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  1. Sylvain Runberg s'associe a deux journalistes pour écrire cette histoire originale se déroulant dans un monde fragilisé suite à une catastrophe climatique sans précédent. On découvre une communauté appelée la source, où tous s’organisent pour vivre, sans vouloir recréer les mêmes erreurs que la société d'avant. Une série de meurtre au sein de la communauté va obliger les dirigeant à prendre la décision de nommer une ancienne policière à mener l'enquête. Elle est la seule à connaitre les techniques pour remonter la piste et trouver le ou les tueurs avant de fragiliser encore plus les habitants de la Source. On suit cette enquête tout en apprenant d'autres informations sur les protagonistes de la Source et quelques mystères sur le passé de chacun qui n'arrangera pas la situation. Les dessins de Damour sont de qualité pour dépeindre ce nouveau monde. L'album se termine sur des dessins et recherches graphiques de l’auteur. Le premier tome de ce diptyque pose le contexte avec une enquête policière qui se met en place. Ce diptyque sera suivi par la suite par des d'autres récits pour suivre les enquêtes de Rachel, la gardienne du Talion.
  2. Titre de l'album : La source tome 1 : La gardienne du Talion Scenariste de l'album : Sylvain Runberg, Olivier Truc & Gaël Branchereau Dessinateur de l'album : Damour Coloriste : Greg Lofé Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Après la catastrophe, un bouleversement climatique aux effets ravageurs, il est temps pour la reconstruction... Le massacre d’une famille d’herboristes essentielle à la survie de La Source oblige ses habitants, une petite communauté qui s’est constituée dans une zone rurale, à renouer avec des techniques rudimentaires d’enquête. Rachel, ancienne flic, est désignée Gardienne du Talion. Justice doit être rendue, mais de quelle justice parle-t-on dans un monde bouleversé par un désastre climatique, en quête de repères ? Un polar âpre à l’ère du post-effondrement. Critique : Sylvain Runberg s'associe a deux journalistes pour écrire cette histoire originale se déroulant dans un monde fragilisé suite à une catastrophe climatique sans précédent. On découvre une communauté appelée la source, où tous s’organisent pour vivre, sans vouloir recréer les mêmes erreurs que la société d'avant. Une série de meurtre au sein de la communauté va obliger les dirigeant à prendre la décision de nommer une ancienne policière à mener l'enquête. Elle est la seule à connaitre les techniques pour remonter la piste et trouver le ou les tueurs avant de fragiliser encore plus les habitants de la Source. On suit cette enquête tout en apprenant d'autres informations sur les protagonistes de la Source et quelques mystères sur le passé de chacun qui n'arrangera pas la situation. Les dessins de Damour sont de qualité pour dépeindre ce nouveau monde. L'album se termine sur des dessins et recherches graphiques de l’auteur. Le premier tome de ce diptyque pose le contexte avec une enquête policière qui se met en place. Ce diptyque sera suivi par la suite par des d'autres récits pour suivre les enquêtes de Rachel, la gardienne du Talion. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-source-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. alx23

    Métro boulot boulot

    Métro boulot boulot est le dernier titre d'humour de la collection Pataquès aux éditions Delcourt. Germain Huby nous propose cinquante histoires courtes qui tiennent sur une planche pour mettre en dérision le monde du travail. L'auteur met en avant notre relation avec le travail, qui ne s'arrête jamais d'être notre préoccupation principale même quand nous n'y sommes pas. Pour exemple, un personnage demande une prime de travail de nuit, comme il continue de penser aux futures réunions et que ça l'empêche de dormir. Germain Huby nous livre quelques réflexions sur le travail de manière détournés et absurdes de notre société actuelle. Les dessins sont dans un style réaliste et très travaillé, surtout pour une bande dessinée de genre humoristique. Les lecteurs qui apprécient les titres d'humour avec pour thématique le travail seront comblés avec cet album, dont le titre annonce la couleur qui nous attend durant la lecture.
