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En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante
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Titre de l'album : Épouvantail Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Stéphane Sénégas Coloriste : Stéphane Sénégas Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans une ferme isolée, Lily, une petite fille au caractère bien affirmé, vit avec son père et sa belle-mère. Elle partage son quotidien entre ses animaux, l'école et un épouvantail planté en haut d'un champ, de l'autre côté de la route. Un épouvantail qui, un jour, se met à lui parler. Les échanges sont houleux, car l'épouvantail se montre vulgaire : il n'a pas besoin d'amis, contrairement à Lily. Le mannequin de paille et de bois lui révèle qu'il a été le témoin d'un tragique accident de voiture sur la route, en bas du champ. Depuis, il a mal au ventre. Le père de Lily a lui aussi été un témoin capital de ce drame : il a pu sauver le passager mais pas la conductrice de la voiture, lorsque la voiture a dévalé le talus pour finir dans l'étang du bois qui jouxte la ferme. Le même étang que celui où est morte la mère de Lily. Tandis qu'une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident, tous les protagonistes commencent à faire d'étranges cauchemars hantés par la présence singulière... de l'épouvantail. Cette bande dessinée, fruit de la collaboration entre Philippe Pelaez et Stéphane Sénégas, mêle drame et fantastique dans un univers à la Tim Burton. Les illustrations en noir et blanc subliment un récit où la frontière entre rêve et réalité vacille, créant une atmosphère aussi fascinante qu'inquiétante. Critique : En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/epouvantail?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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N'en déplaise à nos amis bordelais, j'avoue ne pas du tout connaitre le personnage de Gilles Bertin. Trop jeune pour avoir ouï-dire du braquage et trop loin pour connaitre la légende locale". J'ai donc découvert avec beaucoup d'empathie et d'un certaine tendresse le personnage. Pur produit de son époque, Gilles Bertin a traversé les années 70-80 en surfant sur la drogue, le punk, la débrouille et le gros casse mal géré qui l'a obligé à se cacher 30 ans. Ce qui est particulièrement sympathique dans cette adaptation de Stéphane Oiry , c'est le traitement en entier de la vie de Gilles Bertin, sans en faire trop. pas de sacralisation du héros local ni de blâme du braqueur. Juste la description d'un homme que l'on pourrait connaitre et qui à fiat ce qu'il pensait nécessaire pour survivre à une époque ou pas facile pour les personnes le rentrant pas dans les cases prédéfinies par la société de l'époque. Ce "Les héros du peuple sont immortels" s'est avéré une très bonne lecture, empreinte de nostalgie d'une époque révolue.
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Titre de l'album : Les héros du peuple sont immortels Scenariste de l'album : Stéphane Oiry Dessinateur de l'album : Stéphane Oiry Coloriste : Stéphane Oiry Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Avec Camera Silens, le groupe punk qu'il a créé, Gilles Bertin oscille entre concerts turbulents, tremplins rock et petites combines. Jusqu'au jour où il braque près de 12 millions de francs à la Brink's. Ses complices sont rapidement rattrapés... mais Gilles parvient à s'échapper en passant les Pyrénées. Une cavale de plusieurs décennies commence alors. Figure sans concession des années 1980, Gilles Bertin a publié une autobiographie à succès, "Trente ans de cavale". Adaptation rock de celle-ci, "Les Héros du peuple sont immortels" relate son parcours en forme de rédemption depuis les années punk et sida, jusqu'aux années 2010. Critique : N'en déplaise à nos amis bordelais, j'avoue ne pas du tout connaitre le personnage de Gilles Bertin. Trop jeune pour avoir ouï-dire du braquage et trop loin pour connaitre la légende locale". J'ai donc découvert avec beaucoup d'empathie et d'un certaine tendresse le personnage. Pur produit de son époque, Gilles Bertin a traversé les années 70-80 en surfant sur la drogue, le punk, la débrouille et le gros casse mal géré qui l'a obligé à se cacher 30 ans. Ce qui est particulièrement sympathique dans cette adaptation de Stéphane Oiry , c'est le traitement en entier de la vie de Gilles Bertin, sans en faire trop. pas de sacralisation du héros local ni de blâme du braqueur. Juste la description d'un homme que l'on pourrait connaitre et qui à fiat ce qu'il pensait nécessaire pour survivre à une époque ou pas facile pour les personnes le rentrant pas dans les cases prédéfinies par la société de l'époque. Ce "Les héros du peuple sont immortels" s'est avéré une très bonne lecture, empreinte de nostalgie d'une époque révolue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-heros-du-peuple-sont-immortels?