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  1. Fables Scénario : Bill Willingham Dessin : Lan Medina, Mark Buckingham, Bryan Talbot, Linda Medley, Craig Hamilton, P.Craig Russel, Tony Akins, David Hahn, Jim Fern, Shawn MCManus, Gene Ha, etc... etc... Editeur : Urban Comics Collection : Vertigo Série de 25 tomes (en version softcover) et 23 tomes (en version hardcover) Date de parution du tome 1 (en français, chez Semic) : 2004 Date de parution du dernier tome (en français) : janvier 2016 Good bye, farewell, good bye farewell... Le titre original du dernier tome de Fables ("Farewell", isn't it ?) a pour moi les accents de cette chanson de marins bien connue. Avec cette sensation de tristesse qui se mêle à celle d'un aboutissement que l'on espère à la hauteur de treize années d'aventures. Ce n'est en tout cas pas sans une émotion certaine que j'ai refermé le vingt-cinquième et dernier tome de cette série au long cours, créée et scénarisée par Bill Willingham qui, en plus d'être doté d'un talent de conteur hors-normes, a réussi à garder un niveau d'excellence tout au long de cette relecture originale et inspirée des contes classiques, comptines et autres mythes. Et de gratifier le lecteur d'une conclusion (de l'histoire principale) inattendue qui le prend à contre-pied. Une fois encore. Car le scénariste, cocasse et iconoclaste, ne s'est jamais privé de surprendre et de faire prendre des directions imprévues dans ses arcs narratifs. Une de ses nombreuses qualités qui permet de tenir le lecteur en haleine. Serait-ce trop exagéré d'affirmer aujourd'hui, à l'aune de la saga maintenant complète, que Fables restera une référence incontournable du monde des comics et déjà un classique ? Le panégyrique est toujours forcément subjectif mais la série ne m'a de toute façon pas attendu pour récolter succès critique et public. Et de fait, je dois dire qu'il y avait longtemps qu'une BD n'avait pas suscité chez moi un tel engouement, d'autant que je n'ai jamais été très attiré par la BD anglo-saxonne à part de très rares exceptions (Courtney Crumrin, Locke & Key, Y le dernier homme). Mais comment rester de marbre devant un tel feu d'artifice d'inventivité, d'audaces, de qualité d'écriture, de densité psychologique, de suspense, d'émerveillement autant que de violence et de cruauté ? A partir d'un matériau brut qui plonge dans l'imaginaire collectif et même la culture universelle, Willingham a patiemment ouvragé et poli ces petits bijoux - certes plaisants mais limités - se perpétuant de générations en générations et qui n'offraient théoriquement plus guère de surprises en une saga véritablement littéraire où Blanche Neige, Pinocchio, Rose Rouge ou Barbe-Bleue ne sont plus de simples silhouettes réduites à une fonction souvent édifiante mais des êtres (presque) humains vivant, agissant, aimant, complotant, empêtrés dans leurs contradictions, leurs dilemmes moraux, leurs actes de gloire ou leurs erreurs (voir leur monstruosité). Tel est le premier aspect remarquable de Fables : celui d'avoir donné du relief à des figures archétypales sans consistance. On se surprend, du coup, à suivre les aventures de ces dizaines de personnages dont les destins se croisent ou s'activent en parallèle en oubliant presque leurs origines enfantines. C'est que Willingham s'est tellement bien emparé d'eux et permis d'énormes libertés (que ce soit dans leur comportement ou leur "pedigree") que l'on a l'impression d'avoir affaire à des personnages complètement originaux. Ce qui n'est pas tout à fait faux, vu le traitement en profondeur qu'il fait subir à certains. Exit la Blanche Neige, éternelle victime faisant le ménage en chantant dans la chaumière des sept nains avant de croquer la pomme : bonjour Mlle Blanche, femme de tête, survivante, gestionnaire impeccable et superviseuse implacable en temps de guerre. Pour ne donner qu'un exemple de la manière dont le scénariste détache ces personnages de leur contexte féérique un brin neu-neu pour les rendre plus pragmatiques et en phase avec un monde complexe où sévit rarement un rassurant manichéisme. Ce qui n'empêche nullement le merveilleux la fantaisie et surtout la magie (très présente à un certain stade de la série) de garder leurs prérogatives. Car l'auteur ne démolit pas les mythes et légendes pour en faire une sorte de soap au Perrault : avec un art consommé de la référence (parfois très pointue) et du clin d'oeil, il se les réapproprient, les modernisent, les triturent, les fait entrer dans des genres a priori fort éloignés des contes tel que le policier, l'espionnage ou encore l'univers des super-héros, pour en parsemer sa vaste (re)création flamboyante et en faire l'un des univers les plus riches et denses que j'ai pu rencontrer en bande dessinée. Evidemment, la matière première étant elle-même quasi illimitée, on ne s'en étonnera pas et Fables aurait tout aussi bien pu continuer jusqu'au tome 250. Encore faut-il être capable de puiser dans ce riche vivier à histoires et personnages hauts en couleur sans tomber dans la confusion, la répétitivité, l'incohérence, voir le n'importe quoi. La série n'est pas exempte de défauts pour autant. On peut ainsi reprocher au scénariste certaines facilités : utilisation d'événements, de personnages ou du fameux Deus Ex Machina venant débloquer une situation sans que l'auteur n'en explique vraiment la raison et/ou la cause. Comme si le fait que ses histoires se déroulent dans un monde féerique et gorgé de magie (bref un monde où tout est possible ou presque) le dispensait d'explications. Ou encore certains personnages aux destinées trop vite expédiés (conséquence fatale lorsque l'on jongle avec plus d'une centaine de protagonistes). Le besoin de surprendre à tout prix, peut-être aussi. Mais Willingham parvient toujours à rester clair et cohérent avec l'essentiel, malgré une structure souvent très éclatée où l'on passe souvent d'une histoire à une autre le temps d'une page ou deux, avant d'y revenir... Loin de donner une lecture saccadée, ce rapide passage d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, crée une dynamique qui empêche tout ennui sans risquer de rompre pour autant le(s) fil(s) narratif(s). Devant l'impossibilité évidente de rendre compte, même superficiellement, du contenu de vingt cinq tomes de plus de cent pages chacun (sans compter les spin-offs de la série-mère comme Jack of Fables ou Fairest), j'en suis donc réduit ici à simplement dégager ces généralités, notamment sur la réappropriation inspirée et décalée du vaste corpus de l'imaginaire enfantin à la sauce ado-adulte, le développement des principaux protagonistes et une narration fragmentée mais néanmoins fluide. Amateurs de contes ou non, je ne peux que conseiller l'acquisition d'une série dont la longueur pourrait en rebuter plus d'un. Car, contrairement à tant d'autres séries contemporaines qui s'éternisent inutilement, Fables offre dans chacun de ses volumes (évidemment avec des hauts et des bas) de quoi contenter le lecteur, que ce soit en terme d'intrigues ou de révélations venant enrichir toujours davantage le background. Un mot en ce qui concerne les récits courts, intercalés ou placés en fin des tomes : ceux-ci ont généralement pour fonction d'approfondir l'histoire personnelle de certains personnages plus secondaires tandis que d'autres ressemblent plus à de simples récréations un brin anecdotiques et inégalement appréciables, surtout en ce qui concerne les dessinateurs différents qui s'y succèdent. Voilà qui me permet d'en venir au travail graphique effectué sur la série, celui-ci étant bien souvent le critère principal d'adhésion ou non à une bande... dessinée. Qu'on se le dise : davantage habitué à la BD franco-belge/européenne, j'apprécie généralement peu les styles et parti-pris graphiques des comics, notamment en ce qui concerne l'encrage et surtout la colorisation (souvent trop "flashy"). Comme d'autres séries made in US/UK, Fables n'échappe pas à la règle (cela dit, ça reste subjectif, bien sûr). La colorisation, surtout, reste toujours trop criarde à mes yeux et donne ainsi la (fausse) impression de lire une BD ciblée jeunesse. C'est d'autant plus frappant si on établi la comparaison avec les couvertures de James Jean. Mais ce contraste est, on le sait, assez fréquent dans les comics. Toutefois, outre le fait que cela colle bien à l'univers, j'ai fini par m'y habituer et le savoir-faire du scénariste m'a permis d'aller au-delà de mes préférences/a-priori esthétiques. De même, le dessin de Mark Buckingham (qui, heureusement, officie sur la plus grande partie de la série) reste assez agréable et colle bien à l'univers, bien qu'assez basique. Idem pour un découpage classique cherchant avant tout la plus grande lisibilité tout en s'autorisant quelques audaces (les fameuses frises en bordure de planches, certains découpages plus osés, des splash pages ou double-pages, etc...) Les autres dessinateurs qui prennent parfois le relais le temps d'un chapitre n'ont pas son talent. Attendez-vous ainsi sur certains chapitres à un résultat parfois franchement médiocre, voir carrément... laid (tout simplement) ou très convenu. On se dit que certains tâcherons n'ont apparemment été convoqués que lorsque le dessinateur attitré était indisponible. Plus gênant est lorsque l'un de ces "seconds de cordée" trahit carrément la physionomie d'un personnage en accord avec son caractère (établis sans doute conjointement par Willingham et Buckingham : je pense notamment à Pinocchio ou Bigby). Soit... L'essentiel étant dû au pinceau de Mark Buckingham et en considérant un nombre de pages plus conséquent et/ou un rythme de parution plus soutenu, on s'en contentera. On notera que sur le dernier tome, le travail des 20 dessinateurs conviés pour illustrer les mini-récits de la seconde partie de l'ouvrage est nettement supérieur à leurs prédécesseurs, parmi lesquels on trouve il est vrai quelques pointures comme Gene Ha, Neal Adams ou encore Terry Dodson. Histoire de fêter le baisser de rideau en grande pompe. Au final, Fables aura réussi le pari de proposer une série grand public (mais pas tout public, comme le mentionne les couvertures) se dégageant des histoires de super-héros et de ses codes/contraintes de continuité souvent obscurs pour le néophyte autant que des comics à la limite de l'underground pour un public très ciblé. Accessible tout en étant audacieuse, dotée d'une narration (et d'un découpage) classique mais solide, maniant un sens du décalage par rapport à son matériau de base qui amuse autant qu'il surprend tout en exploitant au maximum les possibilités, Fables est une série dont le succès, la notoriété et le statut de classique s'expliquent assez aisément. Post par Phileas, le 8 février 2016 Note générale :
