Ogino et Takai sont deux lycéens quelconques, ni beaux ni sportifs ni intellectuels… mais ils ont eu la malchance de tomber sous le joug des racailles de l’école qui les traite comme des esclaves. Harcelés et rackettés, Ogino se prend souvent des coups et Takai préfère payer vu que ses parents sont riches. Les deux garçons trouvent de l’évasion et de l’espoir dans les motos et préparent leur permis en secret.
Poison quotidien est un portrait assez réaliste de la jeunesse japonaise, il y a le harcèlement, toujours très présent, la pression omniprésente qui peut venir des parents, de l’école, du système plus généralement qui fait qu’il y a un moule dans lequel rentrer et une conduite à tenir. Et puis il y a juste le fait d’être adolescent, de trouver sa voie, de prendre des décisions, d’éprouver des sentiments, se questionner sur l’amour, l’amitié. Vivre le quotidien et ressentir son poids avec des éléments qui vous empoisonnent l’existence et dont on ne peut se débarrasser.
Le graphisme est à la hauteur du récit, un style réaliste, des physiques asiatiques... parfois ingrats. Le manga est une peinture sociale, pas la plus belle qui soit, pas la plus passionnante non plus, mais juste la plus répandue, celle du quotidien, celle qui nous ressemble où l’on pourrait se reconnaitre.
Série finie en 6 tomes
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