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Planetary


Rand
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j'ai lu l'épisode inédit à la fn**, que du bonheur.
par contre j'ai pas trop compris pourquoi l'épisode clin d'oeil à Hulk se retrouve dans le semic book et dans le batman/planetary, enfin bon je chipotte mais je suis diablement content de lire enfin de l'inédit.

dire que je dois encore attendre une semaine avant de pouvoir me l'acheter, grrr :cry:
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  • 4 weeks later...
ça y est je l'ai, il est à moi gnark gnark gnark, oh oui mon précieux !

je viens de tout relire d'une traite, et je m'aperçois tout d'un coup d'un tas d'indices qu'Ellis avait parsemé dès les premiers numéros qui s'emboitent comme par hasard dans le numéros 5 et forment le fameux fil rouge de l'histoire secrète du monde. dommage d'avoir du attendre si longtemps pour enfin commencer à y voir plus clair dans cette histoire.
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  • 6 months later...
  • 3 weeks later...
oui mais non, parce que je suis la serie en tpb vo, et il n'y en a que 3 de sorti
donc, apres la parution du tome 2, y aura qu'un numero d'ecart smile.gif

les semic books sont les traductions des tpb, semic ne s'amuse po a compiler la serie en recueil alors qu'ils savent que ce sera fait par les ricains smile.gif
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lu hier soir et bien :shock: j'ai besoin d'une relecture depuis le début tellement c'est dense.
en résumé, trop content de pouvoir lire enfin la suite surtout vu ce qu'il se passe, malgré quelques indices mis ça et là par ellis dans les premiers épisodes, l'intrigue prend vraiment son envol dans ce 2ème tome.
je comprends d'autant mieux les fans américains qui trépignent d'impatience.
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  • 1 month later...


Titre : Planetary Tome 2
Scénariste : Warren Ellis
Dessinateur : John Cassaday
Coloriste : Laura Depuy et David Baron
Traducteur : Alex Nikolavitch
Editeur : Semic (Vo : DC comics)



Résumé : Mister Snow, le Batteur et Jakita Wagner continuent à explorer les facettes cachées de l’univers : les rues magiques de Londres, les cobayes atomiques des cités gouvernementales, les espions des années 60, Sherlock Holmes, le Nautilus… Et pendant ce temps-là, Elijah Snow voit ses souvenirs perdus réapparaître soudain à la surface de sa mémoire. Mais un mystère demeure : qui est le Quatrième Homme ?

Le monde est plus étrange qu’il n’y paraisse et recèle de nombreuses curiosités que les archéologues de l’étrange de l’organisation Planetary se sont donnés pour mission de révéler au monde. Cette entreprise de libération de l’homme par la connaissance ne pouvait que venir se heurter aux prédateurs qui dans l’ombre gouverne le monde. Des individus qui n’ont aucune considération pour la vie humaine, sacrifiant sans peine des êtres dans des expérimentations indicibles pour accroître leur connaissance. Des individus qui maintiennent l’humanité dans la désinformation, manipulant les mémoires, pour maintenir leurs pouvoirs.

Après un premier tome plutôt fondé sur les merveilles du monde et l’organisation Planetary, le récit prend ici plus d’ampleur introduisant l’idée d’une histoire secrète du monde. En cohérence avec les obsessions du scénariste, ce deuxième tome fait une large place à la manipulation, à la théorie du complot et à la violence politique. Thèmes souvent usités mais qui ici retrouvent du crédit car introduit par petite touche ou simplement suggéré. L’intérêt du lecteur s’en trouve donc émoustillé plutôt qu’étouffé.

Ce tome s’inscrit dans le même schéma narratif que les différentes histoires du précédent. Les membres de Planétary ne rentrent jamais dans l’action, ils sont souvent témoins ou auditeurs d’un intermédiaire qui raconte l’histoire. Cependant à la lecture de la conclusion de cet album, ce procédé n’est pas innocent, il s’agit tout d’abord de montrer l’impuissance apparente d’agir devant les maîtres du monde mais surtout de placer les personnages (ainsi que le lecteur) dans un processus de réappropriation de l’Histoire, de la vérité. A chaque histoire les connaissances s’accumulent jusqu’au chapitre final où les brumes de la manipulation mentale s’étant dissipées, l’heure de l’action est venue.


