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  1. alx23

    L'ours de Ceausescu

    On retrouve le scénariste Aurélien Ducoudray sur ce roman graphique qui emprunte autant à la triste réalité historique que de la fiction. L'histoire démarre lors de la fin de la dictature menée par Nicolae Ceausescu et sa femme Elena en Roumanie. L'auteur nous propose de suivre sept personnages différents qui subissent la rigueur de ce régime autoritaire. Les histoires sont surréalités comme les tranches de vies que l'on va pouvoir suivre des personnages avant leur arrestation pour mieux comprendre comment ils vivaient avant, ainsi que le peuple roumain à cette époque tragique. Les dessins de Gaël Henry sont dans un style semi-réaliste et caricatural comme on peut le découvrir avec la couverture qui retranscrit bien les planches intérieures de cette bande dessinée. L'humour est bien noir dans L'ours de Ceausescu car souvent proche de la réalité historique qui entoure la fin d'une dictature.
  2. alx23

    L'ours de Ceausescu

    Titre de l'album : L'ours de Ceausescu Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Gaël Henry Coloriste : Paul Bona Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Que peuvent bien avoir en commun une petite fille à qui l'on confisque sa barrette, un étudiant qui manque de vocabulaire, un écrivain primé dont la machine à écrire n'en fait qu'à sa tête, une femme de ménage qui essaie les chaussures de sa patronne ou un flic qui aime les cigarettes américaines ? De faits réels en contes tragi-comiques, L'ours de Ceausescu dresse le portrait d'une dictature terrible et absurde et d'une humanité pas toujours héroïque, en sept tableaux qui montrent combien le diable se cache dans les tout petits détails... Critique : On retrouve le scénariste Aurélien Ducoudray sur ce roman graphique qui emprunte autant à la triste réalité historique que de la fiction. L'histoire démarre lors de la fin de la dictature menée par Nicolae Ceausescu et sa femme Elena en Roumanie. L'auteur nous propose de suivre sept personnages différents qui subissent la rigueur de ce régime autoritaire. Les histoires sont surréalités comme les tranches de vies que l'on va pouvoir suivre des personnages avant leur arrestation pour mieux comprendre comment ils vivaient avant, ainsi que le peuple roumain à cette époque tragique. Les dessins de Gaël Henry sont dans un style semi-réaliste et caricatural comme on peut le découvrir avec la couverture qui retranscrit bien les planches intérieures de cette bande dessinée. L'humour est bien noir dans L'ours de Ceausescu car souvent proche de la réalité historique qui entoure la fin d'une dictature. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ours-de-ceausescu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Le lait paternel t1 Scenariste de l'album : Uli Oesterle Dessinateur de l'album : Uli Oesterle Coloriste : Uli Oesterle Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Munich, 1975 : discothèques, amours libres, excès de cocaïne et de champagne... Voilà le monde et la vie de Rufus Himmelstoss. Ce coureur de jupons égocentrique vit constamment au-dessus de ses moyens. Cela ne serait grave que pour lui s'il n'avait pas une femme, et un fils, Victor. L'alcool le détruit irrésistiblement, Rufus Himmelstoss glisse hors de la vie jusqu'à devenir sans-abri. Trente ans plus tard, le fils de Rufus, Victor, rencontre à nouveau son père perdu et se résout à découvrir un étranger. Critique : Quelle est donc le véritable poids de la génétique, de l'éducation et de la volonté dans notre vie personnelle ? c'est la question que nous pose Uli Oesterle au travers d'une autobiographie romancée. Comment éviter les erreurs de nos parents et comment ne pas tomber dans la "simplicité" de dire que si nos parents ont fait des bêtises il est normal que nous fassions les mêmes. Le traitement scénaristique est intéressant avec les deux époques qui se répondent. On suit à la fois la déchéance du père mais aussi les errement du fils et l'évolution de sa psychologie qui le temps invariablement à se dire que s'il rate sa vie c'est en grande partie parce que son père a raté la sienne. Le parallèle entre les deux familles est bien pensé. Le traitement graphiquement est excellent avec un jeu de couleur top avec une cloueur par époque et des teintes vivent sur les événements marquants. Un roman graphique beau et intelligent donc je lirais la suite avec plaisir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-lait-paternel-tome-1-les-errances-de-rufus-himmelstoss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Le lait paternel t1

