Comme le dit bien Jean-Luc Fromental en conclusion de cette histoire, nous autres européens n'avons aucune connaissance de cette rocambolesque histoire mêlant politique, espionnage et filles sexys.
Et c'est bien étonnant tellement elle défie les films américains les plus fous. C'est impressionnant.
On suit avec passion et intérêt les mésaventures mais surtout l'étonnante vie de Stephen Ward, homme aimant les femmes, mais homme surtout étonnamment romantique et désintéressé. Un homme vivant la fin d'une époque d'après guerre qui marque aussi la fin d'une génération d'élites anglaises.
Le choix de présenter l'histoire au travers de la vision de Stephen Ward est intéressant car ce n'est autres que le bouc émissaire de la presse et le seul à n'avoir pu donner sa vision des choses. C'est aussi le personnage qui semble vraiment être le moins coupable. Coupable d'une seule chose au final : faire trop confiance.
Un polar surréaliste qui nous montre bien que la vraie vie n'a rien à envier aux scenarios américains.
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.