Kurosaki est graphiste, il doit réaliser un projet pour le prochain album d’Eddie Asley, un musicien célèbre tant par son talent que pour son exigence. La rencontre entre ces deux hommes ne va pas se dérouler de la meilleure façon possible. Mais peu à peu, Kurosaki, passionné depuis tout jeune par la musique va arriver à s’immiscer dans l’univers d’Eddie et le toucher par sa sincérité.
Derrière la rencontre, le manga met à l’honneur la composition musicale et le graphisme. Que ce soit pour l’un comme pour l’autre, deux métiers où l’imagination et l’art prédominent, le scénario met bien en valeur le processus créatif. Il y a évidemment la manière de composer, d’arriver à coucher sur partitions les idées que l’on a en tête mais aussi la gestion, comme pour l’écrivain, de la page blanche. A côté de ça, il y a le métier de graphiste, celui qui doit mettre en forme les idées d’autrui tout en faisant un objet (publicitaire, affiche…) qui attire l’attention et qui est percutant. En plus de devoir trouver des idées, le graphiste doit en plus pouvoir s’immerger dans ce que veut son interlocuteur sans vraiment le connaître.
C’est finalement grâce à son envie de faire un produit parfait que Kurosaki se rapproche d’Eddie et que des liens se créent. Cependant ce n’est pas forcément ce que l’on retiendra du manga. Ce que l’histoire offre au lecteur c’est une force et une volonté : aller au bout de ce que l’on veut entreprendre, ne pas se laisser démoraliser et aussi s’ouvrir aux autres. Scramblues nous embarque avec lui dans une histoire plaisante et convaincante, on aurait aimé pourtant un peu plus de magie graphiquement parlant : il y a de très bons passages notamment dans les décors et le rendu des concerts mais cela manque parfois de finesse au niveau des personnages.
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