Si la lecture au premier degré du récit est déjà enrichissante, les auteurs en faisant appel à un siècle de culture populaire pour construire leur récit font exploser le prisme du métalangage, de quoi donner une overdose aux camés des sens multiples. Reprenant les personnages ou les icônes issues des pulps et des comics, ne se génant pas pour en détourner ou en pasticher certains au passage, Warren Ellis et John Cassaday ont réussi à créer un univers cohérent, plongeant le vieux fan que je suis dans un état de jubilation rarement atteint, proche de l’extase à la conclusion de cet album.

En conclusion il est évident que je conseille cet album. Même si une initiation à la culture populaire américaine est un plus pour savourer cet album, la lecture au premier degré devrait en ravir plus d’un.
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je viens de relire le tome 1

à part que je ne suis pas fan des couleurs :roll:
ou de certains dessins (des fois les persos paraissent tout petit et des fois les visages ne se ressemblent pas trop, m'enfin bon)

ça reste un superbe album...je vous ne dis plus demain, puisque je pars à la recherche du tome 2 8)
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me revoilà après la lecture du tome 2!

[SPOILER DANGER!]
et je dois dire que dans l'ensemble je suis déçu :?

alors, autant j'aime le côté "tu vas en avoir plein la gueule ami lecteur" des mises en page du dessinateur, autant des fois je le trouve approximatif...(la tête de la fille ou d'elijah notamment sont assez "changeantes", du moins à mon goûts).
mais ce sont surtout les couleurs qui me choc.

il y a des dessins pleines pages ou presque, de temps à autre, les couleurs (et le trait) sont plus réalistes, esthétiquement c'est autre chose. dommage que toute la série ne soit pas à cette image.

m'enfin, cet avis est aussi valable pour le tome 1...et je chipote un peu, car le dessin est bien dans l'ensemble, il y a un véritable effort pour rendre cohérent tout les univers rencontrés ce qui est loint d'être évident.
mais disons que ça fait un peu trop "comics" pour moi. je préfère un "fable" ou même "the authority" qui s'assume plus et va plus loin.

On passe donc, du côté de l'histoire.
et là, rien à dire, ça démarre sur les chapeaux de roues, des premières pages exaltantes, qui ne nous laissent pas le temps de respirer. Un cimettière londonien plus vrai que nature, un décor de la hammer (mais si le détective américain...oups je confond avec sandman là laugh.gif ) avec brume et monstre à la clé.
du jouissif qui tâche et qui se révèle efficace.

la suite est tout aussi touffue, dense, bordélique...
dififcile à lire...et dieu que c'est bon de sentir nos petits neurones mis à contribution dans une histoire de super héros! ça change :wink:

ça part dans tout les sens, heureusement que je venais de lire le premier tome.
la narration change de sens, il n'y a pas de points de répères explicite.
le tout mettant le lecteur dans le doute, dans le questionnement, ce qui l'immerge totalement dans la parano ambiente qui va de paire avec le thème du complot!
de ce point de vue c'est un véritable régal 8)

en plus, l'action n'est pas mise au rencart. tout comme l'hommage à hulk (et à superman dans ce dernier non ?) dans le premier, l'épisode avec les fourmis est très "percutant!".
nosu avons de tout, avec des petites histoires qui se suffisent à elle même, qui forment un tout, qui donnent dans plusieurs registre.
comme dans le premier, mais en plus compliqué, et si parfois la fin nous frustre (mon dieu, en fait il avait organisé sa mort, comme c'est originale) ce qu'on apprends au final relève la sauce.

reste que : ben le lecteur, il est bien obligé de lire la fin.
et la fin propose un rebond, un suspens final et insoutenable...et qui nous fout sur le cul!
attention :
elijah est en fait la quatrième homme!
et ben là, pour moi, le soufflet il est retombé vitesse grand v !
immédiatement je me susi dit "tout ça pour ça " :shock: :?

ils se galèrent à mettre en place un point de vue novateur sur le monde des supers héros, sur l'histoire du 20 ième siècle, ils posent plein de questions (sans forcément y répondre, ce qui est intéressant d'ailleurs).
la conspiration tient la route, c'est de la dentelle...c'est ciselé...pendant 2 tomes!

et la révélation finale gâche tout!
tout repose sur un truc prévisible et qui renigle le "déjà vu" à 25 bornes :roll:

[END SPOILER]

du coup j'ai été enchanté par la lecture du tome 2! qui est très bien fait!
mais très déçu par la fin!
ça va être dur, pour les auteurs d'arriver à me faire oublier ça...
sinon c'est très bien...

bien à vous,
Monfreid...
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D'accord avec Monfreid à quasiment 90%.

