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  1. Titre de l'album : La forteresse volante Scenariste de l'album : Lorenzo Palloni Dessinateur de l'album : Miguel Vila Coloriste : Miguel Vila Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Une nuit d'été en 1933, un mystérieux avion s'écrase près de Vergiate, dans la région de Varèse, laissant derrière lui une épaisse colonne de fumée rose et un meurtre non résolu. Mussolini en personne ordonne immédiatement que l'incident soit dissimulé et met en place un groupe secret de scientifiques pour enquêter sur l'objet volant non identifié. Personne n'a jamais vu ce modèle d'avion mais tout le monde, absolument tout le monde, a une opinion sur ce qui s'est passé : une arme secrète allemande, une technologie britannique, ou encore un avion américain... La vérité finit par s'imposer : il s'agit d'une technologie extra-terrestre et l'apprivoiser permettrait enfin aux fascistes de gouverner le monde. Mais très vite, l'événement fuite et, partisans italiens, Nazis et Américains commencent à s'y intéresser de près. Un tourbillon d'espionnage international se met alors en branle alors que la Seconde Guerre mondiale est sur le point d'éclater... Critique : Après son réussi et intrigant Fleur de lait , Miguel Vila revient aux manettes avec un roman graphique , véritable ovni (et je pèse mon mot) dans le monde du 9ème art . Il s'associe avec le scénariste Lorenzo Palloni , bien connu des éditions Sarbacane , puisqu'il a déjà publié The corner et Burn baby burn entre autres . De cette association naquit La forteresse volante . Une histoire se déroulant durant le régime fasciste de Benito Mussolini , au milieu des années 30 , avec l'apparition d'un objet non identifié dans l'espace aérien territorial , qui va engendrer une multitude de répercussions sur les protagonistes présents , le pays et le monde en général . Ainsi , cette palette de personnages aux motivations diverses , va se retrouver mêlée à cette apparition et apprendre à vivre avec , voire même en bénéficier ! On découvre très vite qu'il s'agit d'un aéronef extra-terrestre et qu'il est pourvu de technologies inconnues par les humains . L'exploitation de ces découvertes avec pour toile de fond la propagande du Duce et on l'imagine , des perspectives d'avenir radieuses pour qui est en possession de ce savoir ! Les auteurs se régalent à dépeindre cet environnement suspicieux , où la censure et l'autorité font loi . La très large galerie de personnages évolue dans ce biotope et se retrouve confrontée face à des choix cornéliens . Trahisons , mensonges , mais aussi amours se font et défont sous nos yeux . Le lecteur doit rester attentif et admirer le découpage en mosaïque du dessinateur . Tel le déroulement d'un film , il suit les protagonistes caméra à l'épaule et les expose pas à pas , expression par expression , dans une farandole de cases défiant le gaufrier "classique" de la BD . Les couleurs sont pâles , si ce n'est ce rose qu'il attribut aux "3èmes types" et leurs engins . Un rose présent dans les bulles des dialogues aussi , comme pour mieux signifier un espoir dans cette société aux chemises brunes et bérets noirs . C'est assez déroutant de prime abord , puis la fluidité de lecture s'enclenche et on admire ce talent aux faux airs de Moebius dans l'Incal ; en effet le traitement des visages me fait étonnamment penser au regretté génie français .Une lecture exigeante avec une pagination importante , pour cette découverte de début d'année . L'Italie prend de plus en plus de place dans le paysage bédéiste "franco-belge" ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-forteresse-volante/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Pour l'amour de Monna Lisa

    Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure .
  3. Titre de l'album : Pour l'amour de Monna Lisa Scenariste de l'album : Marco Rizzo Dessinateur de l'album : Lelio Bonaccorso Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Qui a volé La Joconde ? Voici l'histoire incroyable et presque totalement vraie de Vincenzo Perugia, l'homme qui vola La Joconde en août 1911, pour l'apporter en Italie, pays auquel il pensait qu'elle devait appartenir. Critique : Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pour-l-amour-de-monna-lisa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Bunkerville

    Titre de l'album : Bunkerville Scenariste de l'album : Pascal Chind , Benjamin Legrand Dessinateur de l'album : Vincenzo Baldano Coloriste : Vincenzo Baldano Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Laurel, un jeune golden boy mélancolique, s'enfonce dans l'océan pour rejoindre dans la mort Éléonore, l'amour de sa vie. Mais lorsque ce dernier rouvre les yeux, il se retrouve sur une île flottante mécanisée où a été construite une vieille cité rafistolée à l'aspect très vernien. Enveloppée d'un épais brouillard, Bunkerville fut bâtie au milieu du XIXe siècle par un riche industriel. L'homme voulait offrir à son fils, atteint d'un trouble mental, une vie « normale » en créant un monde clos et autonome avec une population qui lui ressemble... Critique : Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bunkerville/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Bunkerville

    Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉
  6. Kevin Nivek

    Entre deux gares

    Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉
  7. Titre de l'album : Entre deux gares Scenariste de l'album : Sébastien Samson Dessinateur de l'album : Sébastien Samson Coloriste : Sébastien Samson Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Fils aîné d'une famille de jeunes ruraux, le jeune Sébastien Samson ne connait que le périmètre de son petit village et du chemin de fer qui le traverse comme une veine et rythme les journées de sa maman, garde-barrière. Enfant, il se construit dans ce monde clos, dans lequel la naïveté et l'ignorance du monde favorisent les rêves, en même temps qu'elles tendent à les rendre caduques. Pourtant, Sébastien sent déjà que sa vie ne se passera pas ici, pas dans le même monde que ses parents. Aujourd'hui, Sébastien est devenu adulte, parent. En plus d'être professeur d'arts plastiques, il est également auteur de bande dessinée. Il se rend à New York pour la promotion de son dernier livre. Soudainement, Sébastien croit apercevoir son double, enfant, en plein New York. Une illusion saisissante... Revenu sur les terres de son enfance rendre visite à ses parents, l'adulte entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été. Explorant ensemble les terrains en jachère et maisonnettes en ruine de son passé, Sébastien éclaire d'une lumière nouvelle cette enfance disparue. D'abord tenté par une forme de nostalgie, Sébastien adulte va progressivement transformer son regard sur cet environnement familier, jusqu'à considérer que l'enfance vécue ici était privilégiée, sans doute même favorisée, à rebours des clichés sur la vie en milieu rural. Critique : Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/entre-deux-gares/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. En voilà une sortie intrigante en ce début d'année ! L'auteur du remarqué Mirador , tête de mort ; sur ses origines de skinhead , revient pour un récit une nouvelle fois autobiographique , avec en toile de fond la guerre de Yougoslavie . De son trait réaliste , il expose son parcours d'engagé volontaire en France , jusqu'aux villages perdus et enneigés de Croatie et autres pays membres de l'éclatement de la Yougoslavie . Il faut noter un certain courage pour avouer son passé raciste et membre de groupuscules d'extrême-droite . D'autant que l'on découvre au fil des pages les contradictions avec son leitmotiv "racial" que la vie va mettre sur son chemin . C'est justement ces rencontres et évènements qui vont l'amener à changer sa vision du monde , on le devine aisément même s'il ne l'appuie pas vraiment dans ce récit . Il précise tout de même en première page que les idées qui étaient les siennes à cette époque , ne le sont plus dorénavant . Au fil des pages , vous découvrirez la vie en caserne , les bêtises réprimandées par des séjours "au trou" , les envies des soldats et leurs semblants de motivation à intégrer les casques bleus dans une région du monde en plein effroi . A travers les cours magistraux donnés par les officiers supérieurs , il tente d'expliquer les raisons de cette guerre mêlant politique , frontières et religions . Tout n'est pas clair , mais cela aide à mieux cerner le conflit , pour le lecteur , les militaires eux ne semblent pas vraiment intéressés (dans une certaine majorité) et préfèrent y aller pour la solde ou d'autres motivations comme pouvoir utiliser son arme ! C'est bien ici qu'il fait mouche en exposant sans concessions les observations qu'il a pu faire . On pense au film Jarhead . L'auteur finit par s'interroger sur la manière de conclure cette introspection et le chemin qu'il choisit semble pertinent et raisonné . Il s'agit certes d'un petit format type comics , mais on ne voit pas défiler les 300 pages de ce roman graphique . La rédemption est en bonne voie pour David Cénou .
