Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ?
  2. The_PoP

    La tresse

    J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité.
  3. The_PoP

    La tresse

    Titre de l'album : La tresse Scenariste de l'album : Lylian Dessinateur de l'album : Algésiras Coloriste : Algésiras Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Trois continents, trois vies, trois destins entremêlés, tissés, entrelacés dans une fresque humaniste et moderne. Des tréfonds de L'Inde pauvre aux immenses buildings canadiens, en passant par la flamboyante Sicile, le destin de Smita, Sarah et Giuila, liées sans le savoir, tisse une tresse d'espoir et de solidarité. Un voyage au coeur de la condition des femmes du monde moderne et un hommage à toutes celles qui se battent pour leur liberté. Critique : J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité. Autres infos : D'après le roman de Laetitia Colombani Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Noir Burlesque t1

    Ce qui est bien avec Marini c'est que lorsqu'il choisit un thème, il le prend à bras le corps. IL prend son temps et le développe à sa sauce. Il nous l'a montré avec son Batman. IL le montre encore plus avec ce Noir Burlesque. Il y a tout ce que l'on attend d'un polar des années 50 dans ce noir Burlesque. Un peu de prohibition, beaucoup de mafiosos, des clubs de danse sous terrains, des filles aguicheuses, un héros au passé sombre et au regard ténébreux et bien sûr de l'action, des courses poursuites et des fusillades. Comme je vous la disais en introduction, Marini ne fait pas les choses à moitié. Malgré une sensation de déjà vu, on prit au trippes par cet amour impossible et par nos deux personnages qui aiment jouer avec le feu. Graphiquement, dire que c'est du Marini serait trop réducteur. Car si c'est bien du Marini, c'est du Marini sublimé par une mise en couleur à la "Liste de Schindler" qui fait ressortir les parties intenses du dessin et rehausse les grande planches de façon assez magique ! C'est vraiment très beau ! Vivement la fin du diptyque !!!
  5. Titre de l'album : Noir Burlesque t1 Scenariste de l'album : Enrico Marini Dessinateur de l'album : Enrico Marini Coloriste : Enrico Marini Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Philadelphie, années 1950. Une chambre d'hôtel, la nuit. Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s'appelle Slick et guète l'arrivée de Caprice, la femme qui l'a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger. Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l'argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, après avoir éliminé Slick du paysage. Mais il s'est passé quelque chose entre Caprice et Slick. Il y a longtemps déjà, bien avant toute cette histoire. Ils étaient tombés amoureux. Et maintenant, ils jouent avec le feu... Inspiré par les films noirs américains des années 1950, Enrico Marini signe avec Noir burlesque un polar sombre à souhait, peuplé de femmes fatales et baigné de sensualité, où le crime et la violence se nourrissent de la jalousie et des trahisons. Critique : Ce qui est bien avec Marini c'est que lorsqu'il choisit un thème, il le prend à bras le corps. IL prend son temps et le développe à sa sauce. Il nous l'a montré avec son Batman. IL le montre encore plus avec ce Noir Burlesque. Il y a tout ce que l'on attend d'un polar des années 50 dans ce noir Burlesque. Un peu de prohibition, beaucoup de mafiosos, des clubs de danse sous terrains, des filles aguicheuses, un héros au passé sombre et au regard ténébreux et bien sûr de l'action, des courses poursuites et des fusillades. Comme je vous la disais en introduction, Marini ne fait pas les choses à moitié. Malgré une sensation de déjà vu, on prit au trippes par cet amour impossible et par nos deux personnages qui aiment jouer avec le feu. Graphiquement, dire que c'est du Marini serait trop réducteur. Car si c'est bien du Marini, c'est du Marini sublimé par une mise en couleur à la "Liste de Schindler" qui fait ressortir les parties intenses du dessin et rehausse les grande planches de façon assez magique ! C'est vraiment très beau ! Vivement la fin du diptyque !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/noir-burlesque-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Après l'énorme succès de L'Homme gribouillé, les deux auteurs se retrouvent sur une nouvelle collaboration autour d'un polar qui commence très fort. Serge Lehman est doué pour créer des ambiances particulières pour passionner les lecteurs. Avec ce premier tome, on suit le parcours de plusieurs personnes avec des histoires différentes qui se déroulent toutes à Saint-Elme. Une ville riche par la production de son eau de source. On suit des petits truands kidnappeurs d'enfants, un détective à la recherche d'un jeune adulte, le maire et ses enfants, une vacancière et son père en visite à Saint-Elme et une invasion de grenouilles qui profitèrent. Toutes ses histoires n'ont pas de liens communs ou peu pour l'instant mais la violence est bien présente dans cette histoire. On notera à la lecture une étrangeté dans le lieu mais aussi des habitants. Les dessins de Frederik Peeters sont parfaits comme d'habitude avec cet auteur. Peeters abandonne le noir et blanc de L'Homme gribouillé pour proposer une palette de couleur assez sombre. Saint-Elme annonce une excellente série à venir et les interrogations sont nombreuses à la fin des quelques 80 pages de ce premier tome. J’ai adoré l’atmosphère général grâce au scénario et aux dessins.
  7. Titre de l'album : Saint-Elme tome 1 - La vache brûlée Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le détective Franck Sangaré, accompagné de son assistante, l'étrange madame Dombre, débarquent à Saint-Elme, une petite ville de montagne réputée pour son eau de source. Ils sont sur les traces d'un fugueur disparu depuis trois mois : enquête apparemment facile. Sauf qu'à Saint-Elme, tout le monde vous le dira : « Ici, c'est spécial. » Critique : Après l'énorme succès de L'Homme gribouillé, les deux auteurs se retrouvent sur une nouvelle collaboration autour d'un polar qui commence très fort. Serge Lehman est doué pour créer des ambiances particulières pour passionner les lecteurs. Avec ce premier tome, on suit le parcours de plusieurs personnes avec des histoires différentes qui se déroulent toutes à Saint-Elme. Une ville riche par la production de son eau de source. On suit des petits truands kidnappeurs d'enfants, un détective à la recherche d'un jeune adulte, le maire et ses enfants, une vacancière et son père en visite à Saint-Elme et une invasion de grenouilles qui profitèrent. Toutes ses histoires n'ont pas de liens communs ou peu pour l'instant mais la violence est bien présente dans cette histoire. On notera à la lecture une étrangeté dans le lieu mais aussi des habitants. Les dessins de Frederik Peeters sont parfaits comme d'habitude avec cet auteur. Peeters abandonne le noir et blanc de L'Homme gribouillé pour proposer une palette de couleur assez sombre. Saint-Elme annonce une excellente série à venir et les interrogations sont nombreuses à la fin des quelques 80 pages de ce premier tome. J’ai adoré l’atmosphère général grâce au scénario et aux dessins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-1-la-vache-brulee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Camélia - face à la meute