  4. Titre de l'album : Métro boulot boulot Scenariste de l'album : Germain Huby Dessinateur de l'album : Germain Huby Coloriste : Germain Huby Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Métro Boulot Boulot explore le monde de travail tel qu'il s'invente aujourd'hui et tel qu'il existera peut-être demain : des premiers voeux de l'enfance jusqu'à la retraite, en passant par les métiers passion, les boulots alimentaires et les nouvelles pratiques à l'ère du numérique, de l'uberisation et de l'automatisation. Quitte à être aliéné par le travail, mieux vaut en rire autant que possible. Critique : Métro boulot boulot est le dernier titre d'humour de la collection Pataquès aux éditions Delcourt. Germain Huby nous propose cinquante histoires courtes qui tiennent sur une planche pour mettre en dérision le monde du travail. L'auteur met en avant notre relation avec le travail, qui ne s'arrête jamais d'être notre préoccupation principale même quand nous n'y sommes pas. Pour exemple, un personnage demande une prime de travail de nuit, comme il continue de penser aux futures réunions et que ça l'empêche de dormir. Germain Huby nous livre quelques réflexions sur le travail de manière détournés et absurdes de notre société actuelle. Les dessins sont dans un style réaliste et très travaillé, surtout pour une bande dessinée de genre humoristique. Les lecteurs qui apprécient les titres d'humour avec pour thématique le travail seront comblés avec cet album, dont le titre annonce la couleur qui nous attend durant la lecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metro-boulot-boulot?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. alx23

    Vegvisir tome 1 - Le clan de Sif

    Vegvisir débute une nouvelle série d'anticipation pour un public adolescent scénarisé par Severine De La Croix, l'autrice de la série Lila, une série pour les plus jeune. Le récit nous présente les skolls, les personnages principaux en se focalisant sur un frère et une sœur et son compagnon. Ils vivent en France dans la partie contaminée par des radiations en 2052, sans que l'on en sache plus pour l'instant sur les événements qui ont conduit à cette situation. Une paix fragile permet une entente durable entre les skolls et les Lutéciens, des habitants qui vivent dans des habitations sécurisées en dehors des radiations. Ce premier tome nous présente ainsi les us et coutumes de ces deux peuplades dans un futur proche, d'une France complétements différente de notre époque. Les dessins d'Igor Chimisso sont très bien travaillés avec de nombreuses planches muettes pour mettre une atmosphère à la série. Les doubles planches de paysages sont magnifiques ainsi que celle d'action. Les adolescents seront conquis par cette introduction avec tous les éléments nécessaires pour en faire une série prenante.
  6. Titre de l'album : Vegvisir tome 1 - Le clan de Sif Scenariste de l'album : Severine De La Croix Dessinateur de l'album : Igor Chimisso Coloriste : Silvia Fabris Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : 2052, les lutéciens et les skolls se toisent dans une paix fragile. Malheureusement, le meurtre d'une skoll va mettre le feu aux poudres. Jyl, Nott et Néphaël sont trois jeunes skolls du clan de Sif. Une jeune fille dont Jyl était amoureux a été tuée par un groupe de Lutéciens. Jyl réclame vengeance mais sa confrontation avec les assassins vire au fiasco et menace la paix entre lutéciens et skolls. Il doit répondre de ses actes devant le conseil des clans durant le grand rassemblement du solstice d'été. Jyl risque le bannissement. Critique : Vegvisir débute une nouvelle série d'anticipation pour un public adolescent scénarisé par Severine De La Croix, l'autrice de la série Lila, une série pour les plus jeune. Le récit nous présente les skolls, les personnages principaux en se focalisant sur un frère et une sœur et son compagnon. Ils vivent en France dans la partie contaminée par des radiations en 2052, sans que l'on en sache plus pour l'instant sur les événements qui ont conduit à cette situation. Une paix fragile permet une entente durable entre les skolls et les Lutéciens, des habitants qui vivent dans des habitations sécurisées en dehors des radiations. Ce premier tome nous présente ainsi les us et coutumes de ces deux peuplades dans un futur proche, d'une France complétements différente de notre époque. Les dessins d'Igor Chimisso sont très bien travaillés avec de nombreuses planches muettes pour mettre une atmosphère à la série. Les doubles planches de paysages sont magnifiques ainsi que celle d'action. Les adolescents seront conquis par cette introduction avec tous les éléments nécessaires pour en faire une série prenante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vegvisir-tome-1-le-clan-de-sif?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. VladNirky

    Conquêtes Tome 9 - Sahondra

    Allez c'est reparti pour un nouveau tome de Conquêtes, la série aux one shot sur un thème unique: "La survie des civilisations Terrestres dépend des vaisseaux de colonisations envoyés vers des planètes lointaines et incertaines." Avec ce tome nous partons cette fois avec les civilisations africaines à la découverte de Sahondra, planète superbe, mais comme d'habitude tout ne va pas se passer comme sur des roulettes et les protagonistes vont passer pas de multiples péripéties avant d'arriver à la planche finale de ce tome assez copieux (plus de 60 pages). Cette fable écologique, est encore une fois plutôt bien réussie. On retrouve des enjeux moraux entre un pouvoir militaire, civil, et des IA qui font cette fois aussi partie du voyage. La planète pourrait être une partie de l’Afrique (végétation, plan d'eau, ciel bleu et soleil...) et le bestiaire africain est lui aussi sur l'arche que constitue le vaisseau, et va débarquer en même temps sur la planète (singes, lions, antilopes...) Scénaristiquement, j'aime beaucoup. Je trouve ça malin et ça arrive à renouveler le thème un peu identique, tout de même, de tous les précédant tomes de la série avec brio. Tout en étant curieusement d'actualité.... Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler. Petit bémol personnel sur le rendu graphique que je trouve un peu terne sur la plupart des planches sur la planète (ça s'explique aussi par l'histoire) et le design pas spécialement inspiré de la partie vaisseau dont on ne voit pas grand chose... Les planches pêchent un peu sur les tons utilisées également je trouve. Ca manque un peu de diversité au final. Mais bon, un très bon tome.
