Phileas

J'en étais sûr [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] J'ai pratiqué aussi, comme MJ et joueur (mais surtout MJ), sur deux jeux principalement : L'Appel de Cthulhu et Trinités (JdR ésotérico-occulte, un peu comme Nephilim)

[quote name='ArnLeRouge' timestamp='1587763748' post='186347']L'intro du scénar est un peu basique je trouve... Je me suis imaginé un Maitre de Jeu essayant de trouver une bonne raison pour foutre ses joueurs dans une situation pourrie, au début d'une aventure...[/quote] T'aurais pas pratiqué le JdR par hasard ? (en tant que joueur-victime ou MJ sadique ?). Car ça sent le vécu [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

Je l'avais commencé mais j'ai vite arrêté car effectivement l'ambiance est glauque, malsaine, et je ressentais un malaise croissant. En général, quand une BD est intéressante - et c'est le cas de Black Hole - je fais un effort (par exemple même si le dessin ne me plaît pas) mais là, je n'ai pas pu. La lecture ne doit quand même pas ressembler à une séance[size=2] SM... surtout si je suis du mauvais côté du fouet [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

MdR [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/biggrin.gif[/img] Je commence à lire le texte en croyant qu'il était de toi... tout en me disant qu'il me semblait que j'avais déjà consacré une critique à cette série. J'étais même sur le point de répondre que j'étais parfaitement d'accord avec toi sur tous les points [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/laugh.gif[/img][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/laugh.gif[/img] [size="2"]Puis... je vois la mention à la fin.[/size] [size="2"]Merde. Je sais pas si c'est le confinement mais ça n'a pas l'air d'aller fort côté neurones pour le moment.[/size] [size="2"]Je suis au moins ravi de savoir que j'arrive encore à être d'accord avec moi-même [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/biggrin.gif[/img]

Bonne question, Pop. A laquelle je ne saurais répondre. N'empêche que cette réédition en fascicules me laisse perplexe. Plus chère, oui, et... sinon ? Ca apporte quoi au juste par rapport à l'intégrale ? Ce sent un peu l'arnaque, non ? En tout cas, je suis content d'avoir acheté l'intégrale à l'époque.

C'est dingue les BD énormes qui sortent de ces temps-ci [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/huh.gif[/img] Quoi ? Comment ? C'est pas des nouveautés ? Ah bon... je me disais aussi... [size="2"][quote name='poseidon2' timestamp='1587463425' post='186306'][/size][size="2"]Et Mr Moore n'est pas n'importe qui. C'est l'auteur de V pour Vandetta, La ligues des gentlemen extraordinaire, Top 10, Promethea et j'en passe [/quote][/size] [size="2"]ET [b]Providence[/b]. J'insiste car, même si ce n'est pas son oeuvre la plus monumentale, elle est quand même un énorme travail narratif et analytique "à la Moore" de l'oeuvre de Lovecraft et surtout : ben, c'est ma préférée de l'auteur. Et bizarrement, elle est passée plus inaperçue que les autres.[/size] [quote]Le personnage de Rorschach étant particulièrement bien fait malgré la difficulté de mettre en scène un homme qui est à la limite entre la psychose et le génie.[/quote] Et qui a des taches sur la tronche en guise de traits. - [i]Hein ? Qui sait que t'as traité de pauv' tache ?[/i] [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/angry.gif[/img] - [i]Euh... pas moi, m'sieur. Elles sont cool vos taches[/i]. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/unsure.gif[/img] [size="2"][quote]Poseidon2 qui surveille les Watchmen[/size][size="2"][/quote][/size] [size="2"]Fais gaffe avec ce genre de formule. [/size] [size="2"]"Quand tu regarde l'abîme, l'abîme regarde en toi" (Nietzsche) [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

