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Quelques mois à l'Amélie


okilebo
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Résumé : A cinquante ans Aloys Clark est un homme en rupture. En rupture d'inspiration, incapable d'écrire une ligne, l'écrivain sillone la France, de bibliothèque en centre culturel, pour parler littérature. En rupture d'amour et de bonheur, hanté par la mort de son père, l'homme cède à la dépression. Jusqu'au jour où il exhume un livre d'un rayonnage poussiéreux, le livre d'un autre. Ce récit en apparence autobiographique, respire la joie de vivre. Et décide Aloys à suivre les traces de son auteur.

Mon avis : J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour les auteurs qui arrivent à retenir notre attention avec des scénarios dépourvus d'actions et de scènes racoleuses . On peut dire que c'est un exercice de style pas facile et digne d'interêt !
Jean-claude Denis ( " Luc Leroi " ) fait fatalement partie de ce cercle fermé et Quelques mois à l'Amélie nous fait la démonstration d'un talent indéniable .
L'histoire dévellopée ici, nous montre le parcours chaotique d'un écrivain paumé et déprimé qui va reprendre goût à la vie grâce à un bouquin écrit par un autre . A la lecture de cet album , on devine que l'auteur a fait preuve d'une certaine pudeur artistique . Le ton est parfois tellement personnel que j'ai eu le sentiment de lire un journal intime .
Cette bd a son équivalent en roman ce qui pourait être un inconvénient pour certains lecteurs car la narration peut semblé fastidieuse à cause de son coté parfois un peu trop " littéraire " . Cela me donne envie de vous conseillez une deuxième lecture pour bien saisir certains passages parfois déroutants comme les flash-backs qui sont réguliers tout au long de l'album .
Pour finir , je dirais que le dessin est complémentaire au scénario . Le trait fin de Denis est très proche de la ligne claire et les couleurs sont , elles , apaisantes et réalistes !
En résumé , un très bel album à lire dans une ambiance feutrée et raffinée !
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En fait, ce que j'ai aimé par rapport à cette histoire, c'est ce type, un écrivain qi en a assez qui est saturé et qui va vivre une aventure extraordinair grâce à un petit bouquin. C'est tout simplement beau et poétique, et les couleurs sont vraiment chatoyantes.

Il y a d'ailleurs une version romancée de cette aventure je crois, qui peut me le confirmer pour 1 million d'euros biggrin.gif
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Moi j'ai rien reçu môssieur et je n'aide pas les sites :twisted: je vais te dire un truc, aujourd'hui tu as peut-être 1001BD, mais demain RR, demain t'auras plus rien, t'es dans la merde mon vieux, et je suis pas un bon samaritain, compte pas sur moi pour payer, j'ai déjà trop de soucis :cry:


:mrgreen: :mrgreen:
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CITATION(BD Cool)
Moi j'ai rien reçu môssieur et je n'aide pas les sites  :twisted:  je vais te dire un truc, aujourd'hui tu as peut-être 1001BD, mais demain RR, demain t'auras plus rien, t'es dans la merde mon vieux, et je suis pas un bon samaritain, compte pas sur moi pour payer, j'ai déjà trop de soucis  :cry:  


:mrgreen:    :mrgreen:


Bon combien il te faut ?
8)
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  • 2 years later...
Moi aussi j'aime beaucoup cette BD!

Un petit bémol cependant concernant la première partie du livre à la quelle je n'ai pas totalement adhéré, malgré quelques bonnes trouvailles (notament le moment où on voit une mouche voler pendant la conférence).
En effet dans cette partie du récit, J.C DENIS nous montre un écrivain à la dérive (limite dépressif) qui cotoie des artistes qui "font les morts" (il a d'ailleurs la tentation de les imiter). Je ne trouve pas que cela apporte grand chose à l'histoire.

Pour moi, l'histoire commence vraiment à me captiver au moment où le héro tombe sur un livre dans sa bibliothèque. A partir de cet instant, il va suivre les traces de l'auteur de ce livre, et ainsi redonner un peu de souffle et de piquant à sa vie qui en manquait singulièrement.
Tout comme Jacques DORIAN (l'auteur du livre en question), le héro va s'incruster dans la peau d'inconnus, prendre leur place et ceci va provoquer de belles rencontres de hasard (j'aime bien l'idée).
Ses pérégrinations vont le mener dans le fin fond du MEDOC, jusqu'à la scène dans la chambre de MARIANNE, où il va se rendre compte qu'il vient de boucler la boucle.

DENIS utilise avec bonheur les retours en arrières, et montre la représentation que se fait le héro de l'histoire (vécue ou imaginée ?) par DORIAN.
Ce procédé apporte un plus indéniable à la narration.

Cette BD a un écho paticulier pour moi, car elle montre des similitudes de lieux avec mon propre parcours personnel.

Jusque là ma seule référence concernant J.C DENIS était le livre BONBON PIMENT, où j'avais déjà pu apprécier "la patte" du dessinateur.
Selon moi, "Quelque mois à L'Amélie" est d'une qualité encore supérieure et j'en conseille vivement la lecture.