    Quelle est donc le véritable poids de la génétique, de l'éducation et de la volonté dans notre vie personnelle ? c'est la question que nous pose Uli Oesterle au travers d'une autobiographie romancée. Comment éviter les erreurs de nos parents et comment ne pas tomber dans la "simplicité" de dire que si nos parents ont fait des bêtises il est normal que nous fassions les mêmes. Le traitement scénaristique est intéressant avec les deux époques qui se répondent. On suit à la fois la déchéance du père mais aussi les errement du fils et l'évolution de sa psychologie qui le temps invariablement à se dire que s'il rate sa vie c'est en grande partie parce que son père a raté la sienne. Le parallèle entre les deux familles est bien pensé. Le traitement graphiquement est excellent avec un jeu de couleur top avec une cloueur par époque et des teintes vivent sur les événements marquants. Un roman graphique beau et intelligent donc je lirais la suite avec plaisir !
  5. Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays.
  6. Titre de l'album : Les compagnons de la libération : l'ile de sein Scenariste de l'album : Jean-Yves Le Naour Dessinateur de l'album : Brice Goepfert Coloriste : Brice Goepfert Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : En embarquant pour Londres, ils emportent l'honneur de la France. Tout paraît immuable sur ce morceau de roche face à l'océan : La même mer indomptable, les mêmes hommes, solidaires, fidèles et silencieux. Mais en 1940, c'est le continent qui est enseveli sous la marée nazie. Après avoir entendu l'appel du 18 juin, les hommes se concertent. Il faut partir, vivre libre comme tous ceux qui chérissent la mer, et continuer la lutte. Tous les hommes décident alors de s'embarquer pour l'Angleterre pour prendre le seul parti qui leur soit naturel, celui de la fidélité à la patrie et à la liberté. Critique : Encore une "belle histoire" dans ces albums sur les compagnons de la libération. En tant qu'amateur d'histoire, j'apprécie ces albums, mais celui-ci m'a particulièrement marqué. En effet, cela m'a déjà appris d'où venait la célèbre phrase du général de Gaulle : Sein est donc le quart de la France ! Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte que la population masculine de l'ile a entièrement répondu à l'appel du Général de Gaulle (le deuxième dont on parle moins). Une preuve de patriotisme forte et rare. Mais cet album est avant tout un album de BD bien écrit et bien pensé. S'il parle de la guerre, il n'en montre rien de plus que l'impact psychologique qu'elle avait sur la dernière terre libre de France métropolitaine. Mais cet aspect de la guerre sur les habitants des mers et campagnes est aussi intéressant que les combats eux-mêmes et beaucoup moins traité. Encore un bel album pour une collection qui continuera, je l'espère, à honorer la mémoire d'homme qui ont eu le courage de toujours croire en leur pays. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-compagnons-de-la-liberation-l-ile-de-sein?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Après le très remarquable documentaire BD sur Renault, les éditions Le Lombard récidivent en nous proposant un documentaire bd biographique sur les frères Michelin et leur grande saga industrielle familiale. Le scénario présenté par Mayen est plus que bien ficelé puisqu'au gré des souvenirs du narrateur on remonte ainsi toute la fresque familiale. Certains passages restent un peu sous exploité et d'autres m'ont parus un peu flous, notamment sur les liens généalogiques familiaux qui nous perdent parfois un peu en route. On aurait aussi aimé en savoir un peu plus sur leur partage de l'entreprise familiale et de sa richesse aussi. Mais les auteurs nous brode cette saga familiale de manière intéressante, plaisante et instructive alors ne boudons pas notre plaisir. Je me demande simplement si ce one shot n'aurait pas gagné à adopter la pagination plus ambitieuse du tome consacré à Renault. Côté graphisme on est sur quelque chose d'assez simple, il faut bien le reconnaître. On y gagne en clareté ce que l'on y perd en intérêt pour le dessin. Ceci étant les scènes sont limpides, les personnages reconnaissables facilement et le tout se lit de manière agréable. Je recommande cet opus aux amateurs de l'histoire des débuts de l'industrie française notamment, et aux origines des empires et inventions qui emplissent nos quotidiens même si au final le résultat se révèle un cran en dessous du coup de maître sur Renault.
  8. Titre de l'album : Les frères Michelin, histoire d'un empire Scenariste de l'album : Mayen Dessinateur de l'album : Napey Coloriste : Poupelin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tout le monde connaît aujourd'hui les célèbres pneus, cartes routières et autres guides gastronomiques siglés Michelin. Leur histoire se confond avec celle de la France. Pourtant, cet empire eut bien failli ne jamais voir le jour, n'eut été la détermination de deux frères : André, entrepreneur fantasque doué d'un génie sans pareil pour les « coups de com », et Edouard, artiste reconverti avide d'innovation. Ensemble, ils auront connu succès et crises à la taille de leur destin. Critique : Après le très remarquable documentaire BD sur Renault, les éditions Le Lombard récidivent en nous proposant un documentaire bd biographique sur les frères Michelin et leur grande saga industrielle familiale. Le scénario présenté par Mayen est plus que bien ficelé puisqu'au gré des souvenirs du narrateur on remonte ainsi toute la fresque familiale. Certains passages restent un peu sous exploité et d'autres m'ont parus un peu flous, notamment sur les liens généalogiques familiaux qui nous perdent parfois un peu en route. On aurait aussi aimé en savoir un peu plus sur leur partage de l'entreprise familiale et de sa richesse aussi. Mais les auteurs nous brode cette saga familiale de manière intéressante, plaisante et instructive alors ne boudons pas notre plaisir. Je me demande simplement si ce one shot n'aurait pas gagné à adopter la pagination plus ambitieuse du tome consacré à Renault. Côté graphisme on est sur quelque chose d'assez simple, il faut bien le reconnaître. On y gagne en clareté ce que l'on y perd en intérêt pour le dessin. Ceci étant les scènes sont limpides, les personnages reconnaissables facilement et le tout se lit de manière agréable. Je recommande cet opus aux amateurs de l'histoire des débuts de l'industrie française notamment, et aux origines des empires et inventions qui emplissent nos quotidiens même si au final le résultat se révèle un cran en dessous du coup de maître sur Renault. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-freres-michelin-histoire-d-un-empire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Amy pour la vie

