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  1. poseidon2

    Spirite t2 : Obsession

    Après un très bon tome 1, nous attendions avec impatience la confirmation de la qualité de la série avec ce tome 2. Et bien Mara ne nous a pas trompé sur la marchandise avec un tome 2 dans la ligne droite du précédent : Dynamique, interessant , mais surtout qui nous montre une vraie histoire d'aventure sur 3 tomes. C'est ce qui est, pour moi, le vrai point positif de ce tome 2 : la promesses d'une histoire maitrisée et refléchie en 3 tomes. En effet on a trop souvent des histoires qui sont plus des successions de one shot qu'une vraie histoire en 3tomes. Vous savez des tomes qui finissent avec des beaux cliffhangers mais qui se veulent etre marquant. Des tomes chocs qui mit ensemble forment une trame, à contrario d'une vraie histoire continue. Ici on ne parle pas de trame. C'est une histoire qui s'arrête et reprend, dans le tome suivant, à la page d'après. Et ca ca fait du bien aux amateurs d'histoires. C'est ce qu'il se passe dans ce tome 2. On recommence à la page suivant la fin du t1 et on continue. On continue à 200 à l'heure exactement comme le laissait penser la fin du premier tome. Plus d'introduction ni d'explication. L'histoire avance pleine de rythme et découverte. Une vraie belle et grande aventure qui se concluera avec brio dans le tome 3 à n'en pas douter.
  2. Titre de l'album : Spirite t2 : Obsession Scenariste de l'album : Mara Dessinateur de l'album : Mara Coloriste : Mara Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Chasser les fantômes ou chercher à les comprendre, à vous de choisir... New York, 1931. Les fantômes existent, les spiritologues les étudient. Boris Voynich, spécialiste des ectoplasmes, est assassiné sous les yeux de son jeune protégé Ian Davenport. Le chasseur de fantômes s'associe avec une journaliste, Nell Lovelace, afin de résoudre cette sordide affaire. Ensemble, ils mettent la main sur des informations capitales lors d'une soirée de gala qui devient la cible du terrifiant et énigmatique meurtrier de Boris, Arthur Arroway. Obsédé par une féroce vendetta personnelle, il capture Ian et Nell et les emmène à bord de son dirigeable géant. Les deux prisonniers échafaudent alors un plan d'évasion désespéré en compagnie d'une autre captive, l'aviatrice Mary Pickett. Critique : Après un très bon tome 1, nous attendions avec impatience la confirmation de la qualité de la série avec ce tome 2. Et bien Mara ne nous a pas trompé sur la marchandise avec un tome 2 dans la ligne droite du précédent : Dynamique, interessant , mais surtout qui nous montre une vraie histoire d'aventure sur 3 tomes. C'est ce qui est, pour moi, le vrai point positif de ce tome 2 : la promesses d'une histoire maitrisée et refléchie en 3 tomes. En effet on a trop souvent des histoires qui sont plus des successions de one shot qu'une vraie histoire en 3tomes. Vous savez des tomes qui finissent avec des beaux cliffhangers mais qui se veulent etre marquant. Des tomes chocs qui mit ensemble forment une trame, à contrario d'une vraie histoire continue. Ici on ne parle pas de trame. C'est une histoire qui s'arrête et reprend, dans le tome suivant, à la page d'après. Et ca ca fait du bien aux amateurs d'histoires. C'est ce qu'il se passe dans ce tome 2. On recommence à la page suivant la fin du t1 et on continue. On continue à 200 à l'heure exactement comme le laissait penser la fin du premier tome. Plus d'introduction ni d'explication. L'histoire avance pleine de rythme et découverte. Une vraie belle et grande aventure qui se concluera avec brio dans le tome 3 à n'en pas douter. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spirite-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Après la troisième adaptation lue des nouvelles de Liu Cixin, je suis obligé de reconnaitre que l'auteur maitrise ses récits de science-fiction. Avec Les trois lois du monde, cette histoire pourra convenir à des enfants du niveau du collège mais également des adultes. Cette adaptation est gérée par Zhang Xiaoyu pour l'écriture du scénario et de la partie graphique. L'histoire est assez légère mais intéressante. On suit la vie d'un instituteur s'occupant de ses élèves pour les sortir de leur misère et les arrachés à leurs parents qui les utilisent pour travailler ou les battent. En parallèle, une guerre a lieu entre la fédération intergalactique des civilisations carbonées et des envahisseurs de l'empire de silicium. Les dessins de Zhang Xiaoyu sont magnifiques dans un style manga colorisé. Vous avez pu déjà voir son travail sur l'autoroute sauvage ou Crusades. Ce troisième tome de la collection les futurs de Liu Cixin confirme l'excellente qualité et la diversité des récits à venir prochainement.
  4. Titre de l'album : Les futurs de Liu Cixin - Les trois lois du monde Scenariste de l'album : Zhang Xiaoyu Dessinateur de l'album : Zhang Xiaoyu Coloriste : Pan Zhiming Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Dans cette école rustique d'une province pauvre et reculée, le professeur consacrait son énergie à une dizaine d'enfants avides de découvrir le monde. Sa vie était certes rude, mais seule l'éducation permettrait à ces jeunes de sortir de l'ignorance et de se bâtir une vie meilleure que celle de leurs parents. Son enseignement était même sur le point de changer le destin de toute l'humanité... Critique : Après la troisième adaptation lue des nouvelles de Liu Cixin, je suis obligé de reconnaitre que l'auteur maitrise ses récits de science-fiction. Avec Les trois lois du monde, cette histoire pourra convenir à des enfants du niveau du collège mais également des adultes. Cette adaptation est gérée par Zhang Xiaoyu pour l'écriture du scénario et de la partie graphique. L'histoire est assez légère mais intéressante. On suit la vie d'un instituteur s'occupant de ses élèves pour les sortir de leur misère et les arrachés à leurs parents qui les utilisent pour travailler ou les battent. En parallèle, une guerre a lieu entre la fédération intergalactique des civilisations carbonées et des envahisseurs de l'empire de silicium. Les dessins de Zhang Xiaoyu sont magnifiques dans un style manga colorisé. Vous avez pu déjà voir son travail sur l'autoroute sauvage ou Crusades. Ce troisième tome de la collection les futurs de Liu Cixin confirme l'excellente qualité et la diversité des récits à venir prochainement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-futurs-de-liu-cixin-les-trois-lois-du-monde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Sold Out - Tome 2 - Face B