  8. Titre de l'album : Conquêtes Tome 9 - Sahondra Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Louis et Kyko Duarte Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Après soixante ans de voyage, l'armada africaine est à bout, elle doit débarquer sur Sahondra. Une planète paradisiaque régie par une absurdité biologique : aucune créature n'y mesure plus de quelques centimètres. Qu'est-ce qui tue et régule la biomasse animale ? Un virus ? Une forme de vie inconnue ? Kenya, biologiste de génie, doit percer ce mystère, sinon les siens mourront en exil. Critique : Allez c'est reparti pour un nouveau tome de Conquêtes, la série aux one shot sur un thème unique: "La survie des civilisations Terrestres dépend des vaisseaux de colonisations envoyés vers des planètes lointaines et incertaines." Avec ce tome nous partons cette fois avec les civilisations africaines à la découverte de Sahondra, planète superbe, mais comme d'habitude tout ne va pas se passer comme sur des roulettes et les protagonistes vont passer pas de multiples péripéties avant d'arriver à la planche finale de ce tome assez copieux (plus de 60 pages). Cette fable écologique, est encore une fois plutôt bien réussie. On retrouve des enjeux moraux entre un pouvoir militaire, civil, et des IA qui font cette fois aussi partie du voyage. La planète pourrait être une partie de l’Afrique (végétation, plan d'eau, ciel bleu et soleil...) et le bestiaire africain est lui aussi sur l'arche que constitue le vaisseau, et va débarquer en même temps sur la planète (singes, lions, antilopes...) Scénaristiquement, j'aime beaucoup. Je trouve ça malin et ça arrive à renouveler le thème un peu identique, tout de même, de tous les précédant tomes de la série avec brio. Tout en étant curieusement d'actualité.... Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler. Petit bémol personnel sur le rendu graphique que je trouve un peu terne sur la plupart des planches sur la planète (ça s'explique aussi par l'histoire) et le design pas spécialement inspiré de la partie vaisseau dont on ne voit pas grand chose... Les planches pêchent un peu sur les tons utilisées également je trouve. Ca manque un peu de diversité au final. Mais bon, un très bon tome. Autres infos : Ne respirez jamais avant d'avoir fait bouillir votre air ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/conquetes-tome-9-sahondra?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Rosamée t1

    Rosamée st une enfant qui rêve de liberté comme beaucoup d'enfant de son âge dès qu'on leur interdit quelque chose. Elle pense que cette interdiction est surfaite..... jusqu'à ce que son meilleur ami disparaisse à la recherche des chimères de Rosamée. Etrange BD jeunesse que ce Rosamée. Si le dessin autant que le récit sont tournés vers un jeune public, il y a quelque chose de bien plus adulte qui semble planer au-dessus de la tête de notre famille qui communique avec les animaux. Quelque chose de plus sombre... Alors je me fais peut-être des idées. Il n'empêche que la fin va dans mon sens. Et c'est ce qui m'empêche de mettre une meilleure note à une histoire pourtant très originale comme je les aime. Je ne saurai faire autre chose que de vous conseiller d'attendre le tome 2 si vous destinez cette lecture à un jeune public (ce qui semble quand même être la cible)
  10. poseidon2

    Rosamée t1

    Titre de l'album : Rosamée t1 Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert Dessinateur de l'album : Berny Coloriste : Berny Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Sur une île au beau milieu de l'océan, vit une petite fille, Rosamée, et ses parents. Elle passe une grande partie de son temps à jouer avec son ami Gaspy, un oiseau majestueux. Mais Rosamée est intriguée par une autre île que l'on aperçoit au loin, sur laquelle il est interdit de s'y rendre. Rosamée confie à Gaspy qu'elle veut braver l'interdit. Incapable de l'en dissuader, Gaspy lui propose de s'y rendre et, qu'à son retour, s'il n'y a aucun danger, ils feront le voyage ensemble. Rosamée s'inquiète de plus en plus car Gaspy ne revient toujours pas... Elle décide alors d'y aller et découvre que l'île s'avère particulièrement dangereuse... Critique : Rosamée st une enfant qui rêve de liberté comme beaucoup d'enfant de son âge dès qu'on leur interdit quelque chose. Elle pense que cette interdiction est surfaite..... jusqu'à ce que son meilleur ami disparaisse à la recherche des chimères de Rosamée. Etrange BD jeunesse que ce Rosamée. Si le dessin autant que le récit sont tournés vers un jeune public, il y a quelque chose de bien plus adulte qui semble planer au-dessus de la tête de notre famille qui communique avec les animaux. Quelque chose de plus sombre... Alors je me fais peut-être des idées. Il n'empêche que la fin va dans mon sens. Et c'est ce qui m'empêche de mettre une meilleure note à une histoire pourtant très originale comme je les aime. Je ne saurai faire autre chose que de vous conseiller d'attendre le tome 2 si vous destinez cette lecture à un jeune public (ce qui semble quand même être la cible) Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rosamee-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Les récits sur les reines de sang se déroulant en dehors des frontières de la France sont prenants car souvent moins connus, comme le prouve ce diptyque sur Catherine Sforza surnommée la lionne de Lombardie. Elle porte à merveille son titre de lionne quand on s'aperçoit de sa prestance en tant que comtesse de Forli. Elle gère très bien les manipulations et enjeux politiques pour se sortir de toutes les situations afin de garder la gérance de Forli, avec l'aide de son peuple pour déjouer les trahisons. Jean-Pierre Pécau assure un récit prenant et épique en suivant les faits d'armes de Sforza. Il faudra tout de même s’accrocher et être attentif pour ne pas être perdu avec tous les conflits d’intérêt qui se déroulaient au XVème siècle en Italie. Gabriele Parma dessine des planches très soignées dans un style réaliste pour dépeindre cette époque médiévale. Les scènes d'action sont plus importantes dans cette seconde partie. L'histoire de cette comtesse peu connue pour les français apporte beaucoup d’intérêt, à la série des reines de sang. Sforza est une femme forte avec beaucoup de caractère et prête à tout pour conserver son statut quitte à sacrifier un de ses enfants.
