Aller au contenu
  • S’inscrire

Human Target


Rand
 Share

Messages recommandés

après avoir lu human target je me suis demandé ce que Milligan avait scénarisé d'autre, reponse obtenu dans Calliope7 mais bon vu ce qui est paru en france, c'était pas pour tout de suite que je pourrais le lire.

il se trouve que j'ai acheté quelques numéros manquant de la revue marvel select en debut de mois et du coup j'ai ressorti l'ensemble des numéros et sur quoi je tombe : Elektra par Peter Milligan / Mike Deodato Jr (la mémoire, c'est terrible, on lit des trucs pis on s'en souvient même plus)
si ce run de milligan n'est pas transcendant et que l'on retiendra plus les courbes aventageuses d'elektra par Deodato. ça reste quand même un bon arc story où l'on retrouve sous jacent les thèmes chers à Milligan.

le hic, car il y en a un, le numéro 9 n'a pas été publié allez savoir pourquoi et les 3 dernier épisodes ont été casé dans la revue Marvel numéros 26 à 28 qui a servit un peut de fourre tout à Marvel france. Et après on s'étonne que les gens achètent de la vo. :evil:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
  • 3 months later...
Cette histoire d'homme-caméléon avait tout pour me séduire. Malheureusement, je n'ai pas accroché du tout.

Pourtant, le sujet de départ était plutôt attrayant mais après quelques pages, j'ai vite compris que, à mon grand regret, Human Target ne serait pas, pour moi, un must dans ma bibliothèque.
Une des raisons principales de mon désintérêt c'est avant tout le scénario de Peter Milligan. Je trouve celui-ci assez confut et je vous avoue que j'ai dû régulièrement relire certains passages avant de poursuivre ma lecture. Un exemple parmis d'autres : Au premier abord, Christopher Chance est le seul concerné par le mimétisme. Ceci est d'ailleurs confirmé quand vous lisez le résumé au dos de l'album. Pourtant, on se rend vite compte qu'ils sont deux et là, je dois dire que je me suis un peu emmêlé les pinceaux. A un certain moment, on voit deux Christopher Chance puis on comprends que l'autre est en fait l'associé du héros c'est à dire Tom McFadden. (d'où il vient celui-là ? ). Tout au long du récit, je suis posé des questions du genre : "mais en fait, qui est qui ? " Pourquoi fait-il ça ?".
En somme, je pense que la technique scénaristique de l'auteur est basée sur des déductions et je crois que je ne suis pas sensible à ce genre d'approche. C'est peut-être dû au fait que je ne suis qu'un lecteur de comics occasionnel et donc que certaines subtilités liées à ce genre m'auraient échappés ? C'est possible !

Au niveau du dessin, celui de Edvin Biukovic est plutôt sympa. Son traît est dans la mouvance actuelle issue de la bd américaine. Les visages des personnages sont assez expressifs et les décors sont plutôt aérés.

C'est donc avec regret que j'avoue que les qualités de Human Target ne m'ont pas convaincu. Dommage ! sad.gif
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CITATION(Monfreid...)
 
t'as trouvé ça comment alors?


En indiquant "nul " cela voudrait dire que Human Target est de la m**** et ce n'est pas le cas.
je nie pas les qualités de ce comics mais mais je n'y suis pas sensible. Donc il me semble que "je n'ai pas aimé" aurait été plus approprié :wink:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CITATION(okilebo)
Rand> cela aurait été peut-être préférable que tu inscrives "J'ai pas aimé",  c'est moins catégorique.  :wink:


Dans ma grande naiveté, je ne pensais pas que quelqu'un ne pouvait pas aimer biggrin.gif

Pour rappel le tome 2 sort la semaine prochaine (en théorie).

Comme monfreid.. : essai fables
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...


Human Target 2
De :Milligan et Pulido
Aux éditions Semic

Résumé
: Spécialiste du déguisement et de l'infiltration, Christopher Chance, le meilleur garde du corps du monde, prend la place de ses clients et assume à leur place tous les risques qu'ils encourent. Un métier dangereux, certes, mais exitant et lucratif. Alors qu'il cherche toujours l'identité du commanditaire qui a payé la tueuse qui a tenté de l'assassiner, Christopher Chance accepte de retrouver le fils d'un magnat du cinéma, enfant-vedette enlevé et séquestré quelque part sur les collines d'Hollywood. Commence alors une course contre la montre, où la survie de l'enfant se mesure aux crises d'identité de Christopher Chance, un homme qui lentement, perd conscience d'être lui-même.

Avis : On repart encore une fois faire le vieux démon du « qui est qui » !

Millignan remet donc le couvert avec le personnage de Christopher Chance un détective dès plus singulier qui s’il œuvre pour la bonne cause n’en frôle pas moins la schizophrénie à chaque enquête !
Il y a une continuité entre les deux volumes, ce qui est fort plaisant. Faire des one shot avec un tel personnage aurait été une aberration et le scénariste la bien compris. Chance n’est donc toujours pas remis d’avoir provoqué la mort de celle qui aimée (et qui voulait le tuer aussi accessoirement !).