    Voici quelques années que Bamboo s'est lancé dans les BD instructives à destination du jeune publique. Les sujets se suivent et ne se ressemblent pas. Sur ce coup, Christophe Cazenove traite des chiens d'aveugles et de leurs importances dans la vie des personnes mal voyantes. Comme sur les autres BDs, ce "Amy pour la vie" est une alternance des pages de BDs et de pages instructive sur l'apport et l'apprentissage des chiens d'aveugles ou encore sur la vie des aveugles. Si ces passages sont vraiment intéressants, le reste de la BD est, quant à elle, vraiment orientée très jeune publique. Si notre Amy est très gentille et un peu espiègle, ses aventures ne feront pas forcément rire les parents, là où elles plairont aux enfants. Cela nous donne, pour finir, une BDs qui est intéressante à faire lire aux enfants, mais qui ne se prêtera peut-être pas à une relecture.
  10. poseidon2

    Amy pour la vie

    Titre de l'album : Amy pour la vie Scenariste de l'album : Christophe Cazenove Dessinateur de l'album : Jerome Derache / Cecile Coloriste : Jerome Derache / Cecile Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : L'amour est un mot à 4 pattes. Chaque chien entre dans notre vie pour nous enseigner quelque chose. Amy, jeune fille non-voyante de 8 ans, récupère enfin Kita, le chien que ses parents lui avaient offert alors qu'il était bébé. Après plusieurs mois passés en centre de formation de chien guide, Kita va désormais partager chaque minute de chaque journée de la vie de sa jeune maîtresse. Ils vont tout faire ensemble, les découvertes de la vie, des amis... et les bêtises aussi. Critique : Voici quelques années que Bamboo s'est lancé dans les BD instructives à destination du jeune publique. Les sujets se suivent et ne se ressemblent pas. Sur ce coup, Christophe Cazenove traite des chiens d'aveugles et de leurs importances dans la vie des personnes mal voyantes. Comme sur les autres BDs, ce "Amy pour la vie" est une alternance des pages de BDs et de pages instructive sur l'apport et l'apprentissage des chiens d'aveugles ou encore sur la vie des aveugles. Si ces passages sont vraiment intéressants, le reste de la BD est, quant à elle, vraiment orientée très jeune publique. Si notre Amy est très gentille et un peu espiègle, ses aventures ne feront pas forcément rire les parents, là où elles plairont aux enfants. Cela nous donne, pour finir, une BDs qui est intéressante à faire lire aux enfants, mais qui ne se prêtera peut-être pas à une relecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/amy-pour-la-vie-tome-1-les-yeux-fermes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Lady Jane

    Lady Jane, c'est l'histoire de tout sauf d'une lady anglaise comme on l'imagine. C'est l'histoire d'une lady de cœur. Une femme qui a traversé des épreuves et qui souhaite aider son prochain pour qu'il ne fasse pas les mêmes erreurs qu'elle. Le récit est divisé en deux parties racontées assez classiquement en parallèle. On suit Jane et son histoire de jeunesse et en même temps m'entrée dans la vie adulte d'Emma, jeune fille qui se cherche et ne sait pas trop quoi faire de sa vie, étouffée par une mère atteinte du syndrome de Tourette. L'histoire est bien écrite et assez touchante. Le manque d'originalité est compensé par une période des années 90 en Angleterre sous Thatcher toujours aussi "surprenante" et une localisation de l'aventure dans une petite ville anglaise très dépaysante. Finalement, on se retrouve avec une belle aventure humaine bien dessinée. Une très belle lecture de printemps.
  12. poseidon2