Ok. Merci pour vos réponses [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] Le fait est que, après quatre tomes au scénario parfaitement compréhensible, le cinquième est venu tout compliquer avec cette histoire de conspiration inter-universités... dont je ne suis même pas sûr moi-même d'avoir tout compris [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img] Bon... en gros, [b]les fac secondaires comme la F.E.A.H. ont été conçues pour abriter soit des héros de seconde zone, soit des vilains, soit des étudiants sans emplois après leur cursus pendant que les plus prestigieuses, comme Saint-Ange, étaient les seules à assurer un statut et un emploi de véritables héros dignes de ce nom. D'où le sentiment des élèves de la FEAH d'avoir été floués, puis la grogne en conséquence et la rébellion au final.[/b] Et comme en plus, Maudoux a choisi de faire perdre la mémoire à ces trois héros et, donc, de tout raconter/expliquer de manière biaisée à renforts de looooongs textes, ça n'aide vraiment pas. C'est devenu très alambiqué tout ça mais bon... Dommage. Heureusement, la série a d'autres qualités.

Ce que j'aimerais quand même que vous me disiez, Pop et Alx, c'est la raison pour laquelle vous n'avez pas apprécié les derniers tomes.

Ouaip, d'ailleurs moi aussi le tome 5 m'a surpris (et décontenancé) à l'époque (je ne suis pas le seul). Il y a quand même eu comme une petite cassure avec ce tome, et du coup j'avais été moins chaud avec le 6 (qui, en plus, est complètement déjanté et WTF... même pour FS) et le 7 qui était curieusement sérieux, voir grave. MAIS si on relis le tout, ça forme pourtant un tout cohérent, je m'en suis rendu compte. [size="2"]En fait, Freak's Squeele me fait bcp penser à Harry Potter (en plus loufoque, certes) et son évolution. Là aussi, dans les premiers tomes, c'est léger et fun et puis ça s'assombrit de plus en plus.[/size] [size="2"]Mais c'est logique, finalement : ces deux oeuvres traitent du passage de l'adolescence à l'âge adulte, de l'insouciance aux responsabilités et aux traumas personnels.[/size] [size="2"]C'est pour ça que je dis dans ma chronique que FS est moins superficiel qu'on peut le penser : rien que l'histoire d'Ange et de son pote Claid' dans leur enfer personnel du tome 6 (banlieue glauque, délinquance, drogues, violence) montre le changement de ton par rapport aux deux premiers tomes même si ça reste quand même plein d'humour et de fantaisie. [/size] [size="2"]Mais c'est aussi ce qui fait l'intérêt de la série et l'empêche de n'être qu'une succession de scènes déjantées sans propos.[/size] [size="2"]Mais c'est vrai que je préfère les 4 premiers tomes, qui sont toujours pour moi aussi savoureux.[/size]

M'en parle pas ! J'ai justement trouvé deux de leurs émissions où ils parlaient du premier Star Wars et du premier Indiana Jones... à l'époque de leur sortie. C'est...atterrant. L'exemple même de l'élitisme intellectuelle français - le nez plongé dans ses références - qui n'a rien compris à ces oeuvres dont le seul but est de divertir (et le fais très bien !) Oui, avec le recul, c'est vrai.

......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.