  9. Titre de l'album : Yougo - Un conscrit casque bleu Scenariste de l'album : David Cénou Dessinateur de l'album : David Cénou Coloriste : David Cénou Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Juin 1992, les nations constitutives de laYougoslavie se déchirent. Pendant ce temps, en France, Samuel Marchadier, jeune skinhead nationaliste effectue son service militaire au 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde. Attentif aux débuts de ce conflit, Samuel voit se présenter une opportunité inespérée d'en devenir un de ses acteurs car son régiment est appelé à y intervenir, dans le cadre du mandat donné à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU). Demander à Samuel ses motivations pour partir là-bas, c'est aller au-devant d'une vraie déception car le sens du devoir humanitaire et de l'aide à son prochain ne font pas partie de ses valeurs : faire la guerre, partir au feu constituent le leitmotiv de ce jeune homme aux idées aussi courtes que ses cheveux, bien content par la même occasion d'arrondir quelque peu sa solde de conscrit. Pourtant, il se retrouvera bientôt face à une réalité bien différente de elle qu'il attendait et à ses émotions d'homme. Un récit autobiographique vivant, captivant et sans concessions. Critique : En voilà une sortie intrigante en ce début d'année ! L'auteur du remarqué Mirador , tête de mort ; sur ses origines de skinhead , revient pour un récit une nouvelle fois autobiographique , avec en toile de fond la guerre de Yougoslavie . De son trait réaliste , il expose son parcours d'engagé volontaire en France , jusqu'aux villages perdus et enneigés de Croatie et autres pays membres de l'éclatement de la Yougoslavie . Il faut noter un certain courage pour avouer son passé raciste et membre de groupuscules d'extrême-droite . D'autant que l'on découvre au fil des pages les contradictions avec son leitmotiv "racial" que la vie va mettre sur son chemin . C'est justement ces rencontres et évènements qui vont l'amener à changer sa vision du monde , on le devine aisément même s'il ne l'appuie pas vraiment dans ce récit . Il précise tout de même en première page que les idées qui étaient les siennes à cette époque , ne le sont plus dorénavant . Au fil des pages , vous découvrirez la vie en caserne , les bêtises réprimandées par des séjours "au trou" , les envies des soldats et leurs semblants de motivation à intégrer les casques bleus dans une région du monde en plein effroi . A travers les cours magistraux donnés par les officiers supérieurs , il tente d'expliquer les raisons de cette guerre mêlant politique , frontières et religions . Tout n'est pas clair , mais cela aide à mieux cerner le conflit , pour le lecteur , les militaires eux ne semblent pas vraiment intéressés (dans une certaine majorité) et préfèrent y aller pour la solde ou d'autres motivations comme pouvoir utiliser son arme ! C'est bien ici qu'il fait mouche en exposant sans concessions les observations qu'il a pu faire . On pense au film Jarhead . L'auteur finit par s'interroger sur la manière de conclure cette introspection et le chemin qu'il choisit semble pertinent et raisonné . Il s'agit certes d'un petit format type comics , mais on ne voit pas défiler les 300 pages de ce roman graphique . La rédemption est en bonne voie pour David Cénou . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yougo-un-conscrit-casque-bleu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : Tout savoir en BD - L'univers Scenariste de l'album : Bombom Story Dessinateur de l'album : Choi Woo-Bin , Lee Jungtae Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Tout savoir en BD , une série pour informer de façon ludique la nouvelle génération à propos des sciences humaines et naturelles. Sam a obtenu une mauvaise note lors d'un concours scientifique et se voit offrir un voyage dans l'espace par Orion, le président de Korea Group. Surpris, Sam ne comprend pas ce qui lui arrive, Orion lui explique que ce voyage est une opportunité pour lui de s'intéresser davantage aux sciences. Sam et son amie Léna s'entraînent alors pour partir dans l'espace et montent finalement à bord du vaisseau spatial. Arrivés dans l'espace, le président Orion, Sam et Léna explorent diverses planètes du système solaire. Ils commencent par apprendre les principes de la rotation de la Terre et de la Lune, puis la structure du Soleil et les caractéristiques d'autres planètes comme Jupiter, Mars et Saturne. Ils découvrent aussi la vie des étoiles dans l'Univers. Critique : Après un premier opus sur le monde des dinosaures , les auteurs coréens nous entrainent vers l'infini et l'au delà , si vous me permettez l'expression 🙂 . A la lecture très enrichissante de cette aventure spatiale , on pense aux mots de la devise des explorateurs de la série tv Star Trek : « Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial (...) " Nos deux explorateurs en herbe Léna et Sam , ont l'occasion de poser 2001 questions sur l'odyssée spatiale et la formation du cosmos . Des premiers vols spatiaux , à la création d'un trou noir , en passant par chacune des planètes de notre système solaire , vous saurez tout ! Un vocabulaire adapté pour une compréhension par le plus grand nombre de profanes, dont je fais partie , est la recette qui fonctionne pour ce genre de documentaire . Le style graphique "manga" avec les poncifs habituels humoristiques si caractéristiques ,peut en rebuter certains , mais là n'est pas l'objet de ce docu-bd . La construction des découvertes est réussie avec des schémas et autres images d'archives ponctuant le récit . On passe de Mars à Saturne avec l'envie d'en découvrir d'avantage . Une belle réussite , pour autant que le sujet vous intéresse 😉 Les prochaines sorties en février 2024 porteront sur le corps humain , et la Terre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-univers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Tout savoir en BD - L'univers

    Après un premier opus sur le monde des dinosaures , les auteurs coréens nous entrainent vers l'infini et l'au delà , si vous me permettez l'expression 🙂 . A la lecture très enrichissante de cette aventure spatiale , on pense aux mots de la devise des explorateurs de la série tv Star Trek : « Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial (...) " Nos deux explorateurs en herbe Léna et Sam , ont l'occasion de poser 2001 questions sur l'odyssée spatiale et la formation du cosmos . Des premiers vols spatiaux , à la création d'un trou noir , en passant par chacune des planètes de notre système solaire , vous saurez tout ! Un vocabulaire adapté pour une compréhension par le plus grand nombre de profanes, dont je fais partie , est la recette qui fonctionne pour ce genre de documentaire . Le style graphique "manga" avec les poncifs habituels humoristiques si caractéristiques ,peut en rebuter certains , mais là n'est pas l'objet de ce docu-bd . La construction des découvertes est réussie avec des schémas et autres images d'archives ponctuant le récit . On passe de Mars à Saturne avec l'envie d'en découvrir d'avantage . Une belle réussite , pour autant que le sujet vous intéresse 😉 Les prochaines sorties en février 2024 porteront sur le corps humain , et la Terre .
