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  1. Titre de l'album : Champignac t3 : Quelques atomes de carbone Scenariste de l'album : Béka Dessinateur de l'album : David Etien Coloriste : David Etien Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Automne 1951 : Margaret Sanger, une Américaine un peu excentrique, débarque au château de Champignac. Cette pionnière en matière de planning familial a entendu parler des recherches de Pacôme en matière de contraception. Le comte décide de l'accompagner à Boston pour rencontrer les responsables d'un laboratoire capable de développer cette pilule-miracle. Mais de nombreuses embûches attendent les deux pionniers de la science. Une aventure historico-scientifique passionnante où le comte de Champignac prouve une fois de plus qu'il a été mêlé de près ou de loin à toutes les découvertures et inventions du XXe siècle. Critique : Ahhhhhhhhh je vous le dis tout de suite, ce tome 3 tant attendu fut pour moi une vraie douche froide. J'ai trouvé que le scenario, porté par une bonne histoire, était mal découpé et mal pensé. En effet le plus important dans notre histoire est balancée sur... une petite dizaine de page ! Un événement dimensionnant pour le comte touchant un personnage super important de notre série et tout cela bâclé en très peu de page. Le faible nombre de pages fait que l'on se concentre uniquement sur l'histoire sans penser au côté dramatique de ce qu'il se passe. On emballe ca pour se concentrer sur... un événement très mineur au final et surtout qui ne méritait pas tant de pages. Ce "petit" fait de l'histoire se retrouve étiré et alourdis de chasse à l'homme peu crédible dans un contexte politique presque pas expliqué. Pour combler le manque d'histoire, Beka ajoute une dernière partie à l'histoire... sans réel intérêt. Franchement, il y avait beaucoup mieux à faire avec le début de l'histoire et le romantisme qu'il provoque Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/champignac-tome-3-quelques-atomes-de-carbone?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. poseidon2

    Mon papy titanic t1

    On nous raconte, dans cette nouvelle série bamboo, l'histoire de la relation entre une petite fille et son grand-père, dans un contexte familial compliqué. Mignonne histoire avec une relation entre les deux aussi rigolote que gentille, mais avec un contexte qui fait un peu "plaquée". J'ai eu du mal à concevoir les parents qui se "débarrassent de leur fille" chez le grand-père d'à côté et ce a long terme, espérant régler leurs problèmes de couple. Il y avait surement plus simple à faire, et plus crédible, comme un déplacement professionnel, un décès ou je ne sais trop quoi. Une lecture sympathique, mais qui n'arrive pas à nous faire nous identifier, en tant que parents, aux personnages adultes. Une bd qui ne dépassera donc pas sa cible : Les enfants de 6 à 10 ans.
  3. Titre de l'album : Mon papy titanic t1 Scenariste de l'album : Falzar Dessinateur de l'album : Marco Paulo Coloriste : Marco Paulo Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Rose va grandir bien plus vite qu'elle ne le pense... Les parents de Rose n'arrêtent pas de se disputer. À tel point qu'elle a décidé d'aller vivre chez son grand-père à trois maisons de là. Et elle ne reviendra chez elle que quand elle aura grandi et atteint la marque sur la toise dans l'ancienne chambre de sa maman. Voilà qui est dit ! Mais la vie avec son papy, vieux monsieur solitaire aux habitudes fantasques et fan du Titanic dont il reconstitue la maquette, au moindre câble près, ne va pas être aussi apaisée que Rose l'imagine. Entre moments tendres et situations cocasses, Rose va découvrir une existence tout aussi mouvementée que chez ses parents. Critique : On nous raconte, dans cette nouvelle série bamboo, l'histoire de la relation entre une petite fille et son grand-père, dans un contexte familial compliqué. Mignonne histoire avec une relation entre les deux aussi rigolote que gentille, mais avec un contexte qui fait un peu "plaquée". J'ai eu du mal à concevoir les parents qui se "débarrassent de leur fille" chez le grand-père d'à côté et ce a long terme, espérant régler leurs problèmes de couple. Il y avait surement plus simple à faire, et plus crédible, comme un déplacement professionnel, un décès ou je ne sais trop quoi. Une lecture sympathique, mais qui n'arrive pas à nous faire nous identifier, en tant que parents, aux personnages adultes. Une bd qui ne dépassera donc pas sa cible : Les enfants de 6 à 10 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-papy-titanic-tome-1-249471?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Demi-pensionnaires

    Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf
  5. Titre de l'album : Demi-pensionnaires Scenariste de l'album : Mona Granjon Dessinateur de l'album : Mona Granjon Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Mona et Louison entrent en troisième, une année charnière entre le collège et le lycée, propice aux premières expériences et aux émotions intenses. Le jour de la rentrée, c'est la panique : les deux amies - inséparables depuis la sixième - ne sont pas dans la même classe. Premières fêtes, relations amoureuses et autres joies de l'adolescence... Tout au long de l'année, Mona et Louison vont chercher à s'affirmer. Ce faisant, leur amitié évoluera entre sororité et trahison, chacune d'entre elles devenant tour à tour tyran et victime. Jusqu'à trouver un nouvel équilibre ? Critique : Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/demi-pensionnaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Oh la belle surprise ! J'avais beaucoup aimé le premier tome de cosaques, mais son rythme un peu effréné laissait à croire à la simple bd d'aventure de cape et d'épées. Sympathique certes, mais peut être pas assez marquante. Hors ce tome 2 prends enfin le temps, il pose les choses, sans pour autant délaisser l'aventure, il nous questionne, et nous laisse entrevoir un héros plus pacifiste et philosophe que guerrier. C'est un revirement que j'ai beaucoup apprécié, développant plus d'empathie pour ces personnages qui se révèlent alors bien plus humains avec leurs failles et leurs faiblesses. Encore plus remarquable je trouve que la collaboration sur le dessin entre Ronan Toulhoat et Yoann Guillo tient toutes ses promesses, nous livrant un dessin qui garde une forte empreinte stylistique, mais plus subtil, nuancé et moins caricatural que ce que pouvait nous proposer Ronan Toulhoat jusqu'ici. Le meilleur des deux réunis, je dis bravo. Les couleurs rendent justice au travail et j'ai hâte de repartir dans les steppes avec cette équipe là. Je ne peux que vous conseiller cosaques, une série bien plus fine qu'il n'y parait, et qui n'a pas reçu je trouve l'accueil qu'elle méritait jusqu'à présent. Bravo aux auteurs.
  7. Titre de l'album : Cosaques - Tome 2 - Dans la gueule du loup Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat & Yoann Guillo Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Avec ses nouveaux frères d'armes, les Cosaques, Karlis a vaincu les hussards ailés. Nul n'ignore le rôle décisif que le jeune déserteur a joué dans cette bataille. Cela fait de lui un héros autant qu'une cible de choix. Peu lui chaut. Une vie sans dieu ni maître est à ce prix. Mais il est des puissances auxquelles tous répondent, Cosaques ou non : les sentiments, la frustration et la jalousie. Karlis va comprendre que les champs de bataille sont infinis, et tous appellent le sang. Critique : Oh la belle surprise ! J'avais beaucoup aimé le premier tome de cosaques, mais son rythme un peu effréné laissait à croire à la simple bd d'aventure de cape et d'épées. Sympathique certes, mais peut être pas assez marquante. Hors ce tome 2 prends enfin le temps, il pose les choses, sans pour autant délaisser l'aventure, il nous questionne, et nous laisse entrevoir un héros plus pacifiste et philosophe que guerrier. C'est un revirement que j'ai beaucoup apprécié, développant plus d'empathie pour ces personnages qui se révèlent alors bien plus humains avec leurs failles et leurs faiblesses. Encore plus remarquable je trouve que la collaboration sur le dessin entre Ronan Toulhoat et Yoann Guillo tient toutes ses promesses, nous livrant un dessin qui garde une forte empreinte stylistique, mais plus subtil, nuancé et moins caricatural que ce que pouvait nous proposer Ronan Toulhoat jusqu'ici. Le meilleur des deux réunis, je dis bravo. Les couleurs rendent justice au travail et j'ai hâte de repartir dans les steppes avec cette équipe là. Je ne peux que vous conseiller cosaques, une série bien plus fine qu'il n'y parait, et qui n'a pas reçu je trouve l'accueil qu'elle méritait jusqu'à présent. Bravo aux auteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosaques-tome-2-les-loups-des-steppes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    L'amour , après

    Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie !
  9. Titre de l'album : L'amour , après Scenariste de l'album : Baptiste Sornin Dessinateur de l'album : Marie Baudet Coloriste : Marie Baudet Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Sophie a 35 ans, Louis 33. Ils sont ensemble depuis dix ans. Dix ans, c'est long en amour. On a le temps de se poser mille questions, et d'y répondre. On a le temps de voir l'autre changer, et devenir quelqu'un d'autre sans s'en apercevoir. Quand l'histoire commence, Sophie et Louis sont à ce moment critique : la vie est à la fois devant et derrière eux. Ils ont pendant longtemps fui l'évidence : leur amour s'est transformé. Il est devenu une habitude. Alors que sont-ils aujourd'hui l'un pour l'autre ? Ne vaudrait-il pas mieux se séparer ? Critique : Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie ! Autres infos : https://viragesgraphiques.com/publications/ Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. The_PoP

    Lozère apocalypse

    Pffff, rarement une bd m'aura donné autant de fil à retordre. Le Lombard nous avait prévenu, c'est un OVNI. Bon moi j'aime beaucoup la Lozère alors par principe j'attaque ma bd sereinement. 10 pages plus tard je la repose. Pas possible, ça part dans tous les sens, le dessin semble gentillet mais le ssituations sont plus wtf les unes que les autres, ça donne une impression de foutoir mais avec un humour qui me prend pas tellement. Un peu too much pour moi, je passe mon tour. Et puis je me dis que quand même c'est dommage, et puis que ça n'a beau ressembler à rien, cela ressemble pourtant diablement à Mutafukaz qui m'avait laissé aussi au début très très dubitatif. Seconde chance, deuxième essai donc, je m'accroche. Et petit à petit la mayonnaise prend, elle prend bien même puisque je la finis d'une traite. Alors attention tous les défauts du début ne sont pas gomés, il y a bien dans cet opus 4 nouvelles idées et inventions scénaristiques dingues par pages (ou presque), faut vraiment s'accrocher à son slip tout le long. L'auteur est complètement barré, mais étrangement le tout finit par être cohérent. Il se passe 10000 choses, tout n'est pas encore clair clair, mais en fait on se surprend à penser que le tome 2 répondra globalement à pas mal de choses. Mais qu'on se le dise, entre une violence très assumée, un propos dur, des dessins cartoonesques, et un scénario complètement dingue, faut pas ouvrir Apocalypse Lozère en pensant aller aux champignons et pêcher la truite à Villefort. C'est d'ailleurs mon principal bémol à cet opus, que ça se passe en Lozère ou dans un autre coin de campagne du monde ne change pas grand chose à l'histoire et aux dessins. Le tout forme un Mutafukaz à la française, peut être un poil moins prenant et marrant, mais tout aussi inventif et finalement crédible. Bravo, ça semblait pas gagné, et il faudra s'accrocher pour les téméraires qui franchiront le pas. Je ne note pas, parce que clairement Lozère Apocalypse ne peut pas faire l'objet d'une note.
  11. Titre de l'album : Lozère apocalypse Scenariste de l'album : Stan Silas Dessinateur de l'album : Stan Silas Coloriste : Stan Silas Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les « alevins » sont surexcités : pour leur douze ans, l'institution qui les a placés en famille d'accueil leur paye un vol vers de super vacances ! Malheureusement, leur avion s'écrase au-dessus de la Lozère et les secours n'arrivent pas. Lorsqu'un groupe d'adolescents mutés en poulets attaque violemment les survivants, ces derniers n'ont d'autre choix que de suivre un renard bipède et loquace. Et ils ne sont vraiment - mais alors vraiment - pas au bout de leurs surprises ! Critique : Pffff, rarement une bd m'aura donné autant de fil à retordre. Le Lombard nous avait prévenu, c'est un OVNI. Bon moi j'aime beaucoup la Lozère alors par principe j'attaque ma bd sereinement. 10 pages plus tard je la repose. Pas possible, ça part dans tous les sens, le dessin semble gentillet mais le ssituations sont plus wtf les unes que les autres, ça donne une impression de foutoir mais avec un humour qui me prend pas tellement. Un peu too much pour moi, je passe mon tour. Et puis je me dis que quand même c'est dommage, et puis que ça n'a beau ressembler à rien, cela ressemble pourtant diablement à Mutafukaz qui m'avait laissé aussi au début très très dubitatif. Seconde chance, deuxième essai donc, je m'accroche. Et petit à petit la mayonnaise prend, elle prend bien même puisque je la finis d'une traite. Alors attention tous les défauts du début ne sont pas gomés, il y a bien dans cet opus 4 nouvelles idées et inventions scénaristiques dingues par pages (ou presque), faut vraiment s'accrocher à son slip tout le long. L'auteur est complètement barré, mais étrangement le tout finit par être cohérent. Il se passe 10000 choses, tout n'est pas encore clair clair, mais en fait on se surprend à penser que le tome 2 répondra globalement à pas mal de choses. Mais qu'on se le dise, entre une violence très assumée, un propos dur, des dessins cartoonesques, et un scénario complètement dingue, faut pas ouvrir Apocalypse Lozère en pensant aller aux champignons et pêcher la truite à Villefort. C'est d'ailleurs mon principal bémol à cet opus, que ça se passe en Lozère ou dans un autre coin de campagne du monde ne change pas grand chose à l'histoire et aux dessins. Le tout forme un Mutafukaz à la française, peut être un poil moins prenant et marrant, mais tout aussi inventif et finalement crédible. Bravo, ça semblait pas gagné, et il faudra s'accrocher pour les téméraires qui franchiront le pas. Je ne note pas, parce que clairement Lozère Apocalypse ne peut pas faire l'objet d'une note. Autres infos : Histoire complète prévue en deux tomes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lozere-apocalypse-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf
  13. Titre de l'album : Thrace tome 1 - Lupi, frates, amantes : loups, frères, amants Scenariste de l'album : Francesco Trifogli " Trif" Dessinateur de l'album : Francesco Trifogli "Trif" Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : En l'an 79, Adriana Pollia, une jeune et jolie noble de Pompéi et son esclave Cleio Ont miraculeusement échappé à la colère du Vésuve. Seuls, ils vont vivre de petits larcins et prendre soin l'un de l'autre. Mais lorsqu'ils sont recueillis par l'oncle d'Adriana, Cleio est rejeté et Adriana sera forcée d'épouser un vieux et pervers sénateur. Elle suivra malgré tout son destin de noble Romaine et finira par oublier son amour de jeunesse. Mais la flamme du passé se ravivera le jour où, au Colisée, elle assistera aux débuts d'un jeune et fort gladiateur... Est-ce son bien-aimé Cleio qui se cache sous ce casque ? Critique : J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thrace-tome-1-lupi-frates-amantes-loups-freres-amants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. The_PoP

