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Kevin Nivek

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Tout ce qui a été posté par Kevin Nivek

  1. Je comprends @VladNirky, mais comme je disais , j'ai pas tant accroché que ça . Je me souviens je les matais quand je faisais les nuits en maison de retraite durant mes études ^^
  2. C'est une excellente idée de réaliser un essai graphique sur ce thème qui, in fine , n'est pas si pathologique . La société patriarcale l'a rendu "particulier" , en atteste cette déclaration de David Reuben (en 1969) , un médecin américain décrivant la ménopause : "Pas vraiment homme , pas non plus femme fonctionnelle , ces individus vivent dans un monde d'intersexe . Ayant épuisée leurs ovaires , elles ont épuisé leur utilité en tant qu'être humain" . Oui du temps est passé depuis ,mais avouez que c'est une sacrée ignominie que cette définition ! Marie Pavlenko a pris le sujet à bras le corps (pas le corps de l'utérus hein 🙂 ) en imaginant cette BD avec une jeune auteure Joséphine Onteniente ; comme une discussion entre amies concernées , liée en parallèle à une femme en début de ménopause découvrant à travers un "train fantôme" les différents symptômes que cela procure . Le graphisme change selon les lieux , donnant du dynamisme au récit . Le petit train avance en changeant de décors selon les manifestations physiques et psychiques éprouvées par les femmes . Les auteures s'appuient sur des études concrètes distillées au grès des discussions et intègrent de l'humour afin de dédramatiser . Car là est bien le sujet : non les femmes ménopausées ne deviennent pas invisibles en société , même si elles sont peu présentes dans les médias (cinéma et autres) ; elles ne deviennent pas non plus laides ou inutiles etc .... On apprend ainsi que les orcs femelles font partie des rares mammifères à être ménopausées et deviennent des leaders de meutes car elles ont le savoir et l'expérience ! Je vous recommande par ailleurs la mini-interview en début d'album où l'on demande à des hommes de tout âge une définition de la ménopause ! Bref , une mine d'infos que cette BD . A lire pour tous les sexes , tous les âges et à se prêter au travail !
  3. Titre de l'album : Moi, je veux être une sorcière Scenariste de l'album : Marie Pavlenko Dessinateur de l'album : Joséphine Onteniente Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Parce qu'elle a perdu la capacité à donner la vie, la femme ménopausée devient un rebut à écarter du coeur de la vie et de la cité, un corps inutile, périmé. Sa place ? Effacée. Son vécu ? Le Grand méchant tabou. Il est temps de briser cette vision éculée. Sans faux-semblant et avec humour, cet essai graphique décortique et dédramatise la période de l'arrivée de la ménopause, et tente de comprendre pourquoi la femme de 50 ans disparaît des radars dans les sociétés occidentales. Une histoire patriarcale à renverser cul par-dessus tête pour mieux vivre, pour exister. Critique : C'est une excellente idée de réaliser un essai graphique sur ce thème qui, in fine , n'est pas si pathologique . La société patriarcale l'a rendu "particulier" , en atteste cette déclaration de David Reuben (en 1969) , un médecin américain décrivant la ménopause : "Pas vraiment homme , pas non plus femme fonctionnelle , ces individus vivent dans un monde d'intersexe . Ayant épuisée leurs ovaires , elles ont épuisé leur utilité en tant qu'être humain" . Oui du temps est passé depuis ,mais avouez que c'est une sacrée ignominie que cette définition ! Marie Pavlenko a pris le sujet à bras le corps (pas le corps de l'utérus hein 🙂 ) en imaginant cette BD avec une jeune auteure Joséphine Onteniente ; comme une discussion entre amies concernées , liée en parallèle à une femme en début de ménopause découvrant à travers un "train fantôme" les différents symptômes que cela procure . Le graphisme change selon les lieux , donnant du dynamisme au récit . Le petit train avance en changeant de décors selon les manifestations physiques et psychiques éprouvées par les femmes . Les auteures s'appuient sur des études concrètes distillées au grès des discussions et intègrent de l'humour afin de dédramatiser . Car là est bien le sujet : non les femmes ménopausées ne deviennent pas invisibles en société , même si elles sont peu présentes dans les médias (cinéma et autres) ; elles ne deviennent pas non plus laides ou inutiles etc .... On apprend ainsi que les orcs femelles font partie des rares mammifères à être ménopausées et deviennent des leaders de meutes car elles ont le savoir et l'expérience ! Je vous recommande par ailleurs la mini-interview en début d'album où l'on demande à des hommes de tout âge une définition de la ménopause ! Bref , une mine d'infos que cette BD . A lire pour tous les sexes , tous les âges et à se prêter au travail ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-je-veux-etre-une-sorciere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Oui , j'allais dire que Batlestar a un peu vieilli , j'avais vu 2 ou 3 saisons perso , et j'ai jamais compris ce tel engouement !
