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Les Démons D'Alexia T.7


Phileas
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[center][url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=764&u=11765263][img]http://i26.servimg.com/u/f26/11/76/52/63/alexia10.jpg[/img][/url]
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[b]Série[/b] : Les démons d'Alexia
[b]Tome 7[/b] : Chair humaine
[b]Scénario[/b] : Dugomier
[b]Dessin[/b] : Ers
[b]Edition[/b] : Dupuis
[b]Date de parution[/b] : avril 2011

[b]Résumé[/b] :
[i]La découverte de furets mangeurs de chair humaine, vivants en autarcie au sein d'une ancienne base militaire située sur une île de Grêce, amène le C.R.P.S. et sa nouvelle directrice, l'exorciste-sorcière Alexia, a s'intéresser à cet étrange phénomène dont la nature pourrait être d'ordre surnaturelle[/i]

C'est toujours pénible de constater qu'une série que vous avez apprécié, qui s'est imposée dès ses premiers albums comme une des meilleures surprises de chez Dupuis en alliant, avec originalité, un dessin d'une simplicité quasi enfantine et des scénarios au ton plus adulte servis dans un contexte fantastico-ésotérique d'une belle richesse, puisse décliner ainsi et même se dénaturer.

Le choc n'en est que plus rude avec ce tome 7, qui fait table rase de toutes les qualités des précédents. Histoire d'une triste banalité aux allures de survival (histoire de surfer sur un genre à la mode ?) où les personnages passent l'essentiel de l'album à fuir devant des furets enragés (?) avides de chair humaine. On a droit à la totalité des clichés du genre : des militaires fiers à bras mais vite dépassés, un personnage d'obèse qui va se révéler bien sûr un fardeau dans cette fuite éperdue pour la survie, des personnages acculés de salles en salles et repoussant vaille que vaille les affreuses bestioles.
Par ailleurs, la série fait, avec cet opus, une incursion malheureuse dans le gore et la surenchère, qui nous fait regretter le charme ésotérico-poétique du premier cycle.
On en vient à se demander s'il ne s'agirait pas d'une parodie de ces histoires de zombies mangeurs de cervelle mais le sérieux de l'entreprise fait douter de cette hypothèse.

Pour ne rien arranger, le seul élément un tantinet intriguant de l'album (l'ombre d'Alexia qui se comporte étrangement lorsqu'elle est confrontée à des monuments religieux) est résolu par une explication assez décevante, de même que la conclusion de l'histoire elle-même, aussi banale que ses événements et où, cerise déconfite sur le gâteau, les amateurs de fantastique en seront cette fois pour leurs frais. Bref, il y avait longtemps que je n'avais été à ce point déçu par un album.
Une lecture dont on peut aisément se passer.

[b]Note[/b] : [url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=765&u=11765263][img]http://i26.servimg.com/u/f26/11/76/52/63/star10.png[/img][/url]
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