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Dernières Critiques

Meilleur contenu de la communauté, rassemblé manuellement par l’équipe.

Boruto t12
Scenariste: Masashi Kishimoto Dessinateur: Ukyo Kodachi / Mikio Ikemoto Editeur: Kana
Ca y est ! L'histoire de Boruto commence enfin !

Bon il aura fallu 12 tomes mais là nous sommes enfin dans le vif du sujet à savoir : Une histoire avec des méchants, bien identifiés, qui ont un but et qui sont super balaise plus plus et en veulent à Boruto !

Ça parait con comme ça mais c'est un énorme pas en avant pour une série qui peinait à se sortir du giron de la série mère. Même si Naruto est toujours le personnage emblématique et donc centrale de l'histoire, tout le monde est maintenant conscient de l'ampleur de la menace et du risque encouru par Boruto.

Ce manga est vraiment charnière et nous apporte énormément d'information. Un peu comme s'ils nous avaient tenu en haleine le plus longtemps possible avant de lâcher les infos. Bien parsemé de combats pour que l'on ne s'endorme pas, cela fait de ce tome 12 le meilleur de la série.... fallait être patient quand même.
Note :
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Agughia
Scenariste: Hugues Micol Dessinateur: Hugues Micol Editeur: Dargaud
Pas une mais deux BDs d'un coup chez Dargaud dans sa collection de romans graphiques de science-fiction. Apres la part merveilleuse, j'ai eu le plaisir de lire Agughia. Je dis bien le plaisir car cette fable socialo-écologique m'a vraiment plu. 

En plus d'y retrouver tout ce qui fait la force d'une BD d'anticipation contemporaine avec des préoccupations écologiques avec la terre dans un été déplorable et une critique sociale des castes les plus riches voulant garder ce qu'il reste de bien juste pour eux, cette BD à une belle saveur de BD des années 80-90. Que ce soit le traitement graphique ou encore le traitement de l'histoire elle-même, on retrouve cette façon de prendre son temps dans le déroulé de l'histoire et d'y inclue des passages humoristiques innovant, hors contexte et ne réclamant pas d'explication.

Porté par un scénario dont on ne saurait deviner la fin et le déroulement, Hugues Micol nous fait vivre de l'intérieur l'aventure d'une fourmi qui, prise dans un engrenage immense, réussi à faire dérailler un train.

Une belle lecture qui pèchera peut être un peu en termes de potentielle de relecture une fois la surprise du scenario passée.
Note :
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Les tisserands de la vérité tome 3
Scenariste: SATÔ Sakura Dessinateur: INUZUKA Hiro Editeur: Komikku
A cause de ses origines à la fois de serdien et de sorcier, Zechs a beaucoup de mal a trouvé sa place même au sein de la forteresse de fer. Sa rencontre avec Aster et son affectation au 75e peloton vont changer la situation, pour la 1ere fois depuis son apprentissage, Zechs va se faire des amis et surtout va pouvoir compter sur leur soutien. Mais les tensions politiques s’intensifient et une guerre pointe à l’horizon.

Ah qu’il est agréable de lire ce manga, non seulement il est superbe graphiquement mais il se bonifie avec la progression de l’histoire ! Si en soi, la trame principale n’est pas si originale, c’est tellement bien écrit et bien mené qu’il est difficile de lui trouver des défauts, il a ce petit plus qui en font un très bon manga. A découvrir pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait !
Note :
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Justice League : Future State
Scenariste: Collectif Dessinateur: Collectif Editeur: Urban Comics
Rhoooo  c'est moche ça. Une fois n'est pas coutume Urban Comics nous livre une couverture vraiment mensongère. Une couverture qui fait envie. Une couverture qui est surement un peu un spoiler du deuxième tome, mais une couverture qui n'a rien à voir avec la choucroute comme on dit chez moi.

Car rien de ce que vous ne voyez sur la couverture ne sera présent dans le comic. 0. 

Et c'est dommage parce qu'au final ce Justice League est vraiment agréable à lire. On voit tous nos protagonistes favoris.... en fait non. ON voit ce qu'il est advenu des successeurs de nos protagonistes favoris. Et donc ça donne une vraie impression de futur avec des personnages différents, des passés différents et de nouvelle tête à découvrir. Si on pourra regretter une cohérence temporelle (car au final il faut se dire que Merlin qui règne sur le monde ET les 4 péchés capitaux qui débarquent, ce sont deux futurs différents et non pas une continuité), les histoires elle-même sont sympas et supers variées. 