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Lointains mes mots Scenariste de l'album : Anaële Hermans Dessinateur de l'album : Sandrine Revel Coloriste : Sandrine Revel Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvient, Claire est amoureuse des mots. Ils habitent son quotidien d'enseignante et de traductrice spécialisée en poésie. Mais un AVC vient altérer sa mémoire et ses capacités intellectuelles : les mots qu'elle aime tant lui échappent. En perte de repères, la jeune femme quitte alors sa vie à Madrid pour rejoindre un petit village de Galice où elle a oeuvré comme bénévole pour nettoyer les plages après le naufrage du "Prestige". Terre sauvage, d'autant plus depuis que les touristes ont déserté les côtes, elle y rencontre Beatriz, une biologiste et plongeuse qui va lui faire découvrir la mer, immense, profonde, silencieuse en apparence, et l'initier à son langage secret... Critique : En voila une belle surprise. Anaële Hermans nous livre une histoire qui s'avère etre surprenante car tout d'abord bien construit. Le "peu" de surprise de notre roman graphique est disséminé avec justesse et intelligence tout au long de ce roman graphique. Que ce soit la problématique de locution de Claire, son origine ou l'impact sur sa vie, nos auteurs prennent le temps de nous faire découvrir chaque évolution. Cela nous permet de bien nous identifier à Claire et de bien comprendre ses questionnements et ses réflexions. On a envie de l'aider, de la soutenir et la voir surpasser et accepter son handicape. Une lecture émouvante et intéressante pour laquelle on regrettera juste une fin un peu trop précoce qui ne nous montre pas la fin du processus de reconstruction de Claire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lointains-mes-mots?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voila une belle surprise. Anaële Hermans nous livre une histoire qui s'avère etre surprenante car tout d'abord bien construit. Le "peu" de surprise de notre roman graphique est disséminé avec justesse et intelligence tout au long de ce roman graphique. Que ce soit la problématique de locution de Claire, son origine ou l'impact sur sa vie, nos auteurs prennent le temps de nous faire découvrir chaque évolution. Cela nous permet de bien nous identifier à Claire et de bien comprendre ses questionnements et ses réflexions. On a envie de l'aider, de la soutenir et la voir surpasser et accepter son handicape. Une lecture émouvante et intéressante pour laquelle on regrettera juste une fin un peu trop précoce qui ne nous montre pas la fin du processus de reconstruction de Claire.
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Titre de l'album : Remington 1885 Scenariste de l'album : Josep Maria Polls Dessinateur de l'album : Sagar Coloriste : Sagar Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Arizona, mai 1885. Frederic Remington, alors jeune illustrateur inconnu, rejoint Fort Grant, non loin de la frontière mexicaine. Il rêve de montrer au monde cet « Ouest sauvage » et de placer ses illustrations dans la très prestigieuse revue Harper's Weekly. Avide de capturer des moments authentiques et privilégiés avec ses crayons, il saisit l'occasion d'accompagner un détachement de cavalerie sur les traces de Geronimo, l'insaisissable chef indien. Mais, pris dans une tempête de sable, le dessinateur est capturé par un groupe d'Apaches conduit par Geronimo lui-même. Par l'intermédiaire de Maria, une jeune Indienne qui parle anglais, Remington apprend que sa vie ne tient qu'à un fil : Geronimo veut que Remington peigne son portrait... S'appuyant sur des faits historiques, Josep Maria Polls et Sagar imaginent une rencontre légendaire qui aurait mis Remington, l'un des illustrateurs les plus populaires de l'Ouest américain, dont les images iconiques ont inspiré des générations de dessinateurs - y compris Jean Giraud pour Blueberry -, en présence du mythique Geronimo, qui fut le dernier grand chef apache à se battre contre les États-Unis et le Mexique. Critique : Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/remington-1885/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Enfermé - Mathurin Reto, pupille à Belle-Ile Scenariste de l'album : Julien Hillion Dessinateur de l'album : Renan Coquin Coloriste : Renan Coquin Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : A la mort de sa mère, Mathurin Réto embarque clandestinement à 13 ans sur un navire en partance pour Terre-Neuve. Il y connaît les brimades qui accompagnent la vie de mousse, mais se fait également un ami, Ernest. Les deux gamins vont faire les quatre cents coups... jusqu'à sombrer dans la petite délinquance, ce qui va les mener à la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer. Nous sommes en 1907, Mathurin a 14 ans, il doit être détenu jusqu'à ses 21 ans. Une autre vie commence, faite de coups et de discipline militaire. Mais Mathurin est une forte tête et refuse d'être brisé. Il tente de s'évader à plusieurs reprises... ce qui le conduit au cachot plus souvent qu'à son tour. Critique : Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/enferme-mathurin-reto-pupille-a-belle-ile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue.