    Oh que cette face B (ce second album) fait du bien. Honnêtement je pensais que le tome 1 ne verrai jamais sa suite tant le succès commercial ne m'a pas paru au rendez-vous de cette sympathique bd de papy rockeur farceurs. Certes le créneau a été brillamment pris par des ténors ces derniers temps : des Vieux fourneaux en passant par Tananarives, les aventures de l'âge d'or en bd ont plutôt eu du succès. Sold Out avait eu du coup plus de mal à exister : un graphisme moins marquant et une narration moins lettrée l'ont fait passer sous les radars, alors même que les personnages donnaient clairement envie d'en lire la suite. C'est chose faite avec ce Face B qui clôture de belle manière ce diptyque qui vous arrachera quelques sourires et vous fera passer un chouette moment. Et c'est déjà pas mal du tout.
  6. Titre de l'album : Sold Out - Tome 2 - Face B Scenariste de l'album : Phil Castaza Dessinateur de l'album : Phil Castaza Coloriste : Phil Castaza Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Après s'être retrouvés et avoir reformé un groupe, nos papy rockers n'ont qu'une envie, se produire sur scène. Mais il leur faut une salle et un public. Grace aux réseaux sociaux qu'ils vont devoir apprendre à utiliser, ils prennent conscience que les fans n'ont pas oublié les Flyong Roosters. Le Krakatoa, véritable salle de spectacle bordelaise, leur ouvre ses portes pour un ultime concert... Critique : Oh que cette face B (ce second album) fait du bien. Honnêtement je pensais que le tome 1 ne verrai jamais sa suite tant le succès commercial ne m'a pas paru au rendez-vous de cette sympathique bd de papy rockeur farceurs. Certes le créneau a été brillamment pris par des ténors ces derniers temps : des Vieux fourneaux en passant par Tananarives, les aventures de l'âge d'or en bd ont plutôt eu du succès. Sold Out avait eu du coup plus de mal à exister : un graphisme moins marquant et une narration moins lettrée l'ont fait passer sous les radars, alors même que les personnages donnaient clairement envie d'en lire la suite. C'est chose faite avec ce Face B qui clôture de belle manière ce diptyque qui vous arrachera quelques sourires et vous fera passer un chouette moment. Et c'est déjà pas mal du tout. Autres infos : Troisième âge Rock'n Roll Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sold-out-tome-2-face-b?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. L'heure du dragon est le seul roman de la série des Conan, écrit par Robert E. Howard pour conquérir le public anglais et être reconnu à l'international. Aujourd'hui, Julien Blondel se charge de cette adaptation au format bande dessinée avec beaucoup de maitrise pour fonctionner dans ce format. L'histoire est très riche par rapport à d'autres nouvelles ou les scénaristes ont dû broder pour que le scénario gagne en consistance. Conan est une fois de plus mis à mal par un grand prêtre démoniaque ramené à la vie par l'association de ses ennemis. Cet album rejoint les meilleurs albums de cette série qui en comptent déjà beaucoup d'album excellent. Les équipes artistiques y sont pour beaucoup dans le succès et la réussite des albums. Cette histoire est plus importante avec une pagination de plus de 80 planches pour notre plus grand plaisir. Les dessins de Valentin Sécher apportent une dimension supérieure au récit, l'auteur de Khaal et des Méta-baron réalise des planches somptueuses. L'auteur apporte une touche sombre qui convient très bien à l'histoire de ce Conan. Une version noire et blanche est sortie le même jour dans un format plus grand comme pour les tomes précédents. Il n'y a qu'une seule illustration en fin d'album mais au vu du nombre de planches on ne regrette rien. L'heure du dragon est un excellent tome sur le cimerien. En janvier, on devrait pouvoir lire l'adaptation de Christophe Bec qui a été repoussé pour un problème de droits.
