Le manga raconte le voyage de l’exploratrice Isabella Bird au XIXe siècle au Japon, peu de temps après son ouverture au monde. L’auteur est parti de la correspondance d’Isabella à ses amis et famille et a comblé les « trous » avec les connaissances sur le Japon de l’époque. Le personnage suit donc le vrai trajet de la voyageuse, le récit a beaucoup de détails sur la vie des habitants et leurs coutumes, en essayant d’être le plus juste possible, sans tricher sur la réalité : on y découvre donc les mœurs de l’époque mais aussi la méfiance vis-à-vis des étrangers, les situations parfois désastreuses des villages (pauvreté ou maladie) mais également toutes la richesse du pays par ses coutumes, ses plats, ses objets…
Dans ce 8eme tome, Isabella et son guide Ito sont à Akita, on leur propose d’assister à un mariage, sauf que le cas de ces fiancés est loin d’être banal, le mariage a été autorisé à contrecœur pour préserver l’honneur de la famille de la mariée. Cela dit, à part l’absence du père, le mariage se déroule selon les coutumes de l’époque.
Comme toujours, Ie manga est riche en informations, on y découvre toujours tout un tas d’usages et on est vraiment dépaysés. Isabella observe le monde qui l’entoure avec curiosité mais sans jamais juger, elle essaye de comprendre au mieux. On prend toujours plaisir à l’accompagner dans son périple car il y a un juste équilibre entre la partie aventure de son voyage et la partie culturelle, le récit n’est jamais pompeux, jamais ennuyant. Le graphisme est soigné, les paysages travaillés et pleins de détails, les villes, les costumes respectent bien la période évoquée. Un vrai plaisir.
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