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Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible.
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Nouvelle série "hybride" pour Dargaud dans sa collection "Combo". Série hybride car empruntant coté graphique et base de scenario, au manga. Mais se lisant dans le sens de lecture français, étant tout en couleur, et ajoutant un côté humoristique pus européen que japonais. Un ensemble qui s'assemble bien et nous donne un très bon début d'histoire, qui alterne entre les hommages aux mythes japonais (Sailor Moon, Goldorak....) et l'aventure touchante de jeunes filles qui n'ont rien demandées, mais qui se voient confier le destin de rien de moins que l'humanité. Les personnages des jeunes filles sont un peu caricaturaux (la cheffe réfléchie, la sportive ronchonne, la gentille avec tous de la novelle ingénue) mais cela n'est pas gênant, car elles sont bien maitrisées et le quatuor se partage bien la scène. Cerise sur le gâteau, les ennemis, à la Goldorak, ont une vraie motivation et un véritable objectif qui ajoute une nouvelle dimension en fin d'album. Un premier tome dense et intéressant pour une série à suivre !
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Titre de l'album : Flavor girls tome 1 Scenariste de l'album : Loic Locatelli Dessinateur de l'album : Loic Locatelli Coloriste : Loic Locatelli Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Naoko, Camille et V sont les Flavor Girls, les Gardiennes du Fruit Sacré ! Leur mission : défendre la Terre contre la menace des Agarthiens, dont les intentions demeurent inconnues. Parallèlement la jeune Sara, étudiante brillante qui voudrait faire un stage à l'ONU pour changer le monde, se voit assigner un rôle qui dépasse ses rêves les plus fous : être la quatrième gardienne ! Tandis que les Flavor Girls perfectionnent leurs pouvoirs avec leur Maîtresse, Himiko, leur dernière recrue saura-t-elle déjà les aider à sauver la planète d'un danger de destruction imminent ?... Critique : Nouvelle série "hybride" pour Dargaud dans sa collection "Combo". Série hybride car empruntant coté graphique et base de scenario, au manga. Mais se lisant dans le sens de lecture français, étant tout en couleur, et ajoutant un côté humoristique pus européen que japonais. Un ensemble qui s'assemble bien et nous donne un très bon début d'histoire, qui alterne entre les hommages aux mythes japonais (Sailor Moon, Goldorak....) et l'aventure touchante de jeunes filles qui n'ont rien demandées, mais qui se voient confier le destin de rien de moins que l'humanité. Les personnages des jeunes filles sont un peu caricaturaux (la cheffe réfléchie, la sportive ronchonne, la gentille avec tous de la novelle ingénue) mais cela n'est pas gênant, car elles sont bien maitrisées et le quatuor se partage bien la scène. Cerise sur le gâteau, les ennemis, à la Goldorak, ont une vraie motivation et un véritable objectif qui ajoute une nouvelle dimension en fin d'album. Un premier tome dense et intéressant pour une série à suivre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/flavor-girls-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Il déserte - Georges ou la vie sauvage Scenariste de l'album : Antoine De Caunes Dessinateur de l'album : Xavier Coste Coloriste : Xavier Coste Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : 1962. Antoine, 8 ans, voit son père – Georges de Caunes – tout quitter et partir sur une île déserte, Eiao, située à mille lieues du premier être humain, pour y tenir une chronique quotidienne sur la vie d'un Robinson moderne. 2024. Antoine de Caunes, 72 ans, se rappelle son choc d'enfance et s'inspire des chroniques diffusées par son père et du journal intime que tenait alors ce dernier pour nous raconter une aventure hors du commun. Un récit intime qui mêle émotion, humour et réflexion sur les rapports père-fils. Critique : Je fais partis des gens qui se méfient des bandeaux rouges sur les BDs. Vous savez des bandeaux qui disent que l'auteur est super connu ou que c'est super bien. Encore plus quand la tête de prou de ce bandeau est une célébrité n'ayant rien à voir avec la BD. J'ai souvent peur de personnes connues qui pensent que le métier de scénaristes est facile et nous ivre une BD "facile" à vendre. Et bien je dois bien dire que ce n'est absolument pas le cas ici. Bon ok Antoine de Caunes s'est associé à un magicien, j'y reviendrai, mais il réussit quand même une brillante incursion dans le monde du documentaire en BD. Il réussit à nous plonger dans cette aventure, mais sans perdre de vue le côté du fils (lui) qui ne comprend pas et qui attend, n'ayant de nouvelles de son père que par la radio. Ce découpage entre la vie du père et les interrogations