Je tiens quand même à préciser : je ne déteste pas totalement Lanfeust. Et aussi que mon "acharnement" sur ce pauvre Arleston (même si j'ai effectivement des réserves sur la "recette arlestionienne", surtout après Lanfeust) tient aussi beaucoup du taquinage (artistique), voir du "running-gag". Pour revenir à Lanfeust de Troy (la première série), ça reste une série très divertissante et amusante, bien faites et je ne me suis pas ennuyé en la lisant. Le truc, c'est que primo, je ne l'ai pas lue quand j'étais ado (moi, c'était plutôt La Quête), donc je n'en ai pas gardé un souvenir nostalgique (qui joue forcément). Et secundo... bah, j'y ai sans doute vu (à tort ou à raison) une sorte d'erzatz "appauvri" de la Quête, sans la profondeur qu'y avaient mis Le Tendre et Loisel. Mais Arleston ne joue pas dans la même catégorie : il est évident que son propos n'était pas le même et qu'avec Lanfeust, il a avant tout voulu proposer une série de fantasy légère, pleine d'humour et de pep's. Ce n'est pas comparable. Et c'est vrai aussi que bcp d'autres séries du même genre - qui ont voulu profiter du "filon Lanfeust" (y compris Arleston himself avec toutes ses séries dérivées !) - n'ont pas eu la même réussite. Donc : je ne déteste pas Lanfeust et je ne décrète pas que "c'est nul", que ça ne vaut rien. Dans le genre, c'est sympa et fun. Pour faire un parallèle, je suis fan de Freak's Squeele (dont je poste aujourd'hui une chronique) qui est aussi une série dont la prétention principale est de divertir avec de l'aventure, de l'action, de l'humour loufoque, etc... Comme Lanfeust, en somme. Et certains diront sans doute que FS est une idiotie, voir "du grand n'importe quoi". C'est juste une question d'affinité et de feeling (comme je dis toujours). Voilà pour la mise au point [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]

@ Pop (réponse 9 jours après) : mouais, c'est le règne de la CGI, même quand ce n'est pas nécessaire [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img] Ca me rappelle le propos de la chanson [i]Fake Plastic Trees[/i] de Radioahead : des films en plastique, avec des acteurs en plastique et des animaux en plastique dans des décors en plastique avec un scénario en plastique et filmé par un réalisateur en plastique pour un studio en plastique... Et justement, la transition est toute trouvée car je viens juste de revoir [b]Gran Torino[/b] de Clint Eastwood, un cinéma qui est tout sauf "en plastique". Ca, c'est de authenticité, sur la forme et le fond. Quel film ! Et pourtant, une histoire toute simple avec des persos tout simples. Mais quel grâce dans la sobriété et l'émotion brute, justement. Et à la fin, toujours ce serrement au coeur pour moi mais aussi ce sentiment d'accomplissement. Clint forever ! [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/cool.gif[/img]

Oui, pas faux.

[quote name='alx23' timestamp='1586941591' post='186265']C'est plus agréable pour le moral que de la pluie non stop, même si on est enfermé[/quote] Ca dépend comment on voit la chose. Pour moi, c'est l'inverse : s'il pleut (et/ou froid), je suis content d'être chez moi. Et s'il fait soleil, j'ai plutôt envie de sortir un peu. En plus, chez moi, la pièce où je passe l'essentiel de mon temps devient vite un four si peu que les degrés augmentent [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]

[quote name='The_PoP' timestamp='1586792586' post='186238']Jamais lu je suis légion.[/quote] C'est vraiment la période des confessions [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img] [size="2"]Hé ben... il faut.[/size] Bon, on pourrait faire un deal : Pos lira La Quête de l'Oiseau du Temps Pop lira Je suis Légion Et moi je lirai La Horde du Contrevent Ca me paraît équitable. Par contre, je ne sais pas quand, avec ce foutu virus [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]

[b]"C'est encore loin, Grand Schtroumpft ?"[/b] Les gens m'énervent. A (seulement) un mois de confinement, certains se "relâchent" déjà pour s'égayer dans la nature, surtout avec les premiers rayons de soleil [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/cool.gif[/img] Et déjà au bout de 3 semaines, les médias disaient (sans rire) : "ah les chiffres de morts diminuent ! Nous sommes optimistes ! (traduction : le bout du tunnel n'est pas loin [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img]) Ce qui, d'ailleurs, était faux bien sûr : les chiffres augmentent au contraire. Bordel, are you serious ? C'est une PANDEMIE ! Un virus pareil ne va disparaître comme il est venu en 3 semaines, un mois ! Avec beaucoup de chance, on en a bien pour[b] 6 mois[/b] ! C'est le délai (minimum et en étant très optimiste) donné par les labos pour découvrir un vaccin éventuel. [size="2"]Mais les gens se "relâchent" déjà.[/size] Typique d'une époque toujours pressée et qui, bien sûr, n'a jamais connue de pandémie. Bref, ça me fait penser à ce dialogue de l'album [i]Le Cosmoschroumpft[/i] : - [size="2"]C'est encore loin, [/size][size="2"]Grand Schtroumpft ?[/size] [size="2"]- Non, plus très loin.[/size] [size="2"](500 m plus tard)[/size] [size="2"]- [/size][size="2"]C'est encore loin, [/size][size="2"]Grand Schtroumpft ?[/size] [size="2"]- Non, plus très loin.[/size] [size="2"](500 m plus tard)[/size] [size="2"]- [/size][size="2"]C'est encore loin, [/size][size="2"]Grand Schtroumpft ?[/size] [size="2"]- OUI ! TRES LOIN ![/size]

