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  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Marco Rizzo Dessinateur: Lelio Bonaccorso Editeur: Steinkis Note :
      Résumé:

      Qui a volé La Joconde ? Voici l'histoire incroyable et presque totalement vraie de Vincenzo Perugia, l'homme qui vola La Joconde en août 1911, pour l'apporter en Italie, pays auquel il pensait qu'elle devait appartenir.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: 18 Nb de pages: 112
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    Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaĂźt 😉 L'oeuvre mondialement connue situĂ©e au Louvres : la Joconde . Vous dĂ©couvrirez comment ce simple employĂ© du musĂ©e , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux Ă  cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et lĂ  rĂ©side le talent du scĂ©nariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la sociĂ©tĂ© française au dĂ©but du XX Ăšme siĂšcle . Ainsi cet immigrĂ© italien subit les quolibets et autres bassesses infligĂ©s par des supĂ©rieurs se considĂ©rant plus français que lui . L'auteur ajoute un collĂšgue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la sociĂ©tĂ© , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en Ă©cho Ă  la vie actuelle , donne au rĂ©cit de la modernitĂ© et l'ancre dans le rĂ©el .On dĂ©couvre aussi les conditions de vie assez misĂ©rables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait Ă  peine . Cela existe toujours plus de 100 ans aprĂšs ... Quand le tableau a t'il Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les trĂšs belles pages de Lelio Bonaccorso pour le dĂ©couvrir 😉 . Son trait est clair , simple et Ă©lĂ©gant . Il donne des tonalitĂ©s de beige Ă  son noir et blanc , et dessine le hĂ©ros tel un Charlie Chaplin dĂ©passĂ© par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible Ă  souhait . Il n'hĂ©site pas Ă  dĂ©couper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amĂšne un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir optĂ© pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au dĂ©triment d'une Ă©dition de taille "comics" ? Plus un dĂ©tail qu'un dĂ©faut assurĂ©ment . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musĂ©e . Une explication sur la rĂ©alisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette trĂšs belle aventure .

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  • DerniĂšres Critiques

    • La part des lĂąches
      Note :
      Marguerite Boutrolle rĂ©alise son second roman graphique sur cette mode post-Covid  de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver Ă  la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblĂ©e , l'atmosphĂšre est installĂ©e par le trait crayonnĂ© charbonneux de l'artiste Ă  travers ces paysages dĂ©serts , des rues vides , le calme d'une forĂȘt proche , le doux bruit d'une riviĂšre dĂ©valant son lit . On  y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend trĂšs vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on dĂ©couvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hĂ©tĂ©roclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcenĂ© et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , dĂ©bats sociĂ©taux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons .

      C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de riviÚre , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
      • 0 rĂ©ponse
    • Truman Capote, retour Ă  Garden city
      Note :
      Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman.

      Alors cet album est le bienvenu et nous permet de dĂ©couvrir l'homme autant que l'Ă©crivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'Ă©criture d'un roman peu ĂȘtre tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... 

      C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté.

      A lire !
      • 0 rĂ©ponse
    • Opportune
      Note :
      En voila une idĂ©e allĂ©chante : reprendre le comte de la belle et la bĂȘte et en faire une transposition dans un univers radicalement diffĂ©rent.

      Si l'idĂ©e est bonne et le dessin vraiment trĂšs sympa, on ne peut s'empĂȘcher de penser que le volume de pages n'est pas Ă  la hauteur de l'ambition de notre scĂ©nariste. Attention, l'histoire est plutĂŽt trĂšs sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais rĂ©ussi Ă  garder l'ambiance globale.

      Le dessin est lui d'un trĂšs bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillĂ©es et aisĂ©ment reconnaissables (mention spĂ©ciale Ă  la bĂȘte !)

      Non ce qui pĂȘche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. PremiĂšrement, on dĂ©barque directement dans l'action sans introduction vĂ©ritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre hĂ©roĂŻne qui se trouve rapidement mis au second plan. 

      On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit...

      On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes.
      • 0 rĂ©ponse
    • Le loup des cordeliers
      Note :
      Henri Loevenbruck a Ă©crit de nombreux romans indĂ©pendants et sĂ©ries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scĂ©nariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinĂ©e du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sĂ©vit dans les rues de Paris considĂ©rĂ© par certain comme un justicier venant en aide aux plus dĂ©munies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le hĂ©ros Gabriel s’ennuie Ă  fore d’écrire des articles peu intĂ©ressants et souhaiterais enquĂȘter pour retrouver ce meurtrier surnommĂ© le loup des cordeliers. En parallĂšle, on suit les Ă©vĂšnements de la rĂ©volution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses dĂ©ductions sur les scĂšnes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualitĂ© et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensitĂ© de certain passage. 
      Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette Ă©poque charniĂšre avec une intrigue policiĂšre prenante. Le deuxiĂšme tome annoncĂ© en fin d’album reprendra le roman le MystĂšre de la Main rouge.
       
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    • Critique par une ado : L'enfant en moi tome 2
      Note :
      Une critique de @TheOtaku : En voilĂ  un scĂ©nario profond. Sachi dĂ©cide de se rendre seule Ă  la clinique, en plein le dĂ©ni, mais Ă  l'instant oĂč elle entend les battements du cƓur de l'embryon en elle, elle ne sait plus. Il ne reste plus que 3 semaines Ă  Takara et elle pour prendre une dĂ©cision mais elle n'arrive plus Ă  savoir. Faut-il avorter ? Faut-il le faire adopter ? Pourras -t-elle le garder ? Quel est l'avis des adultes ? Peu importe leur dĂ©cision, il leur faudra un accord parental, mais avant tout il faut commencer par en parler aux adultes.

       

      Mais quel manga ! Quelle histoire ! Nous voici avec une histoire des plus prenantes, pleine de suspense, mais aussi une histoire reflétant la triste réalité, la triste dureté de ce que certains pourraient appeler plus tard une "erreur de jeunesse" ou bien un "choix fait à la va-vite". Ce manga est dur à sa façon, il met la boule au ventre à sa façon, il reflÚte une vérité peu connue, il explique tout dans les détails, des détails qui nous sont souvent inconnus ou peu écouter, il fait mal, et pour preuve il est déconseillé aux moins de 13 ans.

      Ce manga est génial, triste bien sûr mais trÚs bon. L'histoire, les sentiments des personnages et leurs points de vue sont trÚs bien mis en scÚne et le scénario est assez poussé sans pour autant paraßtre absurde, il reflÚte une "triste" condition tout en lui laissant son cÎté réel et véritable. Enfin, le sujet est abordé de maniÚre simple et sans quelconque sous-entendu péjoratif, ce qui rend la lecture de ce manga encore plus absorbante et calme.

       

      J'ai adoré ce tome 2 et en suis sortie toute chamboulée et toute triste je pourrais dire. 
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