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Kevin Nivek

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Tout ce qui a été posté par Kevin Nivek

  1. Salut , Vaste sujet 😅. Si t’as des sous , clairement tu prends les deux omnibus sur elle et lui . Car les histoires se chevauchent par moment . Tu parles de Coipel , oui son run est sympa mais en toute honnêteté je préfère celui de Aaron qui est dans l’omnibus avec Gorr comme antagoniste . Il est mille fois mieux développé que dans le film , d’ailleurs tu peux oublier le film 😅. Regarde aussi car ils sont moins chers les Panini de Aaron et Ribic en marvel now il me semble . Tu peux les lire en tout cas sans trop de pre requis sur le personnage .
  2. Kevin Nivek

    Batman Catwoman

    Elle est clairement au centre des débats et c'est excellent , ce Tom King alors !J'ai reçu le one shot sur le Sphinx là 🙂
  3. Je suis pas fan du tisseur mais je t'assure que le ton adulte est vraiment le bienvenu 😉
  4. Kevin Nivek

    Chasseurs de sève

    Cela fait grave plaisir et Ankama va garder aussi la mienne pour Forgotten blade !! Je sais pas où ils vont la mettre en revanche !
  5. Je l'avais vu sur le forum ami voisin , mais j'en ai déjà trop de jeux ! J'ai pas fait encore une partie à Okko c'est dire ....
  6. Kevin Nivek

    Long way down

    Titre de l'album : Long way down Scenariste de l'album : Jason Reynolds Dessinateur de l'album : Danica Novgorodoff Coloriste : Danica Novgorodoff Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Dans le quartier de Will, les règlements de compte entre gangs sont monnaie courante. Le sang rougit souvent l'asphalte. Enfants ou adultes, ça n'a pas de grande importance pour ceux qui tuent. Sauf que cette fois, c'est Shawn qui est mort. Shawn, le seul et unique frère de Will. Et quand quelqu'un meurt dans le quartier de Will, il existe trois règles essentielles. Ne pas pleurer. Ne pas balancer. Se venger. Dans l'ascenseur, en route pour tuer le présumé meurtrier de son frère, Will fait face à d'étranges fantômes. S'il existe un moyen pour faire cesser le cycle incessant des vengeances, Will est peut-être le seul à pouvoir tout changer. Une adaptation graphique sensible et picturale d'un roman social poignant de Jason Reynolds, auteur américain majeur qui raconte avec justesse la réalité de la jeunesse de banlieue aux États-Unis. Critique : Jason Reynolds est un artiste américain complet , romancier et poète , il a gagné de nombreux prix de littérature adolescente dans son pays . Cette Bd est adaptée de son roman en vers Long way down , traduite par Insa Sané un slammeur. On y suit la vie dans les quartiers , l'ultra violence régnant dans une routine effroyable où chaque coup de feu retentissant n'est plus une surprise mais un mauvais moment à passer , étendu sur le sol , priant pour que les balles volent loin de votre situation . Un jour , le frère de Will est abattu . 3 règles sont la panacée : Ne pas pleurer , ne pas balancer (aux forces de l'ordre) , se venger . Ces 3 commandements , Will les connait que trop bien , et il va tenter de les respecter à la lettre . Dans un désir épris de vengeance ,et en route pour tuer le supposé assassin , il va se retrouver dans un ascenseur descendant les étages avec chaque palier correspondant à un chapitre ! Une descente aux enfers jalonnée de fantômes venant lui parler , le raisonner , l'aider à prendre une décision . Mais est-ce réellement vers les limbes qu'il se dirige ? La dessinatrice , Danica Novgorodoff dépeint ce drame en aquarelle avec des couleurs sombres directes . Elle alterne des double-pages , des phases de discussions plus traditionnelles avec bulles et découpage classique , mais aussi des pages oniriques centrées sur les pensées de Will . Le récit n'est pas gai avec des ombrages puissants et fréquents . Elle donne aussi beaucoup d'intensité aux regards des protagonistes lors de joutes verbales saisissantes . Ces 208 pages se lisent rapidement , car on désire connaître la décision finale de Will . Un roman graphique intelligent et bien écrit . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/long-way-down/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Long way down

