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  • Pour le pire tomes 1 et 2


    Nickad
    • Scenariste: NOGIZAKA Taro Dessinateur: NOGIZAKA Taro Editeur: Glenat Note :
      Résumé:

      Le clown de Shinagawa avait dĂ©frayĂ© la chronique lors de son arrestation : cette tueuse en sĂ©rie corpulente, dĂ©guisĂ©e en clown, avait dĂ©coupĂ© et cachĂ© les corps de ses victimes... Pour aider l'enfant d'une victime Ă  retrouver la tĂȘte de son pĂšre, Arata Natsume, assistant social, va la rencontrer. Mais contre toute attente, une frĂȘle et fragile jeune fille arrive en face de lui. Est-elle vraiment un monstre sanguinaire ? Pour le savoir, Arata va devoir se livrer Ă  un jeu dangereux en se prĂ©tendant amoureux d'elle...Une hĂ©roĂŻne serial killer, mythomane, psychopathe mais nĂ©anmoins sensible et attendrissante... Comme Arata, vous succomberez vite aux charmes venimeux de cette hĂ©roĂŻne hors du commun, et suivrez avec intĂ©rĂȘt cette enquĂȘte qui n'est pas sans rappeler Mindhunter. Et comme toujours, les traits de Nogizaka sculptent avec rĂ©alisme toute la beautĂ© et la noirceur de l'Ăąme humaine!

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Thriller Prix: -- Nb de pages: --
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    Le titre original du manga signifie « le mariage de Natsume Arata », le choix français « pour le pire » est plus adaptĂ© au contexte de l’histoire/

    Natsume Arata travaille dans un service d’aide Ă  l’enfance, il dĂ©couvre un jour que l’un des enfants avec qui il a Ă©tĂ© en contact aprĂšs le meurtre de son pĂšre, Takuto, s’est servi de son nom pour communiquer avec la meurtriĂšre de son paternel. Takuto espĂ©rait ainsi dĂ©couvrir l’endroit oĂč cette tueuse surnommĂ©e Bozo Shinagawa, a enterrĂ© la tĂȘte de son pĂšre. Mais quand celle-ci demande Ă  le voir en vrai, Natsume n’a d’autre choix que de se rendre Ă  la prison pour essayer d’obtenir l’information. La personne qu’il va rencontrer est loin de ce qu’il avait imaginĂ© et ne semble pas correspondre Ă  la description que les mĂ©dias en ont fait, notamment au niveau de son intelligence.

    Shinju Shinagawa va vite se mĂ©fier de Natsume qui doit absolument Ă©tablir un lien pour obtenir ce qu’il veut, Natsume sentant qu’il va se faire dĂ©masquer ne trouve rien de mieux que de la demander en mariage ! Il va s’en suivre une sorte de joute verbale Ă  chacune de leur rencontre oĂč Natsume doit prendre garde de ne pas en dĂ©voiler trop et ne pas se faire dĂ©masquer. Sauf que Shinju est bien plus maline que prĂ©vue et semble toujours avoir un tour d’avance.

    Ne vous fiez pas aux jaquettes, il s’agit d’un thriller psychologique avec des images violentes, on a bien affaire Ă  une tueuse en sĂ©rie et on sent que ça peut vite mal tourner au moindre faux pas de Natsume.

    Le dessin est vif, limite tranchant, le scenario bien construit, inédit et bien malin celui qui peut dire comment ça se finira ! Un trÚs bon début.

    pour le pire p1.jpg

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  • DerniĂšres Critiques

    • Godefroy - tome 1
      Note :
      Soucieux de mettre en avant les grands hommes de Belgique (encore que , France et Belgique se disputent la nationalité du chevalier), les auteurs de ce récit historique s'attaquent à Godefroy de Bouillon , l'un des héros des guerres de croisades . Dans ce tome introductif , nous sommes en l'an de grùce 1095 et nous découvrons ce personnage , qui semble isolé entre un avenir tracé par sa mÚre et ses ambitions personnelles . En effet , l'usage voudrait qu'il épouse une femme pieuse issue de noble lignée , mais il n'éprouve aucun sentiment envers elle , alors que le hasard met sur sa route la délicieuse et mystérieuse Aëlys et sa chevelure rousse . Un événement soudain va le forcer à prendre la décision de s'engager vers l'Orient porter la parole du pape Urbain II et livrer une guerre sainte , mais pour quelle raison et dans quelles circonstances ? 