Cela implique une gymnastique de l'esprit car on prend nos héros tous au milieu de quelque chose mais les scenarios sont bien fait et nous expliques petits à petits ce qui leurs arrivent. 

Mais c'est rafraichissant et nos auteurs sont obligés d'aller vite pour conclure une histoire sympathique en 2 tomes.
Note :
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Mars Red tome 1
Scenariste: FUJISAWA Bun'ô Dessinateur: KARAKARA Kemuri Editeur: Panini
J’avoue, j’avais un peu peur de lire un énième manga sur les vampires mais j’ai été agréablement surprise. Même si on retrouve les codes du vampire : surpuissance, transmission par morsure, besoin de sang et crainte du soleil, l’histoire est tournée de façon à ne pas tomber dans le schéma classique.

L’histoire se déroule pendant l’ère Taisho, le Japon est plutôt prospère et se modernise grâce à son ouverture sur le monde. Mais dans l’ombre, un virus se propage et transforme les humains en vampires, le taux de survie à une morsure est faible mais ceux qui s'en sortent sont dotés de capacités supérieures. L’armée a décidé de monter une unité spéciale autour de ces nouveaux soldats afin de lutter contre les vampires « civils » cachés dans la population (dont certains sont violents) mais aussi pour les utiliser comme espions et super soldats.

Mars Red est un manga plus complet qu’il n’y paraît car il propose plusieurs histoires en une. Il y a les activités de l’unité « code zéro » avec ses combats et ses activités secrètes, l’histoire de Aoi Shirase jeune journaliste à la recherche de son ami perdu (qui est devenu membre de l’unité) et un fond politico-historique autour de l’importance de la militarisation du pays. Soutenu par un dessin de qualité qui oscille entre les différents aspects du manga, l’auteur prend le temps d’explorer tout un tas de thèmes annexes comme le deuil, la perte de l’humanité, l’immortalité…

Une fois n’est pas coutume, cette courte série (3 tomes seulement) est l’adaptation d’une pièce de théâtre, un anime est également disponible depuis 2021 en France. Difficile pour le moment de dire quel est l’objectif final de l’auteur mais en attendant, ce 1er tome est réussi et on ne voit pas le temps passer.
Note :
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Keiji tome 3
Scenariste: RUY Keiichirô Dessinateur: HARA Tetsuo Editeur: Mangetsu
Sur les ordres de leur seigneur le clan des ninjas de Kaga monte une opération pour tuer Keiji. Bien que le seigneur du clan Maeda soit l’oncle de Keiji, il déteste son neveu, ayant réussi à le priver de son titre d’héritier du clan, il ne supporte pas le charisme qu’il dégage et le voit toujours comme une menace. Mais bien qu’alliés avec un tueur légendaire, les ninjas de Kaga échouent encore une fois et perd de nombreux membres.

Si d’un côté, on a ce côté aventure autour de la vie mouvementée de Keiji, le manga permet aussi de revenir sur des faits historiques et de mieux comprendre les coutumes de l’époque : les comportements d’un membre du clan peuvent apporter le déshonneur sur le chef du clan et dans le pire des cas, l’obliger à se faire seppuku. Le personnage de Keiji, bien que vivant comme il le souhaite, est quand même freiné par ces liens et ne souhaite pas que cela retombe sur ses proches. Il agit toujours de façon à contourner les règles et en limitant les dégâts (pour le clan car pour les ninjas assassins, il n’y a pas de pitié !).

Les combats sont rondement menés et bien exécutés. Keiji est un personnage fascinant, on ne sait jamais comment il va réagir. Quant au graphisme, il est détaillé et on se fait à voir la tête de Ken partout. Un manga d’actions toujours aussi intéressant.
Note :
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Time Shadows t10
Scenariste: Yasuki Tanaka Dessinateur: Yasuki Tanaka Editeur: Kana
Attention on se rapproche de la fin de l'histoire il est donc impossible de faire une critique sans un minimum de spoiler...... 

Surtout que ce tome voit la disparition de ... pfff je ne m'en remets pas encore ! Shinpei est livré à lui-même et est lancé dans sa dernière boucle ! On est donc directement lancé vers les deux derniers tomes (série terminée en 13 tomes) qui devraient être à 200 à l'heure vu que le "début de la fin" a déjà commencé. On apprend dans ce tome ci le passé et la vérité sur Shide mais on voit surtout Heine faire un dernier piège à l'équipe toute entière.