  12. Titre de l'album : Les reines de sang - Catherine Sforza, la lionne de Lombardie tome 2 Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Gabriele Parma Coloriste : Dimitri Fogolin Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 1488, Catherine Sforza, comtesse de Forli, met au monde son 5e enfant. Ce qui ne l'empêche pas quelques jours à peine après son accouchement de chevaucher d'un bout à l'autre de ses terres pour y faire régner l'ordre et retrouver sa place sur l'échiquier politique de l'Italie de l'époque. L'ancienne « Dame aux jasmins » est aujourd'hui « Lionne de Lombardie » et cette lionne a des crocs. Critique : Les récits sur les reines de sang se déroulant en dehors des frontières de la France sont prenants car souvent moins connus, comme le prouve ce diptyque sur Catherine Sforza surnommée la lionne de Lombardie. Elle porte à merveille son titre de lionne quand on s'aperçoit de sa prestance en tant que comtesse de Forli. Elle gère très bien les manipulations et enjeux politiques pour se sortir de toutes les situations afin de garder la gérance de Forli, avec l'aide de son peuple pour déjouer les trahisons. Jean-Pierre Pécau assure un récit prenant et épique en suivant les faits d'armes de Sforza. Il faudra tout de même s’accrocher et être attentif pour ne pas être perdu avec tous les conflits d’intérêt qui se déroulaient au XVème siècle en Italie. Gabriele Parma dessine des planches très soignées dans un style réaliste pour dépeindre cette époque médiévale. Les scènes d'action sont plus importantes dans cette seconde partie. L'histoire de cette comtesse peu connue pour les français apporte beaucoup d’intérêt, à la série des reines de sang. Sforza est une femme forte avec beaucoup de caractère et prête à tout pour conserver son statut quitte à sacrifier un de ses enfants. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-catherine-sforza-la-lionne-de-lombardie-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. poseidon2

    Slava t1 : Apres la chute

    Que de bons titres en cette rentrée scolaire 2022 et surtout que de bons titres différents. Ce Slava est l'exemple même de la diversité qui fait la beauté de la bande dessinée européenne. Engluée dans une guerre que la population russe n'a surement pas souhaitée, la Russie nous apparait comme un pays vraiment étranger et toujours agressif. Et Pierre-Henry Gomont nous permet, avec cet excellent Slava, de mieux comprendre en partie pourquoi. Car Pierre-Henry Gomont nous parle de l'après URSS. Après la chute de ce qui a été une des plus grandes nations du monde. Il nous décrit comme un système se voulant équitable à donner la part belle à des rapaces de tous bords. Comment la loi du plus fort est devenue la règle, et ce, très rapidement. Ensuivant les aventure de Slava, jeune artiste complètement paumé qui n'était pas vraiment à sa place avant et qui l'est encore moins après, on suit la lente descente aux enfers d'un peuple qui apprend à vivre "à la dure" et à se débrouiller par ses propres moyens. Entre pillards qui deviennent des nouveaux riches, ouvriers qui se voient voler tout ce qu'ils ont, et aventure urbaine, cet album est autant un choc culturel qu'une histoire fascinante sur un pays que l'on ne connait que part ses dirigeants. Vivement la suite !