  5. Kevin Nivek

    Au coeur des solitudes

    Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉
  6. Titre de l'album : Au coeur des solitudes Scenariste de l'album : Lomig Dessinateur de l'album : Lomig Coloriste : Lomig Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : 1867, une scierie tourne à plein régime dans un bruit effroyable quand soudain, des ouvriers courent secourir un homme à terre. Il s'est blessé gravement aux yeux. John Muir a déjà 29 ans et il est confiné dans une chambre obscure : il est probable qu'il restera aveugle. Mais miraculeusement, après des mois d'une convalescence quasi mystique, il recouvre la vue. C'est décidé, il va tout quitter et embrasser son rêve de toujours : partir plein Sud à la rencontre de la vie sauvage. Armé de son seul courage, de sa jeunesse, d'une loupe et d'une presse botanique, il parcourra ainsi des centaines de kilomètres, à pied de l'Indiana à la Floride. Imaginez une nature sauvage presque inviolée, où seuls rôdent quelques dangereux soldats du Sud en déshérence et d'anciens esclaves jetés hors des anciennes plantations... Critique : Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-coeur-des-solitudes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. See , on a beaucoup aimé nous aussi , la S3 baisse en revanche ; mais la S1 , quel régal !
  8. Tu verras les saisons suivantes sont mieux , niveau cheap 😉
  9. Ouf c’était tendu mais c’est passé 😅
  10. Même pas en ce moment 🙂 J'ai fait 12 intégrales de Buck Danny et tous les addons tu rigoles , j'ai bouffé du franco-belge cet été ! Mais je vais l'attaquer le Raven 😉
  11. Oui oui je sais que c’est un revival mais bon , j’en ai déjà quelques une qui me conviennent sur les pirates . J’ai d’ailleurs pas encore lu le tome 2 de Raven .
  12. Tu as les Little Kevin , qui sont assez sympas
  13. Vrai , mais vu que là on s'inscrit dans cette saga avec Kim , je vais prendre 🙂 Carmen , le dernier que j'ai li ce doit être celui où sur la couv elle est une sirène ! J'ai du retard ^^
  14. Carmen est là 😉 , la suite de Renaissance aussi avec une couv superbe , Bellatrix de Léo , une suite à Antares , jette un oeil à Bomb X aussi , et Elecboy ; m'enfin ça en fait quand même 🙂
  15. Plus verbeux que Barracuda ! Diantre ! J’ai pas fait cette série sur les pirates , je rate un truc énorme ou pas ?
  16. Tout à fait d’accord avec toi , c’est pas comme si il n’y avait rien en septembre 😅. Hâte que vous lisiez tous RIP et surtout , gardez des sous pour Le ciel dans la tête ! Mon coup de cœur de l’année avec un grand C
  17. Là c’est plus en documentaire agrémenté de courtes pages de bd . C’est intéressant, mais dans l'ensemble je te rejoins sur les BD de sport .