    Voici une BD importante. Une BD à faire lie à tous les ados car cela peut arriver à n'importe qui. Un BD à faire ire aussi parce qu'elle est extrêmement bien faite : elle nous montre bien, via un découpage en période en l'année, à quel point devenir la victime de harcèlement peux arriver à out le monde. En effet notre héroïne à tout pour passer 3 années standards au lycée : une meilleure amie pour la vie, un physique par dérangeant et des parents qui l'adorent. Oui mais voilà. En tombant amoureuse du mauvais garçon, elle se met à dos les mauvaises personnes et là l'engrenage commence. Et c'est qui est frappant en lisant cette BD : c'est bien un engrenage qui est difficile à arrêter. Car des moqueries de couleurs découlent les insultes sur les réseaux sociaux de la classe, la mise au banc des asociaux et les montages photos. Et en un temps au final assez court les amis s'éloignent de peur d'être assimilée à elle et de finir eux aussi rejetés. Et cela même si on est une "meilleure amie". La plongée en enfer parait malheureusement trop 'naturelle' et fait froid dans le dos. Quand on a une ado à la maison on s'imagine facilement qu'il peut lui arriver la même chose. Et pour éviter cela le plus possible.... on lui fait lire ce Camilla. Pour éviter qu'elle soit harcelée mais aussi et surtout pour éviter qu'elle ne fasse partie d'une meute de suiveur un jour. Je reprocherais juste à cette BD le dessin qui aurait peut gagner à être plus dur.
  9. Titre de l'album : Camélia - face à la meute Scenariste de l'album : Christophe Cazenove / Nora Fraisse Dessinateur de l'album : Bloz Coloriste : Bloz Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Une BD émouvante sur un sujet grave : le harcèlement scolaire. Camélia retourne à l'internat après deux mois de vacances. Celle qu'on appelait « Miss Bouboule » au collège est devenue une lycéenne bien dans sa peau. Elle va retrouver son amie Justine et la vie semble lui sourire. Mais c'est sans compter Valentine et sa clique qui vont la prendre en grippe. Et lorsqu'une simple photo est diffusée sur les réseaux sociaux, c'est la spirale du harcèlement qui emporte Camélia. Elle devient le souffre-douleur de tout l'internat... Et pas la peine de compter sur Justine, car son amie a, elle aussi, rejoint le clan des harceleurs. Critique : Voici une BD importante. Une BD à faire lie à tous les ados car cela peut arriver à n'importe qui. Un BD à faire ire aussi parce qu'elle est extrêmement bien faite : elle nous montre bien, via un découpage en période en l'année, à quel point devenir la victime de harcèlement peux arriver à out le monde. En effet notre héroïne à tout pour passer 3 années standards au lycée : une meilleure amie pour la vie, un physique par dérangeant et des parents qui l'adorent. Oui mais voilà. En tombant amoureuse du mauvais garçon, elle se met à dos les mauvaises personnes et là l'engrenage commence. Et c'est qui est frappant en lisant cette BD : c'est bien un engrenage qui est difficile à arrêter. Car des moqueries de couleurs découlent les insultes sur les réseaux sociaux de la classe, la mise au banc des asociaux et les montages photos. Et en un temps au final assez court les amis s'éloignent de peur d'être assimilée à elle et de finir eux aussi rejetés. Et cela même si on est une "meilleure amie". La plongée en enfer parait malheureusement trop 'naturelle' et fait froid dans le dos. Quand on a une ado à la maison on s'imagine facilement qu'il peut lui arriver la même chose. Et pour éviter cela le plus possible.... on lui fait lire ce Camilla. Pour éviter qu'elle soit harcelée mais aussi et surtout pour éviter qu'elle ne fasse partie d'une meute de suiveur un jour. Je reprocherais juste à cette BD le dessin qui aurait peut gagner à être plus dur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/camelia-face-a-la-meute?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Ca y est Olivier Gay a trouvé sa marque en tant que scénariste de BD. Et cela se voit dans ce premier tome des Gardiennes d'Aether. Ce tome est, en termes de dialogue, savoureux à souhait. Très caustique et un peu irrévérencieux Olivier Gray nous livre des dialogues de seconds plans tout simplement hilarant. Mais être drôle sur une page c'est une chose, être drôle sur la longueur et inclure comme il faut ces piques d'humour dans une BD d'aventure, c'est autre chose. Et c'est ce qui est extrêmement bien fait ici. Les moments d'humour et les moments très WTF (une attaque par des cafards géant quand même) se marient très bien avec l'aventure de nos trois fille, toute globalement amoureux de Aether, et de notre grand nigaud de service. On se délecte de suivre ces 3 filles aux caractères bien trempés, au rythme de blagues et situation abracabrantesques que leur aventure leur fait vivre. Un grand et excellent moment de détente qui offre suffisamment de niveaux d'humour pour être lu par toute la famille. Bravo monsieur Gay ! Par contre on veut la suite ! Et rapidement serait bien🙂
  11. Titre de l'album : Les gardiennes d'aether t1 : Un héros improbable Scenariste de l'album : Gay Dessinateur de l'album : Aucomte Coloriste : Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Entre magie et technologie, l'Empire de Valania prospérait, jusqu'à ce qu'il soit envahi par des monstres quasi-invulnérables. Seule une étrange épée peut les blesser mais elle s'est liée à la première personne qui l'a touchée : un jeune serviteur du palais. Le destin du monde dépend désormais de lui. Il a pour l'aider une princesse caractérielle aux puissants pouvoirs magiques ; son amie d'enfance, épéiste de renom ; et une dangereuse pirate aux motivations mystérieuses. Lui, par contre ? Non, il ne sert vraiment à rien... Critique : Ca y est Olivier Gay a trouvé sa marque en tant que scénariste de BD. Et cela se voit dans ce premier tome des Gardiennes d'Aether. Ce tome est, en termes de dialogue, savoureux à souhait. Très caustique et un peu irrévérencieux Olivier Gray nous livre des dialogues de seconds plans tout simplement hilarant. Mais être drôle sur une page c'est une chose, être drôle sur la longueur et inclure comme il faut ces piques d'humour dans une BD d'aventure, c'est autre chose. Et c'est ce qui est extrêmement bien fait ici. Les moments d'humour et les moments très WTF (une attaque par des cafards géant quand même) se marient très bien avec l'aventure de nos trois fille, toute globalement amoureux de Aether, et de notre grand nigaud de service. On se délecte de suivre ces 3 filles aux caractères bien trempés, au rythme de blagues et situation abracabrantesques que leur aventure leur fait vivre. Un grand et excellent moment de détente qui offre suffisamment de niveaux d'humour pour être lu par toute la famille. Bravo monsieur Gay ! Par contre on veut la suite ! Et rapidement serait bien🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-gardiennes-d-aether-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Psykoparis