Un thriller horrifique décidément bien mené qui, maintenant on n'en doute plus, fera une excellente série en 13 tomes.
Note :
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Obie Koul t3 : Résurrection
Scenariste: Makyo Dessinateur: Buffolo Editeur: Kennes
Obie vient de découvrir quel est son pouvoir et... se rend vite compte que ce pouvoir pourrait faire énormément d'envieux et lui rendre la vie impossible et mettre en danger sa famille.

Mais comment garder une information aussi importante juste pour soit quand on n'est qu'un ado ? C'est la question bien traité de ce tome trois. Faire confiance ou ne pas faire confiance ? Et à qui accorder cette confiance ?

On suit encore une fois avec plaisir les aventures de notre ado pas comme les autres qui voit son importance au sein des Nagams progresser encore d'un cran. Si l'histoire se densifie encore un peu avec l'histoire de l'élu qui se concrétise, nos auteurs n'en  oublie pas non plus de nous livrer un vrai tome d'aventure avec le père d'Obi en danger et une opération sauvetage qui va a 200 à l'heure.

On regrettera peut être que la gestion des ombrages de la couverture ne soient pas appliquée à l'intérieur car cela créé une petite déception en ouvrant la BD. Déception vite passé cela dit.
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Entre les lignes tome 2
Scenariste: YAMASHITA Tomoko Dessinateur: YAMASHITA Tomoko Editeur: Kana
Makio propose à Asa d’aller dans la maison de ses parents pour faire le tri et récupérer les affaires auxquelles elle tient. Asa doit après se rendre à la cérémonie de fin d’études, mais l’information sur le décès de ses parents a fuitée, elle qui voulait vivre cette cérémonie normalement, se retrouve être au centre de l’attention, pour la première fois depuis l’accident, elle se laisse aller à ses sentiments.

Entre les lignes est un manga qui prend son temps, le temps pour Asa de faire son deuil, d’y aller à son rythme, le temps pour Makio d’accepter la présence de sa nièce, le temps pour chacune de prendre ses marques et de s’apprivoiser. Le passage dans la maison des parents est particulièrement touchant. Pour avoir déjà été dans un logement où les occupants étaient partis du jour au lendemain en laissant tout en plan, j’ai trouvé ça très réaliste, se rendre compte que le temps a été suspendu et qu’il ne reprendra jamais. Les relations entre les deux femmes sont intéressantes car même si elles sont de la même famille, elles sont presque des inconnues. Et le fait que Makio détestait sa sœur propose une approche originale, peut-on aimer l’enfant de quelqu’un qu’on exécrait ? Je trouve juste que le trait est un peu léger parfois mais c’est une histoire à découvrir.
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La part merveilleuse t1
Scenariste: Ruppert Dessinateur: Jerome Mulot Editeur: Dargaud
Etrange BD que cette part merveilleuse. En effet cette bd traite de l'exclusion et du rejet de la différence par le biais d'extraterrestres et de métisses extra terrestre. Mais plutôt que de traiter les ET comme des humanoïdes, nos auteurs choisissent de prendre le contre pieds de beaucoup de série de SF en nous montrant des ET aux formes très variées et ne réagissant pas à nos lois physiques.

Si le scenario est bien pensé et super innovant, j'ai eu plus de mal avec le dessin qui m'a laissé très froid. Trop froid surtout sur la première partie. Malgré les aventures pourtant rocambolesque de notre "héro", je suis resté très spectateur et c'est bien dommage. Je pense que les amateurs de ce genre de dessin très figé et épuré seront beaucoup plus prits par cette histoire de SF philosophique.

Une bonne BD qui plaira surement plus à d'autres personnes.
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Esprits d'ailleurs
Scenariste: KODA Maki Dessinateur: KODA Maki Editeur: Komikku
Esprits d’ailleurs est un recueil de trois nouvelles mêlant tranche de vie et fantastique. C’est le dernier ouvrage de l’autrice Maki Kôda, qui a plus de 10 ans e carrière mais encore méconnue en France.

La 1ere histoire suit une lycéenne qui par moment peut se rendre dans le monde des invisibles, elle voit les autres mais ne les entend pas et reste transparente à leurs yeux. Elle va y faire une rencontre qui va l’aider à mieux s’intégrer. La 2eme, raconte l’histoire d’un jeune homme qui semble protégée par un ange gardien. La 3eme, un homme dans la vie active qui va recueillir un chat qui parle, ce dernier va le pousser à prendre sa vie en main.