du fils rendent l'ensemble très humain et bien plus prenant qu'un simple documentaire. Si le scénario est bien construit, ce qui est marquant ici, c'est la maestria graphique de Xavier Coste. Chaque double planche est un tableau qui mériterait plus de place alors même que le format de la BD est grand. Chaque changement de couleur ou de style marque l'ambiance du moment sur l'ile ou chez Antoine via des niveaux de gris magnifiques. Les pages parlent d'elle-même. Elles nous emportent complètement et nous permet une transposition complète. On se croit sur l'ile. On vit les douleurs, les interrogations mais aussi les espérances de George comme rarement dans un documentaire. C'est surement le travail graphique le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de lire depuis.... je ne me souviens plus Moi qui pensais m'ennuyer j'ai adoré Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/il-deserte-georges-ou-la-vie-sauvage?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Metropolia tome 1 - Berlin 2099 Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Ingo Römling Coloriste : Ingo Römling Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Berlin 2099. Depuis le milieu du XXIe siècle, l'énergie manque. Les voyages sont devenus un luxe. Les pas des habitants, une monnaie. Quitter la ville coûte plus que ce qu'on peut raisonnablement gagner en une vie, alors Sasha Jäger enchaine les missions – hors normes, mais rémunératrices – pour la puissante Metropolia. À la poursuite d'une mystérieuse tueuse, sa nouvelle enquête le mène au Florian, vaste immeuble dont chaque résident – homme, femme ou I.A. – protège un secret. Les cadavres continuent de s'accumuler... et Sasha-le-chasseur finit par être lui-même traqué par un adversaire invisible. Entre "Blade Runner" et James Ellroy, avec "Metropolia" Fred Duval et Ingo Römling proposent un récit complet en un tome et renouvellent le genre en installant le polar urbain dans un futur proche. Critique : Nouvelle série de one shot de Fred Duval chez Dargaud. Apres Apogée et Renaissance, il se lance cette fois dans de l'anticipation, plus que le la science-fiction pure. On se retrouve an 2099 dans une société qui a évoluée dans une orientation "plausible" qui met le principe de marcher au centre des vies des gens. Le monde est trop pollué donc on rémunère les gens pour leurs pas autant que pour leur travail et ou les voyages sont devenus trop cher. Ce one shot, car c'en est bien un, nous montre le métier de Sasha, "facilitateur" pour des personnes influentes. Métier qui va l'amener au cœur d'une aventure super bien ficelé, entre thriller scientifique et enquête, porté par ce monde qui considère que le notre est "l'ancien" monde. Graphiquement très joli, avec un choix de couleur et un trait classique qui font merveilles, ce premier tome est une très bonne lecture. Duval, comme à son habitude, maitrise son récit qui se trouve être moins évident qu'il n'y parait. La gestion des 56 pages est parfaite pour que l'on soit tenu en haleine jusqu'au bout. Je ne sais pas ce que deviendra la "série" (car c'est présenté comme un tome un), qui pourrait aussi bien suivre Sasha que partir sur une autre aventure dans la ville elle même, mais on peut apprécier ce bon one shot d'anticipation sans se soucier de cela. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metropolia-tome-1-berlin-2099/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle série de one shot de Fred Duval chez Dargaud. Apres Apogée et Renaissance, il se lance cette fois dans de l'anticipation, plus que le la science-fiction pure. On se retrouve an 2099 dans une société qui a évoluée dans une orientation "plausible" qui met le principe de marcher au centre des vies des gens. Le monde est trop pollué donc on rémunère les gens pour leurs pas autant que pour leur travail et ou les voyages sont devenus trop cher. Ce one shot, car c'en est bien un, nous montre le métier de Sasha, "facilitateur" pour des personnes influentes. Métier qui va l'amener au cœur d'une aventure super bien ficelé, entre thriller scientifique et enquête, porté par ce monde qui considère que le notre est "l'ancien" monde. Graphiquement très joli, avec un choix de couleur et un trait classique qui font merveilles, ce premier tome est une très bonne lecture. Duval, comme à son habitude, maitrise son récit qui se trouve être moins évident qu'il n'y parait. La gestion des 56 pages est parfaite pour que l'on soit tenu en haleine jusqu'au bout. Je ne sais pas ce que deviendra la "série" (car c'est présenté comme un tome un), qui pourrait aussi bien suivre Sasha que partir sur une autre aventure dans la ville elle même, mais on peut apprécier ce bon one shot d'anticipation sans se soucier de cela.