    Jason Reynolds est un artiste américain complet , romancier et poète , il a gagné de nombreux prix de littérature adolescente dans son pays . Cette Bd est adaptée de son roman en vers Long way down , traduite par Insa Sané un slammeur. On y suit la vie dans les quartiers , l'ultra violence régnant dans une routine effroyable où chaque coup de feu retentissant n'est plus une surprise mais un mauvais moment à passer , étendu sur le sol , priant pour que les balles volent loin de votre situation . Un jour , le frère de Will est abattu . 3 règles sont la panacée : Ne pas pleurer , ne pas balancer (aux forces de l'ordre) , se venger . Ces 3 commandements , Will les connait que trop bien , et il va tenter de les respecter à la lettre . Dans un désir épris de vengeance ,et en route pour tuer le supposé assassin , il va se retrouver dans un ascenseur descendant les étages avec chaque palier correspondant à un chapitre ! Une descente aux enfers jalonnée de fantômes venant lui parler , le raisonner , l'aider à prendre une décision . Mais est-ce réellement vers les limbes qu'il se dirige ? La dessinatrice , Danica Novgorodoff dépeint ce drame en aquarelle avec des couleurs sombres directes . Elle alterne des double-pages , des phases de discussions plus traditionnelles avec bulles et découpage classique , mais aussi des pages oniriques centrées sur les pensées de Will . Le récit n'est pas gai avec des ombrages puissants et fréquents . Elle donne aussi beaucoup d'intensité aux regards des protagonistes lors de joutes verbales saisissantes . Ces 208 pages se lisent rapidement , car on désire connaître la décision finale de Will . Un roman graphique intelligent et bien écrit .
  8. Le même avis que toi , une adaptation on ne peut plus fidèle et bien faite . On verra la suite !
  9. Titre de l'album : Carnet de prison Scenariste de l'album : Galien Dessinateur de l'album : Galien Coloriste : Galien Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Chronique de deux années et demie d'intervention en maison d'arrêt On m'avait prévenu, "soit tu ne tiens pas plus de deux heures, soit tu es fasciné". Entré en prison pour donner des cours de dessin à des détenus, j'y suis resté deux ans ! "Mais qu'est-ce que tu fous ici ?" me demandent d'abord mes élèves. Établir ma place puis la préserver va me demander une énergie considérable et une vigilance de chaque instant jusqu'au moment où, enfin, la confiance s'installe. Et là, les langues se délient... parfois même jusqu'à parler d'évasion ! Je m'étais préparé à découvrir un univers brutal et désolé, j'étais loin du compte. Cette expérience et ces rencontres sont au coeur de mon Carnet de prison. Critique : La lecture de ce Carnet de voya euh , pardon, Carnet de prison (pardonnez ce lapsus induit par l'auteur ) peut laisser dubitative . Le milieu carcéral fascine toujours , à travers les nombreux films d'évasion notamment ou autres documentaires en immersion . Auteur engagé (il travaille entre autres pour Fakir , un journal d'extrême gauche) , Galien tente cette plongée avec un certain recul , mais finit par se laisser dominer par ses idéaux . C'est du moins mon avis . Illustrer les gardiens de prison avec des uniformes de couleur rouge (avec tout ce que cette couleur comporte comme message) ne me semble pas judicieux . Mais cela ne s'arrête pas là , tout au long des 160 pages , on ressent une profonde empathie pour les détenus , empathie véhiculée par Galien lui-même , les posant vraiment en victime de cette machine infernale qu'est la prison . Il dépeint le milieu selon ses propres sensations , et il le fait très bien à travers une description olfactive et auditive des lieux assez précise . Les lourdeurs administratives et l'insalubrité des locaux sont mises en exergue , à travers les difficultés qu'il éprouve à mettre en place son projet d'atelier pictural et ce qu'il découvre une fois sur place (vétusté des lieux, accès à un point d'eau ) . Son dessin en couleurs directes est précis et il alterne phases explicatives avec BD plus traditionnelle : cases et bulles . Tout au long de ses ateliers qui vont durer un peu plus d'un an , il propose diverses rencontres avec des prisonniers et les échanges qu'il aura avec eux sur la vie en prison mais aussi leur perception du monde au moyen entre autres du dessin . On y découvre tout le trafic existant en prison et tous les moyens permettant de rendre la vie "acceptable" , et c'est un grand mot ! il est conseillé par Marion une animatrice intervenant en ce milieu qui le met en garde sur plusieurs principes à respecter avec un en particulier : celui de ne pas connaître la raison de leur incarcération . Cela semble tellement évident une fois lu mais c'est important car , comment donner des cours de dessin à un pédophile ou un violeur , sans aucune pensée négative , et avec autant d'envie qu'à un enfant désirant savoir dessiner ??? C'est bien là toute la difficulté de sa tâche et il va s'en acquitter , à part une fois , je vous laisse le découvrir dans ces pages 😉 . Sur le fond , c'est une description intéressante , très bien dessinée mais souffrant à mon goût d'une critique du milieu un peu facile . L'emprisonnement existe depuis l'antiquité , et aucune alternative viable n'a été découverte ou entreprise par l'Homme . Ce jugement sur son utilité (ou pas) et son existence sans aucune proposition derrière , me laisse assez perspicace . Je ne demande pas à Galien de changer en profondeur la société et créer un nouveau monde selon ses envies et influences ,mais juste d'avoir une vision moins manichéenne . Illustrer des gardiens de prison (voire des forces de l'ordre) désagréables et violents ne me semble pas vraiment judicieux . J'imagine aussi que sur le nombre important de prisonniers rencontrés lors de sa mission , il n'en a gardé que certains (selon ses envies ) pour son Carnet de prison , décidément trop engagé pour moi 😉 . Une voie moins politique aurait été plus ambitieuse , mais aussi peut-être plus difficile ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/carnet-de-prison/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Carnet de prison