    Babylone - Tome 2 - L'évasion

    Bon soyons francs, je ne me suis pas régalé avec ce tome 2 de Babylone. La série a le mérite de présenter un tableau qui semble plutôt crédible et souvent nuancé des affaires d'état dans l'ancienne Françafrique, une aventure variée et quelques rebondissements bien amenés mais le dessin de Philippe Nicloux m'a paru un cran un cran en dessous de ce que la bd franco belge fait de bien dans ce type de polar vitaminés. Les visages sont un peu figés à mon goût et l'ensemble conjugué aux choix scénaristiques font que j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux personnages. Max Ferlane est un héros assez particulier mais qui finalement nous laisse un brin indifférent, la vedette lui étant incontestablement volé par Dieudonné Kalimba et Dominik... Dommage, mais je suis passé à côté de cette série, ça arrive.
  15. Titre de l'album : Babylone - Tome 2 - L'évasion Scenariste de l'album : Laurent Galandon & Franck Giroud Dessinateur de l'album : Philippe Nicloux Coloriste : Denis Béchu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Max Ferlane avait presque réussi à exfiltrer Dieudonné Kalimba d'un Kivu désormais contrôlé par les milices de son principal opposant. Mais l'ex-dictateur ne le suivra que si l'agence Babylone parvient à faire évader sa fille de la prison malaise où elle est retenue. La protection des petits secrets de la Françafrique contemporaine est à ce prix... Seul au milieu de l'enfer dans lequel il a plongé pour sauver une innocente, Ferlane est loin d'en avoir fini avec ses démons. Critique : Bon soyons francs, je ne me suis pas régalé avec ce tome 2 de Babylone. La série a le mérite de présenter un tableau qui semble plutôt crédible et souvent nuancé des affaires d'état dans l'ancienne Françafrique, une aventure variée et quelques rebondissements bien amenés mais le dessin de Philippe Nicloux m'a paru un cran un cran en dessous de ce que la bd franco belge fait de bien dans ce type de polar vitaminés. Les visages sont un peu figés à mon goût et l'ensemble conjugué aux choix scénaristiques font que j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux personnages. Max Ferlane est un héros assez particulier mais qui finalement nous laisse un brin indifférent, la vedette lui étant incontestablement volé par Dieudonné Kalimba et Dominik... Dommage, mais je suis passé à côté de cette série, ça arrive. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/babylone-tome-2-l-evasion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Witch club