    Bon. J'ai vérifié je n'avais pas souvenir du tome 1 de ce Psykoparis qui sort aujourd'hui en version complète intégrale. Pas anormal, le premier tome étant sorti il y a désormais plus de dix ans. J'imagine que les possesseurs du tome 1 avaient abandonné espoir. Alors je vous avoue que d'un point de vue respect du client je trouve ça un peu moyen. Certes ce genre de BD est bien plus dans l'air du temps en ce moment et promet de plus belles ventes, mais sortir seulement une intégrale comprenant la fin de ce diptyque c'est faire un très très joli pied de nez aux possesseurs du premier tome. Qui ont attendu la suite depuis dix ans. Deuxième accroc : cette série est bonne. Ce diptyque est excellent et j'y reviendrais plus tard. Alors je comprends que les éditeurs aient pu pour pleins de raisons attendre le bon moment pour sortir le second tome, mais dix ans c'est trop d'attente pour un diptyque plein de qualités. Car ce Psychoparis c'est la réponse parfaite au succès récent de Il faut flinguer Ramirez, un récit survitaminé, complètement déjanté, mais finalement très cohérent, rempli d'action, de punch lines, et de personnages plus hors du commun les uns que les autres. Dur de vous parler du scénario, tant il peut paraitre loufoque au premier abord, mais force est de constater que l'on se régale. Point commun, l'un des twist scénaristique est proche de celui utilisé dans le second tome du convoyeur, bientôt à paraitre. Les dessins eux sont fluides, les scènes d'actions super bien découpées, les personnages sont plus que réussis, et l'ambiance déjantée est parfaitement rendue avec ce dessin rond et gentil au service d'un propos sanguinaire et sans pitié. L'intrigue elle est efficace, et plutôt bien amenée ce qui m'a fait pensé un peu à la construction du film Snatch. Bref, si ce que je raconte vous semble bien décousu et difficile à appréhender, allez découvrir Psykoparis, les scènes d'actions sont fluides, les persos sont sympas, c'est foufou et original, ça se lit avec très grand plaisir, et je ne peux que vous le recommander. A mon avis c'est de la très bonne bd de détente, qu'on relira quelques fois avec toujours autant de plaisir.
  13. The_PoP