Cette série est très surrestimée et le scénariste essaie comme il peut de reproduire certaines méthodes scénaristiques chères à Alan Moore mais sans succès selon moi. Le dessinateur prend des risques, c'est plutôt bien, mais ses choix esthétiques vont à mon avis plus à l'encontre de l'histoire que dans son sens.
Néanmoins, cette série est tout de même au-dessus de la moyenne de celles du même genre, je veux parler du genre super-types qui peuvent faire faire des super-trucs.


Sinon Rand j'ai juste une question qui me taraude depuis que j'ai lu ta chronique :
Je ne comprends absolument pas ce tu entends par "...exploser le prisme du métalangage"????.... Peux-tu m'éclairer STP?

De plus, j'en profite pour te corriger:
"Le monde est plus étrange qu’il n’y paraisse". Arrgh!!! Une grosse faute que je ne peux laisser passer: "... qu'il n'y paraît" et non "paraisse" (ta phrase n'est pas au subjonctif petit canaillou).

Oui, oui, je sais, je suis maniaque, mais les fautes de conjugaison(surtout en tout début de chronique) me font mal aux yeux, plus mal au yeux que les fautes d'orthographe "classiques" qui sont plus souvent provoquées par des oublis que par ignorance. Et j'en fais moi-même d'ailleurs, I'm not perfect, quoique j'ai plutôt tendance à zapper certains mots ou à inverser des lerttes, des ltteres, des lettres(ouf!).


Bon allez, @ plus tard tout le monde, j'arrête mon bavardage.

[The Argonaut 2004]
PS: ai-je fais des fautes dans mon post?
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CITATION(the_argonaut_2004)
De plus, j'en profite pour te corriger:
"Le monde est plus étrange qu’il n’y paraisse". Arrgh!!! Une grosse faute que je ne peux laisser passer:  "... qu'il n'y paraît" et non "paraisse" (ta phrase n'est pas au subjonctif petit canaillou).


Je suis trop inculte pour l'avoir inventer cette tournure, alors dois je préparer mon maillet pour exploser la tête de mon correcteur ?


Il va sans dire que je vais complètement à l'encontre de vos avis.

Et puis je me drogue quand j'écris une chronique alors le prisme du métalangage j'ai oublié ce que c'était. De la philosophie à N-dimensions probablement.
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CITATION(Rand)
Et puis je me drogue quand j'écris une chronique alors le prisme du métalangage j'ai oublié ce que c'était. De la philosophie à N-dimensions probablement.


laugh.gif

moi j'aime bien cette formule, elle me parle.

sinon, je précise pour éviter les amalgames, qu'en plus de ne pas faire de remarques sur "comment on écrit les mots", je trouve surtout la fin du deuxième volume super prévisible et donc à l'encontre de tout ce qui ce qui est mis en place au préalable :roll:

donc si possible j'aimerais avoir ton avis sur ce point.

bien à toi,
Monfreid...
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CITATION(Monfreid...)
sinon, je précise pour éviter les amalgames, qu'en plus de ne pas faire de remarques sur "comment on écrit les mots", je trouve surtout la fin du deuxième volume super prévisible et donc à l'encontre de tout ce qui ce qui est mis en place au préalable  :roll:  

donc si possible j'aimerais avoir ton avis sur ce point.


Bien. Je pense que tu focalises trop sur l'identité du 4ème homme. Après tout, ce n'est un mystère pour personne, tous les personnages le connaissent (meme pour le lecteur puisque comme tu le dis, on le devine depuis le début).
Pour moi Planetary parle d'Histoire, de manipulation et de reconstruction par la connaissance. Si le dernier épisode de l'Album fait sensation ce n'est pas dans la révélation de l'identité du 4ème homme mais par le choix de l'action après la reconstruction du quatrième homme et l'expression d'un gros fuck à la tête des "autres"(mon cher argonaute si tu me dis que tu n'as pas vibrer un chouia lors du tracé du symbole, je veux bien me manger une.....)
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