    Lady Jane

    Titre de l'album : Lady Jane Scenariste de l'album : Michel Constant Dessinateur de l'album : Michel Constant Coloriste : Michel Constant Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : À Kingsdown, petite station balnéaire anglaise, Jane, 44 ans, tient une boutique de gaufres. Les meilleures de la région. Elle vit seule, se tient à l'écart des autres et fréquente de temps à autre le pub de Donald et Béa avec qui elle troque ses gaufres contre quelques verres. Un été, elle prend Emma, la fille de Béa, comme apprentie. Entre les deux femmes un lien va se tisser, petit à petit, malgré la différence d'âge. Pourtant, Emma va comprendre qu'il y a dans le passé de Jane un secret qui l'empêche de vivre au présent. Car Jane, à l'âge d'Emma, a eu un bébé. Elle vivait avec son oncle, tatoueur à Londres, ses parents sont morts quand elle était enfant. Fille-mère, élevant seule son enfant dans un environnement jugé insalubre, elle va voir son bébé lui être enlevé par les services sociaux. Un récit basé sur la loi Children Act, votée en 1989, sur la protection de l'enfance et ses dérives. Michel Constant alterne comédie et scènes déchirantes avec une grande empathie. Critique : Lady Jane, c'est l'histoire de tout sauf d'une lady anglaise comme on l'imagine. C'est l'histoire d'une lady de cœur. Une femme qui a traversé des épreuves et qui souhaite aider son prochain pour qu'il ne fasse pas les mêmes erreurs qu'elle. Le récit est divisé en deux parties racontées assez classiquement en parallèle. On suit Jane et son histoire de jeunesse et en même temps m'entrée dans la vie adulte d'Emma, jeune fille qui se cherche et ne sait pas trop quoi faire de sa vie, étouffée par une mère atteinte du syndrome de Tourette. L'histoire est bien écrite et assez touchante. Le manque d'originalité est compensé par une période des années 90 en Angleterre sous Thatcher toujours aussi "surprenante" et une localisation de l'aventure dans une petite ville anglaise très dépaysante. Finalement, on se retrouve avec une belle aventure humaine bien dessinée. Une très belle lecture de printemps. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lady-jane?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. poseidon2