  8. Titre de l'album : Conan le cimmérien - L'heure du dragon Scenariste de l'album : Julien Blondel Dessinateur de l'album : Valentin Sécher Coloriste : Valentin Sécher Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Un monde à parcourir. Un trône à reconquérir. Sous les voûtes funèbres du mausolée de l'antique et cruel Empereur Xaltotun de Python, trois hommes dévorés par l'ambition viennent offrir au corps inerte du défunt souverain le coeur d'Ahriman, source d'immortalité qui lui appartenait jadis et ne lui fut retiré qu'au prix de sa vie. En échange de cette offrande, les trois hommes ne réclament qu'une chose : le monde. Or, il n'existe qu'un seul être capable de leur barrer la route, un cimmérien s'étant emparé du trône d'Aquilonie : Conan. C'est au creux de la plaine de Valkia que les armées de Conan et de Xaltotun vont s'affronter. Menés par leur chef, les soldats du Cimmérien croient jusqu'au bout à leur victoire avant de faillir devant la puissance des incantations de Xaltotun. Dans sa chute, Conan entend les cris de ses frères d'armes et reprend ses esprits dans les geôles de l'ennemi... Critique : L'heure du dragon est le seul roman de la série des Conan, écrit par Robert E. Howard pour conquérir le public anglais et être reconnu à l'international. Aujourd'hui, Julien Blondel se charge de cette adaptation au format bande dessinée avec beaucoup de maitrise pour fonctionner dans ce format. L'histoire est très riche par rapport à d'autres nouvelles ou les scénaristes ont dû broder pour que le scénario gagne en consistance. Conan est une fois de plus mis à mal par un grand prêtre démoniaque ramené à la vie par l'association de ses ennemis. Cet album rejoint les meilleurs albums de cette série qui en comptent déjà beaucoup d'album excellent. Les équipes artistiques y sont pour beaucoup dans le succès et la réussite des albums. Cette histoire est plus importante avec une pagination de plus de 80 planches pour notre plus grand plaisir. Les dessins de Valentin Sécher apportent une dimension supérieure au récit, l'auteur de Khaal et des Méta-baron réalise des planches somptueuses. L'auteur apporte une touche sombre qui convient très bien à l'histoire de ce Conan. Une version noire et blanche est sortie le même jour dans un format plus grand comme pour les tomes précédents. Il n'y a qu'une seule illustration en fin d'album mais au vu du nombre de planches on ne regrette rien. L'heure du dragon est un excellent tome sur le cimerien. En janvier, on devrait pouvoir lire l'adaptation de Christophe Bec qui a été repoussé pour un problème de droits. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/conan-le-cimmerien-l-heure-du-dragon/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Je ne connaissais pas l'équipe artistique en charge de ce nouvel épisode de Conan le cimmérien intitulé la maison aux trois bandits. Patrice Louinet adapte l'histoire au format bande dessinée avec pour une fois Conan en prise avec deux autres personnages machiavéliques et bandits sans scrupules. Ces deux personnages vont utiliser Conan à tour de rôle comme sa situation est déplorable après le vol et le meurtre d'un prêtre il est recherché dans toute la ville. Le final apportera la partie fantastique avec le personnage de Thak. Pour la partie graphique, le dessinateur Paolo Martinello assure des planches de qualité dans un genre réaliste avec des cases détaillées et bien fournies. Les planches alternent entre construction classique et plus originale sur les doubles pages. Une version deluxe est disponible en noir et blanc et au format plus grand comme pour les tomes précédents. Cette collection reste de qualité après une petite dizaine d'album déjà parus. Le prochain tome le dieu dans le sarcophage sera réalisé par Civiello et Doug Headline, en novembre.
  10. Titre de l'album : Conan le cimmerien : La maison aux trois bandits Scenariste de l'album : Patrice Louinet Dessinateur de l'album : Paolo Martinello Coloriste : Paolo Martinello Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Pour les autres, l'enfer, c'est Conan. Une cité-état quelconque, quelque part entre Zamora et Corinthia. En prison, Conan, que la réputation de mercenaire précède, est approché par Murilo, un aristocrate influent qui souhaite louer les services du cimmérien pour se débarrasser de son adversaire politique : le prêtre rouge Nabonidus. Parvenant à s'évader, Conan s'infiltre alors dans la demeure piégée de sa cible. Mais sur place, il découvre que, derrière la lutte de pouvoir entre Nabonidus et Murilo, c'est peut-être quelqu'un d'autre qui tire les ficelles... Critique : Je ne connaissais pas l'équipe artistique en charge de ce nouvel épisode de Conan le cimmérien intitulé la maison aux trois bandits. Patrice Louinet adapte l'histoire au format bande dessinée avec pour une fois Conan en prise avec deux autres personnages machiavéliques et bandits sans scrupules. Ces deux personnages vont utiliser Conan à tour de rôle comme sa situation est déplorable après le vol et le meurtre d'un prêtre il est recherché dans toute la ville. Le final apportera la partie