Aller au contenu
  • S’inscrire

Clichés - Beyrouth 1990


cubik
 Share

Messages recommandés



Cliches Beyrouth 1990
aux éditions les Humanoïdes Associés

cliquez sur la couverture pour un accès direct à la chronique

bon, alors comme je vois qu'on en parle pas encore ici, je cree le sujet
alors je vais etre clair: il faut acheter ce bouquin!

alors c'est chez tohu-bohu
c'est le temoignage de 2 jeunes francais un peu cons et mal informes qui debarquent au Liban en 90, en pleine guerre
c'est pas vraiment du reportage, mais c'est de l'histoire vraie quand meme, ca sent le vecu
et ca fait mal, c'est la guerre
les benefices de la bd iront aux enfants libanaiset il faut acheter cette bd, c'est du tres bon!
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salut!

merci de l'info biggrin.gif

quand il y aura une chronique j'éditerais ton post quand même :wink: (sans changer tes lignes!)

ça à l'air sympa!


par contre, ça me fait me poser la question, sur la possiblité de donner un avis sur ce genre d'oeuvre ?
parce que par exemple, quelqu'un donne des avis sur les chansons des restos du coeur!
peut on se "permettre" de donner un avis sur la concert pour le bangladesh ou ce genre d'événements?

et si oui, dans quelle mesure doit on prendre en compte l'aspect caritatif ?

parce que si je le prend en compte entièrement, la morale passe par dessus l'art!
et si je scinde l'avis, avec d'un côté ce que représente pour moi la cause (ici bonne!) défendue, et de l'autre ce que représente la lecture de l'album!
je scinde du même coup l'essence de l'album! qui n'est pas en dehos de la sphère caritative! et je risque ausis de porté préjudice au caritatif

imaginons (même si je ne le pense pas!) que l'album soit nul!
et hop on fait une chronique mauvaises! certes c'est intégre!mais qui prend la responsabilité de se justifier pour dire, que l'on est "parti prenante" dans la chute des ventes et donc des gains à la cause ?

c'est pô évident tout ça quand on y pense

bien à vous,
Monfreid...
qui aime Gaultier et ricard alors :wink:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

acheté et commencé à lire
ça à l'air super!

je ne me pose pas ce genre de questions, c'est ça le souci!

un intello se pose des questions!
pas moi, ça vient tout seul :roll: (et ça chasse en groupe comme bestiole laugh.gif )

mais il me semble ausis intéressant de noter qu'alors que des canf ou autre parlent du photographe, ou autre..;que l'ont fait "choux gras" d'opération commerciale en tout genre, pour celle ci que dalle de part chez moi
c'est fou!

un avis plus poussé bientôt

bien à vous,
Monfreid...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites



Cliches Beyrouth 1990
de Ricard, Ricard et Gaultier
aux éditions les humanoïdes associés




Résumé : Septembre 1990, deux frères, Sylvain et Bruno décident de partir à Beyrouth pour y rejoindre leur tante qui travaille pour la Croix Rouge. Bien sûr, ils sont informés et ont conscience que sur place, c'est la guerre, mais bon, ça leur fera des vacances un peu plus originales qu'à l'habitude et c'est bien là leur principal objectif.


Avis possible :Ça sonne toujours comme une évidence. Ne pas oublier! Se souvenir! Et puis les jours passent, le chagrin passe la main, et puis tout se dilue dans un quotidien devenu trop souple à force de concession.
Ça sonne toujours comme ça, non pas toujours, parfois des auteurs décident de faire l'effort, de se souvenir, c'est douloureux, c'est impudique, ce n'est pas "beau", ce n'est pas moral. C'est une trace, un repère pour les autres, qui un jour comme eux feraient l'effort de repartir en arrière pour mieux aller de l'avant!

Les auteurs, ne sont pas les auteurs, ou plutôt les auteurs sont avant tout acteur, ça nous change. Enfin quand je dis "les", je veux dire que deux des auteurs furent (et son encore) acteurs de l'aventure, tandis qu'un troisième (Gaultier) autorise la distanciation, par le biais de son travail sur le matériel des deux autres. Un matériel de témoignages et de photos.