    Psykoparis

    Titre de l'album : Psykoparis Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Corentin Martinage Coloriste : Jean-Noël Le Moal & Julie Poupart & Mikl Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Paris. Pas de bagnoles, pas de police, et une seule justice : l'épée ! Dans la capitale mise à feu et à sang, des triades s'affrontent pour mettre la main sur un carnet au contenu stratégique. Un carnet dont se sont emparés deux jeunes cambrioleurs qui ignorent son importance. Or, s'en emparer, c'est contrôler la capitale. Mais tous craignent de croiser la route du terrifiant Prospecteur... Critique : Bon. J'ai vérifié je n'avais pas souvenir du tome 1 de ce Psykoparis qui sort aujourd'hui en version complète intégrale. Pas anormal, le premier tome étant sorti il y a désormais plus de dix ans. J'imagine que les possesseurs du tome 1 avaient abandonné espoir. Alors je vous avoue que d'un point de vue respect du client je trouve ça un peu moyen. Certes ce genre de BD est bien plus dans l'air du temps en ce moment et promet de plus belles ventes, mais sortir seulement une intégrale comprenant la fin de ce diptyque c'est faire un très très joli pied de nez aux possesseurs du premier tome. Qui ont attendu la suite depuis dix ans. Deuxième accroc : cette série est bonne. Ce diptyque est excellent et j'y reviendrais plus tard. Alors je comprends que les éditeurs aient pu pour pleins de raisons attendre le bon moment pour sortir le second tome, mais dix ans c'est trop d'attente pour un diptyque plein de qualités. Car ce Psychoparis c'est la réponse parfaite au succès récent de Il faut flinguer Ramirez, un récit survitaminé, complètement déjanté, mais finalement très cohérent, rempli d'action, de punch lines, et de personnages plus hors du commun les uns que les autres. Dur de vous parler du scénario, tant il peut paraitre loufoque au premier abord, mais force est de constater que l'on se régale. Point commun, l'un des twist scénaristique est proche de celui utilisé dans le second tome du convoyeur, bientôt à paraitre. Les dessins eux sont fluides, les scènes d'actions super bien découpées, les personnages sont plus que réussis, et l'ambiance déjantée est parfaitement rendue avec ce dessin rond et gentil au service d'un propos sanguinaire et sans pitié. L'intrigue elle est efficace, et plutôt bien amenée ce qui m'a fait pensé un peu à la construction du film Snatch. Bref, si ce que je raconte vous semble bien décousu et difficile à appréhender, allez découvrir Psykoparis, les scènes d'actions sont fluides, les persos sont sympas, c'est foufou et original, ça se lit avec très grand plaisir, et je ne peux que vous le recommander. A mon avis c'est de la très bonne bd de détente, qu'on relira quelques fois avec toujours autant de plaisir. Autres infos : Paris déjanté Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/psykoparis-integrale?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Un nouveau récit des contes de la Pieuvre est toujours un événement très important dans le monde la bande dessinée. J'attendais donc avec impatience de pouvoir replonger dans cet univers parallèle se déroulant dans le Paris de la fin du XIX siècle. Une organisation criminelle est menée par un quatuor qui gère tout depuis l'auberge de la Pieuvre. Les quatre membres fondateurs de cette organisation possèdent des talents, c'est à dire des pouvoirs qui leur permettent de connaitre la personnalité des gens. L'auberge est fréquentée par tous les truands de la ville. Ce troisième épisode se déroule dans cette auberge autour serveur qui est le personnage principal. Gess réussi le pari de construire son histoire sur un personne simple et honnête entouré les plus grands criminels de l'époque dont certain