  2. Série : Lanfeust de Troy Scénario : Arleston Dessin : Didier Tarquin Couleur : Lencot (T1 à 6) puis Guth (T7 à 😎 Genre : Fantasy Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : [iDans le monde de Troy où chacun possède un pouvoir, Lanfeust, un apprenti forgeron peut fondre le métal. Il connaît une vie paisible jusqu'au jour où il découvre qu'au contact d'une épée, il peut posséder le pouvoir absolu ! Accompagné du vieux sage Nicolède et de ses deux filles, Cyan et Cixi, il est emporté dans un tourbillon d'aventures au cours desquelles il va se lier d'amitié avec la plus dangereuse des créatures, le troll Hébus ! De son petit village de Glinin à la ville éternelle d'Eckmül, en passant par les lointaines baronnies, suivez Lanfeust dans sa fabuleuse quête qui décidera du sort de Troy ![/i] Mon avis : Cela fait quelques temps qu'on se montre régulièrement critique avec certaines production Soleil, moi le premier. Mais si Soleil est ajourd'hui l'un des acteurs majeurs de l'édition en BD franco belge c'est vers les origines de ce succès que je souhaite aujourd'hui vous ramener. Oui Lanfeust fut pour moi, lecteur jeune adolescent, une claque. Me replonger dedans une nouvelle fois, à l'aune de cette chronique et de notre BDthèque fut un vrai bon moment. Je vous avoue, que quand l'idée à émergée, mon snobisme habituel m'a poussé à un certain manque d'enthousiasme. J'avais beau défendre Lanfeust de Troy et l'avoir beaucoup aimé, et relu, avec le temps mes souvenirs se sont émoussés et j'en ai gardé l'image finalement d'une bonne partie de la production soleil actuelle. De l'humour facile, du sexy parfois mal dosé, une aventure granguignollesque et finalement peu de sérieux. Méprise il y a donc eu. Car oui, je me suis enfilé les 8 tomes avec beaucoup d'appétit et de plaisir, une fois digéré l'adaptation un peu laborieuse au trait de Tarquin en début de série (Ceci n'est en aucun cas un reproche, prenez Thorgal, les premiers albums demandent un temps d'adaptation graphiquement parlant si vous lisez de la BD régulièrement). Lanfeust c'est effectivement une série qui a dépoussiéré la BD, oui cette série a apporté beaucoup de fraicheur à la BD, et continue de le faire. Relisez la première série. La narration y est exemplaire, le rythme est fluide, les temps morts sont faibles, les rebondissements sont bien amenés et bien gérés et il est difficile de trouver un album moins bon parmi ces 8. Le trait de Tarquin monte en finesse et en précision au fur et à mesure que sa maitrise de ses personnages et de son monde augmente. Et que de trouvailles, scénaristiques d'abord, imaginaires ensuite, mises en valeur par un humour moderne, parfois corrosif ou gamin, souvent graveleux sans jamais être lourd. Je me suis probablement plus marré sur ces 8 tomes de Lanfeust que sur l'année écoulée dans mes lectures BD. Gags de situation, Gags d'arrière plan, personnages ciselés, mimiques prenantes, c'est varié et ça fonctionne. Et on sait tous que l'humour en BD est un art délicat. Ici il est consommé à la perfection et surtout il reste toujours en retrait de l'histoire. Certes l'émotion, le dram et les enjeux finissent par en prendre un coup, mais sans jamais s'effacer. Et puis j'aime cette romance si particulière finalement entre Lanfeust, Cixi et C'ian, cette critique permanente que l'on retrouve souvent chez Arleston du romantisme vieux jeu. Oui ses personnages féminins sont trop souvent sexy, mais ils sont avant tout forts, puissants, libres et ils tiennent largement la dragée haute aux hommes. Lanfeust finalement pour moi, c'est à la BD d'aventure ce que Belmondo fut aux films d'aventure. Et le pire. Mon père a adoré lire et découvrir Lanfeust. Comme moi, il a finit par se lasser après le cycle des étoiles, plus inégal, plus ambitieux aussi, pour finalement abandonner ce héros que l'on a tant aimé lors du cycle Lanfeust Odyssey. Note : The_PoP, qui s'est retrouvé ado l'espace de quelques heures, toujours amoureux de la farouche Cixi...
  3. Incontournable : Black hole Scénariste : Charles Burns Dessinateur : Charles Burns Genre : Inclassable Editeur : Delcourt Acheter sur BDfugue Résumé : "Dans une petite ville américaine, une étrange maladie fait son apparition. Ce mal, vite baptisé « la Crève », affecte exclusivement la population adolescente. Les symptômes, aussi variés qu'imprévisibles, provoquent parfois d'ignobles mutations. Rapidement, les pestiférés s'isolent et tentent de vivre avec cette maladie venue de nulle part?" Déjà édité chez Delcourt en 6 petits volumes, Black Hole est remis sur le devant de la scène en 2006 sous la forme d'un intégrale. Plus agréable que le format souple d'origine, cette série importée des USA se voit attribuer, pour l'occasion, le prix dit "essentiel" au festival d'Angoulême 2007. Nul doute que cela a relancer les ventes d'une bd marginale, loin du formatage de la production actuelle. Pourtant père de deux enfants, Charles Burns a l'esprit inquiétant. Étrange et glauque, la série ne laisse pas indifférente. Tout en noir et blanc, les rondeurs de son trait et l'encrage très marqué confèrent une atmosphère torturée digne des meilleurs films d'épouvante. D'ailleurs, cette vision cauchemardesque rappelle celle des teenagers-movies, au destin forcement tragique et à une vie propice à la fatalité. C'est ainsi que démarrant sous un aspect horrifique, avec ces mutations génétiques, l'auteur y ajoute la transition délicate de l'ado à l'adulte. Les jeunes sont confrontés à leurs complexes, leur vie sexuelle ou la reconnaissance de soi, traduit par la violence, les pulsions et les désirs de liberté. Il conclue son œuvre sur un rythme plus posé mais aussi plus ésotérique, qui soulève de nouvelles questions sans réponse sur le devenir de cette génération déstructurée. Tour à tour, flippant, violent et mystique, Black Hole va plus loin dans le genre en y apportant une touche personnelle, unique et moderne. Ma note Critique par Goffer
  4. Titre de l'album : La bdtheque de 1001bd: les cosmonautes du futur Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Manu Larcenet Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : - tu sais gildas, il faudra qu'on parle vraiment un jour... ça ne peut plus durer ces histoires d'extraterrestres... - c'est vrai, tu as raison. dès que je peux, je les extermine tous. - sérieusement, gildas... tu ne crois quand même pas qu'il y a des aliens partout ? - et pourquoi pas ? la terre présente un énorme intérêt économique. il y a plein de tonnes de gâteaux, de bonbons et de jeux vidéo... Critique : C'est l'été ! Et pour ne pas lire que les comics et des mangas (qui sont les parutions qui ne craignent pas la chaleur), je me suis dit que continuer notre BDtheque ne serait pas un mal. Place aujourd’hui à l'une des séries magiques de feu "poisson-pilote", la collection d’humour adulte de Dargaud. On devrait la collection loufoque de Dargaud. J'ai choisi les cosmonautes du futur car ils représentent bien cette collection : Un des premiers titres portés par un jeune dessinateur qui débute (qui ne donnera surement rien) et auteur déjà reconnu pour son humour pas comme les autres. Mais je l'ai aussi choisi parce que cette série est excellente. Les deux jeunes personnages que sont Gildas et Martina sont juste parfaits. Ils sont aussi drôle qu'émouvant, aussi bêtes que lucide. Des enfants qui croiseront de extraterrestres, des robots, des clones (une vraie guerre des clones d'ailleurs :D), des clones de robots, des extraterrestres dans des robots.... une vie normale quoi ! C'est dur de parler de cette BDs sans révéler la surprise principale du premier tome mais ce qu'il faut retenir c'est que cette BD marqua le début de plus de 10 ans loufoquerie sympathique et déjantée pour adultes ne se prenant pas la tête. 10 ans qui auront vu l’émergence de futur grand nom de la BD européenne. Une collection déjantée qui manque au panel actuel d'une bande dessinée devenu peut être un peu trop sérieuse. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cosmonautes-du-futur-t-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. ......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
  6. Titre de l'album : La BDtheque de 1001bd : Vauriens Scenariste de l'album : Luc Brunschwig Dessinateur de l'album : Laurent Cagniat Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Condamné à mort par son peuple, un roi parvient de justesse à transmettre à une petite fille deux étranges statuettes contenant des forces extraordinaires : la tourmente pour mieux régner en maître, et la clémence pour mieux diviser et asservir. Mais, à cette époque trouble, les routes sont dangereuses et les destins fragiles. Critique : En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vauriens-t-1-pop-bras-d-argile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. C'est l'été ! Et pour ne pas lire que les comics et des mangas (qui sont les parutions qui ne craignent pas la chaleur), je me suis dit que continuer notre BDtheque ne serait pas un mal. Place aujourd’hui à l'une des séries magiques de feu "poisson-pilote", la collection d’humour adulte de Dargaud. On devrait la collection loufoque de Dargaud. J'ai choisi les cosmonautes du futur car ils représentent bien cette collection : Un des premiers titres portés par un jeune dessinateur qui débute (qui ne donnera surement rien) et auteur déjà reconnu pour son humour pas comme les autres. Mais je l'ai aussi choisi parce que cette série est excellente. Les deux jeunes personnages que sont Gildas et Martina sont juste parfaits. Ils sont aussi drôle qu'émouvant, aussi bêtes que lucide. Des enfants qui croiseront de extraterrestres, des robots, des clones (une vraie guerre des clones d'ailleurs :D), des clones de robots, des extraterrestres dans des robots.... une vie normale quoi ! C'est dur de parler de cette BDs sans révéler la surprise principale du premier tome mais ce qu'il faut retenir c'est que cette BD marqua le début de plus de 10 ans loufoquerie sympathique et déjantée pour adultes ne se prenant pas la tête. 10 ans qui auront vu l’émergence de futur grand nom de la BD européenne. Une collection déjantée qui manque au panel actuel d'une bande dessinée devenu peut être un peu trop sérieuse.