Ces 3 histoires, assez courtes, sont écrites sur le même principe : une personne qui a des difficultés dans la vie (intégration à l’école, recherche d’emploi, instabilité…) va être en contact avec un « esprit » qui va l’aider à aller de l’avant. Chaque récit est positif, raconté avec douceur, peut-être pas assez poussé mais vu le nombre de pages, difficile d’en faire plus. Un manga sympathique globalement mais qui a un potentiel de relecture limité.
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Batman Future state t1
Scenariste: Collectif Dessinateur: Collectif Editeur: Urban Comics
C'est partit pour Futur State. Apres le grand chamboulement de Death Metal voici venu la suite et ce qu'il est advenu de l'univers DC ! 

A ben en fait non pas du tout. Les scénaristes ont voulu comme oubliée le run de Snyder pour faire complètement autre chose. Et c'est assez perturbant. En effet on aurait aimé savoir ce qu'il advenait du monde (des mondes en fait) après la bataille finale entre Wonder Woman et Le joker qui rit.  Et on n’en sait rien du tout. Voir même OSEF* comme dirait l'autre. Mais c'est une volonté de DC de se laisser un temps de pose avec les 10 années autour du Metal N. Une pose ou l'on explore les futurs possibles créés par le combat entre Perpetua et le Joker.

Et pour être sûr que personne n'en parle, on a basculé 10 ans après ! Direct. Mais dans un monde pas en meilleur état au final. A Gotham Batman est mort (? est-ce bien possible) et  magistrat règne en maitre sur une ville pacifiée mais ou le port d'un masque (quel qu'il soit, même chirurgical :p) entraine une exécution immédiate.

Autre innovation dans l'univers DC (parce qu'à étrangement fait Panini avec la maison X-Men), on trouve dans ce tome 1 le début de toutes les histoires de la famille Batman. Bon là on est plus dans le concret et les histoires se répondent bien. Mais cela montre aussi des qualités d'histoires différentes. Si celle des Outsiders et des batgirls sont rafraichissantes, celle du nouveau Batman es un pour lourde à lire. Harley Quinn a un traitement graphique assez sublime pour une histoire assez moyenne.

Le fil rouge sur la disparition de Batman est suffisant pour nous tenir intéressé sur la plupart des histoires. 

On se retrouve avec, au final des histoires qui remplissent leurs objectifs : nous divertir après le mal de crane issu de Death Metal. On s'en contentera pour ces deux tomes (et les deux justice league qui vont à coté).

Par contre il ne va pas trop falloir que ça dur longtemps 🙂
*OSEF : on s’en fou chez les vieux jeunes.
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Camélia - face à la meute
Scenariste: Christophe Cazenove / Nora Fraisse Dessinateur: Bloz Editeur: Bamboo
Voici une BD importante. Une BD à faire lie à tous les ados car cela peut arriver à n'importe qui. Un BD à faire ire aussi parce qu'elle est extrêmement bien faite : elle nous montre bien, via un découpage en période en l'année, à quel point devenir la victime de harcèlement peux arriver à out le monde. 

En effet notre héroïne à tout pour passer 3 années standards au lycée : une meilleure amie pour la vie, un physique par dérangeant et des parents qui l'adorent. Oui mais voilà. En tombant amoureuse du mauvais garçon, elle se met à dos les mauvaises personnes et là l'engrenage commence. Et c'est qui est frappant en lisant cette BD : c'est bien un engrenage qui est difficile à arrêter. Car des moqueries de couleurs découlent les insultes sur les réseaux sociaux de la classe, la mise au banc des asociaux et les montages photos. Et en un temps au final assez court les amis s'éloignent de peur d'être assimilée à elle et de finir eux aussi rejetés. Et cela même si on est une "meilleure amie".

La plongée en enfer parait malheureusement trop 'naturelle' et fait froid dans le dos. Quand on a une ado à la maison on s'imagine facilement qu'il peut lui arriver la même chose.

Et pour éviter cela le plus possible.... on lui fait lire ce Camilla. Pour éviter qu'elle soit harcelée mais aussi et surtout pour éviter qu'elle ne fasse partie d'une meute de suiveur un jour.

