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La Ballade De Hambone


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Série: La Ballade de Hambone
Dessinateur: Marzocchi
Scénariste: Igort
Genre: Romans Graphiques
Editeur: EDITIONS FUTUROPOLIS


Résumé :Nous sommes dans le comté du Mississippi, dans les années 20.
La petite ville de Hazelhurst comprend 2027 âmes et un vague chien pelé. Cette ville suinte le blues. Le long du Mississippi, la dépression rythme la vie de tous les jours, aussi douce qu'un coup de pied au cul. Ce n'est pas par hasard que quelques années plus tôt, le grand bluesman Robert Johnson y est né.
Par une chaude journée de juin, poussiéreuse, moite, odorante, deux individus inquiétants débarquent de la camionnette d'un fossoyeur : Bull Rockwell et Elmer Turpin. À individus louches, affaires louches. Leur présence n'est pas due au hasard. Ils ont rendez-vous avec Mister Black. Pour un règlement de compte.


Les années vingt.... cette période que nous n'avons pas connu mais qui porte tout de même un certain nombre de symbole. Du KKK au balbutiement du Rythma and Blues en passant par la crise financière, ce furent des années chargée d'histoire.

Et bien c'est un condensé de ces symboles que nous propose Igort dans cette BD. A la fois mélancolique mais pleine de poésie, elle nous fait suivre les deux sombres personnages que sont Bull et Elmer. Et en les faisant suivre, elle nous montre un à un tout les protagonistes de son histoire. De façon lente et détaillé, elle nous présente tout les personnages, leurs caractères, le résumé de leur pauvre vie...

Tout ca pour nous amené irrémédiablement vers une fin qui l'on sent inéluctable. Cette façon très lente et parfois muette de mener le récit est au début très étrange. Etrange car on a du mal à vraiment accrocher à l'histoire car la narration ne nous attrape pas comme c'est d'habitude le cas. Mais dès qu'on se laisse emporter par l'ambiance, on se rend vite compte que ce type de narration est en fait une narration qui laisse énormément de place à l'ambiance rendue par le dessin.

Au final, les dessins créés tellement l'ambiance que la narration en dévient presque superflu. C'est un style au début déroutant mais envoutant dès que l'on est entré dedans.
C'est un peu mon seul problème avec cette BD. J'ai eu du mal à entrer dedans et quand j'y étais vraiment, c'était déjà la fin de l'album et j'aurai aimé en lire plus.

Une deuxième lecture sera surement différente et encore plus appréciable !

Pos², qui aime bien ce style de narration tout compte fait
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