Lorsque l'on feuillette Nero, on ne peut s'empêcher d'avoir une impression bizarre. Impression qui vient de la taille de pages : en effet les pages (et l'album) sont très grandes, mais ce n'est pas pour mettre plus de dessins. C'est avant tout pour agrandir les dessins et nous faire profiter du talent graphique d'Emiliano Mammucari.
Une fois la claque visuelle passée, on se rend compte qu'il y a un scenario derrière. Scenario assez proche de Croisades, mais vu du côté "Maures" de l'histoire. On a un tome un intéressant qui passe pas mal de temps à nous introduire la guerre entre les envahisseurs chrétiens et le peuple musulman, mais qui réussit à orienter la lecture vers le côté fantastique en douceur. Suffisamment pour pouvoir finir par une vraie partie sur les mythes et légendes des pays arabes.
La capacité de notre auteur à ne pas tomber dans l'excès de fantastique dans le tome deux jouera pour beaucoup dans la note globale de cette histoire qui est, avant tout, portée par son sublime dessin sur ce premier jet.
Pour l'instant, on en prend surtout plein les yeux, ce qui est déjà pas mal.
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Nero t1
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