  14. Titre de l'album : Slava t1 : Apres la chute Scenariste de l'album : Pierre-Henry Gomont Dessinateur de l'album : Pierre-Henry Gomont Coloriste : Pierre-Henry Gomont Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Les années 1990, quelque part en Russie. L'URSS a cessé de vivre. Son utopie appartient au passé, tout juste bonne à figurer dans les livres d'histoire. Dans un décor qui fait la part belle à l'immensité des espaces russes autant qu'aux vestiges de l'architecture soviétique, deux maraudeurs se livrent à une activité pour le moins douteuse : mettre la main sur toutes sortes de babioles susceptibles d'intéresser de riches investisseurs. L'un, Dimitri Lavrine, est un trafiquant sans scrupules. Selon lui, tout s'achète et tout se vend. L'autre, Slava Segalov, est un artiste qui a renoncé à ses rêves de gloire et tente de se faire une place dans ce monde nouveau qui s'ouvre à eux. Il suit Dimitri à contrecoeur, déchiré entre son éthique et la dette qu'il a contractée envers ce dernier. Au moment où commence cette histoire, ils sont occupés à récupérer, dans un bâtiment à l'abandon, tout ce qui peut se monnayer. Mais rien ne va se passer comme prévu... À travers la destinée tragi-comique de deux pieds nickelés emportés dans la tourmente de l'Histoire, Slava est une saga en trois tomes qui brosse le portrait d'un pays déboussolé, qui amorce une transition incertaine, et annonciateur de la Russie d'aujourd'hui. Critique : Que de bons titres en cette rentrée scolaire 2022 et surtout que de bons titres différents. Ce Slava est l'exemple même de la diversité qui fait la beauté de la bande dessinée européenne. Engluée dans une guerre que la population russe n'a surement pas souhaitée, la Russie nous apparait comme un pays vraiment étranger et toujours agressif. Et Pierre-Henry Gomont nous permet, avec cet excellent Slava, de mieux comprendre en partie pourquoi. Car Pierre-Henry Gomont nous parle de l'après URSS. Après la chute de ce qui a été une des plus grandes nations du monde. Il nous décrit comme un système se voulant équitable à donner la part belle à des rapaces de tous bords. Comment la loi du plus fort est devenue la règle, et ce, très rapidement. Ensuivant les aventure de Slava, jeune artiste complètement paumé qui n'était pas vraiment à sa place avant et qui l'est encore moins après, on suit la lente descente aux enfers d'un peuple qui apprend à vivre "à la dure" et à se débrouiller par ses propres moyens. Entre pillards qui deviennent des nouveaux riches, ouvriers qui se voient voler tout ce qu'ils ont, et aventure urbaine, cet album est autant un choc culturel qu'une histoire fascinante sur un pays que l'on ne connait que part ses dirigeants. Vivement la suite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/slava-tome-1-apres-la-chute?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Nouvelle série jeunesse historique chez Le Lombard, orientée sur la période suivant la révolution française. Nos jeunes héros vont devoir affronter la grande Histoire à travers leurs histoires personnelles. Ce tome 1 suit un rythme assez effréné et démarre au quart de tour. Si le début de l'intrigue est somme toute d'une grande banalité, le contexte dans lequel elle s'inscrit et les profils des personnages font que l'alchimie prend bien. Les planches de Xavier Fourquemin m'ont plu et elles me changent un peu sur des détails qui ont leur importance des standards actuels de la bd jeunesse. Ce tome met en place des éléments pour des développements plus ambitieux sur les tomes prochains et la fin de celui-ci nous tient en haleine. Nous verrons donc au prochain tome si Régis Hautière arrive à nous livrer une aventure à la hauteur des espoirs suscités. Pour le moment il me manque encore un petit quelque chose.
  16. Titre de l'album : Révolutionnaires - Tome 1 - Les princes Misère Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nantes, 1792. Pour fuir les intentions meurtrières de son oncle, le Marquis de Valoire, Célénie n'a trouvé d'autre refuge que les sombres ruelles de la ville. Désormais, pour récupérer son héritage, la jeune aristocrate devenue orpheline ne peut plus compter que sur ses nouveaux camarades d'infortune, Pince-Mitraille, Titor et Mélina. Plongés dans le tourment de la Révolution Française, c'est dans l'Égalité et la Fraternité que les quatre enfants vont devoir lutter pour leur Liberté. Critique : Nouvelle série jeunesse historique chez Le Lombard, orientée sur la période suivant la révolution française. Nos jeunes héros vont devoir affronter la grande Histoire à travers leurs histoires personnelles. Ce tome 1 suit un rythme assez effréné et démarre au quart de tour. Si le début de l'intrigue est somme toute d'une grande banalité, le contexte dans lequel elle s'inscrit et les profils des personnages font que l'alchimie prend bien. Les planches de Xavier Fourquemin m'ont plu et elles me changent un peu sur des détails qui ont leur importance des standards actuels de la bd jeunesse. Ce tome met en place des éléments pour des développements plus ambitieux sur les tomes prochains et la fin de celui-ci nous tient en haleine. Nous verrons donc au prochain tome si Régis Hautière arrive à nous livrer une aventure à la hauteur des espoirs suscités. Pour le moment il me manque encore un petit quelque chose. Autres infos : BD jeunesse Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-1-les-princes-misere?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Second tome de nos deux aventuriers qui enquêtent grâce à l'exploration urbaine (Urbex donc) sur des affaires familiales et paranormales. L'étrange villa est loin de révéler tous ses secrets mais continue de se dévoiler peu à peu. Les indices sont posés, et on comprend bien que certains seront utilisés plus tard. Les relations entre nos deux héros vont grandement évoluer dans ce tome, et dans une direction étonnamment inattendue, c'est chouette. Clarke nous livre une nouvelle fois de belles planches, qui si elles s'inscrivent dans les codes de la bd pour ados réussiront toutefois à faire passer de beaux moments au lecteur adulte. Le thème général d'urbex ne m'a pas parlé plus que cela je vous l'avoue, et comme le paranormal n'est guère une passion pour moi aussi, vous comprendrez plus facilement la note que j'ai mis qui ne reflète pas forcément la qualité globale de cette BD pour ado. Les goûts et les couleurs...