    La lecture de ce Carnet de voya euh , pardon, Carnet de prison (pardonnez ce lapsus induit par l'auteur ) peut laisser dubitative . Le milieu carcéral fascine toujours , à travers les nombreux films d'évasion notamment ou autres documentaires en immersion . Auteur engagé (il travaille entre autres pour Fakir , un journal d'extrême gauche) , Galien tente cette plongée avec un certain recul , mais finit par se laisser dominer par ses idéaux . C'est du moins mon avis . Illustrer les gardiens de prison avec des uniformes de couleur rouge (avec tout ce que cette couleur comporte comme message) ne me semble pas judicieux . Mais cela ne s'arrête pas là , tout au long des 160 pages , on ressent une profonde empathie pour les détenus , empathie véhiculée par Galien lui-même , les posant vraiment en victime de cette machine infernale qu'est la prison . Il dépeint le milieu selon ses propres sensations , et il le fait très bien à travers une description olfactive et auditive des lieux assez précise . Les lourdeurs administratives et l'insalubrité des locaux sont mises en exergue , à travers les difficultés qu'il éprouve à mettre en place son projet d'atelier pictural et ce qu'il découvre une fois sur place (vétusté des lieux, accès à un point d'eau ) . Son dessin en couleurs directes est précis et il alterne phases explicatives avec BD plus traditionnelle : cases et bulles . Tout au long de ses ateliers qui vont durer un peu plus d'un an , il propose diverses rencontres avec des prisonniers et les échanges qu'il aura avec eux sur la vie en prison mais aussi leur perception du monde au moyen entre autres du dessin . On y découvre tout le trafic existant en prison et tous les moyens permettant de rendre la vie "acceptable" , et c'est un grand mot ! il est conseillé par Marion une animatrice intervenant en ce milieu qui le met en garde sur plusieurs principes à respecter avec un en particulier : celui de ne pas connaître la raison de leur incarcération . Cela semble tellement évident une fois lu mais c'est important car , comment donner des cours de dessin à un pédophile ou un violeur , sans aucune pensée négative , et avec autant d'envie qu'à un enfant désirant savoir dessiner ??? C'est bien là toute la difficulté de sa tâche et il va s'en acquitter , à part une fois , je vous laisse le découvrir dans ces pages 😉 . Sur le fond , c'est une description intéressante , très bien dessinée mais souffrant à mon goût d'une critique du milieu un peu facile . L'emprisonnement existe depuis l'antiquité , et aucune alternative viable n'a été découverte ou entreprise par l'Homme . Ce jugement sur son utilité (ou pas) et son existence sans aucune proposition derrière , me laisse assez perspicace . Je ne demande pas à Galien de changer en profondeur la société et créer un nouveau monde selon ses envies et influences ,mais juste d'avoir une vision moins manichéenne . Illustrer des gardiens de prison (voire des forces de l'ordre) désagréables et violents ne me semble pas vraiment judicieux . J'imagine aussi que sur le nombre important de prisonniers rencontrés lors de sa mission , il n'en a gardé que certains (selon ses envies ) pour son Carnet de prison , décidément trop engagé pour moi 😉 . Une voie moins politique aurait été plus ambitieuse , mais aussi peut-être plus difficile !
  11. Kevin Nivek