    Bagnard de guerre

    Intéressant comme principe. Philippe Pelaez choisit de nous donner des one shot indépendant mais lié quand même par le personnage principal. Ce qui est étonnant c'est qu'a contrario d'un Largo Winch ou le passé des diptyques précèdent à un impact sur l'état de la Winch compagnie, ici les tomes sont vraiment indépendants. Si on a lu le premier on connait juste l'évolution du caractère du personnage mais si on ne l'a pas lu cela ne change rien. A voir si un troisième tome est prévu si cela reste comme ça. Mais revenons sur ce Bagnard de Guerre car c'est une BD qui mérite d'avoir un peu de visibilité. Philippe Pelaez, à l'instar de Pinard de Guerre, nous livre encore une fois une histoire poignante car très juste dans son traitement. On n’imaginait pas le bagne autrement. Être brimade, malnutrition, relation entre les détenus et exécutions sommaire, on a une description de ce que le XXIème siècle pouvait faire de pire comme prison. En respectant cette "vérité" historique, nos auteurs réussissent à nous proposer une aventure prenante qui utilise intelligemment ses sujets pour faire évoluer notre personnage dans cet univers sans foi ni loi. Une bonne lecture pour une série qui j'espère va se poursuivre.
  14. Titre de l'album : Bagnard de guerre Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Francis Porcel Coloriste : Francis Porcel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « On ne mourait pas au bagne, on y agonisait indéfiniment ». Après ses déboires dans les tranchées, Ferdinand Tirancourt se retrouve au bagne de Cayenne pour y purger une peine qui, comme celle des autres insoumis dont il va partager le quotidien, sera longue et définitive. Envoyé au terrible camp forestier de Charvein, réservé aux fortes têtes, il est pris en grippe par un surveillant qui prend un plaisir pervers à le harceler. Pourtant, ce n'est pas ce qui inquiète le plus Ferdinand ; c'est cet autre prisonnier, étrange et silencieux, qui semble épier le moindre de ses gestes. Critique : Intéressant comme principe. Philippe Pelaez choisit de nous donner des one shot indépendant mais lié quand même par le personnage principal. Ce qui est étonnant c'est qu'a contrario d'un Largo Winch ou le passé des diptyques précèdent à un impact sur l'état de la Winch compagnie, ici les tomes sont vraiment indépendants. Si on a lu le premier on connait juste l'évolution du caractère du personnage mais si on ne l'a pas lu cela ne change rien. A voir si un troisième tome est prévu si cela reste comme ça. Mais revenons sur ce Bagnard de Guerre car c'est une BD qui mérite d'avoir un peu de visibilité. Philippe Pelaez, à l'instar de Pinard de Guerre, nous livre encore une fois une histoire poignante car très juste dans son traitement. On n’imaginait pas le bagne autrement. Être brimade, malnutrition, relation entre les détenus et exécutions sommaire, on a une description de ce que le XXIème siècle pouvait faire de pire comme prison. En respectant cette "vérité" historique, nos auteurs réussissent à nous proposer une aventure prenante qui utilise intelligemment ses sujets pour faire évoluer notre personnage dans cet univers sans foi ni loi. Une bonne lecture pour une série qui j'espère va se poursuivre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bagnard-de-guerre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. L'humour en bande dessinée est assez difficile mais je crois que je n'ai jamais lu un titre aussi amusant qu'Une bonne comédie romantique française. L'auteur Yann Rambaud nous donne une version déjantée de la comédie française avec un humour très spécial mais qui fonctionne à merveille. Les situations ou l'histoire est décalée à souhait dans un registre complétement barré avec des exemples clés pour expliquer le non sens de cette comédie romantique classique. Dès l'introduction, on comprend que l'on va bien rire comme l'histoire doit se dérouler à New-York mais faute de budget, elle se déroulera dans un petit village de la campagne française. Le héros est assez perturbé par son amour musical pour Pascal Obispo qui lui vaudra quelques problèmes avec ses proches. Les dessins sont dans un style réaliste avec de nombreuses références au cinéma comme le thème est à la réalisation d'un film. Une bonne comédie romantique française est vraiment très drôle, c'est une excellente surprise et je vais regarder de plus près les autres bandes dessinées de Yann Rambaud. L'auteur part très loin dans des délires absurdes et on en redemande.
  16. Titre de l'album : Une bonne comédie romantique française Scenariste de l'album : Yann Rambaud Dessinateur de l'album : Yann Rambaud Coloriste : Yann Rambaud Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Dans Une bonne comédie romantique française, Yann Rambaud détourne avec un humour absurde irrésistible les codes du genre en offrant une véritable histoire d'amour, aidé d'un narrateur qui nous accompagne pour nous expliquer les rouages d'un scénario, les techniques de mise en scène. Nul doute qu'après la lecture de ce livre nous ne regarderons plus les comédies romantiques de la même façon. Critique : L'humour en bande dessinée est assez difficile mais je crois que je n'ai jamais lu un titre aussi amusant qu'Une bonne comédie romantique française. L'auteur Yann Rambaud nous donne une version déjantée de la comédie française avec un humour très spécial mais qui fonctionne à merveille. Les situations ou l'histoire est décalée à souhait dans un registre complétement barré avec des exemples clés pour expliquer le non sens de cette comédie romantique classique. Dès l'introduction, on comprend que l'on va bien rire comme l'histoire doit se dérouler à New-York mais faute de budget, elle se déroulera dans un petit village de la campagne française. Le héros est assez perturbé par son amour musical pour Pascal Obispo qui lui vaudra quelques problèmes avec ses proches. Les dessins sont dans un style réaliste avec de nombreuses références au cinéma comme le thème est à la réalisation d'un film. Une bonne comédie romantique française est vraiment très drôle, c'est une excellente surprise et je vais regarder de plus près les autres bandes dessinées de Yann Rambaud. L'auteur part très loin dans des délires absurdes et on en redemande. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-bonne-comedie-romantique-francaise?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. alx23

    Venise

    Ce roman graphique est l'adaptation de la pièce de théâtre à succès Venise de Jorge Accame, un auteur argentin. L'histoire se déroule dans un bordel en Argentine où la maquerelle commence à perdre la tête et rêve d'aller à Venise, pour retrouver son amant de jeunesse. Ce récit est une comédie dramatique ou l'on ressent beaucoup de tendresse malgré le décor de l'histoire. Les filles vont tout faire pour réaliser le rêve de leur protectrice qui s’est toujours occupée d'elles depuis leur jeunesse. Ses filles vont devoir faire fonctionner leur imagination comme elles n'ont pas les moyens de voyager jusqu'à Venise, d'ailleurs elles ne savent même pas où se trouve Venise. Les dessins sont dans un style minimaliste. Après une adaptation au cinéma, Venise se voit adapter en bande dessinée pour toucher le plus grand nombre de personne avec cette histoire émouvante et les quelques touches d'humour dans les dialogues. Je ne connais pas la pièce et encore moins le film donc je ne peux pas juger de l’adaptation mais l’histoire est bien rythmée dans le format roman graphique.
  18. alx23