      C'est le grand retour des héros historiques dans le paysage BD franco-belge ! Ce support avait été un peu délaissé et ce duo d'auteurs lui rend ses lettres de noblesses . Le récit s'appuie sur une documentation solide (avec des annexes en fin d'album ) et un dessin réaliste à la fois classique et moderne . Théo Dubois D'Enghien a pour modÚles Delaby , Swolfs et Serpieri , des maßtres en la matiÚre . Je le trouve pour ma part , effectivement trÚs proche d'un Delaby , à travers son traitement des visages . Les paysages enneigés sont du plus bel effet et l'on connait les difficultés engendrées par ce type de panorama . Il faut avouer que les couleurs de Felideus ornent le moyen-ùge de ses plus belles parures ! De la chevelure flamboyante d'Aëlys , en passant par les armures et robes de chevaux , c'est un sans-fautes pour le plaisir rétinien .

      Cette pĂ©riode historique vous plait et vous souhaitez enrichir votre culture gĂ©nĂ©rale , ce Godefroy saura vous sĂ©duire 😉 
      • 0 rĂ©ponse
    • L'imprimerie du diable
      Note :
      HabituĂ©e Ă  Ă©crire des scĂ©narios sur des femmes fortes telles Mata Hari et FrĂ©dĂ©gonde, Virginie Greinier invente la vie de Reine Percheval , guĂ©risseuse dans une campagne reculĂ©e française  en 1470 . Sous l'oeil avisĂ©e de sa grand-mĂšre , elle va apprendre tous les secrets des plantes et comment confectionner onguents et autres prĂ©parations utiles pour les villageois mais aussi les rĂ©coltes et le bien-ĂȘtre des bĂȘtes . Elle a la chance d'Ă©voluer aux cĂŽtĂ©s d'un curĂ© progressiste et bien conscient des bienfaits qu'elle rĂ©alise tous les jours . Ce dernier a appris Ă  lire au jeune Etienne qui montre de belles dispositions intellectuelles et rĂȘve d'ailleurs , car son avenir tracĂ© de paysan ne lui sied guĂšre . Nos deux jeunes gens sont Ă©pris l'un pour l'autre mais le pĂšre d'Etienne , Ă  la rancoeur tenace envers la grand-mĂšre de Reine , finit par le dĂ©couvrir et s'en prend violemment Ă  son fils . Il quitte le village avec une promesse envers Reine : revenir ! Les annĂ©es passent et nous voilĂ  en 1495 , Colomb a dĂ©couvert les AmĂ©riques , mais l'imprimerie fait aussi partie des dĂ©couvertes majeures . Etienne travaille dans une imprimerie Ă  GenĂšve et publie des "canards" anti-sorciĂšres et notamment un manifeste de dĂ©monologie : le marteau des sorciĂšres . Oeuvre fondatrice et chapeautĂ©e par des hommes en quĂȘte de contrĂŽle de la population et surtout de l'influence des femmes ! La chasse est lancĂ©e , la dĂ©lation encouragĂ©e , Reine pourra t'elle continuer son oeuvre si bĂ©nĂ©fique ? Etienne reviendra t'il et avec quelles dispositions envers elle ?

      Le graphisme lumineux et détaillé de l'artiste Annabel , magnifie un scénario précis , documenté , remarquablement écrit et gagnant en intensité au fil des pages . L'intelligence du propos , la mise en exergue des incohérences entre ces fameuses sorciÚres aimées des gens car bien conscients de leurs bienfaits , et une religion omniprésente dont l'incitation à la priÚre semble impuissante ; tout est ancré dans un réel logique et implacable . Sans faire l'erreur de sombrer dans un féminisme accru , Virginie Greinier démontre judicieusement comment la société patriarcale s'est renforcée sous l'égide bienveillante du clergé en déclarant la guerre à ses femmes porteuses d'un savoir qu'ils ne comprenaient pas et ne voulaient pas comprendre ! La profonde humanité et bienveillance de Reine transpire dans ses pages , elle s'illumine tels ses yeux brillants de véracité . Un regard moderne et réaliste sur ces femmes qui méritent tellement mieux que le qualificatif de sorciÚres .  Une des sorties BD les plus marquantes de l'année , à n'en pas douter !
      • 1 rĂ©ponse

    • Elle n'est rien qu'Ă  moi tome 1
      Note :
      Nachi est le lycĂ©en charismatique type, il est sociable et Ă  du succĂšs avec les filles. YĂ»ri est la fille Ă  part de la classe, elle ne se mĂȘle pas aux autres et passe son temps Ă  lire. Ces deux-lĂ  ne semblent rien avoir en commun pourtant leurs regards se portent souvent vers l’autre. Un jour, Nachi, ramasse le livre de Y et il souhaite en savoir plus Ă  son sujet. Elle l’invite chez elle pour lui prĂȘter des livres et sous une impulsion commune, passent Ă  l’acte dans la foulĂ©e. C’et le dĂ©but d’une Ă©trange relation, secrĂšte et charnelle.

