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Mary Jane


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[center][url=https://www.bdfugue.com/mary-jane?ref=44"]<img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782754828482_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center]

[b]Série :[/b] Mary jane
[b]Scenario :[/b] Frank Le Gall
[b]Dessin :[/b] Damien Cuvillier
[b]my 2 cents[/b] Aurait mérité 10 pages de plus
[b]Edition :[/b] Futuropolis
[url=https://www.bdfugue.com/mary-jane?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue avec un ex libris offert[/b][/url]

[b]Résumé :[/b][i] Pays de Galles, 1880. Une explosion dans la mine. Des morts. Parmi eux, Davies, le mari de Mary Jane. Veuve à dix-neuf ans, et désormais seule au monde. Alors, elle fuit, vers Cardiff où, pense-t-elle, elle rejoindra sa soeur. Sur la route, elle rencontre Black John et sa bande de nécessiteux, chassés par la misère et pourchassés par les fermiers et les gendarmes. Black John la convainc d'aller à Londres pour trouver du travail. Affamée, couverte de haillons, elle atteint la capitale anglaise. Ses faubourgs d'abord. Des usines, des crassiers, des taudis, et de la suie. De la suie partout. Et Peter White, dit « Snakesman Peter ». Peter sera le premier homme qui s'intéressera à elle. Il y en aura d'autres. Jusqu'à Joe Barnett, qui emménagera avec elle au 13 Miller's Court, dans le quartier de Spitalfields. Jusqu'au présumé tueur en série, « Jack l'Éventreur », qui, le 8 novembre 1888, mit fin sauvagement à ses tourments.[/i]

Mary Jane est l'album d'une vie. Celle de Mary Jane mais aussi celle de son auteur, Franck le Gall. En effet comme il le dit bien en fin d'album, cette bd à faillit ne pas voir le jour et paraît après plus de 20 années de gestation.

Et on voit, à la lecture, que cet album a été très travaillé. On le voit avec la justesse de l'évolution du personnage, qui ne nous laisse en rien présager ce qu'il va se passer. Réussir à décrire un personnage qui ne veut pas perdre son amour propre, dans cet univers londonien de fin du XIX, ce n'est pas chose aisé mais Franck le Gall réussit avec brio.

On voit aussi que cet album a connu des changements dans sa première partie. On sent que Franck le Gall avait sûrement prévu d'être plus long, de prendre plus son temps. Et cela aurait sûrement été un peu mieux car la première partie de la vie de Mary paraît un peu trop hachée ce qui fait que, l'on doit attendre le premier tiers de l'histoire pour prendre en pitié notre héroïne.

Superbement illustré par Damien Cuvillier, cet album est un bon album qui a eu un accouchement difficile mais qui aurait été excellent avec une dizaine de page en plus en début d'album...

[b]Ma Note: [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]
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Pour une fois, je vais être un peu sérieux (oui, ça m'arrive aussi).
C'est un album qui m'a d'emblée interpellé... quand j'ai su qu'il s'agissait de Mary Jane Kelly.
Mais c'est aussi un album que je ne le lirai pas... parce qu'il s'agit de Mary Jane Kelly.
Je m'explique : de toutes les victimes de l'Eventreur, MJ (pas confondre avec la MJ de Spider-Man...) est celle qui m'a le plus durablement marqué à cause d'une photo (prise à l'époque des faits) que j'ai toujours considéré comme le summum de l'horreur et de la folie pure.
Il n'est pas exagéré de dire que cette photo montrant une femme réduite à l'état de charpie dans une chambre minable, "dispersée façon puzzle" (comme dirait l'autre) m'a vraiment marqué.
Bref, depuis, le nom de Mary Jane Kelly est pour moi associé à la noirceur la plus extrême.

Alors j'ai compris que cet album s'intéressait plutôt à tout ce qui a succédé au meurtre mais quand on lit le résumé de l'album, c'est finalement tout aussi horrible et sordide, une vie de malheur et de désespoir qui trouvera en plus son apothéose (si j'ose dire) dans sa rencontre avec le monstre de Whitechapel.
Il y a vraiment des gens en ce monde qui donne l'impression d'être maudits à la naissance. MJ fut loin d'être la seule à cette époque, certes, mais disons qu'elle constitue à mes yeux une sorte de figure emblématique du malheur.
Alors voilà.
Même si l'album m'intéressait a priori, je préfère éviter de le lire.
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[quote]succédé [/quote] : Précédé tu veux dire ?

Oui en fait l'auteur dit en annexe du bouquin qu'il a toujours trouvé que l'on donnait la par "belle" à Jack l’éventreur ou à Scotland Yard mais que l'on ne parlait quasiment jamais des victimes autrement qu'en tant que "prostitué". Il a voulut aussi expliquer que les prostitués de l'époque (et surement celle de maintenant) sont avant tout des oubliés/rejetées d'une société avant d'etre de la chair a canon de l'éventreur
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Oui, "précédé" bien sûr.
Sinon, oui, la vie est ainsi faites : les tueurs sont toujours bien plus connus que leurs victimes [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]
Encore que dans le cas de L'Eventreur, certains noms des prostituées peuvent êtres connus d'un certain public : Mary Jane Kelly, Elisabeth Stride, etc...
En revanche, qui peut citer un seul nom d'une victime de Ted Bundy ou Henry Lee Lucas ?
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