possède des pouvoirs. De plus, chaque album est une occasion pour l'auteur d'approfondir certain personnage que l'on a déjà croisé dans les deux tomes précédents et ainsi étoffer cette histoire fantastique. Il est amusant de revoir Mama-Brûleur avant les évènements du destin du trouveur et découvrir le sort de sa fille. On croise également Anjou avant qu’il ne soit inspecteur et bien d'autres encore. La partie graphique n’est pas en reste et Gess réalise des planches magnifiques surtout pour représenter les pouvoirs. Les angles de vues sont originaux avec la vision au-dessus de la salle principale de l’auberge de la Pieuvre. La malédiction de Gustave Babel m'avait marqué avec l'histoire de ce tueur mais le destin de trouveur m'avait définitivement conquis avec les pouvoirs des personnages qui prenaient davantage d'importance dans le récit. Maintenant, Célestin et le cœur de Vendrezanne confirme que Gess signe sa série culte avec les récits des contes de la pieuvre. Ce troisième tome est mon coup de cœur que j'attendais pour 2021, je recommande cette série.
  15. Titre de l'album : Célestin et le coeur de Vendrezanne, un récit des contes de la Pieuvre Scenariste de l'album : Gess Dessinateur de l'album : Gess Coloriste : Gess Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Ce n'était qu'un enfant quand son père l'a déposé à l'auberge de la Pieuvre. Il devait revenir... Célestin ne l'a jamais revu. Alors il est devenu le serveur de l'auberge. Le discret, l'invisible Célestin... dont personne ne soupçonne le talent. Mais parfois, le destin en veut autrement. Devenu détenteur du secret du Passage Vendrezanne, c'est seul que le jeune homme va devoir affronter la Pieuvre... Critique : Un nouveau récit des contes de la Pieuvre est toujours un événement très important dans le monde la bande dessinée. J'attendais donc avec impatience de pouvoir replonger dans cet univers parallèle se déroulant dans le Paris de la fin du XIX siècle. Une organisation criminelle est menée par un quatuor qui gère tout depuis l'auberge de la Pieuvre. Les quatre membres fondateurs de cette organisation possèdent des talents, c'est à dire des pouvoirs qui leur permettent de connaitre la personnalité des gens. L'auberge est fréquentée par tous les truands de la ville. Ce troisième épisode se déroule dans cette auberge autour serveur qui est le personnage principal. Gess réussi le pari de construire son histoire sur un personne simple et honnête entouré les plus grands criminels de l'époque dont certain possède des pouvoirs. De plus, chaque album est une occasion pour l'auteur d'approfondir certain personnage que l'on a déjà croisé dans les deux tomes précédents et ainsi étoffer cette histoire fantastique. Il est amusant de revoir Mama-Brûleur avant les évènements du destin du trouveur et découvrir le sort de sa fille. On croise également Anjou avant qu’il ne soit inspecteur et bien d'autres encore. La partie graphique n’est pas en reste et Gess réalise des planches magnifiques surtout pour représenter les pouvoirs. Les angles de vues sont originaux avec la vision au-dessus de la salle principale de l’auberge de la Pieuvre. La malédiction de Gustave Babel m'avait marqué avec l'histoire de ce tueur mais le destin de trouveur m'avait définitivement conquis avec les pouvoirs des personnages qui prenaient davantage d'importance dans le récit. Maintenant, Célestin et le cœur de Vendrezanne confirme que Gess signe sa série culte avec les récits des contes de la pieuvre. Ce troisième tome est mon coup de cœur que j'attendais pour 2021, je recommande cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-contes-de-la-pieuvre-celestin-et-le-coeur-de-vendrezanne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. The_PoP