fantastique avec le personnage de Thak. Pour la partie graphique, le dessinateur Paolo Martinello assure des planches de qualité dans un genre réaliste avec des cases détaillées et bien fournies. Les planches alternent entre construction classique et plus originale sur les doubles pages. Une version deluxe est disponible en noir et blanc et au format plus grand comme pour les tomes précédents. Cette collection reste de qualité après une petite dizaine d'album déjà parus. Le prochain tome le dieu dans le sarcophage sera réalisé par Civiello et Doug Headline, en novembre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/conan-le-cimmerien-la-maison-aux-trois-bandits?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. J'avoue j'étais jusqu'à présent passé à côté de cette série dérivée sur les Schtroumpfs, version village des filles. Ce tome est une bonne entrée en matière puisqu'il s'agit du premier épisode d'un arc qui se terminera dans 2 tomes supplémentaires. L'avantage est que le scénario étant plus ambitieux peut se permettre de construire d'autres relations entre ses personnages et une intrigue un peu plus poussée. Ici l'aventure va battre son plein avec une quête forcément un peu initiatique qui nous sort agréablement des problématiques de villages schtroumpfs. Côté dessin, rien de neuf, c'est joli, c'est frais, il y a une certaine rondeur qui se prête très très bien à l'image que l'on se fait d'une bd jeunesse. Là où j'ai par contre un coup de gueule important à passer c'est sur la couverture. Je ne comprends pas que les véritables auteurs ne soient pas crédités, quitte à ce qu'on rajoute un "d'après l'oeuvre de Peyo". Le communiqué de presse présice bien que c'est une réalisation du studio Peyo mais je ne saurai m'y résoudre. Je crois qu'il est important que ce soit pour le lecteur comme pour les auteurs que leur travail ne soit pas anonymisé derrière des studios qui nécessairement risquent d'uniformiser leurs productions. M. PEYO est décédé en 1992, il mérite peut être une autre postérité que d'entraver la reconnaissance du travail des nouveaux auteurs non ?
  12. Titre de l'album : Les schtroumpfs & le village des filles - Tome 5 - Le bâton de Saule Scenariste de l'album : Luc Parthoens & Thierry Culliford Dessinateur de l'album : Laurent Cagniat Coloriste : Paolo Maddaleni Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : N'est pas Grande Schtroumpfette qui veut, et lorsqu'elle demande à Saule de lui enseigner ses secrets, Menthe se fait envoyer sur les roses. Mais il faut faire attention à ce que l'on souhaite : lorsque, quelques jours plus tard, Saule se fait piquer par une plante vénéneuse, Menthe va devoir entreprendre une périlleuse aventure pour lui sauver la vie, en compagnie de Tempête et Bouton d'Or. Et découvrir que la connaissance s'acquiert avec l'expérience, pas autrement ! Critique : J'avoue j'étais jusqu'à présent passé à côté de cette série dérivée sur les Schtroumpfs, version village des filles. Ce tome est une bonne entrée en matière puisqu'il s'agit du premier épisode d'un arc qui se terminera dans 2 tomes supplémentaires. L'avantage est que le scénario étant plus ambitieux peut se permettre de construire d'autres relations entre ses personnages et une intrigue un peu plus poussée. Ici l'aventure va battre son plein avec une quête forcément un peu initiatique qui nous sort agréablement des problématiques de villages schtroumpfs. Côté dessin, rien de neuf, c'est joli, c'est frais, il y a une certaine rondeur qui se prête très très bien à l'image que l'on se fait d'une bd jeunesse. Là où j'ai par contre un coup de gueule important à passer c'est sur la couverture. Je ne comprends pas que les véritables auteurs ne soient pas crédités, quitte à ce qu'on rajoute un "d'après l'oeuvre de Peyo". Le communiqué de presse présice bien que c'est une réalisation du studio Peyo mais je ne saurai m'y résoudre. Je crois qu'il est important que ce soit pour le lecteur comme pour les auteurs que leur travail ne soit pas anonymisé derrière des studios qui nécessairement risquent d'uniformiser leurs productions. M. PEYO est décédé en 1992, il mérite peut être une autre postérité que d'entraver la reconnaissance du travail des nouveaux auteurs non ? Autres infos : d'après l'oeuvre de Peyo. Une production des studios Peyo Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-schtroumpfs-et-le-village-des-filles-tome-5-le-baton-de-saule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. alx23