  8. Série: Watchmen Dessinateur: Gibbons Scénariste: Moore A. Genre: Mythe Editeur: urban Comics L'acheter sur BDFugue Résumé : Le comédien est mort. La police a conclu à un crime crapuleux. Rorschach n'est pas du même avis. Trop de détails troublant, trop de personne s'en prenant aux anciens héros costumés.... Mais "who is watching the watchmen?" Mais cette histoire de meurtre est bien loin de faire la une des journaux. Car dans le monde se prépare quelque chose de bien plus terrifiant, de bien plus global. En effet la guerre froide dégénère et le monde entier sans arriver..... L'holocauste nucléaire. Alors les inquiétudes de Rorschach paraissent bien pauvre aux yeux de ces ex compagnons.... à tord ou à raison. Nous cherchions depuis quelques semaines à changer un peu les news. Nous nous sommes donc dis que présenter, à de plus jeunes lecteurs, ou à de nouveaux lecteurs, nos coups de coeurs et incontournables, pourrait être intéressant. Pour avoir des repères sur se qu'il faut absolument lire. Et comment, avec l'actualité brulante du film, trouver meilleur incontournable que "Watchmen". Car plus qu'un incontournable de 1001BD, c'est surtout un incontournable tout court. C'est le comic qui a été salué comme "la réponse du monde du comic aux grands romans du vingtième siècle". Seul, à ma connaissance, comic faisant partis des 100 meilleurs histoires du <i>Times</i> à ce jour. Qu'est ce qui rend "Watchmen" si incontournable me direz vous ? Tout d'abord le fait qu'il soit la plus grande oeuvre de Alan Moore. Et Mr Moore n'est pas n'importe qui. C’est l'auteur de V pour Vandetta, La ligues des gentlemen extraordinaire, Top 10, Promethea et j'en passe. Et en lisant Watchmen on se rend rapidement compte du talent de conteur de Moore. La mise en place de l'histoire, les présentations successives des personnages, le voile qui se lève petit à petit et la fin en apothéose sont passionnants ! Les personnages sont quand à eux très bien décris mais surtout très recherchés. Le personnage de Rorschach étant particulièrement bien fait malgré la difficulté de mettre en scène un homme qui est à la limite entre la psychose et le génie. Et il en va de même pour Dr Manhattan, Ozymandias et les autres ..... Tous cela sublimés par une réflexion très approfondis sur la société américaine des années 80, qui peux aisément se transfigurer à notre époque, et une fin ..... De toute beauté ! Le dessin de Gibbons est quand à lui bien adapté au scénario. Un poil vieillot mais collant bien à l'univers sombre et décadent de l'Amérique des années Nixon. Un véritable incontournable de la littérature américaine, à lire de toute urgence…Ou à relire de toute urgence. Note : Poseidon2 qui surveille les Watchmen
  9. En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi.
  10. Parution 1997 -> 2003: T1 : Marc ou le reveil du Lion T2 : Matthieu ou le visage de l'ange T3 : Luc ou le souffle du taureau T4 : Jean ou le jour du Corbeau Série: Le Troisième Testament Dessinateur: Alice Scénariste: Dorisson Genre: Aventures Historiques Editeur: GLENAT Acheter la série sur BDfugue Résumé : Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma Volonté. Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle. Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius fut englouti pour l'éternité. Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jamais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage. Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr. Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il a été volé. mais ce que personne ne sait, c'est par qui. En réfléchissant à un nouvel incontournable, je me suis replongé dans mes premières BD. Non pas les premières BD lues, celles de ma jeunesse, mais surtout les premières BD achetées. Celles qui font de nous non plus des lecteurs de bibliothèque mais des acheteurs/collectionneurs effréné en quête de la moindre nouveauté intéressante. En faisant cette liste, je me suis souvenu de mon premier émerveillement en BD.... Le troisième testament ! Bizarrement ce n'est peut être pas LA BD que tout le monde citerait en tant que incontournable de la BD. On citerait facilement Les passagers du vent comme je l'ai déjà fait, ou encore Tintin et Black et Mortimer. Mais le troisième Testament ne devrait pas être oublié c'est pourquoi je le "re présente" ici. C'est tout d'abord l'avènement de deux grands noms de la BD. Dorison au scénario et Alex Alice au dessin. C'est la BD qui les a fait connaitre du grand publique et du milieu de la BD. On ne citera pas depuis les réussites des deux, tellement il y en a. Niveau Scénario, cette BD est un exemple de gestion du suspens. Dorison arrive à nous faire découvrir les mystères au même rythme de Conrad de Marbourg. Le fait d'introduire la narration comme la lecture d'un ouvrage d'une personne ayant participé à l'aventure, un peu comme dans "Le nom de la rose", est une vraie merveille. Chaque tome à son lot de surprise et rien ne pourrait être deviné longtemps à l'avance ! Coté dessin c'est encore mieux. Avec un style basé entre le dessin animé et le dessin de BD classique, Alex Alice nous livre un dessin super détaillé avec une représentation des visages mais aussi du mouvement bluffante. Le jeu des couleurs et des ombres nous fait vraiment nous sentir avec les personnages et non pas juste un simple lecteur. Il n'y à quasiment aucune défaut à ces quatre tomes! Je dis quasiment car certains ergoteront sur la fin des l'histoire. Surement parce que le dernier tome a été trop attendu ou trop souhaité. Reste qu'il est clairement dans la lignée des trois premiers. Enfin rien que d'en parler j'ai envie de les relire ! J'y retourne ! Poseidon2, grand inquisiteur de la BD Ma Note:
  11. Wilfried Lupano est un auteur reconnu. Vous le connaissez tous pour ses vieux fourneaux, son loup en Slip ou encore son Traquemage. Que des BD qui ont monté l'humour à la Lupano comme l'un des humours les plus cotés des ces 5 dernières années. Mais si on remonte un peu en arrière, on reussi à remonter à l'album qui a progeté monsieur Lupano sur le devant de la scène. Et cet album c'est bien pour moi le Singe de Hartepool. Nommé à Angloueme en 2013, ce fameux Singe a en effet montré aux yeux du grand public l'humour aussi fin que cynique de monsieur Lupano. Car dans le singe de Hartepool on retrouve tout ce qui lui a réussi plus tard : Des personnages aussi bêtes que crédibles et surtout des dialogues diaboliques qui reussissent à ne pas masquer la morale d'une bien triste histoire. Une histoire (tres probablement) vraie d'ailleurs. Car plus que dans ses albums suivants, le singe de Hartepool est une histoire drole mais au final bien triste pour ce singe qui n'avait rien demandé. Entre rire aux larmes et tristesse de la bêtise humaine, Lupano nous transporte, durant cette courte lecture, à une époque ou la bestise ne choquait personne. Une pépite d'humour, basée sur une legende réelle au point que les habitants de Hartpool soient surnommés les Monkey Hanger, qui faut definitivement avoir dans sa bibliothèque.