  18. Je l'ai lu moi et pfffff Tu seras peut-être plus clément que moi 😉
  19. C'est déjà demain soir avec un alléchant France-Nouvelle-Zélande , que va débuter le troisième évènement sportif au monde ! Et pour se mettre dans le bain et revivre les éditions passées , quoi de mieux qu'un petit Docu-bd sur le sujet 😉 ? De la première édition en 1987 à la dernière en 2019 , les auteurs nous proposent des faits marquants lors de chacune des épreuves sportives . Ainsi , la défaite française en finale face aux (déjà) ogres All-blacks , avec Sella et Charvet en 3/4 centres et surtout Blanco à l'arrière est relatée , enrichie d'images d'archives avec notamment l'essai du bout du monde par Monsieur Blanco contre l'Australie . Puis nous avons des faits relatant les début du professionnalisme du rugby , avec les difficultés qu'ont les joueurs pour négocier des augmentations de primes de match , entre autres ... Impossible de ne pas mentionner celle de 1995 avec la victoire de Mandela , euh pardon , des springbocks sur leurs terres ! La défaite française assez malheureuse contre eux en demie , puis cette curieuse contagion des joueurs all-blacks souffrant de troubles digestifs à l'approche de la finale , et enfin l'incroyable nombre de morts de maladies neurodégénératives des sud-africains victorieux (dopage ??) , tout ceci est approché avec des anecdotes , mais rien n'est encore prouvé , et ne le sera jamais . La nation arc en ciel devait gagner , point barre . Vous avez la quintessence de ces compétitions illustrées par un collectif de dessinateurs aux traits divers et variés , la recette fonctionne toujours aussi bien pour ces Docu-BD de l'éditeur . J'oubliais , l'éternelle rivalité entre anglais et français n'échappe pas au regard de nos conteurs , Emmanuel Marie et Didier Cavarot alias Monsieur Rusigby . De l'anecdote , des photos , des illustrations , de l'humour , de la peine , du réel ; vous avez le cadeau parfait pour tout amateur de rugby se rongeant les ongles à l'approche du choc à venir en ouverture de coupe du monde 🙂 Comme dirait un certain Moscato : "on y va au mastic"
  20. Titre de l'album : Histoires incroyables de la coupe du monde de rugby Scenariste de l'album : Didier Cavarot , Emmanuel Marie Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : À l’occasion de la 10e édition de la Coupe du monde de rugby organisée en France, découvrez en Docu-BD trente moments d’anthologie des précédentes compétitions. Cet album vous fera revivre les plus grands matchs et vous plongera dans les dessous mystérieux de ce sport. Sur la pelouse ou dans les coulisses, les anecdotes sélectionnées vont vous passionner ! Critique : C'est déjà demain soir avec un alléchant France-Nouvelle-Zélande , que va débuter le troisième évènement sportif au monde ! Et pour se mettre dans le bain et revivre les éditions passées , quoi de mieux qu'un petit Docu-bd sur le sujet 😉 ? De la première édition en 1987 à la dernière en 2019 , les auteurs nous proposent des faits marquants lors de chacune des épreuves sportives . Ainsi , la défaite française en finale face aux (déjà) ogres All-blacks , avec Sella et Charvet en 3/4 centres et surtout Blanco à l'arrière est relatée , enrichie d'images d'archives avec notamment l'essai du bout du monde par Monsieur Blanco contre l'Australie . Puis nous avons des faits relatant les début du professionnalisme du rugby , avec les difficultés qu'ont les joueurs pour négocier des augmentations de primes de match , entre autres ... Impossible de ne pas mentionner celle de 1995 avec la victoire de Mandela , euh pardon , des springbocks sur leurs terres ! La défaite française assez malheureuse contre eux en demie , puis cette curieuse contagion des joueurs all-blacks souffrant de troubles digestifs à l'approche de la finale , et enfin l'incroyable nombre de morts de maladies neurodégénératives des sud-africains victorieux (dopage ??) , tout ceci est approché avec des anecdotes , mais rien n'est encore prouvé , et ne le sera jamais . La nation arc en ciel devait gagner , point barre . Vous avez la quintessence de ces compétitions illustrées par un collectif de dessinateurs aux traits divers et variés , la recette fonctionne toujours aussi bien pour ces Docu-BD de l'éditeur . J'oubliais , l'éternelle rivalité entre anglais et français n'échappe pas au regard de nos conteurs , Emmanuel Marie et Didier Cavarot alias Monsieur Rusigby . De l'anecdote , des photos , des illustrations , de l'humour , de la peine , du réel ; vous avez le cadeau parfait pour tout amateur de rugby se rongeant les ongles à l'approche du choc à venir en ouverture de coupe du monde 🙂 Comme dirait un certain Moscato : "on y va au mastic" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.petitapetit.fr/produit/histoires-incroyables-de-la-coupe-du-monde-de-rugby//?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Je sens que je ne vais pas sombrer dans la hype , et gentiment passer à côté 🙂
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