  12. C'est vraiment étonnant comme ce troisième tome d'Oxymore jeunesse ne ment pas. C'est peut-être la première fois que je vois un sticker qui dit "histoire complète se lisant indépendamment" et qui ne ment pas. Mais pas du tout. En effet je ne connaissais rien aux histoires de Sacha et Tomcrouz et j'ai pourtant vraiment apprécié cet album jeunesse. On a quasiment l'impression de ne rien rater en n'ayant pas lu les 4 premiers. On suit avec plaisir les aventures des sacha et de son espiègle chat Tomcrouz dans leurs aventures chez les incas. Le décalage temporel de la présence de Sacha durant l'époque incas et ses connaissances d'enfant de primaires sont bien intégrés et l'aventure est intense et émouvante. Une bonne lecture jeunesse qui se lit réellement toute seule et qui donne envie de lire les précédents
  13. Titre de l'album : Sacha et Tomcrouz tome 5 - Chez les Mayas Scenariste de l'album : Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Bastien Quignon Coloriste : Bastien Quignon Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : « SACHA ET TOMCROUZ », UNE SÉRIE BD JEUNESSE D'AVENTURE FANTASTIQUE QUI PROPOSE DE CAPTIVANTS VOYAGES A TRAVERS LE TEMPS.Sacha Bazarec vit avec sa mère, antiquaire. Pour ses dix ans, il rêvait d'un rat, mais à la place, sa mère lui a offert un chihuahua, baptisé Tomcrouz. Depuis qu'il a léché une mystérieuse gelée, un phénomène étrange se produit : lorsque Tomcrouz éternue sur un objet ancien, s'amorce un voyage à travers le temps...C'est le jour J, Sacha et sa classe visitent leur futur collège. Mais son objectif, c'est la... Critique : C'est vraiment étonnant comme ce troisième tome d'Oxymore jeunesse ne ment pas. C'est peut-être la première fois que je vois un sticker qui dit "histoire complète se lisant indépendamment" et qui ne ment pas. Mais pas du tout. En effet je ne connaissais rien aux histoires de Sacha et Tomcrouz et j'ai pourtant vraiment apprécié cet album jeunesse. On a quasiment l'impression de ne rien rater en n'ayant pas lu les 4 premiers. On suit avec plaisir les aventures des sacha et de son espiègle chat Tomcrouz dans leurs aventures chez les incas. Le décalage temporel de la présence de Sacha durant l'époque incas et ses connaissances d'enfant de primaires sont bien intégrés et l'aventure est intense et émouvante. Une bonne lecture jeunesse qui se lit réellement toute seule et qui donne envie de lire les précédents Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sacha-et-tomcrouz-tome-5-chez-les-mayas?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Titre de l'album : Undertaker - Tome 7 - Mister prairie Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Ralph Meyer Coloriste : Caroline Delabie & Ralph Meyer Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Jonas Crow a reçu une lettre signée « R. Prairie ». « R », comme Rose... Persuadé que celle avec laquelle il a vécu tant d'aventures souhaite le revoir et partage ses sentiments, il se présente à son domicile d'Eaden, une petite ville du Texas. Malheureusement, ce n'est pas elle qui est l'auteure de la missive mais un rival, lui aussi amoureux de Rose, et avec lequel Jonas aura fort à faire. Il s'engage néanmoins à s'occuper de deux enterrements : un prêtre mort mystérieusement et un enfant à naître que sa mère, pourtant très pieuse, ne souhaite pas garder. Si le premier ne devrait pas poser de problème, le second risque d'être plus compliqué. En effet, la célèbre « Sister Oz », représentante fanatique de la Ligue pour la suppression du vice, est arrivée en ville. Soufflant sur les braises de la colère et de la rancoeur née de la défaite face aux « Yankees », elle soulève la population afin d'empêcher l'avortement... Dans ce septième volet de la saga d'Undertaker, le croque-mort le plus célèbre de la bande dessinée est confronté à un extrémisme religieux d'un autre temps... Mais qui n'a jamais semblé aussi actuel. Critique : Bon, bon, bon... Que dire de plus qui n'ai pas déjà été dit sur cette série... C'est un must pour tout fan de bd