    L'ours de Ceausescu

    On retrouve le scénariste Aurélien Ducoudray sur ce roman graphique qui emprunte autant à la triste réalité historique que de la fiction. L'histoire démarre lors de la fin de la dictature menée par Nicolae Ceausescu et sa femme Elena en Roumanie. L'auteur nous propose de suivre sept personnages différents qui subissent la rigueur de ce régime autoritaire. Les histoires sont surréalités comme les tranches de vies que l'on va pouvoir suivre des personnages avant leur arrestation pour mieux comprendre comment ils vivaient avant, ainsi que le peuple roumain à cette époque tragique. Les dessins de Gaël Henry sont dans un style semi-réaliste et caricatural comme on peut le découvrir avec la couverture qui retranscrit bien les planches intérieures de cette bande dessinée. L'humour est bien noir dans L'ours de Ceausescu car souvent proche de la réalité historique qui entoure la fin d'une dictature.
  14. alx23

    L'ours de Ceausescu

    Titre de l'album : L'ours de Ceausescu Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Gaël Henry Coloriste : Paul Bona Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Que peuvent bien avoir en commun une petite fille à qui l'on confisque sa barrette, un étudiant qui manque de vocabulaire, un écrivain primé dont la machine à écrire n'en fait qu'à sa tête, une femme de ménage qui essaie les chaussures de sa patronne ou un flic qui aime les cigarettes américaines ? De faits réels en contes tragi-comiques, L'ours de Ceausescu dresse le portrait d'une dictature terrible et absurde et d'une humanité pas toujours héroïque, en sept tableaux qui montrent combien le diable se cache dans les tout petits détails... Critique : On retrouve le scénariste Aurélien Ducoudray sur ce roman graphique qui emprunte autant à la triste réalité historique que de la fiction. L'histoire démarre lors de la fin de la dictature menée par Nicolae Ceausescu et sa femme Elena en Roumanie. L'auteur nous propose de suivre sept personnages différents qui subissent la rigueur de ce régime autoritaire. Les histoires sont surréalités comme les tranches de vies que l'on va pouvoir suivre des personnages avant leur arrestation pour mieux comprendre comment ils vivaient avant, ainsi que le peuple roumain à cette époque tragique. Les dessins de Gaël Henry sont dans un style semi-réaliste et caricatural comme on peut le découvrir avec la couverture qui retranscrit bien les planches intérieures de cette bande dessinée. L'humour est bien noir dans L'ours de Ceausescu car souvent proche de la réalité historique qui entoure la fin d'une dictature. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ours-de-ceausescu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Le lait paternel t1 Scenariste de l'album : Uli Oesterle Dessinateur de l'album : Uli Oesterle Coloriste : Uli Oesterle Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Munich, 1975 : discothèques, amours libres, excès de cocaïne et de champagne... Voilà le monde et la vie de Rufus Himmelstoss. Ce coureur de jupons égocentrique vit constamment au-dessus de ses moyens. Cela ne serait grave que pour lui s'il n'avait pas une femme, et un fils, Victor. L'alcool le détruit irrésistiblement, Rufus Himmelstoss glisse hors de la vie jusqu'à devenir sans-abri. Trente ans plus tard, le fils de Rufus, Victor, rencontre à nouveau son père perdu et se résout à découvrir un étranger. Critique : Quelle est donc le véritable poids de la génétique, de l'éducation et de la volonté dans notre vie personnelle ? c'est la question que nous pose Uli Oesterle au travers d'une autobiographie romancée. Comment éviter les erreurs de nos parents et comment ne pas tomber dans la "simplicité" de dire que si nos parents ont fait des bêtises il est normal que nous fassions les mêmes. Le traitement scénaristique est intéressant avec les deux époques qui se répondent. On suit à la fois la déchéance du père mais aussi les errement du fils et l'évolution de sa psychologie qui le temps invariablement à se dire que s'il rate sa vie c'est en grande partie parce que son père a raté la sienne. Le parallèle entre les deux familles est bien pensé. Le traitement graphiquement est excellent avec un jeu de couleur top avec une cloueur par époque et des teintes vivent sur les événements marquants. Un roman graphique beau et intelligent donc je lirais la suite avec plaisir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-lait-paternel-tome-1-les-errances-de-rufus-himmelstoss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Le lait paternel t1