  12. <div align='center'><b><img src="http://vbg.free.fr/images/travis%201.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%202.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%203.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <div align='center'><b> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%204.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%205.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <b> </b> <b>Travis, Cycle 1 - Tome 1 à 5 </b> <b>Auteurs: Quet & Duval </b> <b>Editeur: Delcourt - Série B</b> <b>Résumé du tome 1</b> <i>Travis, le pilote d'une navette d'approvisionnement, est en route vers une station scientifique orbitale. Il est loin de se douter que des terroristes sont à bord ! A peine débarqués, ceux-ci investissent la station et réclament une forte rançon</i>. Et voila, je viens de terminer ces derniers jours la relecture des 5 premiers tomes de la série Travis, et je reste sur mon excellente impression du départ: C'est du bon. C'est du lourd, c'est de la SF d'action prospective. Je ne vais pas revenir en détail sur les points forts des séries du scénariste (rigueur, cohérence, logique, monde détaillé et univers légèrement futuriste, etc), je remets les liens des divers sujets plus bas. Mais ils sont bien tous présents dans ce premier cycle. A partir du 4ème on voit clairement un changement d'orientation scénaristique, les évènements s'emballent et les personnages évoluent largement, jusqu'à la révélation finale bien surprenante au vue du T1 et du T2 ( a tel point qu'on ne sais plus très bien qui fait quoi et dans quel but en refermant le tome 5, tant il pose de questions). <img src="http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ce 1er cycle des aventures de Travis me semble un point au dessus le 1er cycle de Carmen (c'est comme ça, mais c'est logique, il bénéficie de l'expérience de l'auteur sur les autres séries, et donc le hasard n'y a quasiment plus sa place (à part un passage dans le tome 2 peut-être, dans la jungle au début). Il comporte aussi de franches séquences de poilades (mais discrètes, le ton est plus léger que dans Carmen en fait). La mutation du directeur du pénitencier par exemple par l'assistante de Fulci (2 personnages qu'on retrouvera dans le 3ème cycle de Carmen), et dans un certains nombres d'autres situations. L'humour de ces séquences doit beaucoup au dessin d'ailleurs, qui tout en restant sérieux tout au long des albums, sur ces quelques cases semblent se lâcher largement. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Côté techniques rien à redire non plus si ce n'est des compliments, les scènes d'actions sont magnifiques et les scènes sous la tour Eifel seront logiquement accrochées en mémoire visuelle définitivement de tous les lecteurs connaissant cet endroit. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ma note: <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png" border="0" class="linked-image" /> Liens des discussions vers d'autres sujets en relation (il y en a d'autres vous pouvez tenter la fonction recherche pour les retrouver tous): <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2003" target="_blank">Travis</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2675&hl=travis" target="_blank">Carmen Mc Callum</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=9729&hl=travis" target="_blank">Météors</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=4529&hl=travis" target="_blank">Code Mc callum T2</a>, <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=11376&hl=travis" target="_blank">T4</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=6839&hl=travis" target="_blank">Karmatronic</a> -- RR, toujours enchanté de ses relectures intelligentes de SF pendant l'été
  13. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805644_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805651_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805668_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805675_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805682_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/> <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805699_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845807563_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845809246_1_75_2.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782759502004_1_75_1.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782759502707_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/> Série : Hellsing Scenario : Kaoru Mori Dessin :Kaoru Mori my 2 cents Un opera gore Edition : Tonkam/Delcourt Acheter Ken games sur BDfugue Résumé : En Angleterre, l'organisation secrète Hellsing agit pour protéger le pays des forces du mal, dont les vampires. Force de frappe de l'Église protestante, ce groupe dispose d'une arme secrète des plus inattendues : Alucard, vampire surpuissant et apparemment invulnérable. Bientôt, un ennemi terriblement dangereux resurgit du passé : Le Letzt Batallion – l’Ultime Bataillon – relique du IIIe Reich projette de propager la guerre et la désolation à travers le monde en commençant par le Royaume Uni. Il compte ainsi détruire la Fondation Hellsing qui a autrefois contrecarré ce plan… pendant la Seconde Guerre mondiale ! Oui oui vous voyez bien et j'assume : je mets dans ma BDtheque un manga hyper violent et sanglants sur une histoire de vampires. J'assume car aussi étrange que celui puisse paraître c'est le manga que j'ai le plus relu. Il est vrai qu'il est "court" avec 10 tomes et qu'il n'y a pas tant de discours et beaucoup de combats hyper sanglants. Mais c'est ce qui est excellent dans cette histoire : il n'y a que peu de dialogues mais ils sont tous travaillés comme il faut. Mais surtout, n'en déplaise à tous ceux qui me critiqueront sans l'avoir lu, ce manga est d'une dramaturgie rarement vu dans mes lectures. Une dramaturgie que seuls les auteurs qui osent tout réussissent à avoir. Et c'est le cas ici. Notre auteur nous livre une vraie tragédie grecque sur fond de "chevauchées des walkyries" et de vampirisme. On a tous pour faire une histoire qui ne peux finir dans les larmes et le sang : Un illustre vampire immortel (je vous laisse remettre regarder le nom du vampire dans un miroir... quoi que non pas de miroir pour les vampires), une maîtresse à la tête d'une organisation protestante de lutte contre les monstres, une unité spécial du clergé de luttes contre les hérétiques de toutes sortes et un ennemis Nazis dont le seul but est de faire la guerre. C'est ce dernier point qui est extrêmement bien fait dans ce manga : les protagonistes sont des machines de guerre et ne s'en cachent pas. Les derniers tomes avec le Nazi en tant que chef d'orchestre d'une bataille générale qui met Londres à feu et au sang, ou les plus proches trahissent leurs amis dans le seul but de faire de cette ultime bataille le point d'orgues d'un siècle de chasse au vampire suprême ! Franchement la dramaturgie est telle qu'on se dit que tout le monde peut y passer.... et cela ne nous choque pas. Surtout qu'étrangement, pour un manga remplis d'hémoglobine, les sentiments des personnages sont super bien retranscrits, que ce soit la folie ou les émotions dans un contexte de guerre. Voilà vous l'aurez compris je trouve que c'est un manga qui mérité vraiment que l'on dépasse l'aspect hyper sanglant.....et qui mérite une réimpression chez nos amis de Tonkam ! Ma Note:
  14. <IMG SRC="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9791026810698_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> La Bdthèque De 1001 Bd : Scalped Scénario : Jason Aaron Dessin : RM Guéra Couleur : Lee Loughridge Genre : Polar Edition : Urban Comics Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Il y a quinze ans, Dashiell Bad Horse a fui la pauvreté et le désespoir que lui promettait la réserve indienne de Prairie Rose. Il est aujourd’hui de retour et fait le constat amer que rien n’a changé. Engagé dans la police tribale du chef Red Crow, futur propriétaire de casino et parrain de l’ensemble des trafics d’alcool et de drogue de la réserve, Dashiell a pour mission de faire passer aux traditionalistes l’envie de revendiquer leur ethnicité à coups de C4 et de limiter au maximum la prolifération des laboratoires de méthadone. Est-il de retour pour mettre de l’ordre ou tirer sa part du lion ? Scalped est certainement la dernière série culte du regretté label Vertigo, après 30 années de productions des meilleurs comics adultes, comme Sandman, 100 Bullets, V pour vendetta, Preacher et bien d’autres. Les éditions Urban comics reprennent la parution de la version française à la suite de Panini Comics en proposant les albums en version souple ou cartonnée avec des couvertures originales de RM Guéra spécialement pour le public français. Aujourd’hui, vous pouvez vous procurer la série en version intégrale au nombre de cinq albums. Voilà pour le petit historique des éditions de la série et maintenant au niveau de l’histoire, Jason Aaron s’est fait une excellente réputation de scénariste sur Scalped. Aaron nous propose de suivre l’histoire de Dashiell Bad Horse un agent du FBI infiltré dans le milieu mafieux, dans une réserve indienne pour faire tomber les dirigeants. On apprendra progressivement que cet agent est natif de cette réserve qu’il voulait fuir plus jeune. Au fil et à mesure des albums, l’auteur nous permet de remonter dans le temps pour mieux comprendre et suivre la vie de plusieurs protagonistes sur différentes époques charnières de la réserve. On découvre la famille de Bad Horse, le chef Red Crow qui dirige l’ensemble de la réserve avec beaucoup de violence et d’autres personnages secondaires charismatiques qui tentent de s’en sortir par tous les moyens. Au niveau de la partie graphique, on découvre également le talentueux RM Guéra, avec son style très sombre pour dépeindre de façon réaliste le quotidien dans les réserves. Les scènes d’action très musclées dès le début de l’histoire nous donnent un bon aperçu de ce qui nous attendra toute la série. Les encrages sont bien prononcés pour donner cette touche sombre qui ressort de l’histoire. D’autres dessinateurs participeront à l’aventure lors de quelques chapitres courts comme Davide Furnò, John Paul Leon, Danijel Zezelj, Jason LaTour, pour ne citer que quelques-uns. Les couvertures de Jock sont absolument magnifiques sur Scalped et participent au cachet de la série. Scalped s’impose comme une référence du polar en comics, dans une ambiance western très violent et réaliste. L’histoire est originale et se déroule dans un lieu peu connu et délaissé aux Etats-Unis. Les deux auteurs collaborent de nouveau sur une série intitulée The Goddamned, dont le deuxième tome est en préparation. Note : Alx23
