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Berserk


Monfreid...
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Berserk
tome 1
de Miura
aux éditions Glénat



résumé : Guts, le guerrier noir, promène son imposante silhouette de routes en villages. Sur son passage, les cadavres s'amoncellent et il laisse derrière lui des torrents de sang. Le corps vêtu de noir, il porte sur son dos, une épée aussi haute qu'un homme. Sur son cou, une marque mystérieuse le condamne à être poursuivi joue et nuit par des démons. Puck, l'elfe facétieux, croise un jour le chemin de cette machine à tuer. Quelles horreurs a-t-il pu connaître pour être animé d'une telle soif de vengeance ? Alors que le monde sombre inextricablement dans le chaos, Guts règle ses comptes avec les forces démoniaques, qui resserrent leur emprise sur la destinée des hommes. Une époque s'achève.


Avis La fureur des armes, le cliquetis des armures, l'odeur de souffre; pas de grimoire, pas le temps de souffler, déjà le combat est lancé.

Berserk traîne une réputation de manga violent et sans concession. Forme moderne de la barbarie chère à nos contrés. Indubitablement, si l'on nous cause d'épée gigantesque, de démons, de revenants et d'un héros droit dans ses bottes, l'image d'un Conan émergeant de la brume s'impose à nous. Il ne faut pas négliger la part d'influence d'autres sources, l'épée n'est ce pas celle de final fantasy (qu'on le veuille ou non, pour nous elle aura toujours la primauté), ce pays inconnu, mélange improbable entre moyen âge et post apocalypse n'est ce pas celui de Ken? En parcourant l'histoire des mangas pour adulte on pourrait en trouver des tonnes de références similaires.

L'originalité de la série proviendrait donc d'un graphisme atypique et foncièrement novateur? A en parcourir les pages, on se dit que ce n'est pas le cas. Entendons nous bien, le dessin est de bonne facture, on peut remarquer des différences notables entre la qualité évidente de certaines cases et la médiocrité d'autres. Dans l'ensemble le résultat est plutôt probant et on y accroche assez facilement. Rien de décourageant là dedans, mais rien de sublime non plus. Certes les pages de début de chapitre, son mieux traités que les autres, mais cela reste dans une approche caractéristique du manga "guerrier".

Le monde dans lequel évolue notre barbare, n'est pas des plus novateur, ont y croise un bestiaire et des références assez connus, des morts vivants, des démons ou bien encore des monstres-serpents (conan donc!). L'ambiance moyen ageuse est bien dépeinte, on sent que l'inculture et les croyances ont une place de choix, la peur se mêle à la superstition et personne ne bouge préférant subir et fléchir plutôt que d'avoir à relever la tête. L'importance de cette atmosphère n'est pas à négliger. D'autant plus que contrairement à Ken ou à d'autres production très nihiliste (tabula rasa mon amour), il n'y a pas de surenchère graphique, le dessin est dépouillé. On ne tombe pas non plus dans la suggestion, on sait toujours où se situe l'action dans le décor. Ce sont souvent les rassemblement qui brouille cette clarté, il est étrange de remarquer que ce sont les présences qui troublent le paysage.

Il y a là un fait assez important, contrairement à Ken ou à Conan, qui eux aussi usent de la force brute pour se sortir de toutes les situations. Les humains que l'ont nous présente, ne sont pas inquiet. Cela ne veut pas dire qu'il faille minimiser leur terreur ou les atrocités qu'ils subissent; mais on ressent une certaine complaisance à subir ces malheurs. La population à l'air d'accepter assez facilement son état de servage. Non pas comme un bien ou une bénédiction, mais par habitude, par obéissance à la loi naturelle du plus fort. Dès lors, il devient difficile de les prendre en pitié.