    Nina Simone

    Titre de l'album : Nina Simone Scenariste de l'album : Sophie Adriansen Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : C'est l'histoire d'une émancipation, celle d'une jeune femme noire et pauvre vivant dans une Amérique marquée par la ségrégation raciste. C'est l'histoire d'une longue bataille, celle d'une artiste engagée dans le mouvement de défense des droits civiques. C'est l'histoire d'une longue carrière, celle d'une pianiste et chanteuse aussi talentueuse que studieuse. C'est l'histoire de Nina Simone, artiste unique qui restera un modèle et une source d'inspiration pour les générations à venir. Critique : La collection "DocuBD" des éditions petitàpetit s'enrichit d'une nouvelle venue : Nina Simone . Ce biopic aurait très bien pu sortir le 8 mars avec cette vague de titres portant sur les femmes connues et/ou ayant eu un grand parcours . En effet , j'y ai découvert une artiste engagée , en plus d'une virtuose du piano , alors que je ne connaissais d'elle que sa reprise de Jacques Brel : "Ne me quitte pas" . Entourée d'un collectif de dessinateurs impressionnant (18) , Sophie Andriansen délivre une biographie coupée en chapitres (18) sur des moments importants de sa vie et de sa carrière . Ainsi dans une chronologie respectée , on la découvre très jeune déjà talentueuse au piano , au point d'être aidée par des familles "blanches" dans cette voie , car ses parents éprouvent des difficultés financières . Puis c'est le long chemin tortueux vers le succès car être "noire" de peau ne facilite pas les choses dans cette Amérique encore ségrégationniste . Elle va croiser le pasteur King entre autres et son assassinat va l'amener vers une prise de conscience et surtout l'engager sur une voie politique . Ses chansons commencent à porter des messages sur la communauté afro-américaine . Dans cette carrière en dent de scie (vous le découvrirez en lisant ce livre) , on découvre aussi sa vie intime avec ses différents compagnons , voire maris qui jalonnent son existence , avec diverses fortunes ; ainsi que la naissance de ses enfants . On apprend aussi la raison de ce nom de scène : Nina Simone . La France qui n'a jamais été loin d'elle en est une des causes , elle finira même sa vie dans le sud du pays . Chaque dessinateur donne un échantillon de son talent au cours des 18 "momentums" avec diverses fortunes , mais dans un ensemble très cohérent : un trait clair , réaliste voire semi-réaliste dans certains cas , mais toujours en adéquation avec la courte histoire de vie contée . Ces chapitres sont entrecoupés d'images d'archives et d'explications plus détaillées . Une recette ayant fait ses preuves dans les autres sorties "DocuBD" et qui enrichissent le récit . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nina-simone-244237/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Kevin Nivek