Merci encore à Zéas, de m'avoir fait découvrir cette bd, que je relirai avec plaisir dans quelques temps en piochant dans ma bdthèque comme l'a fait le héro avec le livre "LE COUCOU".

(Tiens au fait pourquoi ce titre "le coucou", l'explication se trouverait-elle dans le roman dont est tirée la BD?)
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Ravi que ça t'ai plu Fredsim! (ouf!)

Je me rend compte d'ailleurs que je n'ai pas donné mon avis sur cette bd... :roll:
Concernant ce que tu dis sur le début de l'histoire, je suis assez d'accord avec toi. J'ai eu du mal à accrocher à ce début d'histoire assez étrange et un peu lent où JC Denis introduit le personnage principal. C'est vrai que rien que le fait d'y repenser me rebute... Cela dit, c'est peut-être la nature du personnage, son comportement qui m'a surtout gêné car , d'un autre côté, ce passage permet de mieux connaître le personnage que l'on va suivre par la suite, de lui donner de la profondeur. L'histoire aurait peut-être eu une apparence plus superficielle sans cela... On peut ainsi voir son évolution, on s'attache à lui parce que l'on a partagé son intimité, ses errances du début...
Bref, cette premièrepartie était peut-être un mal nécessaire...
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CITATION
ce passage permet de mieux connaître le personnage que l'on va suivre par la suite, de lui donner de la profondeur. L'histoire aurait peut-être eu une apparence plus superficielle sans cela... On peut ainsi voir son évolution, on s'attache à lui parce que l'on a partagé son intimité, ses errances du début...  
Bref, cette premièrepartie était peut-être un mal nécessaire...


Je suis tout à fait d'accord avec ton analyse, à ce moment je pense que ce "mal nécessaire" aurait pu être raccourci (presque 30 pages), pour en arriver plus rapidement à ce qui fait l'intérêt de l'histoire.

Cependant, je suis conscient, qu'il s'agit là d'une adaptation d'un roman en BD, exercice au combien périlleux.
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CITATION(fredsim)
Je suis tout à fait d'accord avec ton analyse, à ce moment je pense que ce "mal nécessaire" aurait pu être raccourci (presque 30 pages), pour en arriver plus rapidement à ce qui fait l'intérêt de l'histoire.

Cependant, je suis conscient, qu'il s'agit là d'une adaptation d'un roman en BD, exercice au combien périlleux.


perso je pense que cette longueur est fait exprès pour donner la mesure du poids littéraire de ce passage.
sans cet effet de longueur, de litanie qui ne s'arrête pas, cette lourdeur...la suite aurait peut être perdu de sa superbe.

ça me fait penser à polansky qui fait exprès de rendre les 3 premiers quart d'heures de répulsion super chiant (et il le fait bien lol).
pour assoupir le spectateur, le mettre en état de sommonlence et donc encore plus receptif aux scènes qui font suivre.

là 30 pages, c'est long à lire, ça prend du temps, ça nous pose un rythme, une habitude, une attention particulière que la suite va venir bouleversé.
cela implique une vision globale de l'oeuvre de la part de Denis assez énorme, car cela suppose bien plus qu'une adaptation en terme 'mot pour mot"...

m'enfin, ce n'est que moi qui voit ça comme ça

bien à vous,
Monfreid...
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Je n'avais pas vu les choses sous cet angle.
Et après reflexion, je pense que ton explication tient la route.

Cependant, elle a quelque chose de génant : car si l'auteur fait exprès de faire chiant au début de l'histoire dans le but de rendre plus réceptif son lecteur aux scènes qui vont suivre, le lecteur basique (tel que moi) n'a pas conscience de ce procédé.
Il en résulte que même si, grace à sa méthode, on est encore plus entré dans l'histoire, on a toujours en mémoire le début chiant qui nous laissera une impression mitigé en fin de lecture.

Cependant, il faut relativiser, car il y a aussi de bonnes choses dans cette première partie, et qu'il est vrai qu'elle permet entre autre chose de donner de la profondeur au personnage.
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euh...je me suis mal exprimer :roll:

c'est polansky qui à voulu faire chiant!

là je ne pense pas, je parlerais plus de "lourdeur littéraire" pour asseoir le perso...avec d'autres vus que la chiantitude du lecteur.

là plutôt que de provoquer un état durable que l'on va surprendre (cf polansky)
je pense que l'auteur (donc aussi denis) à voulu rendre le début "peu abordable" assez hermétique, pour ne pas dire abscons genre "mais où veut il en venir" avec un côté perméable, on sait où il va, ce qu'il veut dire...uen impression de lourdeur dans la lecture donc.
puis la suite nous surprend nous montre que ça débouche sur un truc auquel on ne s'attendais pas

ce qui là "force" le lecteur à revoir ses préjugés concernant la figure littéraire utilisée au préalable!
et donc à relire différement le tout...

enfin je dis ça :roll: :wink:
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