    Quelle est donc le véritable poids de la génétique, de l'éducation et de la volonté dans notre vie personnelle ? c'est la question que nous pose Uli Oesterle au travers d'une autobiographie romancée. Comment éviter les erreurs de nos parents et comment ne pas tomber dans la "simplicité" de dire que si nos parents ont fait des bêtises il est normal que nous fassions les mêmes. Le traitement scénaristique est intéressant avec les deux époques qui se répondent. On suit à la fois la déchéance du père mais aussi les errement du fils et l'évolution de sa psychologie qui le temps invariablement à se dire que s'il rate sa vie c'est en grande partie parce que son père a raté la sienne. Le parallèle entre les deux familles est bien pensé. Le traitement graphiquement est excellent avec un jeu de couleur top avec une cloueur par époque et des teintes vivent sur les événements marquants. Un roman graphique beau et intelligent donc je lirais la suite avec plaisir !
  17. Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays.
  18. Titre de l'album : Les compagnons de la libération : l'ile de sein Scenariste de l'album : Jean-Yves Le Naour Dessinateur de l'album : Brice Goepfert Coloriste : Brice Goepfert Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : En embarquant pour Londres, ils emportent l'honneur de la France. Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l'océan : La même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux. Mais en 1940, c'est le continent qui est enseveli sous la marée nazie. Après avoir entendu l'appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte. Tous les hommes décident alors de s'embarquer pour l'Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie et à la liberté. Critique : Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-compagnons-de-la-liberation-l-ile-de-sein?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Après le très remarquable documentaire BD sur Renault, les éditions Le Lombard récidivent en nous proposant un documentaire bd biographique sur les frères Michelin et leur grande saga industrielle familiale. Le scénario présenté par Mayen est plus que bien ficelé puisqu'au gré des souvenirs du narrateur on remonte ainsi toute la fresque familiale. Certains passages restent un peu sous exploité et d'autres m'ont parus un peu flous, notamment sur les liens généalogiques familiaux qui nous perdent parfois un peu en route. On aurait aussi aimé en savoir un peu plus sur leur partage de l'entreprise familiale et de sa richesse aussi. Mais les auteurs nous brode cette saga familiale de manière intéressante, plaisante et instructive alors ne boudons pas notre plaisir. Je me demande simplement si ce one shot n'aurait pas gagné à adopter la pagination plus ambitieuse du tome consacré à Renault. Côté graphisme on est sur quelque chose d'assez simple, il faut bien le reconnaître. On y gagne en clareté ce que l'on y perd en intérêt pour le dessin. Ceci étant les scènes sont limpides, les personnages reconnaissables facilement et le tout se lit de manière agréable. Je recommande cet opus aux amateurs de l'histoire des débuts de l'industrie française notamment, et aux origines des empires et inventions qui emplissent nos quotidiens même si au final le résultat se révèle un cran en dessous du coup de maître sur Renault.
  20. Titre de l'album : Les frères Michelin, histoire d'un empire Scenariste de l'album : Mayen Dessinateur de l'album : Napey Coloriste : Poupelin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tout le monde connaît aujourd'hui les célèbres pneus, cartes routières et autres guides gastronomiques siglés Michelin. Leur histoire se confond avec celle de la France. Pourtant, cet empire eut bien failli ne jamais voir le jour, n'eut été la détermination de deux frères : André, entrepreneur fantasque doué d'un génie sans pareil pour les « coups de com », et Edouard, artiste reconverti avide d'innovation. Ensemble, ils auront connu succès et crises à la taille de leur destin. Critique : Après le très remarquable documentaire BD sur Renault, les éditions Le Lombard récidivent en nous proposant un documentaire bd biographique sur les frères Michelin et leur grande saga industrielle familiale. Le scénario présenté par Mayen est plus que bien ficelé puisqu'au gré des souvenirs du narrateur on remonte ainsi toute la fresque familiale. Certains passages restent un peu sous exploité et d'autres m'ont parus un peu flous, notamment sur les liens généalogiques familiaux qui nous perdent parfois un peu en route. On aurait aussi aimé en savoir un peu plus sur leur partage de l'entreprise familiale et de sa richesse aussi. Mais les auteurs nous brode cette saga familiale de manière intéressante, plaisante et instructive alors ne boudons pas notre plaisir. Je me demande simplement si ce one shot n'aurait pas gagné à adopter la pagination plus ambitieuse du tome consacré à Renault. Côté graphisme on est sur quelque chose d'assez simple, il faut bien le reconnaître. On y gagne en clareté ce que l'on y perd en intérêt pour le dessin. Ceci étant les scènes sont limpides, les personnages reconnaissables facilement et le tout se lit de manière agréable. Je recommande cet opus aux amateurs de l'histoire des débuts de l'industrie française notamment, et aux origines des empires et inventions qui emplissent nos quotidiens même si au final le résultat se révèle un cran en dessous du coup de maître sur Renault. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-freres-michelin-histoire-d-un-empire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. poseidon2