    Nina Simone

    La collection "DocuBD" des éditions petitàpetit s'enrichit d'une nouvelle venue : Nina Simone . Ce biopic aurait très bien pu sortir le 8 mars avec cette vague de titres portant sur les femmes connues et/ou ayant eu un grand parcours . En effet , j'y ai découvert une artiste engagée , en plus d'une virtuose du piano , alors que je ne connaissais d'elle que sa reprise de Jacques Brel : "Ne me quitte pas" . Entourée d'un collectif de dessinateurs impressionnant (18) , Sophie Andriansen délivre une biographie coupée en chapitres (18) sur des moments importants de sa vie et de sa carrière . Ainsi dans une chronologie respectée , on la découvre très jeune déjà talentueuse au piano , au point d'être aidée par des familles "blanches" dans cette voie , car ses parents éprouvent des difficultés financières . Puis c'est le long chemin tortueux vers le succès car être "noire" de peau ne facilite pas les choses dans cette Amérique encore ségrégationniste . Elle va croiser le pasteur King entre autres et son assassinat va l'amener vers une prise de conscience et surtout l'engager sur une voie politique . Ses chansons commencent à porter des messages sur la communauté afro-américaine . Dans cette carrière en dent de scie (vous le découvrirez en lisant ce livre) , on découvre aussi sa vie intime avec ses différents compagnons , voire maris qui jalonnent son existence , avec diverses fortunes ; ainsi que la naissance de ses enfants . On apprend aussi la raison de ce nom de scène : Nina Simone . La France qui n'a jamais été loin d'elle en est une des causes , elle finira même sa vie dans le sud du pays . Chaque dessinateur donne un échantillon de son talent au cours des 18 "momentums" avec diverses fortunes , mais dans un ensemble très cohérent : un trait clair , réaliste voire semi-réaliste dans certains cas , mais toujours en adéquation avec la courte histoire de vie contée . Ces chapitres sont entrecoupés d'images d'archives et d'explications plus détaillées . Une recette ayant fait ses preuves dans les autres sorties "DocuBD" et qui enrichissent le récit .
  13. Kevin Nivek

    Forgotten blade

    L'éditeur indépendant américain TKO Studios continue d'être importé de façon plus ou moins régulière sous nos latitudes. Après que plusieurs titres de cette structure, fondée par Tze Chun il y a maintenant quelques années, nous soient parvenus notamment du côté de Panini Comics, c'est au tour d'Ankama de nous proposer en ce début d'année l'une de leur parutions, dans un grand format cartonné qui devrait faire plaisir aux amateurs du dessin de Toni Fezjula. C'est en effet l'album Forgotten Blade, écrit par Chun lui-même, que l'on vous propose de découvrir avec cette preview d'une vingtaine de pages.
  14. Kevin Nivek