Connais pas. C'est encore édité ? [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img] [size="2"][quote][/size][size="2"]N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne[/quote][/size] C'est comme Manara qui a aussi bcp vampirisé la BD de Q italienne (et même hors d'Italie) [quote]Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese [/quote] [size="2"]Moi, c'est toute l'oeuvre d'Arleston qui me donne envie de m'évader. Vite, très vite.[/size] [quote]Car lire Corto pour lire Corto n'est pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché [/quote] On dirait une réplique de Morpheus dans [i]Matrix[/i]. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img] Bon, j'arrête mes conneries. Evidemment, Corto Maltese est une série incontournable et magnifique, surtout si on est sensible à ce mélange d'aventure et de rêverie/poésie introspective. Même si, je t'avoue, j'ai eu un peu de mal au début en effet, à cause du dessin. Je me souviens aussi que quand j'étais gosse et que je lisais de vieux Pif Gadget qui publiait des histoires courtes de Corto, je ne lisais pas (c'était trop adulte pour moi). D'ailleurs, ça m'a toujours semblé incongru d'avoir publié Corto dans Pif : ce n'était clairement pas le créneau. Plus tard, il a été publié dans (A Suivre) où il était davantage à sa place. Mais je l'ai surtout découvert avec les albums. [size="2"]J'en ai lu 6 en tout : Les Celtiques, La ballade de la mer salée, Corto en Sibérie, La Maison Dorée de Samarkande, Fable de Venise et Tango. [/size] Je me souviens aussi d'une expo sur Pratt organisée dans ma-petite-localité-où-il-ne-se-passe-jamais-rien : très bon souvenir [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] [size=2](Plus tard, il y a aussi eu une expo Manara - qui a sûrement eu bcp de succès ^^ - et là, pour une raison que je ne m'expliquerai jamais, je n'ai pas été la voir [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/biggrin.gif[/img])[size=2] [/size]

[quote name='The_PoP' timestamp='1586596077' post='186221']je cherchais dans les vieilles séries bd technopunk / futuristes de mes parents...[/quote] T'a des parents techno-punk, Pop ? [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/huh.gif[/img][size=2] [/size] Veinard, va ! Les miens sont plutôt...hum... rétro-rétro-rétro traditionalistes [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img][size=2] [/size]