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Je fais partis des gens qui se méfient des bandeaux rouges sur les BDs. Vous savez des bandeaux qui disent que l'auteur est super connu ou que c'est super bien. Encore plus quand la tête de prou de ce bandeau est une célébrité n'ayant rien à voir avec la BD. J'ai souvent peur de personnes connues qui pensent que le métier de scénaristes est facile et nous ivre une BD "facile" à vendre. Et bien je dois bien dire que ce n'est absolument pas le cas ici. Bon ok Antoine de Caunes s'est associé à un magicien, j'y reviendrai, mais il réussit quand même une brillante incursion dans le monde du documentaire en BD. Il réussit à nous plonger dans cette aventure, mais sans perdre de vue le côté du fils (lui) qui ne comprend pas et qui attend, n'ayant de nouvelles de son père que par la radio. Ce découpage entre la vie du père et les interrogations du fils rendent l'ensemble très humain et bien plus prenant qu'un simple documentaire. Si le scénario est bien construit, ce qui est marquant ici, c'est la maestria graphique de Xavier Coste. Chaque double planche est un tableau qui mériterait plus de place alors même que le format de la BD est grand. Chaque changement de couleur ou de style marque l'ambiance du moment sur l'ile ou chez Antoine via des niveaux de gris magnifiques. Les pages parlent d'elle-même. Elles nous emportent complètement et nous permet une transposition complète. On se croit sur l'ile. On vit les douleurs, les interrogations mais aussi les espérances de George comme rarement dans un documentaire. C'est surement le travail graphique le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de lire depuis.... je ne me souviens plus Moi qui pensais m'ennuyer j'ai adoré
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Étonnante BD que ce conte onirique qu'est "le pécheur et la salamandre". A mi chemin entre la bd jeunesse et un film de Myazaki, on ne sait trop de quel coté cette histoire va pencher. Je serais ravi de la voir pencher, dans le prochain tome, vers le côté Myazaki de l'histoire, tellement les promesses et les possibilités sont nombreuses, dans cet univers à découvrir et qui semble superbement bien construit. Non pas que l'aspect enfantin (que l'on retrouve dans certains Myazaki) ne soit pas plaisant. La relation, rigolote, et l'amitié qui grandit, entre les deux personnages, sont sympathiques, et le voyage initiatique bien construit. C'est juste pas mal déjà vu. Alors que la partie "Merveilleuse" avec l'implication des divinités, l'étrange pouvoir de notre Salamandre et ce passé mystérieux du garçon nous emmène sur un terrain plus sombre et offrant plus de possibilités... pour plaire aux adultes. Le dessin ne sous aide pas non plus à trancher avec des personnages correspondant aux codes des histoires jeunesse mais des décors et une coloration plus adulte. Donc cela dépendra de vous et de si vous pensez avoir déjà lu trop d'aventure jeunesse. Dans le cas contraire, vous ne pourrez être déçu, peu importe la tournure que prendre cette histoire.