Alors on a envie de demander depuis combien de temps se projet (sous cette forme) est en gestation dans l'esprit de ce trio ? de savoir s'ils ont travaillés de la même manière que pour leurs autres collaborations ? Comment ils ont retrouvés les dialogues ? Quelle est la part de récit et la part de témoignage ?
Moyen comme un autre, qui nous permet d'échapper au sentiment d'oppression qui nous saisit à la sortir de la lecture. Non pas que ce soit malsain, mais avoir à affronter notre propre inutilité n'est pas chose facile.

Le choix de la première personne pour aborder le sujet de la guerre, n'est jamais chose facile!
Autant les reporters de guerre, laisse le champ libre, autant les journaux télévisés et les pseudos informations, prennent de plus en plus le pas sur le genre, et l'on risque de tomber dans le cliché très rapidement. Heureusement pour nous, nos deux compères ne font pas dans la finesse, et si travestissement du souvenir il y a, ce n'est sans doute pas en leur faveur. Les voila : deux jeunots, un peu freluquet, un peu potache, un peu enthousiaste et surtout ravi de partir au milieu des décombres pour "donner un coup de main".

Evidement le chemin sera semé d'embûches, évidemment il y aura des mésaventures et nos auteurs vont découvrir le monde. Evidemment on pourrait trouver ça prévisible, même pour une histoire vécue, sauf que voilà; plutôt que de nous entraîner vers d'improbables considérations politiques, vers la sempiternelle crises de conscience, les auteurs se contentent de respecter les faits. Et en faisant cela ils regagnent l'humanité perdue en temps de guerre.

Le tait est très "souple", comme libre de toute contrainte, l'aspect noir et blanc lui ajoure en prime un aspect "pris sur le vif". Cela donne un côté reportage de guerre, carnet de croquis de tranchés. C'est dans ces moments là que l'on prend la mesure de la force d'un dessinateur, autant il est capable de faire dans la démesure et le grotesque, autant il peut revenir à l'essentiel, sans que ça ne fasse "tiré de photo". L'humanité se tient là.

Dans ce ton si particulier qui consiste à ne se souvenir que des instants pris en photo, à jalonner la mémoire, de certitudes afin de mieux en faire dégorger les émotions. Le quotidien des frères Ricard, est un quotidien, qu'ils ne peuvent plus fuir, qu'ils contemplent tout en se jouant d'eux même, ils ne peuvent donc en tirer de leçon (quelqu'un le fera pour eux!). L'humanité du récit provient de ce manque d'emphase, dans cette découverte en apnée d'un monde qui n'est pas le leur. Ils n'ont pas pour "but" de changer ce monde, seulement d'y aider. La frustration qui naît de leur inutilité, nous renvoie à notre propre culpabilité, mais surtout témoigne du fait qu'"être autre" ne consiste pas à le crier sur les toits mais à ce fondre dans la masse à passer inaperçue.

L'humanité c'est aussi l'insoumission du dessin, à ne pas vouloir retranscrire fidèlement ce qui fut. Le sentiment n'est pas une denrée reproductible, les auteurs l'on bien compris, c'est pourquoi ils ne s'attardent pas, ils passent outre les présentations ou l'importance des faits. Ce qui emporte n'est pas le fait, mais ce que l'on fait. A ce jeu, le dessin est très fort, il ne rend pas l'intériorité des acteurs (déjà fort présente dans le texte ou les dialogues), mais leur gestes, leurs actions. Grâce à cela ils deviennent véritablement fictifs et paradoxalement humain!

Ce bouquin échappe à la tenaille de l'actualité, par ce biais singulier qu'est l'entonnoir de la fiction. A l'heure où le mot "vérité" est banni du vocabulaire des médias, à l'heure où la contestation fait parti du paysage politique commun, il est nécessaire de tracer une autre voie, pour non pas "informer" ou "divertir", mais bel et bien faire voyager et participer le lecteur.
En permettant au lecteur, de lire et non pas d'essayer de "se mettre à la place", cet album nous entraîne vers les rivages alanguis des souvenirs d'un autre. Or des souvenirs ont nous le dit, il en est comme des rêves, c'est brouillés mais le sourire, l'émotion y perdurent. Et après tout c'est ce qui compte.