Bon bon bon... J'ai fini le jeu ce soir et j'aimerais revenir sur certains trucs (et notamment sur mes propos du post précédent) mais je vais d'abord donner quelques détails de ma partie. [size="2"][quote name='redfoxone' timestamp='1586540864' post='186219'][/size][size="2"]Tu peux reprendre juste au point de contrôle avant quand même [/size][size="2"][/quote][/size] Ah ? Contrairement aux autres jeux, je n'ai pas vu comment faire pour recharger un point de contrôle. J'ai juste vu qu'on pouvait recommence un chapitre entier, ce qui est toujours mieux que de tout recommencer. Sinon, je n'ai pas eu de problème cette fois avec le "QTE fatidique" étant donné que... je n'ai pas eu à le faire : j'ai réussi à faire passer Kara et la petite au Canada. [quote]Et enfin y'a le réglage en début de partie.... QTE pour les nuls. !![/quote] Oui, là j'avais prévu le coup en mettant le jeu en facile dès le départ [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img][size="2"]. C'était du coup moins frustrant [/size] [quote]Pareil sur la fin, Markus est mort pendant la manif, je te dis pas ce que j'ai loupé (j'ai refait)[/quote] Bon alors pour Markus, j'ai choisi d'être pacifiste jusqu'au bout (contrairement à ma première partie où j'avais choisi de me battre). Et c'était... en fait bcp plus intéressant, plus satisfaisant et moins conventionnel. En plus, en choisissant cette option, il y a une ambiance de solennité qui se dégage des scènes assez mémorables. Par contre, la fin (pseudo happy end) m'a semblé un chouia... gnangnan quand même (les andros qui se mettent à chanter au point d'émouvoir la présidente qui ordonne le cessez le feu... bon, j'en dis pas trop mais ça m'a semblé too much) [size="2"][quote]Sur la fin aussi avec le robot policier (son nom m'echappe), ou je foire le QTE du combat dans la tour....[/size][size="2"][/quote][/size] [size="2"]Alors pour Connor, je me tape la honte car je n'ai pas réussi l'énigme dans la salle des archives et du coup... il s'est retrouvé reformaté chez CyberLife comme un con et voilà, fini pour lui.[/size] F'chier, merde : j'ai l'impression de m'être tapé toute l'enquête pour rien du coup [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img] Déjà qu'en refusant de buter l'andro chez le grand manitou (oublié son nom), je n'ai eu aucune réponses aux questions posées par le "déviationisme" des andros. Ca m'apprendre à vouloir faire preuve d'empathie, tiens ! Résultat des courses : pas de réelle conclusion (on zappe la tour) et peau de zob pour les révélations. Donc, voilà le topo pour cette seconde partie : - l'arc de Kara : satisfaisant et très différent de ma partie précédente. - l'arc de Markus : assez satisfaisant avec une ambiance très différente aussi de ma première partie, malgré un final un peu niaiseux (comme dirait Céline Dion) - l'arc Connor : complètement foiré sur la fin J'en viens maintenant à ce que je disais au début. Bon. Faut quand même reconnaître que Detroit est un jeu assez exceptionnel (alors que je n'ai même pas encore essayé tout son potentiel) et propose une expérience émotionnelle assez rare dans le jeu vidéo. Contrairement à plus de 90% des jeux qui basent presque tout leur gameplay sur le combat, l'action, les cascades en... cascades) et qui me fait toujours dire que le jeu vidéo reste un média mineur (comme Gainsbourg le disait pour la chanson) parce que trop "puéril" dans le principe (et même si je kiffe ces jeux-là aussi), Detroit est une oeuvre étonnamment mature, posée, réfléchie, comme une sorte d'équivalent vidéoludique à des films comme Blade Runner, Interstellar, Gattaca, Premier Contact, etc... Bref une approche intimiste de la SF alors que la grande majorité des jeux du genre (pour ne pas dire tous) choisissent plutôt l'approche "bidasse de l'espace qui défouraille". Même si je regrette le très très grand classicisme dans le développement du thème des andros (on est en fait plus proche ici d'un James Cameron que d'un Philip K. Dick) qui reprend la sempiternelle histoire Spartacus/La planète des singes, de même que certains clichés (le flic vieux routard bougon, porté sur la bouteille et qui ne s'entend pas avec son partenaire) l'intérêt du jeu se situe heureusement ailleurs : visuel magnifique, DA impeccable, personnages vraiment attachants et grande richesse pour le choix des directions prises par l'histoire. J'ajoute même une certaine poésie mélancolique. Et une très belle musique (pas follement gaie non plus cela dit) Donc : oui, Detroit est pour moi un grand jeu et qui montre sa différence, comme un RDR 2 ou un Death Stranding. [size="2"]Bref... un très bon (et beau) jeu - malgré quelques réserves quand même - qui m'encourage à faire d'autres parties avec des choix différents (notamment pour Connor).[/size] J'en reparlerai sans doute à ce moment-là.