    Idiss

    Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous.
  17. The_PoP

    Idiss

    Titre de l'album : Idiss Scenariste de l'album : Richard Malka Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : "J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils". Robert Badinter. Richard Malka et Fred Bernard s'emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l'émotion intacte. Critique : Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous. Autres infos : Adaptation du Roman de Robert Badinter Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/idiss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. The_PoP

    Peer Gynt - Tome 1

    Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III.
  19. Titre de l'album : Peer Gynt - Tome 1 Scenariste de l'album : Antoine Carrion Dessinateur de l'album : Antoine Carrion Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Peer Gynt est l'adaptation en deux tomes d'une pièce de théâtre d'Henrik Ibsen. Cet opus adapte les actes I, II et III, le second, les actes IV et V. Antoine Carrion propose une relecture inspirée par le romantisme du XIXe siècle afin d'en épouser les reliefs dramatiques. Peer Gynt se rêve empereur, faisant le tour du monde. Des ambitions loin de son quotidien de paysan. Mais tout a un prix... Critique : Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/peer-gynt-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Sur un air de Fado

    C'est marrant comme l'histoire franchie peu les frontières. Rien que Franco en Espagne c'est assez brumeux. Alors les dictatures de Salazare au Portugal c'était complètement inconnu pour moi. Ce "Sur un air de Fado" corrige déjà mon manque de culture. Mais 'sur un air de Fado" c'est surtout une excellente BD. Une excellente BD qui va au rythme du Fado. On suit notre étrange médecin. Étrange car en permanence rempli de mélancolie qu'il traîne comme on traînerait un amis d'enfance : Tiraillé entre le souvenir que l'on aime et le boulet dont on aimerait se séparer. Une mélancolie qui s'explique petit à petit et dont on n'arrive jamais à savoir si notre médecin a vraiment envie de se séparer. En utilisant la mélancolie de notre médecin, Nicolas Barral réussit le tour de force de nous montrer l'ambiance à l'époque au Portugal sans pour autant chercher à nous surcharger de violence. Notre médecin qui cherche à faire le moins de vague possible permet de prendre de la hauteur et de bien comprendre les différentes force en présence. Là où Nicolas Barral est très bon c'est qu'il case aussi une vraie belle et intéressante histoire de famille sur le passée de notre médecin qui nous sert de fil rouge et nous permet de bien comprendre à quel point, dans ce genre de dictature, il est difficile de condamner les gens qui servent le régime tellement chaque personne un lien avec ce régime tentaculaire. Une superbe lecture ou mélancolie se mêle avec histoire.
  21. Titre de l'album : Sur un air de Fado Scenariste de l'album : Nicolas Barral Dessinateur de l'album : Nicolas Barral Coloriste : Nicolas Barral Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Lisbonne, été 1968. Depuis 40 ans, le Portugal vit sous la dictature de Salazar. Mais, pour celui qui décide de fermer les yeux, la douceur de vivre est possible sur les bords du Tage. C'est le choix de Fernando Pais, médecin à la patientèle aisée. Tournant la page d'une jeunesse militante tourmentée, le quadragénaire a décidé de mettre de la légèreté dans sa vie et de la frivolité dans ses amours. Un jour où il rend visite à un patient au siège de la police politique, Fernando prend la défense d'un gamin venu narguer l'agent en faction. Mais entre le ? ic et le médecin, le gosse ne fait pas de distinguo. Et si le révolutionnaire en culottes courtes avait vu juste ? Si la légèreté de Fernando était coupable ? Le médecin ne le sait pas encore, mais cette rencontre fera basculer sa vie... Critique : C'est marrant comme l'histoire