    Forgotten blade

    Je sais pas je t’avoue .
  15. Mmhh , t'as raison ,je me suis un peu emballé je pense avec la note 🙂 J'ai plus aimé que toi , mais ça ne vaut pas cette note , je rectifie .Mais bon ,t'as peut-être l'esprit encore embrumé par la maladie hein 😉
  16. Titre de l'album : Forgotten blade Scenariste de l'album : Tze Chun Dessinateur de l'album : Toni Fejzula Coloriste : Toni Fejzula Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : L'aventure épique de deux destins croisés, dans un univers empreint de magie mais soumis au pouvoir religieux. L'Église de la Citadelle règne sur la Terre des Cinq Rivières. Le peuple a perdu tout espoir depuis que "Ruza le Crasseux", le plus grand guerrier au monde et porteur de la lame oubliée, a mis à mort le prêtre Loquan, dernier homme encore capable de renverser la cruelle tyrannie de l'Église. Des années plus tard, Noa, jeune femme en quête de vengeance, convainc Ruza, qui n'est plus que l'ombre de lui-même, de l'accompagner dans une périlleuse mission afin de sauver les âmes de ses deux enfants maudits par les terribles Inquisiteurs. Pour ce faire, ils devront s'infiltrer dans la Citadelle, découvrir la source des Cinq Rivières et affronter le plus grand ennemi de tous les temps : le Patriarche, le "Dieu tout puissant". Un récit d'aventure captivante aux croisées de la fantasy et de la science-fiction. Tze Chun et Tonu Fejzula imaginent un univers et une mythologie complètes pour nous raconter l'aventure de deux personnages hors du commun : Ruza, le guerrier désabusé, et Noa, mère en deuil et en quête de vengeance. Critique : De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/forgotten-blade/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Forgotten blade