    Lorsque j'ai eu cette BD entre les mains, je me suis dit : allez, on est repartie dans un clone du dessin animé pour petite fille de base avec des sorcières gentilles réunies en bande à la "Winx Club". Et bien pas du tout. Je dois bien vous avouer que j'ai été très agréablement surpris par la densité de l'histoire. Ce one shot raconte énormément de chose. De l'aventure bien sûr, mais pas que. Le duo entre notre sorcière et le diable en personne est bien pensé et les secrets bien disséminés au fur et à mesure de l'histoire. On se retrouve avec une histoire très intéressante, une lecture dense et un vrai plaisir même pour un adulte. Ne vous laissez pas avoir par la couverture un peu trop caricaturale. Ce Witch Club a beaucoup plus à offrir qu'une version sorcière du Winx club.
  17. poseidon2

    Witch club

    Titre de l'album : Witch club Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Sandra Cardona Coloriste : Sandra Cardona Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le Witch Club tremble sur ses bases ! La Bruja, la doyenne et la plus puissante des sorcières du Conseil, veut lancer, contre l'avis de ses soeurs, « un sort révolutionnaire qui fera entrer la magie dans une autre ère » ! Mais alors qu'elle est sur le point d'accomplir ce nouveau sort, elle disparaît dans d'étranges circonstances. Pour ne rien arranger, Barbouillard, son démon domestique laissé sans supervision, invoque accidentellement le Diable en personne ! Au même moment, sa nièce Norah, une « sans-magie », s'inquiète d'être sans nouvelles de sa tante et décide de se rendre chez elle. Alors qu'elle entre dans le manoir de La Bruja, elle interrompt l'invocation diabolique. Catastrophe : voilà le Diable coupé en deux et condamné à rester sur Terre ! Pour retrouver sa tante, Norah, obligée de trimballer Lucifer sur son dos, se lance dans une enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, jusqu'à la porte de l'Enfer... sans se douter que sa vie et son destin de sorcière sont en jeu ! Sororité, fantasy et humour au menu de ce « Witch Club » qui ravira les jeunes amateurs et amatrices du genre ! Sandra Cardona au dessin, et Cédric Mayen au scénario, s'en donnent à coeur joie dans ce récit d'initiation magique et déploient un univers imaginaire où les sorcières sont reines. Bienvenue dans le Witch Club ! Critique : Lorsque j'ai eu cette BD entre les mains, je me suis dit : allez, on est repartie dans un clone du dessin animé pour petite fille de base avec des sorcières gentilles réunies en bande à la "Winx Club". Et bien pas du tout. Je dois bien vous avouer que j'ai été très agréablement surpris par la densité de l'histoire. Ce one shot raconte énormément de chose. De l'aventure bien sûr, mais pas que. Le duo entre notre sorcière et le diable en personne est bien pensé et les secrets bien disséminés au fur et à mesure de l'histoire. On se retrouve avec une histoire très intéressante, une lecture dense et un vrai plaisir même pour un adulte. Ne vous laissez pas avoir par la couverture un peu trop caricaturale. Ce Witch Club a beaucoup plus à offrir qu'une version sorcière du Winx club. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/witch-club?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Les sauvages

    Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire.
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    Les sauvages

    Titre de l'album : Les sauvages Scenariste de l'album : Julien Frey Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Février 2020. Julien et sa fille Joanne sont invités en Indonésie par le Professeur Michaux, un éminent biologiste de l'Université de Liège. Des éléphants de Sumatra aux dragons de Komodo, la nouvelle mission du chercheur est l'occasion de découvrir l'extraordinaire biodiversité de l'archipel. Mais celle-ci est menacée. Déforestation, production d'huile de palme, braconnage...Les dangers sont nombreux et prennent une dimension particulière lorsque la pandémie de Covid 19 éclate au milieu du voyage.Documentaire scientifique autant que récit intime sur la relation père-fille, Les Sauvages est un livre passionnant, instructif et drôle. Un ouvrage qui pose la question essentielle de notre rapport au monde animal. Critique : Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sauvages-246213?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande !
  21. Titre de l'album : Les élus de Swarga - Tome 1 - Le prophète Grozlin Scenariste de l'album : Bojan Vukic Dessinateur de l'album : Bojan Vukic Coloriste : Sladjana Kocevska & Big Doors Studio Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Il n'y a jamais eu de prophète grozlin, c'est bien connu ! Le Kréateur ne saurait choisir ses représentants au sein d'une tribu aussi corrompue ! A moins que... Les Elus de Swarga est une aventure en trois volumes dans un univers Fantasy préhistorique. Le grozlin Kratak semble avoir été choisi comme prophète par le Kréateur pour rassembler des héros issus de différentes tribus afin de les mener vers leur destin et prévenir la fin du monde. Ils devront chacun apprendre à contrôler le don que leur a accordé le Kréateur et à collaborer pour faire face aux nombreux dangers de ce monde sauvage et à la guerre qui approche. Critique : AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-elus-de-swarga-tome-1-le-prophete-grozlin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    La désolation