  18. Titre de l'album : Urbex - Tome 2 - Douleurs fantômes Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Clarke Coloriste : Mikl Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Alex et Julie partagent bien plus que l'Urbex : ils viennent de se découvrir une arrière-grand-mère en commun ! C'est la Villa Pandora, « leur » manoir fantôme, qui le leur a révélé. Et sans doute dissimule-t-elle encore bien des réponses. Mais Pandora est telle une psyché humaine : tortueuse et hantée par son passé. Pour en pousser les portes les plus recluses, ils vont devoir continuer leur oeuvre de « psys de l'urbex ». Peut-être, alors, que cet héritage maudit cessera de venir les tourmenter jusque dans leur quotidien, et dans leur chair... Critique : Second tome de nos deux aventuriers qui enquêtent grâce à l'exploration urbaine (Urbex donc) sur des affaires familiales et paranormales. L'étrange villa est loin de révéler tous ses secrets mais continue de se dévoiler peu à peu. Les indices sont posés, et on comprend bien que certains seront utilisés plus tard. Les relations entre nos deux héros vont grandement évoluer dans ce tome, et dans une direction étonnamment inattendue, c'est chouette. Clarke nous livre une nouvelle fois de belles planches, qui si elles s'inscrivent dans les codes de la bd pour ados réussiront toutefois à faire passer de beaux moments au lecteur adulte. Le thème général d'urbex ne m'a pas parlé plus que cela je vous l'avoue, et comme le paranormal n'est guère une passion pour moi aussi, vous comprendrez plus facilement la note que j'ai mis qui ne reflète pas forcément la qualité globale de cette BD pour ado. Les goûts et les couleurs... Autres infos : Exploration urbaine pour ados doublée d'enquête fantastique Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/urbex-tome-2-douleurs-fantomes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Que c'est difficile de noter cette BD pour moi. C'est l'histoire d'un fait divers sordide dont beaucoup d'entre vous ont entendu parler. Le format BD est entrecoupé d'éléments graphiques et de documents d'époques permettant de mettre en valeurs les témoignages et les narrations qui entrecoupent le récit. Celui-ci se concentre finalement sur ce que l'on sait de la victime, sur les mois qui précèdent son assassinat. Je vous avoue que je me suis ennuyé sur cette BD, alors même que le traitement graphique de Florent Maudoux est juste sublime comme à son habitude. Reste que c'est un documentaire sur une vieille affaire de fait divers sanglante et macabre, et que la victime n'attire même pas la sympathie, ajoutez à cela qu'à la fin on n'en sait pas bien plus qu'au début sur l'identité du meurtrier, et pour cause, celui-ci n'ayant toujours pas été formellement identifié, et bien j'ai eu du mal à trouver un intérêt à cette lecture. J'avais eu le même ressenti sur l'homme qui tua Chris Kyle par Nury et Büno, alors même que c'est également deux auteurs que j'adore. Je vous avoue également que le personnage et la personnalité de Melle Short ne m'a pas passionné outre mesure bien que les auteurs aient visiblement été très intéressés par cette partie là. Bref, pour les amateurs de faits divers et de cette amérique d'après guerre, foncez, le dessin de Florent Maudoux est juste exceptionnel et la quantité de travail documentaire réalisé stupéfiante. L'album est énorme, et la quantité de textes, témoignages et photos d'époque vous immergeront à coups sûr, en plus de vous occuper une longue soirée. Pour les autres, passez votre tour.
