome 1
      Note :
      Il était une fois un royaume où le roi est plus occupé à batifoler avec des mignons sélectionnés dès le plus jeune âge qu’à gérer son pays. Wolfang, le 4e prince, porté disparu depuis l’assassinat de sa mère, vit dans les bas quartiers avec une bande d’orphelins et compte bien rester anonyme. Afin de le retrouver, le roi prend des directives drastiques et fait rechercher tous les garçons portant son prénom, sous couvert d’une récompense, mais il les élimine tous. Afin de sauver un ami, Wolfgang finit par se rendre et rejoint le palais. Seulement, il n’est prince que de nom et en réalité, il n’a aucun soutien et est laissé à l’abandon. C’est là qu’il rencontre Shin Soohyuk, un « mignon » mais aussi un jeune homme très intelligent qui voit en lui un espoir pour le pays et qui va peu à peu l’aider à se construire (d’où le titre King’s maker !).

      S’il y a un certain nombre de points obscurs dans ce 1er tome, notamment les raisons pour lesquelles le roi fait rechercher activement son fils sans pour autant s’en occuper, l’histoire est plutôt agréable et l’on comprend bien que devenir roi (au sens politique du terme et non généalogique) n’est pas quelque chose d’inné et que cela mérite du travail.

      En dehors de cet aspect, il s’agit aussi d’une aventure avec des révoltes, des complots, des alliances à créer et une place à gagner. A ce stade, l’histoire manque encore de dynamisme que ce soit dans la narration ou le graphisme. J’attends la suite pour me prononcer, l’histoire a du potentiel et n’en ait encore qu’à ses prémices.

      Série finie en 129 chapitres.
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    • Ce vide au fond de moi tome 1
      Note :
      Si vous êtes dépressif, passez ce titre ! En effet, l’histoire s’articule autour de deux personnages, il y a d’abord Chihiro, un jeune homme enfermé dans un passé où son premier amour s’est fini de façon dramatique et qui est toujours sous son influence et puis Ruka, une jeune fille en mal d’affection qui compense en recherchant des liens éphémères via la prostitution.

      Le début du récit est un peu confus, il y a la réalité et il y a le film que le héros regarde, est-ce une façon de montrer des événements passés ou non ? Et puis on s’enfonce dans le quotidien des deux personnages et surtout dans le gouffre de leurs émotions où leurs sentiments, très bien décrits au demeurant, nous laissent en arrière-gout amer et un certain malaise.

      Si la fin de ce tome pourrait laisser pointer une vague lueur d’espoir et encore, on se demande si la situation est sincère ou si c’est juste un placebo, le reste du récit est très sombre, dépressif même et il n’est pas à mettre entre toutes les mains vu l’impact psychologique qu’il pourrait y avoir.
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    • Myrtis t3 (fin)
      Note :
      Je fais partis de gens qui avaient été un peu sceptiques lors de la lecture du premier tome de Myrtis. 

      Je fais maintenant partie des gens qui se rendent compte qu'ils ont eu tort ! Ce tome trois est super savoureux et clôture exactement comme il faut cette minisérie : énormément d'humour avec des gaffes dignes de Gaston, le caractère de Myrtis qui est toujours aussi "naturel" et un empilement de "what the fuck" surprise rendant le tout vraiment très drôle.

      Elsa Brants réussi même à rendre Myrtis vraiment émouvante, entre deux scènes loufoques. Le petit plus qui augmente l'intérêt global de cette minisérie et fait de cette trilogie un cadeau de Noël parfait pour les fans d'histoire rigolote !
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