    Amy pour la vie

    Voici quelques années que Bamboo s'est lancé dans les BD instructives à destination du jeune publique. Les sujets se suivent et ne se ressemblent pas. Sur ce coup, Christophe Cazenove traite des chiens d'aveugles et de leurs importances dans la vie des personnes mal voyantes. Comme sur les autres BDs, ce "Amy pour la vie" est une alternance des pages de BDs et de pages instructive sur l'apport et l'apprentissage des chiens d'aveugles ou encore sur la vie des aveugles. Si ces passages sont vraiment intéressants, le reste de la BD est, quant à elle, vraiment orientée très jeune publique. Si notre Amy est très gentille et un peu espiègle, ses aventures ne feront pas forcément rire les parents, là où elles plairont aux enfants. Cela nous donne, pour finir, une BDs qui est intéressante à faire lire aux enfants, mais qui ne se prêtera peut-être pas à une relecture.
  22. poseidon2

    Amy pour la vie

    Titre de l'album : Amy pour la vie Scenariste de l'album : Christophe Cazenove Dessinateur de l'album : Jerome Derache / Cecile Coloriste : Jerome Derache / Cecile Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : L'amour est un mot à 4 pattes. Chaque chien entre dans notre vie pour nous enseigner quelque chose. Amy, jeune fille non-voyante de 8 ans, récupère enfin Kita, le chien que ses parents lui avaient offert alors qu'il était bébé. Après plusieurs mois passés en centre de formation de chien guide, Kita va désormais partager chaque minute de chaque journée de la vie de sa jeune maîtresse. Ils vont tout faire ensemble, les découvertes de la vie, des amis... et les bêtises aussi. Critique : Voici quelques années que Bamboo s'est lancé dans les BD instructives à destination du jeune publique. Les sujets se suivent et ne se ressemblent pas. Sur ce coup, Christophe Cazenove traite des chiens d'aveugles et de leurs importances dans la vie des personnes mal voyantes. Comme sur les autres BDs, ce "Amy pour la vie" est une alternance des pages de BDs et de pages instructive sur l'apport et l'apprentissage des chiens d'aveugles ou encore sur la vie des aveugles. Si ces passages sont vraiment intéressants, le reste de la BD est, quant à elle, vraiment orientée très jeune publique. Si notre Amy est très gentille et un peu espiègle, ses aventures ne feront pas forcément rire les parents, là où elles plairont aux enfants. Cela nous donne, pour finir, une BDs qui est intéressante à faire lire aux enfants, mais qui ne se prêtera peut-être pas à une relecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/amy-pour-la-vie-tome-1-les-yeux-fermes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Lady Jane