Je reprocherais juste à cette BD le dessin qui aurait peut gagner à être plus dur.
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Saint-Elme tome 1 - La vache brûlée
Scenariste: Serge Lehman Dessinateur: Frederik Peeters Editeur: Delcourt
Après l'énorme succès de L'Homme gribouillé, les deux auteurs se retrouvent sur une nouvelle collaboration autour d'un polar qui commence très fort. Serge Lehman est doué pour créer des ambiances particulières pour passionner les lecteurs. Avec ce premier tome, on suit le parcours de plusieurs personnes avec des histoires différentes qui se déroulent toutes à Saint-Elme. Une ville riche par la production de son eau de source. On suit des petits truands kidnappeurs d'enfants, un détective à la recherche d'un jeune adulte, le maire et ses enfants, une vacancière et son père en visite à Saint-Elme et une invasion de grenouilles qui profitèrent. Toutes ses histoires n'ont pas de liens communs ou peu pour l'instant mais la violence est bien présente dans cette histoire. On notera à la lecture une étrangeté dans le lieu mais aussi des habitants.   
Les dessins de Frederik Peeters sont parfaits comme d'habitude avec cet auteur. Peeters abandonne le noir et blanc de L'Homme gribouillé pour proposer une palette de couleur assez sombre. 
Saint-Elme annonce une excellente série à venir et les interrogations sont nombreuses à la fin des quelques 80 pages de ce premier tome. J’ai adoré l’atmosphère général grâce au scénario et aux dessins. 
 
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Rencontre Akata - pop-up store sur Paris ce week-end
Ce week-end, Akata tient un magasin éphémère sur Paris 'un pop-up store" comme ils l'appellent afin d'aller à la rencontre de leurs lecteurs vu que les derniers salons ont été annulés. Comme j'étais justement sur Paris hier, je suis allée les voir. J'ai fait la connaissance de Delphine, leur attachée de presse et de Bruno, leur directeur de collection. De quoi échanger un peu autour de leurs choix, Bruno est en veille permanente et lit  les magazines en japonais, il fonctionne principalement au coup de cœur, il cherche à apporter de la nouveauté, quitte à bousculer un peu le lectorat français (d'où la collection WTF). Quant aux shojos, l'objectif est de montrer que la palette existante est très variée et de changer un peu les mentalités ; le shojo n'est pas destinée qu'aux jeune filles !

Avec l'arrivée d'Akata, il y a eu une véritable révolution du shojo à tel point que depuis peu, les autres éditeurs se sont mis à créer de nouvelles collections : Life chez Kana, Moonlight chez Delcourt, shojo+ chez Glénat... Comme disait Bruno, avant ils n'avaient pas de concurrence sur ce créneau, maintenant, cela devient plus difficile. Il s'amuse de retrouver les titres qu'il refuse chez ses concurrents... Peut-être tant mieux pour le lecteur qui a un choix plus vaste mais il ne faudrait pas que la quantité soit au détriment de la qualité.
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Les couloirs de l'abîme tome 1
Scenariste: NAGAI Saburo Dessinateur: NAGAI Saburo Editeur: Hana
Cette histoire est la suite de « smells like green spirit » et se passe sept ans après. Personnellement je n’ai pas lu le 1er mais cela ne m’a pas empêché de comprendre la situation et d’apprécier ce manga.

Yanagida est un jeune homme perdu, il fuit son passé où il a agressé un de ses élèves, il sait qu’il a un monstre au fond de lui qui ne demande qu’à sortir et qu’il ne peut pas contrôler. Désespéré, il erre à droite et à gauche, se disant qu’il ferait mieux de mourir mais en même temps n’arrivant pas à passer à l’acte. Un jour, contre toute attente, il rencontre un adolescent qui ne semble pas le craindre, peut-être, pour la 1ere fois de sa vie, il arrivera à trouver sa place.

Sans être clairement dit, le manga aborde ici la pédophilie comme une maladie, une obsession plus forte que la raison qu’on ne peut pas maitriser. Loin de porter un jugement sur ceux qui en souffrent ni sur le fait que ce soit une maladie ou non. L’auteur dépeint les tourments que cela engendre, la lutte de Yanagida contre ses pulsions et le désespoir où il se trouve. Le traitement graphique du phénomène est très intéressant, les pulsions malsaines prennent vie sous la forme de pensées noires qui s’échappent du corps de Yanagida jusqu’à la recouvrir complétement.