franchie peu les frontières. Rien que Franco en Espagne c'est assez brumeux. Alors les dictatures de Salazare au Portugal c'était complètement inconnu pour moi. Ce "Sur un air de Fado" corrige déjà mon manque de culture. Mais 'sur un air de Fado" c'est surtout une excellente BD. Une excellente BD qui va au rythme du Fado. On suit notre étrange médecin. Étrange car en permanence rempli de mélancolie qu'il traîne comme on traînerait un amis d'enfance : Tiraillé entre le souvenir que l'on aime et le boulet dont on aimerait se séparer. Une mélancolie qui s'explique petit à petit et dont on n'arrive jamais à savoir si notre médecin a vraiment envie de se séparer. En utilisant la mélancolie de notre médecin, Nicolas Barral réussit le tour de force de nous montrer l'ambiance à l'époque au Portugal sans pour autant chercher à nous surcharger de violence. Notre médecin qui cherche à faire le moins de vague possible permet de prendre de la hauteur et de bien comprendre les différentes force en présence. Là où Nicolas Barral est très bon c'est qu'il case aussi une vraie belle et intéressante histoire de famille sur le passée de notre médecin qui nous sert de fil rouge et nous permet de bien comprendre à quel point, dans ce genre de dictature, il est difficile de condamner les gens qui servent le régime tellement chaque personne un lien avec ce régime tentaculaire. Une superbe lecture ou mélancolie se mêle avec histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-un-air-de-fado?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Le baron perché

    Voilà ce qui fut ma plus belle lecture des vacances. Oui j'ai eu la chance de lire ce Baron perché avant tout le monde et je dois dire que j'ai été charmé. Charmé par cette histoire, charmé par le dessin et charmé par la volonté du personnage principal. Car notre baron est un personnage atypique. Un beau personnage. Un personnage qui nous montre tout l'étendu de sa détermination... mais sans haine ni violence. Ce début de XXIieme siècle nous a trop montré que la détermination et la démonstration devait se faire dans les larmes et la douleur. Le baron lui nous montre qu'on peut vivre avec ses convictions mais sans jamais montrer agressifs. Et il nous montre que les gens aiment et respectent cela. Une vraie hymne au bonheur sublimement mis en image par Claire Martin. Un vrai coup du fond du cœur
  23. Titre de l'album : Le baron perché Scenariste de l'album : Claire Martin Dessinateur de l'album : Claire Martin Coloriste : Claire Martin Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : L'adaptation du roman de Italo Calvino par Claire Martin. Agé d'à peine douze ans, Côme, fils ainé du baron Laversedu Rondeau, décide, suite à une dispute avec ses parents au sujet d'un plat d'escargots qu'il refusait de manger, de monter au sommet de l'yeuse de leur jardin. Il se jure de ne plus jamais redescendre. Dans les cimes, se déplaçant d'arbre en arbre, il apprend à se forger un caractère et de faire de nombreuses rencontres. Critique : Voilà ce qui fut ma plus belle lecture des vacances. Oui j'ai eu la chance de lire ce Baron perché avant tout le monde et je dois dire que j'ai été charmé. Charmé par cette histoire, charmé par le dessin et charmé par la volonté du personnage principal. Car notre baron est un personnage atypique. Un beau personnage. Un personnage qui nous montre tout l'étendu de sa détermination... mais sans haine ni violence. Ce début de XXIieme siècle nous a trop montré que la détermination et la démonstration devait se faire dans les larmes et la douleur. Le baron lui nous montre qu'on peut vivre avec ses convictions mais sans jamais montrer agressifs. Et il nous montre que les gens aiment et respectent cela. Une vraie hymne au bonheur sublimement mis en image par Claire Martin. Un vrai coup du fond du cœur Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-baron-perche?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    Marathon