  15. Série : Peter pan Scenario : Loisel Dessin : Loisel my 2 cents Loisel au sommet de son art Edition :Glenat Acheter sur BDfugue Résumé : Régis Loisel s'est pourtant attelé à la tâche avec grâce et humilité, mêlant ainsi les ambiances féeriques et lumineuses de James Matthew Barrie aux atmosphères londoniennes sombres mais romantiques de Dickens. Non content de s'approprier avec brio un classique de la littérature, Loisel fit entrer le lecteur ébahi dans les méandres tourmentés de la psychologie humaine, maniant avec honnêteté des notions délicates et taboues, comme la maternité non assumée, la violence des enfants, la vengeance, le complexe d'OEdipe... On ne pouvait pas, de mon point de vue, citer la BDtheque de 1001bd sans parler de Peter Pan. Peter Pan ça a été pour moi LA BD du passage à la BD pour adulte. En effet c'est pour moi LA première BD "difficile" qui m'a montré que la bande dessinée pouvait allier sujet difficile et fantastique et ce sans jamais perdre l’aspect sérieux du sujet principale. Car sous couvert d'introduction à Peter Pan, il nous livre une lecture de la vie en fin du XIX siècle et une lecture de l’âme humaine, soumise au bonheur de l'oubli, qui est aussi bien faite qu'elle n'est dure. Et c'est la grosse différence entre une BD fantastique pour jeune et une bd fantastique pour adulte. Et pour moi cette BD fut donc Peter Pan. Un must read pour moi donc Ma Note:
  16. [center][url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-01?ref=44"]<img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782413005056_1_75_1.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-02?ref=44"]<img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782413005063_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center] [b]Série[/b]: Histoire des 3 Adolf [b]Scénariste [/b]: Osamu Tezuka [b]Dessinateur [/b]: Osamu Tezuka [b]Genre [/b]: Polar Historique [b]Editeur [/b]: Tonkam [url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-01?ref=44"]Acheter le t1 sur BDFugue[/url] [url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-02?ref=44"]Acheter le t2 sur BDFugue[/url] [b]Résumé [/b]: [i]"Soheï Togué, journaliste sportif couvre les J.O. de Berlin en 1936 quand il découvre que son jeune frère, étudiant à Berlin, a été enlevé par la police spéciale et tué. Ce dernier avait mis la main sur la fiche d’état civil d’Adolf Hitler, un document prouvant que ce dernier avait une généalogie inattendue. À la recherche des meurtriers de son frère, Soheï croisera le chemin de deux enfants allemands se prénommant Adolf. Meilleurs amis du monde, il deviendront malgré eux des ennemis mortels !"[/i] L'atout majeur de cette série est cette faculté à mêler Histoire et fiction. Cela peut paraitre simple, mais lorsque cela est habilement mené, le sentiment d'avoir passé un très bon moment en refermant le dernier volume est réel. Démarrant avec le début de la seconde guerre mondiale, le rythme est tout trouvé avec la destinée des 3 Adolf, l'un est mi-allemand mi-japonais, le second est juif mais japonais et le troisième sera ni plus ni moins que le führer. A travers ces 4 tomes, c'est plusieurs facettes de la guerre qui sont retranscrites. La principale étant de jouer sur les protagonistes et leurs convictions religieuses et patriotiques. A vrai dire, si les indications historiques ne manquent pas, il ne faut pas aborder la série comme un récit documentaire des plus détaillés, mais plutôt comme d'un bond dans le temps, tel un témoin face à des personnes dépassées, subissant les événements. C'est pour nous, entre autre, la découverte d'un mode de vie, d'une époque qui a connu le grand tremblement de terre et les confrontations pleines d'idéologie avec la Chine. Les férus d'Histoire resteront certainement un peu sur leur faim ; car rentrer dans les détails de contextes géopolitiques et sociaux seraient trop longs et complexes à décrire dans un manga. Et pis, il y a toujours des gros et beaux bouquins pour ca. La guerre et ses dommages n'en restent pas moins longuement évoqués par le biais de personnages charismatiques. Du nazi revanchard, au père juif engagé à la Yakuza rangée, ils évoluent tous au même rythme que la guerre progresse. Regard parfois intéressant, même s'il tend à rester neutre : celui d'un auteur japonais sur ces évènements, peu courant pour nous occidentaux. Par ailleurs, dans cette période charnière où le drame est omniprésent, la gente féminine a aussi ses représentantes. L'idée pourrait sembler un tantinet sentimental - ca l'est -, mais elle permet d'apporter son lot de romance et de dédramatiser, du moins d'entrecouper certains moments forts. A travers Adolf Kaufmann (germano-japonais) ou encore le journaliste Soheï Togué, Tesuka use de la personnalité de chacun d'eux (respectueusement influencé et imperturbable) pour les placer dans des situations délicates mais représentatives de ce conflit. Chasse à l'homme entre Allemagne et Japon, espionnage, manipulation, humiliation, torture, tout y passe ou presque sans tomber pour autant dans une lecture difficile à digérer, style graphique aidant. La série datant du début des années 80, le dessin de Tesuka possède un style quasi-simpliste avec ces rondeurs et une touche de naïveté dans certaines expressions. On y note même des touches d’humour qui viennent décontracter l’atmosphère qui peut s’avérer tendu à tout instant. Il n’en reste pas moins réaliste, les décors étant souvent détaillés et les proportions mesurées, le tout dans une ambiance "old-school". La maitrise de la mise en planche est évidente, sachant jouer sur la mise en scène et les cadrages toujours dynamiques et justes, certes loin des effets graphiques actuels mais toujours prenant. Un mélange des genres réussi entre le style de dessin et le sujet, associé à une narration efficace. On sera d'ailleurs surpris par le contexte tout aussi fort de sens, dans lequel l'histoire vient prendre sa conclusion. Même si l'accroche peut mettre un peu de temps à venir, surtout persévérez et vous verrez que le manga ne se cantonne pas seulement à de gros biscotos ou de jeune demoiselle en mal d'amour. A savoir qu'il est sorti courant 2008 une réédition dite "De luxe" cartonnée. [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Sujet d'origine : http://www.1001bd.com/forums_BD/topic/12967-incontournable-1001bd-histoire-des-3-adolf/
  17. Ou en étions nous resté ? A oui au départ de Hop avec Cable pour le future... toujours poursuivit par Bishop ! A partir de la cet arc se découpe en deux parties : L'histoire de Cable ou encore appelé la guerre du messie et la lutte pour la survie des derniers mutants de notre époque ! La guerre du messie : Cable est partit dans le futur avec Hope. Mais premier soucis : il a été touché lors de la bataille et ne peux qu'avancer dans le temps, sans espoir de retour tant qu'il ne repart pas. En plus, ils se rendent vite compte que Bishop peut lui aussi voyager dans le temps et est à leur poursuite. S'en suit donc une course poursuite dan le temps pour que Cable et Hope échappe à Bishop ! Le coté sombre des X-Men : De leurs cotés, les X-Men tente de survivre fasse aux hordes des anti mutants. Et pour endiguer la baisse du nombre de mutants sur terre, Cyclope, chef unique après la tombée dans le coma du professeur Xavier, prends la décision secrète de créer une nouvelle troupe de X-Men : Les X-Force. Cette équipe qui regroupe Wolverine, X-23, Wolfbane, Warpath, ArchAngel, Domino et Elixir a été créé dans un seul but : réduire définitivement la menace "anti-mutants" en éliminant de manière définitive les leader des mouvements anti mutants. C'est cette équipe qui va occuper le gros de l'historie X-Men de cette période. En effet ils vont découvrir, entre autre, la régénération de Bastion par les Purifieurs à l'aide d'un virus extra terrestre. Bastion qui va réussir, malgré les X-Force, à faire renaitre de leurs cendres (grâce au virus) tout les plus grands ennemis des X-Men ! La fin de Bishop : Toujours en fuite, Hope et Câble sont repérés dans l'espace temps par Cyclope qui décide d'envoyer les X-Force dans le future pour aider Cable à se débarrasser de la menace Bishop et pour leur demander de rentrer. Sur ce les X-force sont envoyés en urgence dans un futur ou il découvre que Bishop à amener avec lui... Stryfe, le fils d'Apocalypse et clone de Cable. Bishop a en effet, durant ces errances dans le futur, retrouver le corps d'Apocalypse et a promis à Stryfe de le lui donner en échange de son aide lors de la capture et l'élimination de Hope. Seulement se que Bishop n'imagine pas c'est que ArchAngel, en tant que serviteur d'Apocalypse, pourrait retrouver ce dernier et s'allier avec lui pour délivrer ces amis de X-Forces mais aussi, pour Apocalyspe, supprimer Stryfe. Une fois Bishop et Stryfe défais, les X-Force sont condamné à rejoindre leur temps sans pouvoir emmener avec eux Cable et Hope. Utopia : Durant ce temps, Cyclope doit lui faire fasse à une nouvel menace : Osborn et ces Dark X-Men. Car Osborn en a marre de ces mutants qui nie son pouvoir sur la coté ouest. Il envoie donc ces Dark X-Men pour jeter en dehors du territoire américain les dernier Mutants. Ce a quoi Cyclope répond en faisant remonter du fond des océans une ile engloutie sur laquelle il fonde "Utopia", le refuge pour tout les mutants du monde. Suite à cela ils mettent une grosse bourre aux Dark X-Men et se déclare "zone hors de contrôle du HAMMER de Osborn" Necrosha : Une fois rentré, les X-Forces découvrent qu'une antique sorcière du nom de Selène vient de mettre la main sur le Virus TO et peut donc enfin mettre son plan à exécution : faire revenir d'entre les morts des humains pour les sacrifier et récupérer leurs énergies vitales pour accéder au rang de déesse. Cela est d'autant plus grave quand elle se rend compte que les âmes des mutants la nourrissaient plus que n'importes qu'elles autres. Problème pour Selene : les mutants ont perdu leurs gène mutant lors du M-Day. Mais pas tous. Et en tout cas pas les morts ! Elle se rend donc à Genosha et entreprend de ressusciter les mutants morts avant Genosha pour se nourrir de leurs âmes. Et quitte à avoir une armée de mutants, autant se débarrasser des derniers en vie qui lutte contre elle. S'en suit une bataille ou tout les Mutants luttes pour leurs vies en combattants.. d'ancien amis mort au champ d'honneur. Un nouvel Espoir : Hope et Cable sont de retour ! Et avec eux tout les espoirs des mutants même si Hope n'a pas encore de pouvoir ! Mais les X-Men ne sont pas les seuls à attendre Hope. Bastion et ces troupes sont la aussi et de façon étrange ils sont toujours en avance sur les X-Men. Pour absolument sauver Hope, Cyclope envoi les X-Force et les X-Men à sa rescousse. Lors du combat pour la sauvegarde de Hope, l'équipe régulière des X-Men se rend compte de la violence de l'équipe des X-Force et du choix prix par Cyclope. La lutte avec bastion est rude pour récupérer Hope au point de Kurt doivent donner sa vie pour sauver la jeune fille qui se voit, en plus des espoirs de tout le monde, se voir endosser la responsabilité de la mort d'un des X-Men les plus aimé. Le combat avec les forces de Bastion fait rage au point que Bastion enclenche un mécanisme encerclant l'ile pour ne pas permettre aux X-Men d'appeler des renforts. S'en suis un combat dantesque durant lequel Bastion amène des troupes du futur et ou les X-Men accompagné de Cable ont pour mission d'aller dans le futur pour interrompre l'arrivée des forces de Bastion. Durant cette mission, Cable se sacrifie pour permettre aux autres X-Men de revenir dans le présent. Assistant au sacrifice de Cable, Hope entre dans une rage incontrôlé et se découvre un pouvoir incommensurable et arrive à terrasser Bastion. Reconstruire : Le combat étant finit, Hope ayant trouvé ces pouvoirs, l'incroyable se produisit : Cerebro détecta la déclaration de nouveaux mutants ! Mais malgré cette joie les X-Men ne sont pas au mieux. En effet le leadership de Cylcope est remis en cause par les anciens pour son implication dans les X-Forces et nombre de cadre de l'équipe sont partit ou mort sans compter le nouveau rôle de Hope à prendre en compte....