Le manga est un drame psychologique fort et sombre, que ce soit pour ce cas de figure ou pour tous ceux qui souffriraient de pulsions incontrôlables (comme la violence, la cleptomanie…) ce qui est intéressant c’est de voir que même si on en est conscient, ce n’est pas facile de s’en sortir seul. Mais le manga semble réserver d’autres aspects et l’adolescent a, lui aussi, une part d’ombre que l’on découvrira par la suite.
Note :
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Jungle beef
Scenariste: Olivier Behra Dessinateur: Cyrille Meyer Editeur: Steinkis
Jungle beef est un fascinant roman graphique documentaire adapté par Cyrille Meyer d'après le récit d'Olivier Behra. Cet album rejoint la collection Témoins du monde aux éditions Steinkis pour faire découvrir aux lecteurs la réalité sur le terrain aux quatre coins du monde par le biais de roman graphique. Avec jungle beef, on suit le parcours d'Olivier Behra un ethnobotaniste qui part en repérage pour le tournage d'un documentaire sur la cité blanche dans la jungle primaire où vivent les peuples indigènes Pechs et Mosquitos en harmonie avec la nature. Olivier Behra part accompagné d'un guide pour trouver un endroit où un hélicoptère pourrait se poser pour l'équipe de tournage. En route, Behra va rencontrer plusieurs personnes, des villages, la nature dense pour notre émerveillement. Mais en parallèle, le guide rappelle toujours la fragilité de l'équilibre avec le gouvernement corrompu, le trafique de cocaïne et le blanchiment d'argent par l'élevage de bœuf ou le trafique de bois. 
Les dessins sont réalistes pour représenter la jungle et les habitants du Honduras. L'auteur utilise un autre style pour relater l'histoire du pays, les narcotrafiquants en utilisant plusieurs icones de la pop culture mais aussi les marques qui contribues à ce désastre.
Jungle beef est un roman graphique impressionnant par les informations mise en avant mais aussi par la beauté de la jungle et des animaux encore présent même si l'impact de l'homme est dévastateur.
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Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875
Scenariste: Alex Alice Dessinateur: Alex Alice Editeur: Rue de sevres
Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites.

Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même...

Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ?

Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. 

Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste !

 

 
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Juan Valiente, esclave et conquistador
Scenariste: Jose Carvajal Dessinateur: Gabriel Ibarra Editeur: Mosquito
Juan Valiente, esclave et conqusitador retrace l'histoire véridique de ce jeune sénégalais capturé durant sa jeunesse pour être revendu aux portugais esclavagistes de l'époque. Cette histoire est assez surprenante avec quelques explications en préface avant les autres informations sur tous les personnages historiques que l'on croise lors de la lecture de cet album. Le jeune Juan va réussir à convaincre son maitre mexicain de le laisser partir en à la conquête du Chili pour combattre auprès des conquistadors et payer sa liberté avec la richesse qui pourrait amasser lors de cette expédition dangereuse. Le parcours de Juan est fantastique et sa bravoure au combat lui permis la reconnaissance des conquistadors. Le scénario de Jose Carvajal se veut fidèle à l'histoire pour rendre hommage à Juan Valiente. Les sauts dans le temps et retours en arrière permettre de comprendre l'histoire de Juan réussi mais rendent parfois la lecture moins fluide avec toutes les dates et événements.
Les dessins de Gabriel Ibarra sont dans un style très réalistes avec beaucoup de crayonnage encore visible par-dessus les couleurs. Il est un peu difficile de discerner les différents indiens à certain moment.
Juan Valiente, esclave et conquistador est un bon album historique avec l’histoire de cet esclave affranchit.
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Tango - Tome 6 - Le fleuve aux trois-rivières
Scenariste: Matz Dessinateur: Philippe Xavier Editeur: Le Lombard
Aîe Aïe Aïe... On la sentait venir cette fin de cycle en déception. Après un tome 3 et 4 pas franchement à la hauteur des très réussis deux premiers, le duo Xavier/matz semblait commencer à s'essouffler sur cette série que pourtant j'adore. Peut être limité par le speech de départ faisant de Tango un héro "du quotidien" presque lambda au parcours très loin des super soldats/enquêteurs/policiers/combattants habituels, l'histoire présentée dans cette conclusion de cycle s'avère décevante à plus d'un titre. Primo, Tango n'est jamais vraiment poussé dans ses retranchements, il survole la mêlée tel Rambo dans Rambo 4. Hors Tango n'est pas vraiment sensé être Rambo. Ensuite l'intrigue est relativement plate et sans vrais rebondissements. D'habitude pleins de gouailles notre duo de héros souffre beaucoup du faible rôle accordé à Mario sur ce tome. Rajoutez à cela que l'intrigue principale liée au passé de Tango et à ses anciens démêlés avec la justice n'avance pas d'un iota et on se retrouve avec une déception scénaristique. Excepté le logo fin de cycle sur la couv', dur de voir une vraie différence entre la fin de ce tome et les deux précédents... 