    Venise

    Titre de l'album : Venise Scenariste de l'album : Alejandro Farias Dessinateur de l'album : Carlos Javier Aon Coloriste : Carlos Javier Aon Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Gringa vit dans les montagnes au Nord de l'Argentine. Elle rêve de retrouver le seul homme qu'elle n'ait jamais aimé. Bien qu'elle soit aveugle et malade, elle n'a qu'une idée en tête, aller à Venise pour s'excuser auprès de l'amant qu'elle a trahi il y a des années. Mais Gringa n'a pas les moyens de financer un tel voyage. Or, c'est sans compter sur l'affection et l'ingéniosité de ses filles, et aussi d'un fidèle client qui lui feront voir la Sérénissime sans quitter leur bled perdu. Critique : Ce roman graphique est l'adaptation de la pièce de théâtre à succès Venise de Jorge Accame, un auteur argentin. L'histoire se déroule dans un bordel en Argentine où la maquerelle commence à perdre la tête et rêve d'aller à Venise, pour retrouver son amant de jeunesse. Ce récit est une comédie dramatique ou l'on ressent beaucoup de tendresse malgré le décor de l'histoire. Les filles vont tout faire pour réaliser le rêve de leur protectrice qui s’est toujours occupée d'elles depuis leur jeunesse. Ses filles vont devoir faire fonctionner leur imagination comme elles n'ont pas les moyens de voyager jusqu'à Venise, d'ailleurs elles ne savent même pas où se trouve Venise. Les dessins sont dans un style minimaliste. Après une adaptation au cinéma, Venise se voit adapter en bande dessinée pour toucher le plus grand nombre de personne avec cette histoire émouvante et les quelques touches d'humour dans les dialogues. Je ne connais pas la pièce et encore moins le film donc je ne peux pas juger de l’adaptation mais l’histoire est bien rythmée dans le format roman graphique. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/venise?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. alx23

    Le rite

    Après son excellent récit de science-fiction Ion Mud, Amaury Bundgen revient avec une histoire d'Heroic fantasy, très adulte. L'histoire débute avec une quinzaine de planches muettes magnifiques afin que l'on rentre dans ce monde fantastique. Trois personnages seront introduits avant se rencontrer pour échanger leur différent par le dialogue. D'un côté, on retrouve le chef d'un clan de guerrier en repos autour d'un lac aux eaux interdites, au centre un des derniers prêtres Kévarks médite, c'est un peuple de magiciens et de pacifiques puis un centaure, de passage près du lac lors de sa chasse avec son esclave pisteur. Les trois protagonistes vont échanger sur les enjeux et les conséquences de la guerre. J'adore l'atmosphère que Bundgen arrive à mettre en place dans ces récits, vraiment adulte avec des réflexions intéressantes et orignal pour le genre. Les dialogues sont bien trouvés pour comprendre les enjeux et comment se met en place la vengeance. Les dessins en noir et blanc d'Ion Mud étaient surprenant et une agréable découverte. Cette fois, le format de l'album est plus grand que le précédent avec une centaine de planches. Avec ce format on peut profiter pleinement des dessins et des paysages montagneux. Le rite confirme le talent d'Amaury Bundgen pour créer des univers très travaillés avec des histoires prenantes. De la SF à l’heroic fantasy, l’auteur semble à l’aise pour raconter ses histoires.
  20. alx23