franco-belge ou de Western. Tout simplement. Ce tome 7 ne déroge pas à la règle puisque j'y ai même retrouvé l'intensité du diptyque sur l'Ogre de SutterCamp. Le tome 5 et le tome 6 s'étaient révélés peut être un brin moins éclatant, mais Dorison n'est pas l'un des plus grands scénaristes de la BD actuelle franco-belge pour rien. Nul doute que comme le dit si bien le résumé de l'éditeur, les problématiques abordées dans ce tome 7 vous sembleront cruellement actuelles. Le climax de fin d'album va rendre l'attente du prochain tome une nouvelle fois insupportable. J'ajouterais que l'excellence du dessin de Ralph Meyer, étincelant dans sa sobriété, ses ambiances et ses personnages se confirme d'albums en albums. Certes ce n'est peut être pas le coup de crayon le plus spectaculaire de nos auteurs préférés, mais tout y est. On est captivés du début à la fin par la filmographie de ses planches et leur fluidité. On est dans les meilleurs Blueberry, avec probablement un scénario de plus haute volée. Seul bémol pour ma part, parce qu'il faut bien rester aussi objectif que possible, je trouve que la couverture n'est pas ce qu'à fait Meyer de mieux sur cet album, les planches intérieures m'ont davantage séduit. Avec ce départ de nouveau cycle infernal, Undertaker confirme bien qu'il est l'une des séries majeures de ses 10 dernières années. Au panthéon de la BD franco-belge, tout simplement. Ne passez pas à côté car au delà de s'adresser et de flatter son public d'amateurs de Western, c'est avant tout une grande BD, à mettre dans toutes les mains. Signe parfois des grands auteurs, notre croque mort préféré n'a finalement eu qu'un petit rôle à jouer jusqu'ici, tout en étant un pivot central de toute l'affaire. Ici ce ne sont pas les coups de feu qui vont vous scotcher mais cette ambiance magnifiquement oppressante au fil des pages quand on approche la réalité des folies humaines. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/undertaker-tome-7-mister-prairie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Bon, bon, bon... Que dire de plus qui n'ai pas déjà été dit sur cette série... C'est un must pour tout fan de bd franco-belge ou de Western. Tout simplement. Ce tome 7 ne déroge pas à la règle puisque j'y ai même retrouvé l'intensité du diptyque sur l'Ogre de SutterCamp. Le tome 5 et le tome 6 s'étaient révélés peut être un brin moins éclatant, mais Dorison n'est pas l'un des plus grands scénaristes de la BD actuelle franco-belge pour rien. Nul doute que comme le dit si bien le résumé de l'éditeur, les problématiques abordées dans ce tome 7 vous sembleront cruellement actuelles. Le climax de fin d'album va rendre l'attente du prochain tome une nouvelle fois insupportable. J'ajouterais que l'excellence du dessin de Ralph Meyer, étincelant dans sa sobriété, ses ambiances et ses personnages se confirme d'albums en albums. Certes ce n'est peut être pas le coup de crayon le plus spectaculaire de nos auteurs préférés, mais tout y est. On est captivés du début à la fin par la filmographie de ses planches et leur fluidité. On est dans les meilleurs Blueberry, avec probablement un scénario de plus haute volée. Seul bémol pour ma part, parce qu'il faut bien rester aussi objectif que possible, je trouve que la couverture n'est pas ce qu'à fait Meyer de mieux sur cet album, les planches intérieures m'ont davantage séduit. Avec ce départ de nouveau cycle infernal, Undertaker confirme bien qu'il est l'une des séries majeures de ses 10 dernières années. Au panthéon de la BD franco-belge, tout simplement. Ne passez pas à côté car au delà de s'adresser et de flatter son public d'amateurs de Western, c'est avant tout une grande BD, à mettre dans toutes les mains. Signe parfois des grands auteurs, notre croque mort préféré n'a finalement eu qu'un petit rôle à jouer jusqu'ici, tout en étant un pivot central de toute l'affaire. Ici ce ne sont pas les coups de feu qui vont vous scotcher mais cette ambiance magnifiquement oppressante au fil des pages quand on approche la réalité des folies humaines.