Au début, ils voulaient vendre un reportage à un journal quelconque, reportage vécu, l'enfer du quotidien. Mais l'enfer c'est quoi "rocky sous les bombes", allons donc ma bonne dame, ça ne se vend pas, "pas crédible votre histoire". Volonté bien vite oubliée, et puis les liens épistolaires vous rattrapent plus sûrement qu'une balle perdue, on voudrait crier la vérité, mais les portes sont toujours closes, toujours pas crédibles, on tombe dans la désinformation. Le courrier des lecteurs, comme refuge des âmes perdus, pour les exilés du sophisme; probablement.

Alors, quitte à jouer avec les sentiments, quitte à vouloir se souvenir, de tout sauf du retour, autant lui dire au lecteur, ce qu'il aurait pu voir, ce qu'il n'a pas vu, autant lui permettre à lui aussi de se souvenir par pur empathie, histoire que lui aussi un jour comme un autre; il puisse prendre le vol…

Un album sublime!

Bien à vous,
Monfreid...
autres albums des auteurs chroniqués ici
Banquise
Le cirque aléatoire tome 1
Kuklos


l'interview de Ricard S

L'interview dessinée de Gaultier
l'interview dessinée de Sylvain S
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CITATION(cubik)
pour cliches - beyrouth, c'etait une volonte de sylvain ricard
d'apres ce qu'il m'avait dit, il adore cette collection et voulait en faire un smile.gif



oui il aime beaucoup cette collec' et moi aussi d'ailleurs ( surtout les Wazem et le Seth et le Duber) et le directeur de collec' de Tohu Bohu est un pote de Sylvain et puis il n'y avait pas 36 collections pour publier ce livre, écritures chez casterman, atrabile, j'en vois pas d'autres
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

ça fait plaisir d'avoir des auteurs qui viennent répondre aux questions 8)

Merci c'est sympa de la réponse! et ça m'éclaire pas mal, parce que je me demandais comment des auteurs qui ne font pas dans ce style d'ordinaire (ce qui n'est pas un mal) avaient pu "convaincre" un éditeur.

Pis ça me rassure quand aux directeurs de collection!

tant que tu es là, tu as travaillé autrement pour ton approche du dessin ?
chaque case à partir de photo ? mélange récit et photo ?

ça fait combien de temps que vous bossez dessus ?



bien à toi,
Monfreid...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CITATION(Monfreid...)
Bonjour,

ça fait plaisir d'avoir des auteurs qui viennent répondre aux questions  8)  

Merci c'est sympa de la réponse! et ça m'éclaire pas mal, parce que je me demandais comment des auteurs qui ne font pas dans ce style d'ordinaire (ce qui n'est pas un mal) avaient pu "convaincre" un éditeur.

Pis ça me rassure quand aux directeurs de collection!



c'est le "style" du projet qui détermine le choix de l'éditeur , les éditeurs intelligents lisent un bon projet, ils le publient, ils se foutent bien de savoir si les auteurs ont publiés avant de l'heroic fantasy ou du gros nez.




CITATION
tant que tu es là, tu as travaillé autrement pour ton approche du dessin ?



je voulais avoir un rendu "carnet de croquis" , je ne voulais pas en faire des tonnes car le texte et le scénario risquaient d'en patir, j'avais remarqué que le rythme de l'histoire de "clichés..." était très rapide presque saccadé il fallait donc que j'adapte mon dessin au récit et donc que j'épure au maximum mon dessin pour ne pas forcer le lecteur à trop s'attarder sur un beau décor où une super perspective mais plutot qu'il passe rapidement d'une case à l'autre...j'ai choisi de ne pas faire de story board ni d'étude de cadrage ou de compo, j'ai utilisé la gomme le moins possible, car quand on a 2 minutes pour croquer une scene, on ne s'embarrasse pas.
J'ai énormément appris sur mon dessin, je sais que je ne fais pas de démonstration de virtuosité sur Clichés, j'ai juste la satisfaction d'avoir fait mon boulot .


CITATION
ça fait combien de temps que vous bossez dessus ?