  18. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355924514_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355924972_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355925481_1_75_1.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355925863_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355926228_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Emma Scenario : Kaoru Mori Dessin :Kaoru Mori my 2 cents Le top du romantisme Edition : Ki-oon Acheter Emma sur BDfugue Résumé : En Angleterre à l'époque victorienne, Emma est femme de chambre pour une préceptrice à la retraite. Douce, calme et réservée, la domestique cache un passé douloureux. Lorsque le riche William Jones rend visite à son ancienne gouvernante, il remarque la jeune fille et, petit à petit, des liens profonds se tissent entre eux. De Hakim, prince débarqué des Indes, à Eleanor, demoiselle de bonne famille promise à William, Kaoru Mori dresse des portraits étonnamment réalistes, parfois au vitriol, de divers personnages de la société britannique de l'époque, et dépeint avec délicatesse, sans mièvrerie, une histoire d'amour qui défie les conventions. Trait fin et élégant, profusion des détails : la première série d'une auteure couronnée à Angoulême pour Bride Stories. C'est marrant comme en refermant ce dernier tome d'Emma je me suis fait la réflexion suivante : C'est fou comme le smartphone et l’instantanéité de la vie actuelle à tuer la romance. Oui oui je dis bien tuer. Maintenant on attend tout de suite. Une réponse à une notification tinder dans l'instant, un rendez-vous des plus rapides, coucher le plus rapidement possible.... le romantisme est en berne et la romance elle-même a disparu. Par romance je vous parle d'histoire d'amour qui prend son temps. Une histoire ou les sentiments se construise petit à petit, ou les deux amoureux prennent le temps, ou les non-dits en disent autant que les longs discours.... Comme dirais les jeunes de nos jours : ça n'est que dans les films ce que tu racontes. C’est plus comme ça dans 'la vraie vie'. Et bien pour tous les romantiques en herbes, ceux qui ont espéré un jour rencontrer une princesse de dessins animés, qui aiment apprendre à connaitre les gens, qui aiment les petits gestes de tous les jours qui changent une relation, Emma est pour vous. Emma c'est la beauté de l'amour vraie. L'amour vraie qui déplace des montagnes sans forcément avoir à en faire des tonnes. Un amour superbement retranscrit par Kaoru Mori. Ce qu'il y a de plus à faire dans une histoire d'amour, c'est de réussir à retranscrire ces petits riens et petites émotions qui parlent d'elle même sans avoir à en rajouter des tonnes. Beaucoup de dessinateurs de s'y risquent même pas ou alors force le trait pour cacher la difficulté du trait juste. Et Kaoru Mori a un tel point que l'on se sent faire partie de cette famille. C'est tellement bien fait que ce manga a fait l'unanimité chez moi. Que ce soit ma femme (qui ne lit PAS de manga) ou ma fille de 11 ans ou moi, nous sommes tous fan d'Emma et relisons avec plaisir cette romance.... d'un autre temps A lire et à relire et à re-relire pour tous les romantiques et ceux qui se cachent de l’être. Ma Note:
  19. Série : Voyage aux iles désolation Scénario : Lepage Dessin : Lepage Genre : Récit d'expédition Edition : Futuropolis Acheter sur BDfugue Résumé :Pour la mer — afin de la comprendre et de savoir la dessiner —, pour les Terres australes — qui sont comme la promesse d’un temps qui n’est plus —, en mars et avril 2010, pendant plusieurs semaines, Emmanuel Lepage a embarqué sur le Marion Dufresne, au départ de Saint-Denis de La Réunion, pour faire le voyage dans les T. A. A. F., les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Les Terres australes : îles de Crozet, d’Amsterdam, de Saint-Paul et, la plus connue, de Kerguelen, jadis surnommées les îles de la Désolation. Des confettis d’empire, égarés dans l’immensité bleue à des milliers de kilomètres de toute terre habitée. Îles inconnues, sauvages, inhospitalières, mystérieuses. Battues par des vents violents, elles ne comptent d’humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et les quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d’habitation et de travail. Emmanuel Lepage, le Breton, en toute contradiction, n’avait jamais pris la mer. Il a été servi ! Cap au Sud ! Il est des auteurs de BD que l'on ne présente plus. Non pas parce qu'ils ont sorti des séries à succès. Plus parce que chacune de leurs nouveautés sont des événements à part entière. Et Emmanuel Lepage est incontestablement de ceux la ! Depuis Névé, son style graphique s'est imposé comme un exemple de l'aquarelle en BD. Muchacho et La terre sans mal de la collection Air libre sont les deux oeuvres récentes acclamés pour la beauté des dessins de Lepage. Alors quand Emmanuel Lepage nous invite au voyage, on ne peut que dire un énorme OUI ! Oui on veut vivre l'aventure des visites des terres australes par le biais des aquarelles magnifiques de Lepage. Et on fait bien. Il suffit de feuilleter la BD pour s'en rendre compte. Les 160 pages de récits sont parsemés de double pages en querelles qui frises la perfection. Les jeux des couleurs, le rendu des mouvements et le jeux des perspectives nous donne des aquarelles tout bonnement exceptionnelles. Aquarelles qui nous font plonger dans la lecture de cette épopée humaine. Car cette histoire n'est en rien romancée. C'est juste le carnet d'un voyage très spéciale dans le partie du territoire français dont on connait à peine l'existence. Lepage, en tant qu'observateur extérieur, nous fait découvrir d'un point de vue qui pourrait être le notre la beauté et la singularité de la vie dans les TAAF. Il arrive a retranscrire, à coup de croquis pris sur le vif et de dessins retravaillés, tant la beauté de ces lieux reculés, arides ou seul Manchots et éléphants de mer peuvent vivre, que l'atmosphère étrange qui entoure la vie des personnes qui font des rotations de six mois sur ces iles. On se laisse porter, comme un des membre "touristes" du bateau, par les dessins de Lepage au point d'être quasiment aussi nostalgique que Lepage et ces compères quand ils doivent dire au revoir aux terres australes au bout d'un mois de voyage. Pour tout vous dire si on me propose un voyage la tout de suite je saute dans le bateau ! Pos2, qui s'imagine entre les manchots à Kerguelen.... Ma Note : En cadeau une vidéo de présentation du voyage par Emmanuel Lepage lui même : <object width="480" height="270"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhd8kw?theme=none"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhd8kw?theme=none" width="480" height="270" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xhd8kw_voyage-aux-iles-de-la-desolation-emmanuel-lepage-teaser_creation" target="_blank">Voyage aux îles de la Désolation, Emmanuel...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/Futuropolis" target="_blank">Futuropolis</a></i>
  20. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772297_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772303_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772310_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : American Vampire Scenario : Stephen King / Scott Snyder Dessin : Rafael Albuquerque my 2 cents Le top Edition : Urban Comics Acheter American Vampire sur BDfugue Résumé :Amérique, fin du XIXe siècle. Le bandit Skinner Sweet est freiné dans sa tentative d'évasion par un vampire venu du d'Europe. Laissé pour mort, il revient à la vie et découvre qu'en plus d'être l'un d'entre eux, il est aussi la plus puissante, la plus rapide et la plus redoutable des créatures de la nuit. Plus d'un siècle plus tard, à Los Angeles, il contamine à son tour la jeune Pearl Jones afin d'en faire le second vampire d'une nouvelle espèce sur le continent, capable de marcher sous le soleil. Pour ne pas faire de jaloux dès le début, après une série de BD, voici un comic. Et pas n'importe quel comic, un comic résolument pour adulte qui me tient à cœur : American Vampire. Le principe de ce comic se résume bien par l'introduction de monsieur Stephen King lui-même : "Tais-toi, et suce !" Cette introduction représente vraiment le cœur de la série. Stephen King y décrit la dérive des vampires dans l’imaginaire commun. En effet suivant les modes d'Entretien avec un Vampire ou encore de Twilight, le vampire est devenu un personnage presque aimable ou sur lequel on s’apitoie. Mais un vampire (et ce n'est pas monsieur Carpenter qui nous dira le contraire ) c'est avant tout un monstre assoiffée de sang ! Et American Vampire, via un premier tome aux mains du maître Stephen King lui-même, nous remet dans le droit chemin en nous montrant des Vampire plus méchant que nature. Des vampires qui considère les humains comme de la nourriture et règnent sur le monde. Mais des vampires tellement sur de leurs forces qu'ils ne se méfient pas d'une nouvelle race de vampire. Vous l'aurez compris ici pas de chichis. Porté par les sublimes dessins de Rafael Albuquerque, ce premier cycle (formé par les 3 premiers tomes) est un incontournable du comic fantastique. Incontournable niveau dessin. Incontournable car c'est l'un des rares comic originaux de Stephen King. Incontournable par ses personnages et surtout notre Vampire American qu'est Skinner Sweet qui passe à travers les âges pour devenir le croquemitaine des vampire d’Amérique. Ma Note:
  21. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205061253_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205062663_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205063813_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205067798_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Ken Games Scenario : José Robledo Dessin : Marcial Toledano my 2 cents Le top Edition : Dargaud Acheter Ken games sur BDfugue Résumé :Pierre et T.J. sont amis depuis la fac. Pierre a du mal à joindre les deux bouts et passe son temps entre des petits boulots alimentaires, l'entraînement de boxe et la fac où il suit des études de mathématiques tant bien que mal. T.J., qui a une bonne situation au sein d'une banque, s'adonne de plus en plus à sa passion : le poker... Quant à Anne, sa copine, celle-ci enseigne et rêve d'écrire des romans pour enfants... Mais chacun dissimule une partie de sa vie inavouable dans un jeu de faux-semblants dangereux et déroutants. Toute vérité n'est pas toujours bonne à dire ! Ce polar nerveux et audacieux met en avant un des personnages dans chaque album. Une révélation. Premier sujet de quarantaine vous présentant les séries phares de l'équipe de 1001Bd.com et qui devraient se retrouver dans toute bonne bédétheque. De quoi vous donner, on l'espère, envie de vous y replonger. Cette premier critique vous parlera de la série "grand publique" qui a montré à tous le talent qu'il y avait de l'autre coté des Pyrénées. Alors oui avant il y avait eu Blacksad et le premier tome de Jazz Maynard qui avait deja mis en avant le talent de nos amis espagnols. Mais Ken games ce fut autre chose. Ken Games c'était un dessin et mise en coloration sublime mais surtout un scénario de "grande ampleur" sur trois tomes. Une historie réfléchie à l'avance et intrinsèquement liée à ses trois personnages. Des noms de personnages aux albums faisant parler chacun des personnages en passant par les couvertures, rien n'avait été laissé au hasard pour mettre un coup de pieds dans le petit monde la BD européenne qui était dans une phase d'endormissement à coup d'enchainement de diptyque. Ken Games c'est frais, beau, dynamique et surtout très adulte. La preuve comme quoi il était bien possible de faire des bds au dessin et aux couleurs dynamique et grand pulique sans pour autant rester dans la BD pour jeune. Et surtout la preuve qu'il y a un publique pour cela. Un deboulé fracassant des nos deux auteurs espagnols dans le grand monde de la BD Francophone. BD Francophone qu'ils n'ont plus quitté pour nous livrer des hits à la pelle. Pour terminer je dirais même que, apres relecture, cette série à gagné en saveur. Meme le quatrieme tome "bonus" (le tome 0) s'en retrouve grandit. A relire !!! Ma Note:
  22. Suite à différentes discussion, je m'étais rendu compte qu'il était tous sauf facile de se retrouver dans les parutions mensuels de Panini au niveau des X-Men. J'avais alors fais un post nommé "histoire d'X-Men" ou j'avais recensé les histoires les plus importantes à lire mais sans rien dire de l'histoire. Plus un guide d'achat en quelque sorte. Maintenant que cette arc touche aussi à sa fin en France, je pense qu'il peut être utile de dévoiler ce qu'il s'est passé durant ces 4 années de "l'arc du messie". Point de départ : Le monde est maintenant clairement divisé en deux parties : celui des humains et celui des mutants. En effet le nombre croissants de mutant en à fait une population part entière, avec des quartiers bien à eux, des envies de reconnaissance mais aussi des profiteurs et bien sur... des héros. Mais ces héros ne suffisent pas à rassurer la population "humaine" qui se demande comment elle peut lutter contre tout ces mutants et leurs pouvoirs... Mais la balance des forces est bien contrôlée par les X-Men d'un coté et les Vengeurs de l'autre. Ces deux entités cherchant à faire cohabiter les deux races, le monde avance plutôt dans le bon sens. A un tel point que des mutants font partis des Vengeurs. Le début de la fin Et l'un de ces mutants n'est autre de La sorcière rouge aussi connu sous le nom de Wanda Maximoff, fille de Eric Lehnsherr, alias Magneto. Wanda est la sorcière suprême, elle possède le pouvoir de faire ce qu'elle veut, à un point tel que même le Docteur Strange est dépassé. Et cela est d'une grande aide aux Vengeurs. Seulement Wanda est aussi, de part son enfance difficile, psychologiquement instable. Alors quand un malheur apparait, elle va jusqu'à s'en prendre à ces amis vengeurs et tue Clint Barton alias oeil de faucon (voir le recueil News Avengers T1 chez pantin)! Complètement paniqués par le pouvoir sans contrôle de la sorcière rouge, les vengeurs tout comme les X-Men prennent une terrible décision: Laisser vivre Wanda est un trop gros danger pour la planète. Alors l'attaque est lancée. Rien de moins que les Vengeurs et les X-Men se mettent ensembles pour arriver à éliminer la menace "sorcière rouge". Mais la réaction de Wanda fut immédiate : elle changea le monde tout entier (House of M chez Panini). Elle crea un monde ou tout les veux les plus chers des personnes qui vivent sur cette planète sont réalisés. Et si Logan, en recherche de ces souvenais depuis très longtemps, ne c'était pas réveillé, le monde entier aurait continué à vivre dans le monde de Wanda. Seulement une fois Logan réveillé, d'autre reprennent conscience et prennent d'assaut la maison de Magneto pourvue Wanda remette le monde en place. Seulement Wanda a elle aussi réalisé sont rêve : elle a ces deux enfants avec elle et ne veut pas les quitter. La mise devant le fait accomplit de la "non-existence" de ces enfants est la goute d'eau qui fait déborder le vase : Wanda a trop souffert d'être une mutante et prononce le souhait fatidique : plus de mutant. Espèces en danger et ce que la sorcière rouge veut, elle le peut. Instantanément la population de mutant de la planète passe de plusieurs millions à quelques 200 personnes ayant miraculeusement (grâce à Dr Strange et à Emma Frost) échappé au fléau. Car Wanda a fait les choses bien : non seulement il n'y a plus aucune naissances de mutants, mais tout les autres ont perdus leurs pouvoirs instantanément, elle comprise. Seulement nombre de mutants ne pouvaient vivre que grâce à leurs pouvoirs. S'en suis une retombée dans le monde des humains terribles pour les anciens mutants. Surtout que le pire est à venir. En effet en apprenant cela certains groupe d'an i mutants sont sortis de leur cachette pour déclarer la guerre aux derniers mutants et ainsi exterminer une espèce déjà en danger. Les Purifiacteurs ou autres ligues des humains partent à la chasses aux derniers mutants dans le but de tous les exterminer, même si poupe cela il doit y avoir des dommages collatéraux. Ce forme alors parmi les mutants restant deux groupes : les X-Men d'un coté et les rebelles de l'autre. Rebelles bien décider à exterminer les Purificateurs avant de se faire exterminer. naissance d'un espoir C'est dans ce monde empli de violence qu'un miracle survient : Cerebro détecte la naissance d''un bébé mutant. Le premier mutant depuis House of M ! Les X-Men en font tout de suite leur priorité principale mais le temps d'arriver sur les lieux ils découvrent la ville ou est né le bébé en flamme. Les purificateurs mais surtout les rebelles étaient arrivés avant eux. Sans suis une course poursuite entre les X-M'en et les rebelles pour essayer de récupérer l'enfant. Ceci pour se rendre compte que quelqu'un avait précédé tout le monde et enlevé le bébé : Câble ! Câble devient donc l'enjeu d'une bataille et d'une course poursuite entre tous les protagonistes. Courses poursuites qui va mener à l'une des énormes révélations de ce début d'arc : l'objectif de bishop. Car l'arrivee de Bishop dans son passé n'est par fortuit. Il est revenu pour empêcher une chose: empêcher le " messie" de déclencher une guerre avec les humains. Une guerre que les mutants vont perdre. Une guerre au cours de laquelle tous les mutants vont être enfermer dans des camps et marqués au fer rouge.... D'un M au visage ! Dans le combat qui suit, Scott est obligé de se rendre à l'évidence que si Hope reste ici, elle ne sera en sécurité nul part. Il demande donc à Nathan d'emmener Hope dans le future et de ne revenir que lorsqu'elle aura grandit. Cependant Bishop entend la conversation et juste après avoir descendu par erreur le professeur Xavier, il part dans le temps à la poursuite de Hope.
  23. Série : Fog Scenario : Seiter Dessin : Bonin Edition : Casterman Acheter sur BDfugue Résumé : Ombres et brouillard dans l'Angleterre victorienne. Au coeur du Londres des années 1870, alors que la bonne société britannique se passionne pour les spirites et le paranormal, la série met en scène une suite de crimes et d'enquêtes, à la frontière de l'occulte. Dans un style impeccable restituant parfaitement les ambiances délétères de la capitale anglaise au XIXe siècle, Fog réinterprète, à la lumière du surnaturel, les arcanes classiques de l'investigation policière. Menée de main de maître avec une rare puissance d'évocation, une déclinaison moderne et extrêmement séduisante de la tradition du suspense « à l'anglaise ». Le premier cycle de cette intégrale contient les quatre premiers volumes de la série (soit deux diptyques) : Le Tumulus, Le Destin de Jane, Le Mangeur d'âmes et Les Sables du temps. Petit retour sur une série pour moi "immanquable" dont je vous livre ici une présentation et mon avis, en attendant d'avoir le vôtre (et votre vote). So... Malgré un contexte souvent emprunté dans la bande dessinée franco-belge et le roman de genre (le Londres victorien fuligineux de Sherlock Holmes et de Jack l'Eventreur) et des enquêtes qui reprennent aussi le cocktail bien connu qui navigue entre le policier, le fantastique et l'aventure mystérieuse, Fog est de mon point de vue une série remarquable au titre générique très évocateur que je conseille à tous les amateurs de la british touch. J'irais même jusqu'à dire qu'elle est devenue pour moi une référence incontournable et une de celles qui restitue le mieux l'ambiance victorienne. Premier point qui joue en sa faveur : des scénarii de bonne qualité, aux multiples pistes et rebondissements, et qui tirent parfaitement parti de la topographie londonienne du XIXiè siècle. Seiter a la bonne idée d'étaler chacune de ses histoires en deux albums en proposant une intrigue suffisament consistante sans s'éterniser pour autant sur un grand nombre de tomes qui, souvent dans d'autres séries, en dilue le contenu et oblige le lecteur à attendre plusieurs années pour avoir le fin mot de l'histoire. Seiter possède en outre un sens de la construction rigoureux. De plus, ses histoires connaissent parfois des changements de direction qui enrichisse l'histoire tout en la rendant moins prévisible (voir à ce sujet le passage entre le tome 1 et le 2 ). Enfin, chaque ditpyque explore et puise son inspiration sur un aspect à chaque fois différent de la société de l'époque : l'archéologie et les clivages de classes sociales dans les tome 1 et 2, le spiritisme et la démonologie dans les tome 3 et 4, l'aventure à la Jules Verne (dans la lignée de Robur le Conquérant) dans les tome 5 et 6, le monde de la pègre et la corruption des politiciens dans les tome 7 et 8. En attendant la suite, qui se fait d'ailleurs attendre. Quant aux personnages, ils sont à la fois le pur produit de leur époque et de leurs classes sociales respectives mais manifestent (principalement les deux héros) une certaine modernité, une ouverture d'esprit qui les placent légèrement au-dessus des contraintes et des préjugés de leur temps. Ainsi, si Mary Launceton a toute l'apparence d'une lady parfaitement à l'aise avec les mondanités de rigeur, son caractère est empli d'une indépendance, d'une causticité, d'une liberté d'expression, voir d'une ironie tout à fait rafraîchissante dans le contexte étriqué où elle se trouve souvent obligée d'évoluer. Passionnée d'archéologie, elle semble toujours davantage intéressée par l'exhumation d'une momie celte que par le babillage stérile des salons. Et si Ruppert Graves a tout du gentleman qui connaît le code de conduite victorien sur le bout des gants, il se révèle tout autant un journaliste d'investigation qui ne dédaigne pas fréquenter les quartiers populaires de Londres qui auraient même nettement sa préférence par rapport aux lieux privilégiés de la gentry. Ces deux-là forme donc un duo atypique et subtilement anticonformiste, plein de charme, d'élégance et de lucidité. Quant au commissaire Molton, troisième personnage récurrent