  16. Titre de l'album : La fortune des Winczlav tome 3 - Danitza 1965 Scenariste de l'album : Jean Van Hamme Dessinateur de l'album : Philippe Berthet Coloriste : Philippe Berthet Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Nerio Winch a enfin remis la main sur les champs pétrolifères autrefois concédés par Milan Winczlav aux Cherokees. La première marche vers une fulgurante ascension, qui lui permettra de faire taire les sarcasmes sur sa petite taille. Aidé par Sid, son frère de lait noir, Nerio ne reculera devant rien, pas même l'illégalité... Pendant ce temps, Jovan et Aliana Winczlav, jeunes parents installés au Montenegro, s'apprêtent à subir les foudres de la police du maréchal Tito... La conclusion emballante de la grande saga Winczlav, éclairant en creux le personnage de Largo Winch ! Van Hamme dresse un portrait passionnant et sans concessions de Nerio Winch, futur père de Largo, aussi dur et sans scrupules que son fils sera humaniste. Berthet, comme toujours, est impeccable d'élégance. Critique : Clape de fin pour "la fortune des Winczlav" et clap de fin intéressant pour une série qui aura su rester restreinte en nombre de tome. Le succès et la réputation de la série mère aurait pu nous laisser imaginer une série à rallonge avec plein de dérives temporelles mais il n'en est rien. Nos auteurs finissent avec brio leur trilogie historique et familiale par une tome qui réussit à faire le lien avec le premier tome de largo. Par un judicieux découpage alternant les deux coté de la famille (aux US et en Yougoslavie), nos auteurs réussissent à bien rendre crédible l'adoption par Nerio du petit Largo, sans qu'il soit question d'argent ou d'adoption standard. Une belle fin à un préquel qui aura ravi tous les fans du milliardaire philanthrope. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-fortune-des-winczlav-tome-3-danitza-1965?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. poseidon2

    La bête tome 2

    Titre de l'album : La bête tome 2 Scenariste de l'album : Benoît Drousie Dessinateur de l'album : Frank Pé Coloriste : Frank Pé Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Belgique, années 50. Un étrange singe jaune à pois noirs et à la queue démesurée s'échappe d'un cargo à Anvers pour s'enfuir vers Bruxelles. Là, la bête sauvage est recueillie par François, un gamin fan de faune, avant d'être attrapée par la fourrière. Mais le jeune garçon est bien décidé à libérer son nouvel ami et à l'emmener avec lui chez son père en Allemagne. Il ne sait pas que la bestiole fabuleuse est également convoitée par le professeur Sneutvelmans, un expert en cryptozoologie persuadé d'avoir mis la main sur le légendaire Cola-Cola ! Dans ce roman graphique en deux parties, Frank Pé et Zidrou rendent un magnifique hommage à l'animal fabuleux créé par Franquin. Une aventure dont le coeur est l'amitié extraordinaire qui peut unir un enfant à un animal. Critique : Pffff alors le premier tome avait été une claque, graphique et en termes de scenario. Une vraie prise de risque en changeant un des personnages iconiques de l'univers de Spirou et un scenario qui s'est trouvé magique. Je n'avais donc pas trop de doute sur le tome 2 qui clôture cette histoire... et bien nos auteurs ne nous ont pas trompés. Graphiquement, c'est toujours du très haut niveau. Franck Pé nous livre des planches somptueuses !! Niveau scenario, Benoît Drousie garde la ligne du départ, mais oriente son récit sur une aventure. Un road movie dont Franz est le personnage principal et qui change le ton en lui donnant un petit coté "maman j'ai raté l'avion" super agréable. Le tout saupoudré d'histoire d'adulte avec la mère de Franz.... pour former un diptyque de très haut niveau qui est encore un coup de maitre de Franck Pé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-bete-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    La bête tome 2

    Pffff alors le premier tome avait été une claque, graphique et en termes de scenario. Une vraie prise de risque en changeant un des personnages iconiques de l'univers de Spirou et un scenario qui s'est trouvé magique. Je n'avais donc pas trop de doute sur le tome 2 qui clôture cette histoire... et bien nos auteurs ne nous ont pas trompés. Graphiquement, c'est toujours du très haut niveau. Franck Pé nous livre des planches somptueuses !! Niveau scenario, Benoît Drousie garde la ligne du départ, mais oriente son récit sur une aventure. Un road movie dont Franz est le personnage principal et qui change le ton en lui donnant un petit coté "maman j'ai raté l'avion" super agréable. Le tout saupoudré d'histoire d'adulte avec la mère de Franz.... pour former un diptyque de très haut niveau qui est encore un coup de maitre de Franck Pé.