[quote name='redfoxone' timestamp='1586466366' post='186209']Et les QTE changent beaucoup l'histoire (dans beyond j'avais perdu / pas vu beaucoup du jeu car je foirais tout) [/quote] Oui ben justement parlons-en ! [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img] Lors de ma première partie de Detroit, j'ai ragé comme pas possible parce que, à cause d'un simple QTE raté en pleine fuite, Kara s'était retrouvée emprisonné dans un camp glauque avec la fillette. J'ai réalise après qu'à cause de ça, j'avais raté toute une partie de l'histoire quand elle parvient à s'échapper et... je ne sais pas ce qui se passe alors. Alors, je suis bien ce que tu vas me dire : ça permet justement d'avoir plusieurs possibilités d'histoire, donc bonne rejouabilité, toussa... OK. Sauf que... outre le fait que je voulais qu'elle s'échappe, si je rate encore le QTE cette fois-ci, je me retrouve encore dans la même situation et faudra ENCORE que je me retape une partie en espérant que cette fois... (car le comble c'est qu'il n'y a pas de sauvegarde manuelle pour revenir juste avant le QTE). Depuis le début de ma seconde partie, je ne cesse donc de me répéter "pourvu que je ne rate pas le QTE" à ce moment là. C'est vraiment pénible. Je déteste l'idée qu'on puisse être autant pénaliser à cause d'un simple QTE (raté) et que cela ait autant d'impact sur la suite du jeu [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/angry.gif[/img] Que ce soit à cause d'une décision irréfléchie, je comprends parfaitement. Mais pas [b]parce qu'on a manqué de réflexe une seconde sur un foutu QTE !!![/b] Ce genre de choses n'arrive pas dans les jeux Telltale (où les QTE ont d'ailleurs peu d'importance sur le déroulement de l'histoire, voir aucun) Je crois que ça vient de David Cage (je me suis renseigné) et d'une certaine prétention mal placée de sa part (le bonhomme est d'ailleurs assez controversé dans le milieu et taxé d'une certaine mégalomanie) d'obliger absolument le joueur à faire "honneur" à son jeu, d'être très attentif et de le faire plusieurs fois. D'où cette espèce de piège du "QTE qui chamboule tout". De plus, un autre détail me gêne chez ce mec : dans Detroit, il est bcp question [b]d'humanisme[/b], de sentiments, de valeurs morales, etc...etc... Très bien. Sauf que le mec est réputé pour avoir été... un vrai tyran lors de la conception de Detroit et que ses employés étaient en plein burn-out ^^ Sacrée ironie (et hypocrisie) quand même pour un mec qui veut véhiculer de belle idées humanistes [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img] De toute façon, si je rate encore le "QTE fatidique" avec Kara, c'est simple : je laisse tomber. Faut pas pousser quand même...

[quote name='The_PoP' timestamp='1586503134' post='186211']Nury est l'un de mes scénaristes préférés actuellement mais c'est vrai qu'il aime les personnages antipathiques. Ce qui ressort à travers ses œuvres de sa vision du genre humain ce n'est pas tout à fait positif je crois. Mais quel formidable conteur.[/quote] C'est vrai que je n'ai trouvé aucun de ses personnages sympathiques ni attachants, que ce soit dans Je suis Légion (et encore moins dans Les Chroniques de Légion ^^), W.E.S.T., Le maître de Benson Gate, etc... Du coup, pour compenser, il faut proposer de sacrées bonnes histoires. Ce que Nury parvient très bien à faire heureusement. [size="2"]Tiens, [/size][i]Je suis Légion[/i][size="2"] est justement un autre [/size][size=2]triptyque[/size][size="2"] que j'allais citer (avec Horacio d'Alba) qui parvient à proposer une histoire consistante en peu de tomes.[/size] [size=2] [/size][size="2"]PS : A l'inverse, il m'arrive d'être très conciliant avec certaines BD au scénario assez faible parce que je trouve les personnages très attachants [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]