    Le rite

    Titre de l'album : Le rite Scenariste de l'album : Amaury Bundgen Dessinateur de l'album : Amaury Bundgen Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : La vengeance comme chant du cygne d'un peuple éteint. Kéva, petit royaume perché dans les montagnes, est réputé pour son peuple pacifique, naturellement tourné vers l'étude et le maintien des équilibres naturels. Aussi, lorsque ce pays est attaqué par un empire expansionniste, les Kévarks, malgré une résistance farouche, sont-ils annihilés brutalement. Mais un prêtre a survécu, dernier représentant de sa culture. Il se dirige vers le Lac Miroir, centre spirituel de sa contrée aujourd'hui asservie, afin d'assouvir, seul, la vengeance de son peuple ! Une ode à la dark fantasy sous forme de fable politicomagique. Critique : Après son excellent récit de science-fiction Ion Mud, Amaury Bundgen revient avec une histoire d'Heroic fantasy, très adulte. L'histoire débute avec une quinzaine de planches muettes magnifiques afin que l'on rentre dans ce monde fantastique. Trois personnages seront introduits avant se rencontrer pour échanger leur différent par le dialogue. D'un côté, on retrouve le chef d'un clan de guerrier en repos autour d'un lac aux eaux interdites, au centre un des derniers prêtres Kévarks médite, c'est un peuple de magiciens et de pacifiques puis un centaure, de passage près du lac lors de sa chasse avec son esclave pisteur. Les trois protagonistes vont échanger sur les enjeux et les conséquences de la guerre. J'adore l'atmosphère que Bundgen arrive à mettre en place dans ces récits, vraiment adulte avec des réflexions intéressantes et orignal pour le genre. Les dialogues sont bien trouvés pour comprendre les enjeux et comment se met en place la vengeance. Les dessins en noir et blanc d'Ion Mud étaient surprenant et une agréable découverte. Cette fois, le format de l'album est plus grand que le précédent avec une centaine de planches. Avec ce format on peut profiter pleinement des dessins et des paysages montagneux. Le rite confirme le talent d'Amaury Bundgen pour créer des univers très travaillés avec des histoires prenantes. De la SF à l’heroic fantasy, l’auteur semble à l’aise pour raconter ses histoires. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-rite?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. alx23

    Prisonnier en Irak

    Liu Tuo était un jeune archéologue chinois, il avait effectué de nombreux voyages dans plusieurs pays pour son travail. Il s'est inspiré de ses expériences sur le terrain pour écrire l'histoire de cette bande dessinée. Le titre annonce ce qui nous attend avec cette histoire, puisqu’un jeune étudiant part en voyage touristique pour visiter les monuments historiques avant qu'ils ne soient tous détruit par les terroristes. A la fin de son séjour, il se fait arrêter par les soldats pour être emmené dans une prison surchargée de détenus de guerre. On va suivre le calvaire de ce jeune avec d'autres prisonniers durant une quinzaine de jours. Les dessins sont réalisés par Xu Ziran dans un style réaliste et participent grandement à l'intérêt de ce titre. Il y a beaucoup d'émotion dans son trait pour décrire le désarroi de ce jeune archéologue inconscient en plein conflit. Prisonnier en Irak est très bien illustré pour mettre en avant l’entraide de personnes dans des situations désespérées pour survivre.
  22. alx23

    Prisonnier en Irak

    Titre de l'album : Prisonnier en Irak Scenariste de l'album : Liu Tuo Dessinateur de l'album : Xu Ziran Coloriste : Xu Ziran Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : À partir d'un récit véridique relatant l'incarcération d'un jeune archéologue chinois dans un bagne irakien. Choc de civilisation et rencontre émouvante entre deux civilisations apparemment lointaines. Critique : Liu Tuo était un jeune archéologue chinois, il avait effectué de nombreux voyages dans plusieurs pays pour son travail. Il s'est inspiré de ses expériences sur le terrain pour écrire l'histoire de cette bande dessinée. Le titre annonce ce qui nous attend avec cette histoire, puisqu’un jeune étudiant part en voyage touristique pour visiter les monuments historiques avant qu'ils ne soient tous détruit par les terroristes. A la fin de son séjour, il se fait arrêter par les soldats pour être emmené dans une prison surchargée de détenus de guerre. On va suivre le calvaire de ce jeune avec d'autres prisonniers durant une quinzaine de jours. Les dessins sont réalisés par Xu Ziran dans un style réaliste et participent grandement à l'intérêt de ce titre. Il y a beaucoup d'émotion dans son trait pour décrire le désarroi de ce jeune archéologue inconscient en plein conflit. Prisonnier en Irak est très bien illustré pour mettre en avant l’entraide de personnes dans des situations désespérées pour survivre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/prisonnier-en-irak?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Mister Mammoth t1/2