C'est d'autant plus vrai, que le héros que nous suivrons tout au long de cette aventure, n'est pas un rédempteur luttant contre l'oppression ou pour une bonne cause. Bien évidement, nous ne sommes pas surpris de le voir arrivé enroulé dans sa cape, ne montrant aucun sourire, aucune compassion. Des cowboys solitaires, la bd en connaît depuis bien avant l'avènement du western spaghetti. On attend patiemment la quête qu'il suit, qui va nous révéler sa douleur interne, son tourment, sa blessure secrète; ou je ne sais quel amour perdu. Sauf qu'il en se passe rien de tout ça, il ne sauve personne (ou alors par hasard), il parle même pour exprimer son aversion des faibles (sic!), de son mépris pour les couards et tout sortes de choses. Voilà un tableau qui n'est pas des plus gais, mais qui au final nous surprend. Même le petit elfe (dont le nom est un hommage aux légendes celtes!), sidekicks de service reste un compagnon parce qu'il le veut bien, notre héros s'en moquant parfaitement.

Du coup, la véritable force de ce manga provient bien de cette absence de morale. L'auteur a beau user de tout les poncifs possibles (la marque sur le corps tout ça tout ça), il reste qu'il ne fait aucunes concessions (pour le moment) à une quelconques envie de "bien faire", ni référence à la morale.

Autre chose, qui va dans le même sens, alors que les hommes sont lâches et faibles et les démons très forts et méchant. On remarquer une hiérarchie rigide chez les méchants, qui fait que l'esprit "boss de fin de niveau" est omniprésent. En même temps, les humains sont incapables d'exister individuellement ou alors pas longtemps! D'autre part, le héros est le seul dont on connaît les souffrances internes, non pas que cela cautionne en quoique ce soit sont comportement, cela précise sa situation et sa position. Le rôle des rêves, servant à purger notre conscience du trop plein, est ici anéantie, le héros devient forcément plus lucide sur le monde, mais aussi plus nerveux, plus irascible, un berserk en somme !

Ce qu'il faut remarquer, c'est vraiment la parole de ce héros, alors que des bataillons entiers d'être solitaire parcours inlassablement les plaines désolées et les landes perdus à la recherche de démon à tuer, il est rare ceux de cette espèce qui s'exprime. Berserk est l'un de ceux là, et fait encore plus rare, il prend la parole pour dénigrer les pauvres qui n'ont pas su agir!

De l'impact de l'extrémisme du carpe diem sur le lecteur, dépendra son plaisir à la lecture. Pour ma part, j'ai trouvé ça sympa;mais j'attends de lire la suite pour voire si l'auteur tiendra ses promesses, car ce qui est une bonne idée de départ peut se révéler être un formidable moteur narratif, si c'est bien utilisé! [les thèmes comme la fin du monde et la naissance d'un nouveau, le rôle des démons etc, ne sont pas entièrement dévellopé dans cette chronique pour ne pas gacher le plaisir de la découverte, mais aussi pour voire ce que nous réserve la suite!]

un manga qui tire son épingle du jeu, malgré ses chaînes!
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CITATION(Monfreid...)
si mes souvenirs sont bons, il n'ya pas de fins à la série sur papier et donc pas de fin non plus à l'animation!

enfin je crois qu'au moins 1 des 2 n'a pas de fins!

ensuite, je crois que c'est le troisième édition en français du manga  :roll:



Pour la troisieme edition je savais mais pour les animés je ne sais pas parce que je n'e les ai pas tous vu(ceux qu'on m'avais pretter)Donc je peut pas te dire si il y a une fin ou non. :wink:
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  • 4 weeks later...
  • 3 weeks later...
Jai fait la comparaison entre le manga et lanime pour voir les diferences... mais lisez le manga !!!! De nombreuses scenes sont suprimées dans l'anime, et d'autres beacoup moisn interessantes sont mis a la place. Le manga est sublime ! magnifique ! genial !

En claire: Vous avez aimez l'anime ? normal.

Mais le manga est superieur de vraiment, vraiment loin...
Il ny a presque aucune comparaison entre les 2 !

Allez-y foncez !
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  • 4 months later...

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