  19. Titre de l'album : Spirou - L'espoir malgré tout - Tome 4 - Quatrième Partie Scenariste de l'album : Emile Bravo Dessinateur de l'album : Emile Bravo Coloriste : Fanny Benoît Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Alors que les Alliés ont débarqué en Normandie, Fantasio s'apprête à faire sauter un train transportant une unité blindée nazie. Spirou l'arrête juste à temps : c'est un train de déportés ! Et il est même persuadé d'avoir entendu Felix l'appeler d'un wagon ! C'est finalement Spip qui fera sauter le train allemand, vengeant ainsi la mort de Madeleine, la femme qui avait fait entrer Fantasio en Résistance et dont il était tombé amoureux. Quatre semaines plus tard, les Anglais sont à Bruxelles et Spirou n'a qu'une hâte : s'assurer qu'il s'est trompé et que Felix et Felka, ses amis peintres juifs allemands, sont sains et saufs. Mais les nouvelles dramatiques s'accumulent. Et le retour des déportés, l'épuration, les exactions des résistants de la dernière heure vont révéler encore bien des failles dans l'humanisme de certains des vainqueurs... Suite et la fin de ce passionnant roman sur la Seconde Guerre mondiale vue par les yeux d'un adolescent ingénu et humaniste et d'un zazou inconscient. Critique : Conclusion attendue de l'immense Spirou vu par Emile Bravo. Alors attention les grincheux, on est loin de la pagination des précédents. La conclusion est ici rapide. Et logique. Tout s'est mis en place, et la seconde guerre mondiale étant un genre bien rodé, surtout la partie occupation/libération on ne sera guère surpris de cette fin. Il n'en reste pas moins que philosophiquement c'est toujours aussi riche, les choix des personnages sont humains avant tout et même le personnage de Fantasio, contrepoint permanent de la "sagesse" de Spirou gagne en épaisseur. Graphiquement c'est toujours aussi réussi. Si globalement on peut se demander pourquoi la parution ne s'est pas faite sur 3 tomes vu la pagination et le contenu de cette conclusion, je ne peux que vous conseiller de lire ces 4 tomes de Spirou tant ils sont désormais devenus des classiques de la bd franco belge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spirou-l-espoir-malgre-tout-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Conclusion attendue de l'immense Spirou vu par Emile Bravo. Alors attention les grincheux, on est loin de la pagination des précédents. La conclusion est ici rapide. Et logique. Tout s'est mis en place, et la seconde guerre mondiale étant un genre bien rodé, surtout la partie occupation/libération on ne sera guère surpris de cette fin. Il n'en reste pas moins que philosophiquement c'est toujours aussi riche, les choix des personnages sont humains avant tout et même le personnage de Fantasio, contrepoint permanent de la "sagesse" de Spirou gagne en épaisseur. Graphiquement c'est toujours aussi réussi. Si globalement on peut se demander pourquoi la parution ne s'est pas faite sur 3 tomes vu la pagination et le contenu de cette conclusion, je ne peux que vous conseiller de lire ces 4 tomes de Spirou tant ils sont désormais devenus des classiques de la bd franco belge.
  21. Je n'arrive pas à mettre le doigt sur le charme que dégage cette série mais chaque fois qu'un tome sort et que je me replonge dans l'univers des Chevaliers Dragons, je passe un excellent moment. C'est surement dû aux parutions lentes, à l'opposé des Elfes and co. parutions qui permettent de re-découvrir l'univers à chaque lecture. Ou alors c'est peut-être du à la promesse d'une fin triste, fin découlant du status de Chevalier dragon. Je ne saurais trop dire, mais ce tome 32 m'a encore une fois envouté. Le destin de ces deux femmes croquant la vie tant qu'elles le peuvent dans l'attente du combat fatidique, et souvent fatal, est encore une fois poignant. Leurs côtés "entourloupeuses" et charmeuses ou encore vénales est contrebalancé par l'appel du devoir quand celui vient de façon irrémédiable. Un tome 32 peut être un peu moins intense que certains mais ravivant la flamme des fans de la Geste des Chevaliers Dragon.
  22. Titre de l'album : La geste des chevaliers dragons tome 32 - Et la Hache passe dans d'autres mains Scenariste de l'album : Ange Dessinateur de l'album : Dragan Paunović Coloriste : Dragan Paunović Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Akanah et Eléanor sont Chevaliers, sont amies, sont soeurs. Elles vivent, elles combattent, elles flirtent, elles aiment... Jusqu'au jour où le destin et leur devoir les rattrapent. La lutte contre le Dragon, contre l'Ennemi, n'a pas de fin. Leur lutte, jamais, n'aura de fin. Critique : Je n'arrive pas à mettre le doigt sur le charme que dégage cette série mais chaque fois qu'un tome sort et que je me replonge dans l'univers des Chevaliers Dragons, je passe un excellent moment. C'est surement dû aux parutions lentes, à l'opposé des Elfes and co. parutions qui permettent de re-découvrir l'univers à chaque lecture. Ou alors c'est peut-être du à la promesse d'une fin triste, fin découlant du status de Chevalier dragon. Je ne saurais trop dire, mais ce tome 32 m'a encore une fois envouté. Le destin de ces deux femmes croquant la vie tant qu'elles le peuvent dans l'attente du combat fatidique, et souvent fatal, est encore une fois poignant. Leurs côtés "entourloupeuses" et charmeuses ou encore vénales est contrebalancé par l'appel du devoir quand celui vient de façon irrémédiable. Un tome 32 peut être un peu moins intense que certains mais ravivant la flamme des fans de la Geste des Chevaliers Dragon. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-geste-des-chevaliers-dragons-tome-32-et-la-hache-passe-dans-d-autres-mains/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    La bête