    Allez une deuxième BD que je ne noterais pas cette semaine. Pourquoi ? Et bien parce que ce tome ne peut pas être jugé sans sa deuxième partie. Enfin si, on pourrait facilement applaudir des deux mains le travail de Jean-Denis Pendanx mais j'aurais tendance à dire qu'on a l'habitude. Mais le scénario de Matt Kindt est …. Je ne sais pas comment il est justement. Je n'arrive pas du tout à me dire ce que cela donnera car ce premier tome empile une somme de briques toutes dissociées les unes des autres en mode Jenga. Et si je n'ai presque aucun doute que quand la tour s'effondrera dans le deuxième tome, Matt Kindt nous formera une œuvre d'art, je ne peux décemment pas mettre une bonne note en avance alors même qu'on ne sait rien sur l'histoire. Donc je préfère ne pas m'avancer et je vous dirais en Juin ce qu'il en est vraiment. Désolé du contre temps 😛
  24. Titre de l'album : Mister Mammoth t1/2 Scenariste de l'album : Matt Kindt Dessinateur de l'album : Jean-Denis Pendanx Coloriste : Jean-Denis Pendanx Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Mr Mammoth est un détective hors du commun:géant à l'apparence monstrueuse, il refuse la violence. Brillant, il continue de vivre modestement, dans un bureau insalubre, et refuse même d'avoir une assistante. Quand un richissime client vient le voir pour enquêter sur un mystérieux maitre chanteur qui le menace, alors qu'il prétend n'avoir rien à se reprocher, le détective décide de relever le défi. Et si derrière cette enquête se cachait des secrets bien enfouis? Si cette enquête semble simple, elle va devenir obsessionnelle pour Mr Mammoth car elle va réveiller des souvenirs douloureux de son enfance qui vont remonter à la surface.Une première création transatlantique inédite:Matt Kindt a relevé le défi d'écrire pour la première fois un récit «franco-belge» spécialement pour Jean-Denis Pendanx. Un récit ciselé aux multiples chausse-trappes par un maître du genre, augmenté d'un cahier graphique inédit de 8 pages dans la première édition. Critique : Allez une deuxième BD que je ne noterais pas cette semaine. Pourquoi ? Et bien parce que ce tome ne peut pas être jugé sans sa deuxième partie. Enfin si, on pourrait facilement applaudir des deux mains le travail de Jean-Denis Pendanx mais j'aurais tendance à dire qu'on a l'habitude. Mais le scénario de Matt Kindt est …. Je ne sais pas comment il est justement. Je n'arrive pas du tout à me dire ce que cela donnera car ce premier tome empile une somme de briques toutes dissociées les unes des autres en mode Jenga. Et si je n'ai presque aucun doute que quand la tour s'effondrera dans le deuxième tome, Matt Kindt nous formera une œuvre d'art, je ne peux décemment pas mettre une bonne note en avance alors même qu'on ne sait rien sur l'histoire. Donc je préfère ne pas m'avancer et je vous dirais en Juin ce qu'il en est vraiment. Désolé du contre temps 😛 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mr-mammoth-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Lors de la sortie du tome 1, j'avais comparé ce Terence Trolley avec Travis. Sur le look, sur l'aspect SF, sur l'aventurier au grand cœur..... Si la ressemblance du look continue tout comme l'orientation très anticipation de l'histoire, il faut avouer que les deux scénaristes aux commandes des deux séries sont radicalement différents. On pourrait quasiment dire qu'on aimerait que leurs séries aient des trajectoires opposé. Là ou Duval ne réussit pas ou n'a pas envie de clôturer sa série, Le Tendre nous offre une fin toute en finesse et en beauté. Une vraie belle fin pour son histoire et une fin dont le suspense est retenu jusqu'à l'ultime moment. Et c'est là qu'on se dit qu'on a retrouvé un bon Le Tendre sur ce diptyque. Il gère avec merveille le suspense et surtout le dénouement. Les pièces s’emboîtent bien les unes dans les autres pour nous livrer une belle sculpture finale. Mais, car il y a un mais, là où le diptyque de Le Tendre est l'opposé de celle de Duval c'est que cette série aurait mérité trois tomes. Bon faire une analogie facile on a l'impression d'avoir entre les mains une très belle sculpture en Duplo. Alors qu'avec la même sculpture en Lego on aurait été aux anges avec tous ces petits détails en plus qui, sans dénaturer la forme, aurait rendu l'ensemble encore plus joli. Ce sont vraiment de petits détails.... des personnages qui mériteraient plus de profondeurs, des fin trop rapides, des liaisons entre quelques scènes trop rapide ou on est obligé d'aiguiller le lecteur via des "info bulles" pour qu'il ne soit pas perdu car on a pas le temps de bien introduire le lieu... plein de petits détails qui donne à ce diptyque un gout de trop peu. Des petits détails qui nous font que cette bonne histoire d'aventure et d’anticipation aurait pu être géniale et plus immersive avec un tome de plus. Mais ne boudons pas notre plaisir. Cette histoire EST une bonne histoire en deux tomes. N'est-ce pas déjà suffisant ?
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