    De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs !
  18. Titre de l'album : Marvel super-héroïnes tome 6 , Thor , du tonnerre dans les veines Scenariste de l'album : Jason Aaron Dessinateur de l'album : Russel Dauterman Coloriste : Russel Dauterman Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Jane Foster, la nouvelle détentrice du marteau Mjolnir qui appartenait au fils d'Odin, est atteinte d'un cancer traité par une chimiothérapie intensive. Mais quand elle devient Thor, la Déesse du Tonnerre, les effets de son traitement sont annulés, réduisant alors ses chances de guérison. Pourtant, les dangers ne manquent pas et le monde a besoin de Thor. Jane va devoir faire un choix cornélien entre l'héroïsme ou la vie. Critique : Quel plaisir de contempler à nouveau le dessin de Russel Dauterman ! J'avais déjà lu cette aventure dans l'excellent omnibus sorti sur les aventure de Mighty Thor , et c'est avec un réel plaisir que j'ai parcouru à nouveau cette chevauchée fantastique . Jason Aaron emprunte à l'univers asgardien tout ce qu'il se fait de mieux : Les géants des glaces , le pont arc en ciel (bifrost) , Odin et son épouse ,Loki , il ajoute du Roxxon et une agent du Shield qui n'a pas froid aux yeux , bref , une véritable nébuleuse de personnages . Le contexte de dualité auquel fait face Jane Foster est très bien mis en exergue dans ces pages : sauver le ou les mondes , mais au détriment de sa santé . De l'épique aux accents shakespearien . Si le personnage du film (plutôt moyen ) Thor : love and thunder , vous a plu , foncez sur cette aventure qui la place vraiment au centre des débats . De plus vous pourrez admirer les planches et les couleurs du surdoué Dauterman . Son trait réaliste donne un mouvement incroyable à l'action , on peut suivre les trajectoires d'attaque de Mjolnir sans aucune difficulté . Ajoutez à cela un découpage dynamique, des couleurs chaudes voire explosives , et vous aurez une idée du niveau de la qualité graphique . On en redemande ! J'ai presque envie de vous dire de ne pas acheter cette courte histoire , au profit (si vote bourse le permet) de l'omnibus avec l'aventure de Mighty Thor dans son intégralité 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thor-du-tonnerre-dans-les-veines-marvel-super-heroines-tome-6/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Quel plaisir de contempler à nouveau le dessin de Russel Dauterman ! J'avais déjà lu cette aventure dans l'excellent omnibus sorti sur les aventure de Mighty Thor , et c'est avec un réel plaisir que j'ai parcouru à nouveau cette chevauchée fantastique . Jason Aaron emprunte à l'univers asgardien tout ce qu'il se fait de mieux : Les géants des glaces , le pont arc en ciel (bifrost) , Odin et son épouse ,Loki , il ajoute du Roxxon et une agent du Shield qui n'a pas froid aux yeux , bref , une véritable nébuleuse de personnages . Le contexte de dualité auquel fait face Jane Foster est très bien mis en exergue dans ces pages : sauver le ou les mondes , mais au détriment de sa santé . De l'épique aux accents shakespearien . Si le personnage du film (plutôt moyen ) Thor : love and thunder , vous a plu , foncez sur cette aventure qui la place vraiment au centre des débats . De plus vous pourrez admirer les planches et les couleurs du surdoué Dauterman . Son trait réaliste donne un mouvement incroyable à l'action , on peut suivre les trajectoires d'attaque de Mjolnir sans aucune difficulté . Ajoutez à cela un découpage dynamique, des couleurs chaudes voire explosives , et vous aurez une idée du niveau de la qualité graphique . On en redemande ! J'ai presque envie de vous dire de ne pas acheter cette courte histoire , au profit (si vote bourse le permet) de l'omnibus avec l'aventure de Mighty Thor dans son intégralité 😉
  20. Titre de l'album : Marvel super-héroïnes tome 5 , Black Widow, des liens indéfectibles Scenariste de l'album : Kelly Thomson Dessinateur de l'album : Elena Casagrande Coloriste : Elena Casagrande Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Natasha Romanoff a été une espionne quasiment toute sa vie. Elle n'a jamais cessé de fuir, qu'elle travaille pour les gentils ou les méchants. Aujourd'hui, une nouvelle vie l'attend à San Francisco, et de nouveaux dangers aussi, car quand on s'appelle Black Widow, on n'a pas droit à la retraite ! Critique : Cinquième tome de la collection printanière Marvel de Panini , avec Natasha Romanoff aka Black widow , dans un polar citadin .Pour le réaliser , un tandem 100% féminin avec deux auteures talentueuses , ayant même gagné une sélection aux prestigieux Eisner Awards . Nombreux sont les points positifs de cette aventure menée tambour battant par l'espionne russe crée en 1964 . En premier lieu , le dessin de Elena Casagrande , ultra-réaliste pour mieux coller à une aventure sans magie ni supers-pouvoirs . Son trait fin et élégant lui permet une certaine ambition dans ses cases avec énormément de mouvements ! Elle décortique les actions et autres scènes d'éclats de l'espionne russe avec brio dans un découpage survolté . On peut suivre les mouvements au coup par coup , et je pèse mes mots par "coup" , car elle en donne , bien aidée parfois par d'illustres héros bien connus des amateurs de films MCU . Les couleurs , bien que "digitales" donnent beaucoup de modernité et permettent de sacrés effets spéciaux , en attestent les explosions très réalistes . A bon dessin , il faut un bon scénario , et Kelly Thomson distille une histoire aux faux airs de Total Recall . On commence avec Black widow en pleine mission , puis la croyant morte , on la découvre à San-Franciso avec un mari et un fils , dans une vie loin des tumultes qu'elle a l'habitude de vivre . Pire , elle semble avoir tout oublié de sa vie passée . Rassurez-vous , ses réflexes sont bel et bien là en revanche 🙂 ! Je n'avais jamais lu de comics sur elle , et bien j'ai pris un réel plaisir à parcourir cette aventure d'espionnage . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/black-widow-des-liens-indefectibles-marvel-super-heroines-t05/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Cinquième tome de la collection printanière Marvel de Panini , avec Natasha Romanoff aka Black widow , dans un polar citadin .Pour le réaliser , un tandem 100% féminin avec deux auteures talentueuses , ayant même gagné une sélection aux prestigieux Eisner Awards . Nombreux sont les points positifs de cette aventure menée tambour battant par l'espionne russe crée en 1964 . En premier lieu , le dessin de Elena Casagrande , ultra-réaliste pour mieux coller à une aventure sans magie ni supers-pouvoirs . Son trait fin et élégant lui permet une certaine ambition dans ses cases avec énormément de mouvements ! Elle décortique les actions et autres scènes d'éclats de l'espionne russe avec brio dans un découpage survolté . On peut suivre les mouvements au coup par coup , et je pèse mes mots par "coup" , car elle en donne , bien aidée parfois par d'illustres héros bien connus des amateurs de films MCU . Les couleurs , bien que "digitales" donnent beaucoup de modernité et permettent de sacrés effets spéciaux , en attestent les explosions très réalistes . A bon dessin , il faut un bon scénario , et Kelly Thomson distille une histoire aux faux airs de Total Recall . On commence avec Black widow en pleine mission , puis la croyant morte , on la découvre à San-Franciso avec un mari et un fils , dans une vie loin des tumultes qu'elle a l'habitude de vivre . Pire , elle semble avoir tout oublié de sa vie passée . Rassurez-vous , ses réflexes sont bel et bien là en revanche 🙂 ! Je n'avais jamais lu de comics sur elle , et bien j'ai pris un réel plaisir à parcourir cette aventure d'espionnage .
  22. https://www.justwatch.com/ 😉
  23. Titre de l'album : Marvel super-héroïnes tome 4 , Captain Marvel , repousser toutes les limites Scenariste de l'album : Kelly Sue DeConnick Dessinateur de l'album : David Lopez Coloriste : David Lopez Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Adieu Miss Marvel ! Carol Danvers renonce à son ancienne identité pour reprendre le flambeau de Captain Marvel et vivre des aventures cosmiques ! La voici d'ailleurs impliquée dans un conflit galactique au cours duquel elle va entrer en collision avec les Gardiens de la Galaxie ! Critique : Déjà le 4ème tome de la série "Super-héroïnes" Marvel publiée par Panini , et au menu , la première héroïne à avoir tenu le rôle titre d'un film MCU : Captain Marvel . C'est en 2012 que Carol Danvers reprend le nom de l'ancien héros Mar-Vell , décédé d'un cancer (et oui , même aux super-héros cela arrive) dans les années 80 ; elle devient Captain Marvel . Dans cette histoire , elle est déjà installée au sein des Avengers et flirte avec James "Iron patriot" Rhodes . Mais une vie passée aux confins de la galaxie avec les krees , entre en dualité avec son intronisation en tant que grande défenseure de la planète Terre . L'espace lui manque clairement ! Aussi lorsqu'une place pour surveiller les activités galactiques en tant que représentant humain se libère , elle saute sur l'occasion . D'autant qu'une mystérieuse capsule , avec une humanoïde à l'intérieur est retrouvée par elle et Iron man . En cette période post Infinity et Secret wars , le passage des bâtisseurs a laissé des traces dans la galaxie , et cette naufragée vient quérir de l'aide afin de sauver ce qu'il reste de son peuple . J'en veux un peu à Panini d'avoir choisi ce run , car il nécessite des connaissances sur la grande aventure signée Jonathan Hickman il y a presque 10 ans de cela . On lit "bâtisseurs" sans trop savoir de quoi l'on parle , pour les non-initiés . Un fait regrettable , qui n'entame pas nécessairement la compréhension globale de cette aventure extra-terrestre aux faux airs de polar . Le début possède une fin , ne nous plaignons pas 🙂 . La scénariste Kelly Sue DeConnick s'entoure de David Lopez pour illustrer le récit , ce dernier a déjà travaillé chez Marvel et même la maison voisine : DC .Son trait est net , épuré , presque stérile , certains plans manquent de détails . Le découpage est dynamique et parvient à bien illustrer les scènes d'action , assez nombreuses . Il utilise des couleurs chaudes , cela saute aux yeux , à l'image des cheveux blonds de Captain , presque or brillant . Un genre typiquement américain (alors que l'artiste est espagnol , je sais !!) , qui je dois bien l'avouer , me laisse un peu de marbre . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/captain-marvel-repousser-toutes-les-limites-marvel-super-heroines-tome-4/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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