    Titre de l'album : La bête Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Franck Pé Coloriste : Franck Pé Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Capturé en pleine Palombie par des Indiens Chahutas et vendu à des trafiquants d'animaux exotiques, un marsupilami débarque dans les années 50 au port d'Anvers. Réussissant à s'enfuir, il arrive dans la banlieue de Bruxelles et est recueilli par François, un jeune garçon fan d'animaux dont le quotidien est loin d'être facile. Le début d'une aventure passionnante, parfois sombre mais toujours porteuse d'espoir, et d'une belle amitié. Critique : Que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit sur cet album ? Ben surement rien.... mais un aussi bon album mérite qu'on en parle mais si c'est pour sortir des poncifs. Il me faut dire à ceux qui seraient encore passé à côté que les dessins de Franc Pé sont somptueux. J'avais hésité à le prendre car la forme est étrange et ces grosse pages pas facile à ranger dans une étagère. Mais ces grosses pages sont là pour nous permettre d'admirer le travail de l'auteur de Zoo. C’est sublime. Mais cet album n'est pas juste une ode au graphisme de Franck Pé. Zidrou non contact un album qui porte bien son nom : En effet nul part on ne parle du Marsupilami. On nous parle de cette bête étrange qui débarque en Belgique. Le traitement du Marsu sur son coté bête sauvage est une vraie trouvaille. Il rappelle qu'un animal est à la base sauvage et qu'on ne sait jamais quoi attendre d'animaux sauvages quand on les sort de leur milieu naturel. Une belle histoire dont on attend la fin avec impatience qui nous montre, en se servant d'une icône de la BD comme fer de lance, ce qu'il pourrait arriver à toute nouvelle espèce de nos jours Prenant et sublime. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-bete-marsupilami-frank-pe-zidrou?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    La bête

    Que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit sur cet album ? Ben surement rien.... mais un aussi bon album mérite qu'on en parle mais si c'est pour sortir des poncifs. Il me faut dire à ceux qui seraient encore passé à côté que les dessins de Franc Pé sont somptueux. J'avais hésité à le prendre car la forme est étrange et ces grosse pages pas facile à ranger dans une étagère. Mais ces grosses pages sont là pour nous permettre d'admirer le travail de l'auteur de Zoo. C’est sublime. Mais cet album n'est pas juste une ode au graphisme de Franck Pé. Zidrou non contact un album qui porte bien son nom : En effet nul part on ne parle du Marsupilami. On nous parle de cette bête étrange qui débarque en Belgique. Le traitement du Marsu sur son coté bête sauvage est une vraie trouvaille. Il rappelle qu'un animal est à la base sauvage et qu'on ne sait jamais quoi attendre d'animaux sauvages quand on les sort de leur milieu naturel. Une belle histoire dont on attend la fin avec impatience qui nous montre, en se servant d'une icône de la BD comme fer de lance, ce qu'il pourrait arriver à toute nouvelle espèce de nos jours Prenant et sublime.
  25. alx23

    Demain tome 3

    Titre de l'album : Demain tome 3 Scenariste de l'album : Rodolphe & Léo Dessinateur de l'album : Louis Alloing Coloriste : 1VER2ANES Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Ted et Jo découvrent ce qui se cache de l'autre côté de l'ouverture au fond du garage de Norman Smith : un autre monde que le leur, montagneux, peuplé de créatures étonnantes et d'autochtones dangereux. Une chose est sûre, ils ne devaient rien découvrir de tout ceci. De son côté, Fleur survit seule dans un monde toujours plus violent, tandis que son père est captif dans une prison dorée. Critique : La série Demain suit son cours avec ce troisième épisode scénarisé par Léo et Rodolphe, deux spécialistes de SF et fantastique. D'ailleurs avec Demain, les deux auteurs mettent tous leur talent pour servir un scénario sur plusieurs époques. Les deux amis des années 50 explorent ce monde étrange d'une autre époque depuis leur découverte du passage dans les sous-sols, sans savoir qu'ils sont surveillés. En parallèle, le père et ancien docteur comprend qu’il est retenu prisonnier dans une villa de luxe par une femme et son armée personnelle. Sa fille poursuit sa route et rencontre une femme étrange qui l'accompagne et l’aide face aux divers dangers rencontrés dans ce monde dévasté. On essaie de comprendre mais de nombreuses questions viennent s'ajouter tout au long de la lecture de cet épisode. Les dessins de Louis Alloing sont de qualité dans un style très classique. L'auteur donne une bonne ambiance pour le monde futuriste. La série Demain est toujours aussi plaisante à lire et l’on en redemande encore, donc vivement le prochain tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/demain-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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