      Waouh, le moins que l’on puisse dire c’est que les personnages ne perdent pas de temps ! Improbable ? Peut-ĂȘtre pas ! Car le feu couvait, chacun avait repĂ©rĂ© l’autre et Ă©tait attirĂ© par lui, alors forcĂ©ment, quand l’occasion se prĂ©sente, ils se laissent aller. Ce qui est plus Ă©tonnant c’est la suite
 Que faire quand on est allĂ© trop vite et que l’on ne sort pas encore ensemble ?

      Il est fort possible que l’on tombe dans les prochains tomes dans une relation plus classique. Mais pour le moment, cette romance est trĂšs agrĂ©able, les dessins sont superbes et pour une fois que la fille fĂ©rue de lecture n’est pas une fille Ă  lunettes avec des tresses, autant en profiter.
      • 0 rĂ©ponse
    • About a love song tome 1
      Note :
      About a love song, c’est d’abord une rencontre, celle de Mizuki, un musicien trentenaire qui vit au jour le jour entre quelques concerts et son travail Ă  la supĂ©rette, avec Seto, son collĂšgue de boulot, Ă©tudiant. Pour Mizuki , Seto reprĂ©sente toute la naĂŻvetĂ© et la fraicheur de la jeunesse, c’est sa bouffĂ©e d’air frais, les moments passĂ©s en sa compagnie l’éloigne de son quotidien et de sa vie dĂ©sordonnĂ©e. Jusque-lĂ , il n’avait jamais envisagĂ© autre chose mais le soir oĂč Seto dĂ©barque chez lui car il est en proie Ă  des questionnements vis-Ă -vis de son avenir, un moment d’intimitĂ© se crĂ©e. Mais l’histoire doit s’arrĂȘter lĂ  car Seto est en rĂ©alitĂ© encore lycĂ©en.

      A partir du moment oĂč Mizuki prend connaissance de l’ñge de Seto, son sens moral se met en marche. Ce n’est pas une question de dĂ©tournement de mineur vu que Seto est proche de sa majoritĂ© mais c’est plutĂŽt la prĂ©cipitation de la relation qui l’indispose : il souhaite que ce dernier prenne le temps de grandir et d’expĂ©rimenter la vie avant de s’engager. Il ne veut pas ĂȘtre la cause d’une dĂ©cision prise un peu par hasard dans un moment d’instabilitĂ© psychologique.

      La diffĂ©rence d’ñge est l’une des thĂ©matiques principales de ce manga, elle est d’autant plus importante que l’un des protagonistes entre Ă  peine dans la vie d’adulte. Mais en plus de cela, il y a un discours sur le choix de vie et l’importance de l’approbation des parents.

      L’histoire est tout en finesse et en retenue, avec son trait fin et sa narration posĂ©e, l’auteur nous offre de beaux moments d’émotions et de sensibilitĂ©.
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    • Critique par une ado : Play it cool, guys tome 5
      Note :
      Une critique de @TheOtaku : Nos 5 beaux et classes hommes mais complÚtement étourdis sont de retour avec des histoires toujours aussi drÎles et pleines de gaffes. L'un veut s'inspirer des histoires d'amour "non-existante" de ses amis pour écrire son nouveau roman et pendant ce temps nos 5 amis passent du temps ensemble à faire des gaffes, toujours des gaffes.

       

      Enfin, comme dans tous les tomes, il n'existe pas de "réel" fil conducteur entre les tomes et le but de cette série est évidemment uniquement de nous faire rire et passer un bon moment. A mon avis, les petites histoires sans fil conducteur seront assez ... plus suffisante à la longue, mais pour l'instant tout va bien, tant qu'on les lit avec un temps d'espace.

       

      Enfin si vous avez besoin d'un moment de calme avec des personnages drÎles que ce soit le soir avant de dormir, le matin aprÚs le réveil, aprÚs le travail, lors d'un un weekend tranquille, ce manga est fait pour vous.
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