de la série, c'est un homme avisé, méthodique et efficace. En bref, ce que Scotland Yard fait de mieux en matière d'enquêteur professionnel, malgré les réserves que pourrait sans doute émettre un certain... Holmes. Le dessin de Bonin peut surprendre un peu (surtout dans les premiers tomes) par son style constitué de traits anguleux qu'il faut pouvoir apprécier, ainsi que par un encrage parfois déconcertant. Personnellement, il m'a fallu un peu de temps pour m'y accoutumer, surtout pour le premier dyptique, mais j'ai connu bien plus étrange dans le même genre (Bézian et Cossu, par exemple). On peut constater une évolution qui devient évidente avec le tome 5, La mémoire volée. Le trait gagne en souplesse et en netteté. Bonin utilise parfois des arabesques (pour les chevelures de certains personnages ou des fumées s'échappant des cheminées) aux lignes brisées d'un effet original. On pourra également mettre à l'actif du dessinateur un bon sens du cadrage. Voilà en tout cas une série qui m'a fait une belle impression dès le départ et dont la réussite tient autant à de bons scénarii grâce au savoir-faire de Seiter en matière de construction et au refus constant de la facilité que sur un graphisme un peu particulier mais qui restitue magnifiquement l'atmosphère de cette Angleterre victorienne pourtant tant de fois visitée par tant de bédéastes et auprès desquels Bonin et Seiter figurent, à mes yeux, en bonne place. Cette série n'en est pas pour autant exempt de défauts répérés de-ci de là (notamment une fin de tome 4 bâclée) mais comme ma présentation est déjà longue, je me réserve les quelques petites critiques pour un post ultérieur, notamment en écho/réactions aux vôtres. Car je serais ravi d'avoir l'opinion de ceux qui l'ont lue. Et ravi de la faire découvrir, peut-être, à ceux qui ne l'ont pas encore essayée. Merci d'avance. A noter que Casterman a édité une intégrale en deux volumes mais dans un format plus petit. Eut égard au travail graphique de Bonin et à la grande quantité de textes qui émaillent parfois certaines planches, je ne peux que conseiller le format original pour une meilleure lisibilité. Ctitique par Phileas (mvous aurez bien compris que ce n'était pas de moi )
  24. <IMG SRC="http://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782344000632_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Horacio d'Alba Scénario : Jérôme Le Gris Dessin : Nicolas Siner Couleur : Nicolas Siner Genre : Aventure / Historique Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : XVIe siècle. Quelque part en Italie du nord, une société nouvelle a vu le jour : une « République » fondée sur les principes et les croyances de la Rome antique. Après plus d'un siècle de guerres, les princes et condottieres ont fait taire les canons et cesser les affrontements de masse. Désormais les conflits ne se règlent plus sur les champs de batailles mais au Sénat, et l'ordre est maintenu à travers deux écoles de duellistes experts. Horacio d'Alba est le plus célèbre d'entre eux : découvrez sa légende. Je viens de me plonger dans la relecture d'Horacio d'Alba. Puis j'ai jeté un oeil aux chroniques que j'avais pu en faire à l'époque, puis à celles qu'Alx en a fait lors de la réédition. A l'époque, j'avais osé comparer l'attente que j'avais pu ressentir pour le tome 2 d'Horacio d'Alba à celle que je ressentais pour le dernier tome de Long John Silver. Histoire de vous situer les espoirs que j'avais sur cette série. Dans ma mémoire le tome 3 m'avait laissé un vrai goût amer par sa dramaturgie et le destin de ces héros et de cette histoire. Il faut dire que je m'y étais attaché. J'avais donc ressenti une pointe de déception. J'ai eu le temps de la digérer. Et finalement, confiné, j'ai enfin eu l'occasion de relire les 3 tomes d'un coup. Et franchement je me suis trompé. Non pas sur la qualité de cette trilogie, que j'ai trouvé une nouvelle fois magistrale. Mais sur ce dernier tome, qui la complète juste parfaitement. Imaginez un héros magnifique. Vaillant. Fidèle. Séducteur mais honnête. Droit dans ses bottes et pleins de principes. Et imaginez ensuite que ce héros magnifique se trompe du début à la fin. Oui Horacio d'Alba est bien une tragédie. Et les dessins de Nicolas Sinner sont là pour nous la sublimer. Si vous n'en avez jamais eu l'occasion, plongez vous dans cette trilogie superbement aboutie. Vous ne le regretterez pas. C'est Shakespearien tellement tout y est : loyauté, principes, famille, relations père/fils, histoires d'amour, leçons d'histoire. Seul bémol, je préférais les couvertures originelles, et le changement d'éditeur en cours de route me laisse des BD dépareillées. Ca va je ne suis pas collectionneur dans l'âme. Comparaison n'est pas raison, mais je le signe, ça valait bien un Long John Cette BD devrait être un classique au même titre. Note : The_PoP, enchanté
  25. <center><table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782203332010_1_75.JPG"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoNBBroche02.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche03.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche04.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche05.jpg"></td> </tr> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb06.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb07.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb08.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoMaltese9_14022008_232801.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche10.jpg"></td> </tr> </table> </center> <br/> <b>Série:</b> Corto Maltese<br/> <b>Dessinateur:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Scénariste:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Genre:</b> Corto Maltese<br/> <b>Editeur:</b> Casterman<br/> <br/> Acheter Corto Maltese sur BDFugue <br/> <b>Résumé :</b><i>Corto Maltese est le fils de la tres belle et célèbre Niña de Gibraltar dont Ingres a peint le portrait; et d'un marin des Cornouailles. Sa mère lui transmit son côté gitan, il grandit dans un mileu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir Dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du temps où les Maures habitaient l'Espagne. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, de fantômes canaille, lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique à travers un mot, une gifle ou une caresse.<br/> <br/> Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melvile.<br/> <br/> Un detail cependant préoccupait sa mère: Corto n'avais pas de ligne de chance.''No te preocupes, Niña'' lui répondit il un jour où elle le mettait en garde;'' la chance, c'est moi qui la fais''. Il alla chercher le rasoir de son père et traca un profond sillon sanglant à l'endroit même de la fameuse ligne. <br/> Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à present; il fit la connaissance de Jack London à Port Arthur (aujourd'hui Lüshun, au Japon), pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905); et aussi celle de Raspoutine, alors déserteur de l'armée russe, et qui allait par la suite devenir un personnage central des aventures contées par Hugo Pratt.(cf ''Corto Maltese: La jeunesse'', Casterman 1985)<br/> <br/> Et c'est dix ans plus tard; par un beau jour de 1914, il est secouru par un catamaran naviguant aux large des îles Jidji alors qu'il se trouvait à la dérive, ligoté sur un radeau; et c'est le début de ''La Ballade De La Mer Salée'' (Casterman 1975), la première des aventures de Corto Maltese, par Hugo Pratt.<br/> <br/> La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS. On peut dire qu'en Espagne, les idéalistes ont perdu, pris entre deux dictatures ( le POUM, qui représentait la branche la plus romantique, à mon avis, a été ''mise au pas'' par les soviétiques ).<br/> <br/> D'autre part, Cush, le beni amer des ''Ethiopiques'', apparaît de nouveau dans le premier album des Scorpions du Désert, pour dire au lieutenant Stella (fasciste italien plutôt dilettante) et à Koïnsky ( un polonais qui pourrait être le fils spirituel de Corto ) que Corto a disparu (et non a été tué) durant la guerre d'Espagne.<br/> <br/> © <a href="http://www.multimania.com/shamael/index.htm" target="_blank">http://www.multimania.com/shamael/index.htm</a></i> <br/> <br/> <b>Ordre de parution des volumes de bases :</b><br/> 1 La ballade de la mer salée 05/1975 <br/> 2 Les Ethiopiques 01/1978 <br/> 3 Sous le signe du capricorne 03/1979 <br/> 4 Corto Maltese en sibérie 04/1979 <br/> 5 Toujours un peu plus loin 10/1979 <br/> 6 Les Celtiques 04/1980 <br/> 7 Fable de Venise 01/1981 <br/> 8 La maison dorée de Samarkand 11/1986 <br/> 9 Tango 09/1987 <br/> 10 Mû 10/1992<br/> <br/> Oh que ce fut dure de me lancer dans cet incontournable. Tout d'abord parce que pour la plus part des gens, les Hugo Pratt sont soit tout noir soit tout blanc. En effet on aime l'ensemble ou alors on n'arrive pas à en lire un seul en entier. Donc pourquoi en faire un incontournable me direz vous ? Eh bien parce que ca l'est.<br/> <br/> N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne e l'époque mais cela est un autre sujet. La fresque de Corto Maltese, si on enlève l'ultra marketing de Casterman, est devenue tellement célèbre que certaines personnes pensent encore qu'il a vraiment existé. Ou alors que ce n'est autre que la vie d'Hugo Pratt lui même.<br/> Sa vie, c'est bien sur faux. Ces rêves c'est bien possible.<br/> <br/> Et c'est pour moi se qui rend le personnage d'Hugo Pratt magique. Il peut aussi bien être un pirate, un tueur mais aussi un don juan ou un noble coeur. Pour résumer je dirais que Corto vie sa vie sans préjugés, sans retenues d'aucune sorte. Il fait se qu'il a envi et en assume les conséquences. Dans notre monde actuel ou on est formater pour rentrer dans le rang, lire les aventures de Corto revient à prendre un grand bol d'air.<br/> <br/> Le deuxième point qui fait pour moi des aventures de Corto un incontournable est l'onirisme omniprésent. On ne sait jamais si Corto est vraiment présent ou s'il rêve. Des mythiques Merlin et Viviane à la cité disparue de Mû, Corto nous emmène dans un monde ou le rêve et la réalité s'entremêle... en fonction de qui veut bien y croire. Et Corto est crédule de nature, mais dans le bon sens du terme.<br/> <br/> Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese. Il est d'ailleurs très difficile de décrire ce que cette lecture nous fait ressentir. Il est aussi très dure de lâcher toutes prises qu'on peut avoir avec la réalité durant 2h pour vraiment s'immerger dans le monde de Corto. <br/> <br/> Car lire Corto pour lire Corto n'ai pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché.<br/> <br/> Donc ne le jugez pas au graphisme ou aux aventures. Jugez Corto Maltese..... Comme un homme à part entière.<br/> <br/> Pos², aux coté de Corto et pour longtemps. <br/> <br/> Note : <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png" border="0" class="linked-image" />
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