Le travail sur lequel il bosse va l’amener à travailler pour les magnasdu cinéma hollywoodien. Millignan renoue avec le gimmick (peu usité ces derniers temps sauf par Lynch) qui consiste à faire de cet univers un mouroir estival, un décor pour un jeux de cache-cache et de tromperie des plus élaboré. Dans ce dédale de faux semblant, il n’est nul besoin de façonner une intrigue complexe aux multiples facettes et cela aurait fait redondant avec la première histoire déjà fort tarabiscotée. Millignan prouve (s’il en ai besoin) que son personnage que son talent n’ont pas besoin d’artifices stylistique pour être crédible. Exit donc les double emploi et les méprises d’identité sur le héros place à une intrigue des plus linéaires.

Une intrigue qui va très vite se révéler des plus dangereuse. Chance n’a effectivement pas le temps nécessaire pour se remettre de ses émotions, de se réapproprier sa propre personnalité, il va devoir agir dans l’urgence. Ce qui est plutôt risqué lorsqu’on évolue au milieu d’un nid de serpents qui on toute la patience et la vanité du monde. Du coup on plonge plus avant dans les méandres des doutes et des motivations du héros, l’enchaînement de courses poursuites et de pistes va être l’occasion idéale à de longs monologues introspectifs, sans pour autant négliger la part d’action du récit. Un procédé un peu similaire à celui de Miller sur certain Sin city qui se révèle être ici une très bonne idée. Car si au début les interrogations de Chance semblent fondées et nous prouvent son bon fonctionnement mental, elles Vont petit à petit nous faire nous interroger sur sa véritable personnalité et sur ce que nous sommes en train de lire.

Dans le premier opus le lecteur était à la merci des auteurs, ici il est beaucoup plus proche du héros, il est dans son crâne...ce qui offre une nouvelle dimension à ce jeu de pistes infernal. Narrativement, il y a toute une mise ne place pour faire correspondre le rythme de l’histoire en fonction de la personne qu’endosse Christopher, ce qui « subjectivise » le récit en modifiant à loisir la densité et les enjeux. Ne surgissent aux premiers plans que les priorités de l’instant, cela donne un impact singulier et homogène au tout. Seul petit regret certains aspect auraient mérités plus de développement et une fin trop prévisible. Reste que ce scénario propose une très bonne approche de la crise d’identité dans le cadre d’un polar avec ce qu’il faut d’irrévérence dans le ton et les intentions.


Au dessin C’est Pulido qui reprend les commandes, sont styles reste dans la veine de celui de Biukovic, c'est-à-dire allant à l’efficacité…leur caractère s’affirme dans un sens du cadrage serré qui colle directement le lecteur au cœur de l’action. Il y a peu de scènes d’exposition, et celles qui restent sont assez vite expédiés, on se tourne ici résolument vers l’action. Du coup on est pris dans la précipitation du héros sans nous en rendre compte, une constatation ou un début de piste s’amorcent à peine que déjà une déflagration surgit ! Les cases sont souvent centrés sur les personnages et leurs gestes, une manière de limiter leur champ d’action et leur marge de manœuvre et de confiner encore un peu plus l’ambiance. De plus les couleurs et le crayonnés affadissent sciemment les seconds plans ou du moins les traitent avec moins d’égards que les premiers plans donnant au tout touche allant vers l’instantané.

Un bref un polar de haute volée qui s’approprie une intrigue très hard boiled des premiers temps sur un ton résolument moderne,dynamique et efficace…pour notre plus grand plaisir. Du comics comme on aime.

Bonne lecture,
Monfreid…
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
Invité Invité
Le truc (bonjour), c'est que HUMAN TARGET n'est pas un nouveau personnage, il date des 70's et a eu pas mal d'aventurss sans trop d'interet sur le même concept mais sans l'approche sociale et politique et surtout sans le trip sur l'identité (le thème super-milliganien), en gros c'était un presque-superhéros sain d'esprit dans un monde sans ambiguité (il s'est même une fois fait passer pour Bruce Wayne pour sortir son poteau batman des emmerdes). Il y a même eu une série télé sur le gars au début des 90's.
D'où Tom Mcfadden, d'où le coté "j'ai déja tout vu et tout fait, j'ai été tout le monde et tout ça m'ennuie" de Chance.

Quand tu trouves reprochable à la bd d'être embrouillé, tu vois un défaut là où se trouve la plus grande qualité du truc: ce que nous dit Milligan, c'est que Chance, à force d'être tout le monde, n'est plus personne, ne sait plus qui il est et se pose la question qui finalement se pose pour tous ces gens humanoides qui utilisent différentes identités dans leur vie (je parle de toi et de toi et de toi, là) "c'est quoi, être quelqu'un?" (en ces temps de "soi toi-même" répétés jusqu'à n'avoir plus de sens). Et pour faire apprecier au lecteur le bordel qu'est le crane de Chance, Milligan se doit de mettre le lecteur dans cette situation: c'est l'objectif d'écriture du gars que de nous perdre.
Mais, au contraire de ce que tu dis, c'est tout sauf embrouillé, une seconde lecture te prouve clairement que tout est logique. Et dans la mini initiale (le tome 1, donc, là), chaque personnage, avec son paquet de doute et d'hypocrisie, fonctionne parfaitement.

Malheureusement, malgré plein de bonnes idées, des créateurs talentueux, un concept détonnant et tout ce qui faut, le FINAL CUT et la série régulière qui le suit (10 numéros sortis aux states pour l'instant) ne fait que de la redite par rapport à cet album et n'en atteint jamais le niveau (même si bon, mieux vaut du milligan moyen que 99% des comics publiés)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

×
×
  • Créer...