    Je ne sais pas pourquoi j'avais mis cette BD de côté. Pourtant j'adore tout ce qui parle de sport en générale. Etrangement j'ai pris cette BD à reculons.... et j'ai été happé dans un vrai moment que seul le sport procure. Un moment hors du temps qui parle d'un homme que la France a, comme beaucoup en son temps, choisit d'ignorer au lieu de l'honorer. En effet Boughéra El Ouafi est surement inconnu de la plus part des Français alors même qu'il a réussi une performance majeure dans l'histoire du sport Français. Pour revenir à cette BD, plus qu'un hommage, c'est un vrai récit d'époque que nous livre Nicolas Debon. Il nous livre son récit au travers des yeux d'un chroniqueur de l'époque. Un chroniqueur qui n'avait pas de drone et de camera pour l'aider. Le récit s'en trouve être beaucoup plus calme. En effet le commentateur ne voyant que peu la course, Nicolas Debon nous épargne des commentaires superflu pour laisser le dessin parler de lui-même. Cela nous propulse dans la course, à lutter contre le vent et à dépasser les stars de l'époque les unes après les autres aux cotés de El Ouafi. Ajouter à cette lecture "fatigante" un cahier historique revenant sur la vie de cet athlète délaissé par sa patrie. Un beau moment de sport qui m’était inconnu. Merci monsieur Debon.
  25. poseidon2

    Marathon

    Titre de l'album : Marathon Scenariste de l'album : Nicolas Debon Dessinateur de l'album : Nicolas Debon Coloriste : Nicolas Debon Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Cette année-là le Français d'origine algérienne Boughéra El Ouafi, simple ouvrier, remporta l' épreuve du marathon et devint champion olympique, affolant tous les pronostics. Retombé dans l'oubli après cet exploit, il finit pourtant tragiquement sa vie dans la misère, tué par balles dans des circonstances troubles, oublié de l'Histoire... Nicolas Debon s'attarde sur cette course en nous plongeant au coeur de cette course, décrivant les émotions vécues par ce jeune athlète, le temps d'une course mythique. Magistral. Critique : Je ne sais pas pourquoi j'avais mis cette BD de côté. Pourtant j'adore tout ce qui parle de sport en générale. Etrangement j'ai pris cette BD à reculons.... et j'ai été happé dans un vrai moment que seul le sport procure. Un moment hors du temps qui parle d'un homme que la France a, comme beaucoup en son temps, choisit d'ignorer au lieu de l'honorer. En effet Boughéra El Ouafi est surement inconnu de la plus part des Français alors même qu'il a réussi une performance majeure dans l'histoire du sport Français. Pour revenir à cette BD, plus qu'un hommage, c'est un vrai récit d'époque que nous livre Nicolas Debon. Il nous livre son récit au travers des yeux d'un chroniqueur de l'époque. Un chroniqueur qui n'avait pas de drone et de camera pour l'aider. Le récit s'en trouve être beaucoup plus calme. En effet le commentateur ne voyant que peu la course, Nicolas Debon nous épargne des commentaires superflu pour laisser le dessin parler de lui-même. Cela nous propulse dans la course, à lutter contre le vent et à dépasser les stars de l'époque les unes après les autres aux cotés de El Ouafi. Ajouter à cette lecture "fatigante" un cahier historique revenant sur la vie de cet athlète délaissé par sa patrie. Un beau moment de sport qui m’était inconnu. Merci monsieur Debon. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marathon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
×
×
  • Créer...