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Le pêcheur et la salamandre tome 1 - La malédiction du poisson-roi
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Le pêcheur et la salamandre tome 1 - La malédiction du poisson-roi Scenariste de l'album : Geoffroy Monde Dessinateur de l'album : Zoe Simpson Coloriste : Zoe Simpson Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Loun, jeune orphelin vagabond, occupe ses journées à pêcher. Alors qu'il traverse un marais, il croise la route de Nahal, une jeune salamandre accablée d'une caractéristique très handicapante pour attraper les poissons : son corps se met à briller lorsqu'elle est sous l'eau... Ces deux êtres solitaires attisent sans le vouloir la colère du Poisson-Roi qui va les projeter dans une grande aventure. À la clé de ce road trip, une très belle histoire d'amitié ! Critique : Étonnante BD que ce conte onirique qu'est "le pécheur et la salamandre". A mi chemin entre la bd jeunesse et un film de Myazaki, on ne sait trop de quel coté cette histoire va pencher. Je serais ravi de la voir pencher, dans le prochain tome, vers le côté Myazaki de l'histoire, tellement les promesses et les possibilités sont nombreuses, dans cet univers à découvrir et qui semble superbement bien construit. Non pas que l'aspect enfantin (que l'on retrouve dans certains Myazaki) ne soit pas plaisant. La relation, rigolote, et l'amitié qui grandit, entre les deux personnages, sont sympathiques, et le voyage initiatique bien construit. C'est juste pas mal déjà vu. Alors que la partie "Merveilleuse" avec l'implication des divinités, l'étrange pouvoir de notre Salamandre et ce passé mystérieux du garçon nous emmène sur un terrain plus sombre et offrant plus de possibilités... pour plaire aux adultes. Le dessin ne sous aide pas non plus à trancher avec des personnages correspondant aux codes des histoires jeunesse mais des décors et une coloration plus adulte. Donc cela dépendra de vous et de si vous pensez avoir déjà lu trop d'aventure jeunesse. Dans le cas contraire, vous ne pourrez être déçu, peu importe la tournure que prendre cette histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-pecheur-et-la-salamandre-tome-1-la-malediction-du-poisson-roi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Voie de garage Scenariste de l'album : Arnaud Nebbache Dessinateur de l'album : Sophie Adriansen Coloriste : Sophie Adriansen Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Enfant, Paulin s'est passionné pour les trolleybus qui sillonnent la bonne ville de Lausanne. Devenu adulte, il a approfondi cette passion, conduisant ses propres trolleys qu'il a assemblés à partir de bric et de broc. Figures locales, Paulin et sa douce excentricité ne dérangent personne jusqu'au jour où une lettre anonyme réclame son internement pour trouble à l'ordre public. Commence alors une bataille judiciaire et de communication : il faut libérer Paulin ! Mais pour ce dernier, les choses ne sont pas si simples, car, derrière son internement, c'est toute sa vie et son rapport au monde qui sont remis en cause. Paulin a-t-il le droit de vivre sa vie ? Ce récit, qui interroge la frontière, floue et changeante, entre pathologie et « normalité », est basé sur l'histoire vraie de Martial Richoz, surnommé « l'homme bus » dans le Lausanne des années 1980, qui fut interné à 25 ans en hôpital psychiatrique. Critique : Je ne saurais trop quoi dire sur cet album si ce n'est que... c'était une très belle lecture. Une belle lecture et une belle histoire qui s'en trouve magnifié quand on apprend, à la fin, que c'est une histoire vraie. Cela met en avant le traitement que subissent souvent les marginaux : Rejet de ceux qui, parce qu'ils se pensent "normaux" ne comprennent pas l'attention que les gens portent aux marginaux. Une histoire qui s'apprécie lors de la lecture, en profitant du sublime trait de Sophie Adriansen, découvrant à quel point Paulin est honnête, ouvert aux autres et très humains. On ne peut qu'être ému et réfléchir à sa propre vision sur les autres Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/voie-de-garage?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
- roman graphique
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Je ne saurais trop quoi dire sur cet album si ce n'est que... c'était une très belle lecture. Une belle lecture et une belle histoire qui s'en trouve magnifié quand on apprend, à la fin, que c'est une histoire vraie. Cela met en avant le traitement que subissent souvent les marginaux : Rejet de ceux qui, parce qu'ils se pensent "normaux" ne comprennent pas l'attention que les gens portent aux marginaux. Une histoire qui s'apprécie lors de la lecture, en profitant du sublime trait de Sophie Adriansen, découvrant à quel point Paulin est honnête, ouvert aux autres et très humains. On ne peut qu'être ému et réfléchir à sa propre vision sur les autres