Syl vain et Bruno ont passé de longues heures à réunir leurs souvenirs, leurs écrits et les photos, ensuite il a fallu bien sûr tout réécrire et adapter au médium bd. Pour ma part je n'ai pas bossé très longtemps, 2 mois et demi ont suffit pour dessiner l'album, Sylvain et Bruno avaient tres bien préparé le travail.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salut,

désolé pour la réponse tardive :roll:


CITATION(Gaultier -Gargouille)
c'est le "style" du projet qui détermine le choix de l'éditeur , les éditeurs intelligents  lisent un bon projet, ils le publient, ils se foutent bien de savoir si les auteurs ont publiés avant de l'heroic fantasy ou du gros nez.


ouf! un bon point pour les éditeurs alors, ainsi que pour les directeurs de collections 8)


CITATION(Gaultier - Gargouille)
je voulais avoir un rendu "carnet de croquis" , je ne voulais pas en faire des tonnes car le texte et le scénario risquaient d'en patir, j'avais remarqué que le rythme de l'histoire de "clichés..." était  très  rapide presque saccadé il fallait donc que j'adapte mon dessin au récit et donc que j'épure au maximum mon dessin pour ne pas forcer le lecteur à trop s'attarder sur  un  beau décor où une super perspective mais plutot qu'il passe rapidement d'une case à l'autre...j'ai choisi de ne pas faire de story board ni d'étude de cadrage ou de compo, j'ai utilisé la gomme le moins possible, car quand on a 2 minutes pour croquer une scene, on ne s'embarrasse pas.
J'ai énormément appris sur mon dessin, je sais que je ne fais pas de démonstration de virtuosité sur Clichés,  j'ai juste la satisfaction d'avoir fait mon boulot


de façon "pratique" tu as vu des photos ou c'est tiré de récit oraux des deux frères. parce que le rendu "carnet croquis" fonctionne parfaitement(en tout cas pour moi!) ?

la satisfaction d'avoir fait ton boulot, c'est aussi la satisfaction d'avoir réussi à rendre toutes (ou presque parce que ça ne devait pas être évident!) les émotions présentes dans les événements ? on sent uen volonté humanite dans ton dessin, tu perçois ça comment, avec un peu plus de recul ?

CITATION(Gaultier-Gargouille)
Syl ain et Bruno ont passé de longues heures à  réunir leurs souvenirs, leurs écrits et les photos, ensuite il a fallu bien sûr tout réécrire et adapter au médium bd. Pour ma part je n'ai pas bossé très longtemps, 2 mois et demi ont suffit pour dessiner l'album, Sylvain et Bruno avaient tres bien préparé le travail.


Ont il demandé des "retouches" ou avaient ils des doléances particulières sur ce projet ? et ça t'as changé de tes collaboratiosn habituelles d'avec Sylvain ? (que l'on salut au passage biggrin.gif )

une chose m'intrigue quand même, malgré leur difficulté pour rentrer chez eux, il n'est pas fait grand cas du retour, c'est une volonté de ne pas en parler, par pudeur (ce qui importe c'est là bas et non eux même) ou parce qu'ils en gardaient moins de souvenirs (en plus de la période de "blanc' dans l'avion) ou moins de photos ?

ça t'as donné envie de partir faire des reportages ?

bien à toi
Monfreid...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...
CITATION(Renardrouge)
Forcément, mais cela prouve qu'il est très bien accueilli par les pro.
Et aussi par le public (puisque j'ai lu quelque part que le 1er tirage était épuisé).
8)


remarque ça fait 2 années de suite que l'on est nominés à angoumeme, jamais 2 sans 3 il parait, m'enfin 3 années de suite ce serait incroyable et mais dans quelle catégorie?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 months later...


Voilà, j'ai enfin lu cet album :roll:

Après Le Photographe, voici un autre one-shot qui reprend un thème similaire avec tout autant de réussite. Les carnets de voyage sont un genre que l'on retrouve de plus en plus souvent en bd. Doit-on parler pour cela de phenomène de mode ? Non je ne pense pas . De toute façon, quand la qualité est au rendez vous, pourquoi bouder son plaisir.