  20. Titre de l'album : A Short Story - La véritable histoire du Dahlia Noir Scenariste de l'album : Run Dessinateur de l'album : Florent Maudoux Coloriste : Run & Florent Maudoux Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : A Short Story retrace avec un souci du détail sans précédent la vraie histoire d'Elizabeth Short, plus connue sous le pseudonyme du Dahlia Noir, qui avait quitté son Massachusetts natal pour s'installer à Los Angeles, envisageant une carrière de star hollywoodienne. L'histoire et les dialogues, écrits d'après les documents déclassifiés du FBI, retrace la vie de cette jeune femme perdue dans Hollywood, en particulier les 3 mois qui ont précédé son horrible assassinat, et repose sur les témoignages recoupés de gens l'ayant connue et côtoyée. De son séjour au Figueroa Hotel avec Marjorie Grahams, à l'incident des trois de San Diego, un récit méticuleusement documenté, loin des clichés habituels sur une figure féminine dont on pensait tout connaître. Critique : Que c'est difficile de noter cette BD pour moi. C'est l'histoire d'un fait divers sordide dont beaucoup d'entre vous ont entendu parler. Le format BD est entrecoupé d'éléments graphiques et de documents d'époques permettant de mettre en valeurs les témoignages et les narrations qui entrecoupent le récit. Celui-ci se concentre finalement sur ce que l'on sait de la victime, sur les mois qui précèdent son assassinat. Je vous avoue que je me suis ennuyé sur cette BD, alors même que le traitement graphique de Florent Maudoux est juste sublime comme à son habitude. Reste que c'est un documentaire sur une vieille affaire de fait divers sanglante et macabre, et que la victime n'attire même pas la sympathie, ajoutez à cela qu'à la fin on n'en sait pas bien plus qu'au début sur l'identité du meurtrier, et pour cause, celui-ci n'ayant toujours pas été formellement identifié, et bien j'ai eu du mal à trouver un intérêt à cette lecture. J'avais eu le même ressenti sur l'homme qui tua Chris Kyle par Nury et Büno, alors même que c'est également deux auteurs que j'adore. Je vous avoue également que le personnage et la personnalité de Melle Short ne m'a pas passionné outre mesure bien que les auteurs aient visiblement été très intéressés par cette partie là. Bref, pour les amateurs de faits divers et de cette amérique d'après guerre, foncez, le dessin de Florent Maudoux est juste exceptionnel et la quantité de travail documentaire réalisé stupéfiante. L'album est énorme, et la quantité de textes, témoignages et photos d'époque vous immergeront à coups sûr, en plus de vous occuper une longue soirée. Pour les autres, passez votre tour. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-short-story?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Si le premier tome de la résurrection de ces polars sentant bon les années 80 ne m'avait guère emballé, le second tome très "L'aventurier" m'avait déjà plus plu. Je vous colle ici le lien vers la chronique du second tome : https://www.1001bd.com/index.php?/ecriturecritiques/les-nouvelles-aventures-de-bruno-brazil-tome-2-black-program-r351/ Ce troisième opus confirme lui tout le bien qu'on peut penser de la résurrection de Bruno Brazil. Inventif, punchy, ne s'encombrant pas d'un réalisme exacerbé, lorgnant une nouvelle fois volontiers du côté de James Bond, il ne manque plus grand chose à ce Bruno Brazil pour devenir plus marquant. Je trouve que les personnages secondaires de son équipe ne sont peut être pas encore assez étoffés, et le brave Bruno souffre pour ma part d'un déficit de charisme un peu gênant. Pas de quoi vous gâcher l'aventure ceci dit, d'autant plus que le travail de Philippe Aymond est dans la plus pure traditions du polar franco belge. Ni plus, ni moins, et c'est déjà pas mal pour les amateurs et les nostalgiques. Ce tome 3 est donc un bon cru de cet ersatz de Bob Morane. Pour le moment d'ailleurs meilleur que le reboot dudit Bob à mon humble avis.
  22. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Bruno Brazil - Tome 3 - Terreur boréale à eskimo point Scenariste de l'album : LF Bollée Dessinateur de l'album : Philippe Aymond Coloriste : Didier Ray Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Lorsque le cadavre d'un jeune homme recouvert d'écailles de poisson est retrouvé dans un container de pêche, le Commando Caïman est chargé de l'enquête. Bruno Brazil et le Nomade remontent ainsi la piste du corps jusqu'à Eskimo Point. Ils réalisent rapidement que les ours polaires sont loin d'être les créatures les plus hostiles du lieu. Et que, pour laisser la neige recouvrir les secrets de cet étrange cadavre, certains sont prêts à les refroidir plus vite que le climat local... Critique : Si le premier tome de la résurrection de ces polars sentant bon les années 80 ne m'avait guère emballé, le second tome très "L'aventurier" m'avait déjà plus plu. Je vous colle ici le lien vers la chronique du second tome : https://www.1001bd.com/index.php?/ecriturecritiques/les-nouvelles-aventures-de-bruno-brazil-tome-2-black-program-r351/ Ce troisième opus confirme lui tout le bien qu'on peut penser de la résurrection de Bruno Brazil. Inventif, punchy, ne s'encombrant pas d'un réalisme exacerbé, lorgnant une nouvelle fois volontiers du côté de James Bond, il ne manque plus grand chose à ce Bruno Brazil pour devenir plus marquant. Je trouve que les personnages secondaires de son équipe ne sont peut être pas encore assez étoffés, et le brave Bruno souffre pour ma part d'un déficit de charisme un peu gênant. Pas de quoi vous gâcher l'aventure ceci dit, d'autant plus que le travail de Philippe Aymond est dans la plus pure traditions du polar franco belge. Ni plus, ni moins, et c'est déjà pas mal pour les amateurs et les nostalgiques. Ce tome 3 est donc un bon cru de cet ersatz de Bob Morane. Pour le moment d'ailleurs meilleur que le reboot dudit Bob à mon humble avis. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-aventures-de-bruno-brazil-tome-3-terreur-boreale-a-eskimo-point?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Marshall River Bass est de retour dans une histoire encore bien sordide pour ce premier adjoint au shérif afro-américain, des états-unis. Le scénariste Darko Macan fait preuve de beaucoup d'imagination pour inventer des récits qui mettent à mal son shérif et aussi des protagonistes toujours originaux. Dans cet épisode, une prostituée est accusée de meurtre avec toute une troupe de cowboys imbibés de whisky à sa poursuite pour un jugement expéditif. Bass se voit confier la mission de protéger cette prostituée, pour lui offrir un véritable jugement comme il se doit et écouter sa version. Il croisera la route d'un des frères de la famille Defoe qu'il a déjà affronter dès le premier tome. Les indiens ne sont pas oubliés pour parfaire cette histoire au far ouest sauvage où les armes sont utilisés pour régler les problèmes. La partie graphique d'Igor Kordey est parfaite comme depuis le début sur cette série, l'auteur gère à merveilles ce western. La fin annonce une thématique pour le prochain album des aventures de Marshall Bass, qui devra encore se faire respecter pour ensuite appliquer la loi en tant que shérif afro-américain.