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Voici une BD étonnante. A mi-chemin entre le documentaire et la tranche de vie. Le documentaire avec une véritable étude sur les grizzlys et leurs ours, la façon dont notre société vie "avec" et les risques pour les touristes. Bien documenté et tout. Tranche de vie car on suit aussi le job d'été d'une jeune fille qui découvre les grands espaces et essaye de découvrir l'amour... mais qui n'ait pas forcément doué.. ni la personne sur laquelle elle a jeté son dévolu. Bref, c'est pas forcément ma came et je n'ai pas réussi à trouver ca plus que 'intéressant'. Je ne saurai trop pourquoi, car le style graphique est sympa et d'habitude j'aime bien les tranches de vie. Bref "Joker"
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Titre de l'album : Grizzly jam Scenariste de l'album : Alice Chemama Dessinateur de l'album : Alice Chemama Coloriste : Alice Chemama Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au Yellowstone, il y a les individus qui cherchent la connexion avec la nature, d'autres avec la 4G. Ceux qui auraient dû mieux lire les panneaux, ceux qui nettoient les toilettes et ceux qui se prennent pour Blanche-Neige. Il y a ceux qui découvrent et ceux qui se rappellent, ceux qui habitent et ceux qui passent. Ce projet nous conduit à la rencontre des rangers, visiteurs, scientifiques et saisonniers qui sillonnent le parc national de Yellowstone. Totem ou trophée, animal en peluche ou monstre d'histoire au coin du feu... Quels rapports entretenons-nous aujourd'hui avec l'ours ? Quelle a été l'influence de la culture populaire dans ces perceptions ? Critique : Voici une BD étonnante. A mi-chemin entre le documentaire et la tranche de vie. Le documentaire avec une véritable étude sur les grizzlys et leurs ours, la façon dont notre société vie "avec" et les risques pour les touristes. Bien documenté et tout. Tranche de vie car on suit aussi le job d'été d'une jeune fille qui découvre les grands espaces et essaye de découvrir l'amour... mais qui n'ait pas forcément doué.. ni la personne sur laquelle elle a jeté son dévolu. Bref, c'est pas forcément ma came et je n'ai pas réussi à trouver ca plus que 'intéressant'. Je ne saurai trop pourquoi, car le style graphique est sympa et d'habitude j'aime bien les tranches de vie. Bref "Joker" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/grizzly-jam?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Yon t1 Scenariste de l'album : Camille Broutin Dessinateur de l'album : Camille Broutin Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans le paysage plat et sans vie d'un désert de pierres se trouve un internat disciplinaire. Depuis sept ans, Margot y cultive sa solitude. Transparente et stoïque, elle observe Dan et son groupe faire la loi dans les couloirs, Solweig se bagarrer dans l'ombre des bâtiments, et Olga, la fille du directeur, faire la sieste au soleil. Elles sont en terminale et, alors que la liberté se profile à l'horizon de leurs dix-sept ans, se produit le PHÉNOMÈNE. Lorsque l'alarme retentit ce jour-là, il ne s'agit pas d'un entraînement. Il ne reste que quelques minutes avant que de petites créatures mortelles tombent du ciel. Toute personne n'ayant pas évacué les lieux y sera enfermée avec ces êtres mystérieux, abandonnée à son sort. Les élèves se bousculent, se marchent dessus, se ruent vers les grilles. Mais, perdue dans les couloirs labyrinthiques d'une section abandonnée des bâtiments, Margot finit par renoncer à courir et se rend à l'évidence: il est trop tard pour fuir. Yon est la première histoire signée par Camille Méhu en tant qu'autrice complète. Un manga très inspiré qui entre dans la nouvelle collection Young Adult de Dargaud, « Combo ». Critique : La collection Combo de Dargaud nous avait déjà montré qu'elle était éclectique et qu'elle cherchait à présenter des contenus Yound Adult sans restriction de genre. Yon est encore un excellent exemple de cette démarche. En effet, c'est un design pur manga réalisé par une autrice française avec un format "grand" plus typique du comics que du manga. Ce format permet de bien apprécier le très très léché, plus proche de "manga roman graphique" que du shonen. Dessin au centre d'une histoire très visuelle ou les expressions des filles sont aussi importantes que leurs discours. Coté scenario, Camille Broutin reste dans un cadre manga avec une histoire se passant dans un lycée de jeunes filles, attaquées par des "monstres" et laissée à elles-mêmes le temps que l'attaque passe. La touche personnelle de notre autrice est de nous présenter des "montres" très loin des habituels Kaiju et autres Démons. Mais on ressent bien que même si les monstres ne sont pas visuellement effrayants, nos personnages savent bien à quels points ils sont dangereux. Entre huis clos, guerre de décisions parmi les filles, et angoisse sur la transformation des monstres, on a un premier tome prenant, intense et joli. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yon-tome-1-9782505128656?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La collection Combo de Dargaud nous avait déjà montré qu'elle était éclectique et qu'elle cherchait à présenter des contenus Yound Adult sans restriction de genre. Yon est encore un excellent exemple de cette démarche. En effet, c'est un design pur manga réalisé par une autrice française avec un format "grand" plus typique du comics que du manga. Ce format permet de bien apprécier le très très léché, plus proche de "manga roman graphique" que du shonen. Dessin au centre d'une histoire très visuelle ou les expressions des filles sont aussi importantes que leurs discours. Coté scenario, Camille Broutin reste dans un cadre manga avec une histoire se passant dans un lycée de jeunes filles, attaquées par des "monstres" et laissée à elles-mêmes le temps que l'attaque passe. La touche personnelle de notre autrice est de nous présenter des "montres" très loin des habituels Kaiju et autres Démons. Mais on ressent bien que même si les monstres ne sont pas visuellement effrayants, nos personnages savent bien à quels points ils sont dangereux. Entre huis clos, guerre de décisions parmi les filles, et angoisse sur la transformation des monstres, on a un premier tome prenant, intense et joli.
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Titre de l'album : Moi, Cléopâtre, dernière reine d'Égypte Scenariste de l'album : Isabelle Dethan Dessinateur de l'album : Isabelle Dethan Coloriste : Isabelle Dethan Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Kleopatra Philopator, septième du nom, fut la dernière reine d'Égypte. D'elle, nous avons retenu son nez aquilin, ses charmes vénéneux qui ont envoûté César et Marc Antoine, et ses manigances meurtrières. Nul ne semble pourtant se souvenir qu'elle parlait dix langues et avait lu tous les philosophes. La vérité à son propos n'aurait-elle pas été tronquée par l'Histoire ? Vingt siècles après son règne, la reine est sortie de son mausolée, et nous la retrouvons assise face à la baie d'Alexandrie, contemplant son royaume englouti. Elle n'a pas d'ombre face au soleil levant : c'est normal, elle n'est qu'un souvenir. Une version fantomatique d'elle-même, non dénuée d'humour, qui papote avec son singe fétiche embaumé. C'est sous ainsi sous la forme loufoque d'une reine revenante qu'Isabelle Dethan, avec la précision d'une historienne et la créativité d'une artiste, offre à cette grande femme la possibilité de nous conter sa véritable histoire. Critique : Cléopâtre est un personnage historique que l'on ne présente plus... voila ce que l'on aurait tendance à se dire. Mais c'est aussi trop vrai. En effet on connait tous La Cléopâtre au sommet de sa gloire. Ses liens avec César, Marc Antoine et sa "mort". Mais on parle ici de la fin de la vie de Cléopâtre. Et non de sa présentation. C'est en cela que la BD d'Isabelle Dethan est très intéressante. Elle ne nous parle pas que de la partie connue, mais bien de l'entièreté de l'histoire de Cléopâtre. Et ce depuis sa plus tendre enfance. On découvre donc l'enfance de LA reine emblématique d'Égypte, son père, ses frères et sœurs et surtout une lutte acharnée de pouvoir, tant pour rester en vie que pour garder la puissante Égypte sous sa coupe. Sacrifice, trahison, amour et gloire. Un cocktail que nous décrit Isabelle Dethan avec intelligence, sortant du cadre pure du récit historique en remplaçant la voie off par une discussion de la reine avec la momie de Kheops et sa discussion de fantômes avec son singe de compagnie. Cela rend la BD plus vivante, évitant les fatidiques périodes de lassitudes dans ce genre de recit historique. Pour tout dire le 208 pages semble presque peu tellement la vie de la dernière reine d'Égypte fut remplie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-cleopatre-derniere-reine-d-egypte?ref=44 Voir la totalité de enregistrement