Ce que par contre j'ai du mal à comprendre c'est que graphiquement, ce tome donne l'impression d'avoir été moins poussé que les premiers. Les arrières plans s'avèrent assez souvent fades et peu détaillés et si personnages et scènes d'actions sont toujours aussi réussies, à la fin demeure l'impression de ne pas retrouver ce qui nous avait séduit dans cette amérique du sud magnifiée par Xavier dans les premiers tomes.

Difficile de comprendre cet essoufflement éditorial sur une série que j'adorais pourtant en seulement 6 tomes quand on connait l'imagination prolifique de Matz. 

 

Reste que ce tome sera un indispensable pour les fans de Tango comme moi, qui y prendront indéniablement du plaisir de lecture, en espérant quand même que le prochain cycle nous relance dans quelques chose de plus ambitieux.
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Glenn Ganges dans le flot des souvenirs
Scenariste: Kevin Huizenga Dessinateur: Kevin Huizenga Editeur: Delcourt
Avant tout, ce roman graphique est un très bel objet réalisé dans une édition soignée avec une couverture où l'on peut se faire une idée des dessins et de l'histoire qui nous attend dans cet album. Le personnage de Glenn Ganges est une fiction de toute pièce puisque l'auteur a trouvé ce nom avec un panneau de sortie d'autoroute dans le Michigan qui annonçait deux directions, Glenn et l'autre Ganges. Pour l'histoire, Kevin Huizenga nous raconte les mésaventures de son héros qui a de troubles du sommeil. Sa consommation de café n'y est pas pour rien non plus. Glenn Ganges réfléchit et revient sur l'ensemble de sa vie, avec des questionnements, des réflexions avant de croire qu'il voyage dans le temps. Son imagination carbure à fond alors qu'il ne veut pas déranger et réveiller sa femme qui dort paisiblement à ses côtés. Il erre sans but précis, à jouer aux jeux vidéo et devient lui-même un personnage de jeu, ou alors se perd dans des lectures. 
La partie graphique est fantastique, l'auteur livre des planches minutieuses dans la mise en scène en utilisant la bichromie en colorisation de son histoire. On ne peut être que contemplatif devant ses effets de styles pour mettre en image les thèmes comme le voyage dans le temps, ou alors le temps qui défile.
Kevin Huizenga a mis une vingtaine d'années pour terminer les aventures de Glenn Ganges dans le flot des souvenirs, mais le résultat est parfait entre la narration et les dessins.
 
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Teenage Renaissance tome 1
Scenariste: KUROKI Yûshin Dessinateur: KUROKI Yûshin Editeur: Akata
Etrange ce manga… son appartenance à la collection WTF donne déjà une première idée, celle de ne rentrer dans aucun moule ! Si l’histoire est assez classique : l’adolescence avec le réveil des hormones et de la sexualité, des garçons à l’imagination débordante qui fantasment et qui regardent des vidéos pour adulte sur internet… C’est la façon de le faire qui est vraiment très originale.

Car notre héros n’est autre que le David de Michel-Ange, la fille dont il est amoureux la Vénus de la naissance de Vénus de Boticelli, le père de David, Michel-Ange en personne et on croise dans ses camarades de classe, Mona Lisa, Mannekenpis, Goliath… Outre le graphisme parfois très proche de l’œuvre originale, l’auteur s’amuse à reproduire des œuvres d’art dans le déroulé de l’action, revisitées à sa façon, bien entendu.

L’histoire en elle-même n’est pas le véritable intérêt de ce manga, on s’amuse à reconnaître les tableaux, les sculptures, à apprécier la qualité de dessinateur de Yushin Kuroki, il ponctue en plus son manga d’explications artistiques des œuvres et des artistes. Ce manga est donc un divertissement et un livre culturel qui vous fera réviser vos connaissances sur la Renaissance.

Si j’ai mis la note de 3.5 c’est que je suis partagée, j’ai plus l’impression d’être en face d’un exercice de style, réussi et intéressant certes, mais je crains que l’histoire ne soit pas à la hauteur.