Les scénaristes nous parlent, ici, d'une expérience personnelle qu'ils ont vécus au Liban aux cotés de leur tante, secouriste pour La Croix-Rouge.
L'histoire est, plutôt, convaincante et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album. Le point que m'a surtout séduit en parcourant ce récit, c'est le coté insouciant que les deux personnages principaux affichent au début de l'histoire en décalage avec les évenements tragiques se déroulant à cette époque. On devine très bien leur prise de conscience au fûr et à mesure des pages. Je trouve que les auteurs ont developpés cet aspect avec beaucoup de subtilité.

Pour le dessin, Christophe Gaultier fait preuve de beaucoup d'assurance. Son traît fin colle très bien avec l'histoire.

Clichés Beyrouth 1990 est un bel album qui a le mérite de nous faire découvrir un pays peu connu.
C'est à lire !!! tongue.gif
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

d'abord un petit merci aux auteurs pour leur gentillesse et les disponibilité à Angoulême.

ensuite, curieux comme une situation qui stagnait depuis plus de 10 ans, vient de basculer d'un coup. en fait je pensais à la conclusion de l'album où vous parlez de l'invasion du Liban par la Syrie dans la plus grande indiférence voire pire de manière complêtement déformée par les media présentant la syrie comme des sauveurs.

or depuis les événements récents, ce regard des media a complêtement changé, d'un seul coup la Syrie est devenu le grand méchant envahisseur, qui a tué le seul homme défenseur de la démocratie dans le pays.

Le Liban, prochain pays cible des USA dans leur quête de détruire l'axe du mal et de restaurer la paix et la démocratie au moyen orient ?

enfin voilà, je trouve curieux cette concordance des évênements, que la situation bascule complêtement et que le pays revienne sous les feux médiatiques alors que l'album est sorti il y a peu. (et non je ne sous entend pas que les agents du cirque aléatoire sont à l'origine du coup, non mais)

et puis tiens, pour en remettre un couche il faut acheter ce bouquin!
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CITATION(okilebo)


Voilà, j'ai enfin lu cet album  :roll:  


Moi aussi! smile.gif
Et je dis très bien aussi!

CITATION
Après Le Photographe, voici un autre one-shot qui reprend un thème similaire avec tout autant de réussite. Les carnets de voyage sont un genre que l'on retrouve de plus en plus souvent en bd. Doit-on parler pour cela de phenomène de mode ? Non je ne pense pas . De toute façon, quand la qualité est au rendez vous, pourquoi bouder son plaisir.


Toutafé. Mais ce que tu signales m'invite à remarquer un réel sentiment de familiarité à la lecture de cette BD, de ce genre de BD-récit. Je me sentais étrangement en terrain familier. Et puis on est bien promenés aussi. Quand Gaultier évoque Atrabile plus haut, je pense en premier lieu à Presque Sarajevo de Wazem.

CITATION
Les scénaristes nous parlent, ici, d'une expérience personnelle qu'ils ont vécus au Liban aux cotés de leur tante, secouriste pour La Croix-Rouge.  
L'histoire est, plutôt, convaincante et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album. Le point que m'a surtout séduit en parcourant ce récit, c'est le coté insouciant que les deux personnages principaux affichent au début de l'histoire en décalage avec les évenements tragiques se déroulant à cette époque. On devine très bien leur prise de conscience au fûr et à mesure des pages. Je trouve que les auteurs ont developpés cet aspect avec beaucoup de subtilité.


Vrai. Un décalage interessant. des aspects caricaturaux traités subtilement même smile.gif Très fort. Et plus ils prennent conscience des événements et de l'ambiance, plus ils s'integrent aussi.
Ce livre est plein d'humour, avec de la gravité necessaire, on voit bien que nous ne sommes pas dans une douce fiction.

CITATION
Pour le dessin, Christophe Gaultier fait preuve de beaucoup d'assurance. Son traît fin colle très bien avec l'histoire.


oui smile.gif

CITATION
Clichés Beyrouth 1990 est un bel album qui a le mérite de nous faire découvrir un pays peu connu.
C'est à lire !!!  :P


voila.

Syl
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

×
×
  • Créer...