    Surprenant album que ce "La désolation". Je l'ai attaqué sans même lire le résumé et ai été charmé par le début de tome et l'introspection à laquelle se livre Evariste. Sa vie, la raison de son départ ou encore ses liens aux autres, toute cette partie est très cohérente et on se met facilement à la place d'Evariste car on a tous, un jour ou l'autre, pensé à tout plaquer. Je suis donc complètement tombé sur le derrière sur la deuxième partie (sans même parler de la fin). L'ambiance change, la tension change et le réalisme aussi. On passe complètement dans une aventure de survie ou seul la réalité des faits est à prendre en compte et non plus les errances et ou espoir d'Evariste. Cette partie est dure, réaliste et tranche avec la première moitié du récit. Cela fait de cet album un double récit pas forcement simple à conseiller mais marquant à n'en pas douter. Moi qui rêvais de faire cette tournée des iles de la désolation, je m'en vais relire la version de Lepage pour enlever les frissons qui me courent derrière la nuque.
  23. poseidon2

    La désolation

    Titre de l'album : La désolation Scenariste de l'album : Appollo Dessinateur de l'album : Gaultier Coloriste : Gaultier Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Evariste a quitté la Réunion pour fuir le conformisme de sa vie avec Amandine. Il embarque sur le "Marion Dufresne" pour accompagner une mission scientifique dans les Terres australes et antarctiques françaises. La traversée, l'arrivée à Port-aux-français, tout avait bien commencé ; jusqu'à une expédition où le groupe est violemment attaqué. Perdu au milieu de l'immensité d'un paysage glacé de cette île de la désolation, prisonnier d'une troupe de personnages hagards et brutaux, il va vivre son expérience physique et intérieure la plus extrême... Critique : Surprenant album que ce "La désolation". Je l'ai attaqué sans même lire le résumé et ai été charmé par le début de tome et l'introspection à laquelle se livre Evariste. Sa vie, la raison de son départ ou encore ses liens aux autres, toute cette partie est très cohérente et on se met facilement à la place d'Evariste car on a tous, un jour ou l'autre, pensé à tout plaquer. Je suis donc complètement tombé sur le derrière sur la deuxième partie (sans même parler de la fin). L'ambiance change, la tension change et le réalisme aussi. On passe complètement dans une aventure de survie ou seul la réalité des faits est à prendre en compte et non plus les errances et ou espoir d'Evariste. Cette partie est dure, réaliste et tranche avec la première moitié du récit. Cela fait de cet album un double récit pas forcement simple à conseiller mais marquant à n'en pas douter. Moi qui rêvais de faire cette tournée des iles de la désolation, je m'en vais relire la version de Lepage pour enlever les frissons qui me courent derrière la nuque. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-desolation?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    Malgre tout

    Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme.
  25. poseidon2

    Malgre tout

    Titre de l'album : Malgre tout Scenariste de l'album : Jordi Lafebre Dessinateur de l'album : Jordi Lafebre Coloriste : Jordi Lafebre Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : C'est l'histoire d'un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. D'un côté, il y a Ana. Sexagénaire charismatique, ancienne maire tout juste retraitée, mariée et maman. Une battante au grand coeur qui impose le respect. De l'autre, il y a Zeno. Célibataire endurci, libraire proche de la retraite et doctorant en physique qui aura mis quarante ans pour terminer sa thèse. Un esprit libre et voyageur, aussi séduisant que mystérieux. Au fil des années, ils ont tissé ensemble un amour impossible et intarissable. Tout en égrainant les excuses qui ont empêché qu'elle ne prenne forme, on remonte le temps de cette romance et de ses méandres... jusqu'à sa source. Avec Malgré tout, Jordi Lafebre (Les Beaux Étés, La Mondaine, Lydie) nous offre, avec toute la poésie et la tendresse qui le caractérisent, son premier album en tant qu'auteur complet. Un puzzle amoureux complexe, qu'il recompose savamment au travers de scènes distinctes... et pourtant indissociables les unes des autres. Critique : Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/malgre-tout?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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