  24. Titre de l'album : Marshal Bass tome 8 - La mort misérable et solitaire de Mindy Maguire Scenariste de l'album : Darko Macan Dessinateur de l'album : Igor Kordey Coloriste : Len O'grady & Anubis Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Personne ne sait pourquoi Mindy Maguire a assassiné Skunk Bernhardt avant de s'enfuir en territoire indien et personne ne s'en soucie. Sauf les hommes de Dryheave... qui la pourchassent sans répit tant que l'alcool coule à flot. La seule chance de survie de Mindy est que le Marshal Bass la trouve en premier... Critique : Marshall River Bass est de retour dans une histoire encore bien sordide pour ce premier adjoint au shérif afro-américain, des états-unis. Le scénariste Darko Macan fait preuve de beaucoup d'imagination pour inventer des récits qui mettent à mal son shérif et aussi des protagonistes toujours originaux. Dans cet épisode, une prostituée est accusée de meurtre avec toute une troupe de cowboys imbibés de whisky à sa poursuite pour un jugement expéditif. Bass se voit confier la mission de protéger cette prostituée, pour lui offrir un véritable jugement comme il se doit et écouter sa version. Il croisera la route d'un des frères de la famille Defoe qu'il a déjà affronter dès le premier tome. Les indiens ne sont pas oubliés pour parfaire cette histoire au far ouest sauvage où les armes sont utilisés pour régler les problèmes. La partie graphique d'Igor Kordey est parfaite comme depuis le début sur cette série, l'auteur gère à merveilles ce western. La fin annonce une thématique pour le prochain album des aventures de Marshall Bass, qui devra encore se faire respecter pour ensuite appliquer la loi en tant que shérif afro-américain. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marshal-bass-tome-8-la-mort-miserable-et-solitaire-de-mindy-maguire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Titre de l'album : Journal inquiet d'Istanbul t1 Scenariste de l'album : Ersin Karabulut Dessinateur de l'album : Ersin Karabulut Coloriste : Ersin Karabulut Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire. En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames. Critique : La montée du totalitarisme ordinaire. Voilà comment on pourrait décrire le récit de Ersin Karabulut. On le savait plus ou moins. Nous en étions les témoins lointains de cette montée du totalitarisme en Turquie se demandant comment les gens pouvaient tolérer ça. Le récit de Ersin Karabulut est une vraie merveille d'éclaircissement sur l'évolution de la Turquie en 20 ans. Il est pile dans la tranche d'age qui a subi ce changement. Et donc en nous racontant sa vie, il nous montre les raisons de l'acceptation d'Erdogan par la majorité du peuple Turque. Mais il nous montre aussi à quel point les libres penseurs et autres laïques ont subi cette transformation sans ne pouvoir rien y faire. Ce qui fait de cet album une excellente BD plus qu'un documentaire sur la Turquie, c'est l'honnêteté dont fait preuve Ersin Karabulut en nous racontant sa vie, de jeune garçon rêveur à star de la BD, avec ses doutes, ses peines, ses erreurs... une vie normale au milieu de grand changement politiques ou Ersin Karabulut nous montre bien que ce genre de changement politique n'a pas le même impact en fonction de l'age auquel on le subit. Une BD aussi humaine qu'instructive. Elle met vraiment en avant le fait que personne n'est à l'abri d'un virage totalitaire rapide comme nous le rappel chaque élection présidentielle depuis plus de 15 ans. Une BD aussi sublimement illustrée. Ersin Karabulut nous montre l'étendu de son talent sur cet album. À première vue, on ne voit que les personnages ronds aux expressions disproportionnées. Mais en y regardant un peu plus, on remarque bien que notre auteur est capable de faire des dessins de style bien différents et que c'est vraiment un choix de sa part et non une limitation. Certaines case sont sublimes. Vous l'aurez compris, je commence cette rentrée avec un énorme coup de coeur ! Vivement le tome 2, même si l'on sait déjà qu'il risque de nous montrer une réalité bien triste sur la Turquie d'aujourd'hui. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/journal-inquiet-d-istanbul-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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