Série finie en 4 tomes. Extrait :
Teenage Renaissance T.1 - AKATA (akazoom.fr)
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la brigade des souvenirs T2 : Mon ile adorée
Scenariste: Carbone Dessinateur: Cee Cee Mia Editeur: Dupuis
Deuxième tome de la nouvelle série jeunesse de Dupuis avec un tome radicalement diffèrent et qui montre que nos auteurs ne veulent pas uniquement tomber dans les souvenirs "facile" que peuvent être les histoires de cœurs.

Là on parle d'un sujet beaucoup plus grave qui est celui des enfants réunionnais qui ont été  "enlevé" à leur parent durant les années 70 pour tenter de repeupler les départements d'un centre de la France dépeuplé par l'exode rurale.

Encore une fois l'histoire et donc l'enquête est vraiment bien amené. Des fausses pistes, des surprises, de la bonne humeur et une fin qui finit bien.

Porté par le dessin tout en rondeur de Cee Cee Mia et la bonne humeur de nos 3 enquêteurs en herbes, adultes comme enfants vont passer, encore une fois, un excellent moment.

 
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Green Lantern Legacy
Scenariste: Le Minh Dessinateur: Tong Andie Editeur: Urban Link
On a parfois l'impression qu'Urban Link est, en plus d'être une collection nous offrant de très bon roman graphique, une collection qui essaye de rajeunir certains des personnages DC. ET d'est clairement l'objectif de ce Green Lantern Legacy. Prendre un personnage qui a du mal à séduire le jeune public, et lui remettre un vrai coup de jeune. Et si sur les tean titans c'est moins évident, ce green lantern est une réussite du genre.

On donne des pouvoir à un jeune, on met une histoire pleine de couleur, pleine d'amitié et avec quelques combat et des bêtises d'ado dans un saladier et on mélange un bon coup. Et cela donne un excellent rajeunissement du personnage de Green Lantern. Les aventures de ce jeune nouvel héros sont très agréables à lire. 

Pas prise de tête, elles raviront les jeunes lecteurs et, je l'espère, remettrons sur le devant de la scène un personnage peut être un peu austère.

PS: note XXL a l'essayage de costume et l'hommage aux anciens Green Lantern. 
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Butterfly beast tomes 1 et 2 (fin)
Scenariste: NAGATE Yuka Dessinateur: NAGATE Yuka Editeur: Mangetsu
Au début de l’ère Edo, à la fin du moyen-âge, le Japon profite d’une période un peu plus paisible, les shinobis (ou ninjas si vous préférez) non plus lieu d’être (c’était surtout des espions et assassins de l’ombre). Si certains ont été embauchés par le nouveau gouvernement, que d’autres ont changé de métier, nombreux sont ceux qui n’ont pas trouvé leur place, et ont mis leurs capacités au service du mal. Devenus, brigands, voleurs ou assassins, ce sont à présent des nuisibles pour la société. Pour s’en débarrasser, l’état fait appel à d’ancien shinobis surnommés « les chasseurs ». Ochô est l’une d’entre eux, et se cache derrière une activité de courtisane. Butterfly beast est l’histoire de son nouveau quotidien.

Mangetsu poursuit ses mangas historico-romancés, s’appuyant sur des faits réels, ils permettent de mettre en lumière certains aspects méconnus (surtout pour les occidentaux) de l’histoire du Japon. Si les shinobis fascinent les enfants, c’est sans doute pour le côté mystérieux et leur grande capacité physique, (et peut-être aussi à cause de ninjago), mais la réalité n’est pas aussi rose. Un shinobi est dévoué à son maître, quand il n’en a plus c’est tout son clan qui s’effondre. En plus de cela, la formation commence dès l’enfance et est très rude.

Le 1er tome de ce dytique est composé de plusieurs petites histoires autour d’Ochô et de son rôle de chasseuse. Le 2eme nous propose une histoire unique autour de son passé et des conflits politiques. Si la fin nous laisse un peu en suspens c’est que l’auteur a changé de maison d’édition. Une suite « butterfly beast 2 » composé de 5 volumes existe et sera publiée par Mangetsu.

Le manga dispose d’un dessin très fin, raffiné et rempli de détails qui nous plonge bien dans cette période historique et dans l’ambiance des quartiers de plaisir où se déroule l’action. Le sujet est intéressant et, à ma connaissance, inédit. A découvrir.

PS : Par rapport au résumé Ochô est son nom de kunoichi et Kochô son nom de courtisane mais c'est la même personne
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