C'est rigolo car plus que Slava, ce deuxième tome devrait s'appeler Larvine. Non pas que l'on ne voie pas Slava. Il reste le narrateur et le personnage central. mais il est plus discret sur ce tome ci, passant son temps dans les bras de Nina.
Lavrine est lui l'exemple de la Russie des années 90. Un vrai Prigojine en puissance. La façon dont il anguille dans un univers en ruine et dont il réussit à faire fortune sur le dos des autres est aussi bluffante et réaliste. C'est saisissant tout autant que le personnage de Pierre-Henry Gomont est bien pensé. Car malgré tout ce qu'il fait, on continue à l'aimer. Il fait ce que son époque lui permet, et est bien moins impitoyable que les autres requins dans les eaux de qui il navigue.
Notre immortel Lavrine est vraiment un personnage fascinant qui porte ce deuxième tome... jusqu'à intelligemment recentrer le récit sur Slava qui sera, à n'en pas douter, sera le personnage principal d'un troisième et dernier tome qui sera, à n'en pa douter, aussi bon que les deux précédents.
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