Oui oui Horizon et Witcher... sont toujours sur ma liste (Witcher 3 est en promo d'ailleurs) En attendant, je suis en train de refaire Detroit Become Human. Bon, cette fois, je ne me suis pas emmerdé en jouant Kara avec des problèmes de morale : j'ai piqué dans la caisse de la supérette ce qui m'a permis (avec la petite) de prendre une chambre de motel (à ma première partie, c'était plutôt dans la voiture ou la cabane pourrie, je ne sais plus ^^). Qui a dit que le crime ne payait pas ? [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] Par contre, pour Markus et Connor, malgré des choix différents, rien n'a sensiblement changé pour le moment. En fait, je préfère quand même les jeux Telltale, où les choix de dialogues sont plus nombreux et fréquents. Et dans Detroit, il y a en plus bcp de QTE qui ne servent vraiment à rien [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img] Ca me rappelle un peu trop Beyond Two Souls.

D'ailleurs, Horacio d'Alba est toujours un exemple que je donne à ceux qui me disent ne pas aimer la BD franco-belge parce qu'en si peu de tomes (et de pages), on ne peut pas développer une histoire vraiment consistante. En fait, c'est plus une question de savoir-faire narratif que de nombre de pages, un subtil (et difficile) équilibre entre scènes d'exposition et scènes d'action. Il existe des moyens narratifs pour que les scènes d'exposition - que ce soit dans l'explication du contexte ou de l'histoire personnelle des protagonistes - soient relativement touffues même sur 50 pages, notamment en resserrant la narration. C'est d'ailleurs ce que je préfère perso. Car le format de la BD franco-belge ne permet pas les séquençages trop longs et détaillés (type story-board) qui prennent trop de place. Selon ce procédé, on peut même raconter une histoire consistante en un seul tome de 50-60 pages et je pense par exemple au tome 7 d'Oracle ("Le Clairvoyant") qui m'a étonné par sa densité alors que, en comparaison, le tome 2 ("L'Esclave") se lit en 10 minutes vu qu'il est principalement constitué de scènes d'action. Idem, pour Elfes : un tome 3 ("Elfe blanc, coeur noir") assez dense alors que le 6 ("La mission des Elfes Bleus") se lit trop vite. Donc, tout ça est relatif. A l'inverse, vous avez des comics et des mangas (surtout les shônen de combats) qui accumulent les pages mais où il n'y a quasiment rien à lire.

Je voulais justement faire une chronique dessus. J'avais relu le triptyque il y a quelques mois et j'en avais d'ailleurs reparlé. Pour moi, c'est tout simplement une de mes BD contemporaines préférées. En seulement 3 tomes, le scénario est d'une belle richesse (là où certaines séries mettent 10 tomes) et d'une grande force dramatique. [size="2"]En fait, je trouve son scénario tout simplement parfait, tant dans son intrigue, l'originalité de son contexte, le fond politique et les personnages.[/size] Graphiquement, ce n'est peut-être pas ce que je préfère (je trouve l'encrage un peu trop appuyé) mais ça reste excellent aussi. Bref, un must pour moi et qui figure parmi mes triptyques préférés. [size="2"][quote name='The_PoP' timestamp='1586428155' post='186197'][/size][size="2"]Seul bémol, je préférais les couvertures originelles, et le changement d'éditeur en cours de route me laisse des BD dépareillées. Ca va je ne suis pas collectionneur dans l'âme. [/size][size="2"][/quote][/size] [size="2"]Pareil. En fait, je trouve les nouvelles couvertures assez moches ,surtout si on les compare avec les couv originales des deux premiers tomes.[/size] [size="2"]Et le côté [/size]dépareillé[size="2"] à cause du tome 3 m'embête bcp, même si je ne suis pas collectionneur.[/size] [size="2"]A noter qu'il existe, pour les deux premiers tomes, deux autres couvertures (magnifiques aussi) sortis en tirages limités.[/size]