    Lady Jane, c'est l'histoire de tout sauf d'une lady anglaise comme on l'imagine. C'est l'histoire d'une lady de cœur. Une femme qui a traversé des épreuves et qui souhaite aider son prochain pour qu'il ne fasse pas les mêmes erreurs qu'elle. Le récit est divisé en deux parties racontées assez classiquement en parallèle. On suit Jane et son histoire de jeunesse et en même temps m'entrée dans la vie adulte d'Emma, jeune fille qui se cherche et ne sait pas trop quoi faire de sa vie, étouffée par une mère atteinte du syndrome de Tourette. L'histoire est bien écrite et assez touchante. Le manque d'originalité est compensé par une période des années 90 en Angleterre sous Thatcher toujours aussi "surprenante" et une localisation de l'aventure dans une petite ville anglaise très dépaysante. Finalement, on se retrouve avec une belle aventure humaine bien dessinée. Une très belle lecture de printemps.
  24. poseidon2

    Lady Jane

    Titre de l'album : Lady Jane Scenariste de l'album : Michel Constant Dessinateur de l'album : Michel Constant Coloriste : Michel Constant Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : À Kingsdown, petite station balnéaire anglaise, Jane, 44 ans, tient une boutique de gaufres. Les meilleures de la région. Elle vit seule, se tient à l'écart des autres et fréquente de temps à autre le pub de Donald et Béa avec qui elle troque ses gaufres contre quelques verres. Un été, elle prend Emma, la fille de Béa, comme apprentie. Entre les deux femmes un lien va se tisser, petit à petit, malgré la différence d'âge. Pourtant, Emma va comprendre qu'il y a dans le passé de Jane un secret qui l'empêche de vivre au présent. Car Jane, à l'âge d'Emma, a eu un bébé. Elle vivait avec son oncle, tatoueur à Londres, ses parents sont morts quand elle était enfant. Fille-mère, élevant seule son enfant dans un environnement jugé insalubre, elle va voir son bébé lui être enlevé par les services sociaux. Un récit basé sur la loi Children Act, votée en 1989, sur la protection de l'enfance et ses dérives. Michel Constant alterne comédie et scènes déchirantes avec une grande empathie. Critique : Lady Jane, c'est l'histoire de tout sauf d'une lady anglaise comme on l'imagine. C'est l'histoire d'une lady de cœur. Une femme qui a traversé des épreuves et qui souhaite aider son prochain pour qu'il ne fasse pas les mêmes erreurs qu'elle. Le récit est divisé en deux parties racontées assez classiquement en parallèle. On suit Jane et son histoire de jeunesse et en même temps m'entrée dans la vie adulte d'Emma, jeune fille qui se cherche et ne sait pas trop quoi faire de sa vie, étouffée par une mère atteinte du syndrome de Tourette. L'histoire est bien écrite et assez touchante. Le manque d'originalité est compensé par une période des années 90 en Angleterre sous Thatcher toujours aussi "surprenante" et une localisation de l'aventure dans une petite ville anglaise très dépaysante. Finalement, on se retrouve avec une belle aventure humaine bien dessinée. Une très belle lecture de printemps. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lady-jane?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. poseidon2

    Bagnard de guerre

    Intéressant comme principe. Philippe Pelaez choisit de nous donner des one shot indépendant mais lié quand même par le personnage principal. Ce qui est étonnant c'est qu'a contrario d'un Largo Winch ou le passé des diptyques précèdent à un impact sur l'état de la Winch compagnie, ici les tomes sont vraiment indépendants. Si on a lu le premier on connait juste l'évolution du caractère du personnage mais si on ne l'a pas lu cela ne change rien. A voir si un troisième tome est prévu si cela reste comme ça. Mais revenons sur ce Bagnard de Guerre car c'est une BD qui mérite d'avoir un peu de visibilité. Philippe Pelaez, à l'instar de Pinard de Guerre, nous livre encore une fois une histoire poignante car très juste dans son traitement. On n’imaginait pas le bagne autrement. Être brimade, malnutrition, relation entre les détenus et exécutions sommaire, on a une description de ce que le XXIème siècle pouvait faire de pire comme prison. En respectant cette "vérité" historique, nos auteurs réussissent à nous proposer une aventure prenante qui utilise intelligemment ses sujets pour faire évoluer notre personnage dans cet univers sans foi ni loi. Une bonne lecture pour une série qui j'espère va se poursuivre.
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