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  1. "Ce sont les vivants qui parlent mais ce sont les morts que l'on entend" . Tellement de faits marquants dans ce docu-bd , mais cette phrase résume selon moi le combat permanent du couple franco-rwandais , Alain et Dafroza Gauthier qui tiennent les premiers rôles de cette histoire . Dafroza prononce cette phrase lors des procès contre un des génocidaires qu'elle et son mari sont parvenus à inculper . A la manière des époux Klarsfeld qui chassaient les nazis , les Gauthier eux , chassent et trouvent les hutus rwandais ayant participé au génocide des tutsis . La tuerie de masse a eu lieu en 1994 , le premier procès sur le sol français s'est déroulé en 2014 ! 20 ans .... Cela en dit long sur le combat que les époux ont mené car ils sont bien seuls dans cette entreprise . Thomas Zribi , grand reporter ,a voulu les mettre en pleine lumière dans cette BD aux faux airs d'enquête policière . Outre leur emploi , ils consacrent leur temps libre à retourner sur la terre natale de Dafroza pour y débusquer d'anciens témoins ,voire d'anciens tueurs . Mais leur chemin est jalonné de difficultés , car imaginez vous trouver des survivants alors qu'il y a eu plus d'un million de morts ! Le journaliste relate les grandes dates et surtout , explique les fondements de cette crise qui semblait inéluctable étant données les circonstances historiques . Les belges , pays colonisateur , puis la France et surtout François Mitterrand président à l'époque , peu investi dans ce conflit , sauf pour y vendre des armes ... Personne n'est oublié . "On ne devrait pas faire ce travail" , c'est la phrase de Alain Gauthier , on le comprend aisément ... Damien Roudeau dessine depuis 20 ans des reportages , et cela se sent dans sa façon d'opérer . D'un trait pastel élégant , il alterne des pages colorées , d'autres plus photographiques en s'adaptant constamment au récit . Il use d'effets de style saisissants pour illustrer les âmes en peine , nombreuses dans ces pages . "Mon pays est un cimetière" , une phrase de Dafroza Gauthier ! La dernière page ennobli son travail avec le couple au premier plan et derrière eux les visages en transparence de tutsis proches ou pas , tombés dans une guerre qui n'en était pas une , mais plutôt un génocide , car un seul camp était armé ... Un docu-bd saisissant et très enrichissant pour qui s'intéresse à l'histoire de ce pays qui commence à renaître de ses cendres .
  2. Titre de l'album : Rwanda - À la poursuite des génocidaires Scenariste de l'album : Thomas Zribi , Dessinateur de l'album : Damien Roudeau Coloriste : Damien Roudeau Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : "Depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide'" Dafroza et Alain Gauthier. Rwanda, à la poursuite des génocidaires raconte le travail d'enquête d'Alain et Dafroza Gauthier qui traquent depuis plus de 20 ans les génocidaires rwandais cachés en France. Les proches de Dafroza ont été décimés en 1994 alors qu'elle vivait à Reims avec son mari et ses 3 enfants. Le couple a rapidement réalisé que des tueurs avaient trouvé refuge en France et a décidé de tout faire pour que la justice soit rendue. Plusieurs fois par an, Alain et Dafroza se rendent au Rwanda pour récolter des preuves et des témoignages permettant d'ouvrir des informations judiciaires menant, en principe, à des procès. Mais ils rencontrent des obstacles innombrables : la lenteur de la justice, les hésitations politiques, les menaces, l'épuisement. Cet album, à travers leur histoire, permet de comprendre non seulement le déroulé du génocide, sa préparation, sa mise en place, mais aussi de prendre conscience de l'injustice française : alors que l'on estime qu'entre 200 et 400 génocidaires présumés vivraient sur notre sol, la France refuse de les extrader vers le Rwanda tout en mettant des années, parfois des dizaines d'années, à les juger elle-même. Cet album est avant tout une histoire humaine. Celle d'un couple ordinaire Dafroza et Alain Gauthier qui a décidé de consacrer toute sa vie et toute son énergie à la lutte pour la justice. Alain le dit lui-même : "depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide''. Détails Critique : "Ce sont les vivants qui parlent mais ce sont les morts que l'on entend" . Tellement de faits marquants dans ce docu-bd , mais cette phrase résume selon moi le combat permanent du couple franco-rwandais , Alain et Dafroza Gauthier qui tiennent les premiers rôles de cette histoire . Dafroza prononce cette phrase lors des procès contre un des génocidaires qu'elle et son mari sont parvenus à inculper . A la manière des époux Klarsfeld qui chassaient les nazis , les Gauthier eux , chassent et trouvent les hutus rwandais ayant participé au génocide des tutsis . La tuerie de masse a eu lieu en 1994 , le premier procès sur le sol français s'est déroulé en 2014 ! 20 ans .... Cela en dit long sur le combat que les époux ont mené car ils sont bien seuls dans cette entreprise . Thomas Zribi , grand reporter ,a voulu les mettre en pleine lumière dans cette BD aux faux airs d'enquête policière . Outre leur emploi , ils consacrent leur temps libre à retourner sur la terre natale de Dafroza pour y débusquer d'anciens témoins ,voire d'anciens tueurs . Mais leur chemin est jalonné de difficultés , car imaginez vous trouver des survivants alors qu'il y a eu plus d'un million de morts ! Le journaliste relate les grandes dates et surtout , explique les fondements de cette crise qui semblait inéluctable étant données les circonstances historiques . Les belges , pays colonisateur , puis la France et surtout François Mitterrand président à l'époque , peu investi dans ce conflit , sauf pour y vendre des armes ... Personne n'est oublié . "On ne devrait pas faire ce travail" , c'est la phrase de Alain Gauthier , on le comprend aisément ... Damien Roudeau dessine depuis 20 ans des reportages , et cela se sent dans sa façon d'opérer . D'un trait pastel élégant , il alterne des pages colorées , d'autres plus photographiques en s'adaptant constamment au récit . Il use d'effets de style saisissants pour illustrer les âmes en peine , nombreuses dans ces pages . "Mon pays est un cimetière" , une phrase de Dafroza Gauthier ! La dernière page ennobli son travail avec le couple au premier plan et derrière eux les visages en transparence de tutsis proches ou pas , tombés dans une guerre qui n'en était pas une , mais plutôt un génocide , car un seul camp était armé ... Un docu-bd saisissant et très enrichissant pour qui s'intéresse à l'histoire de ce pays qui commence à renaître de ses cendres . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rwanda-la-poursuite-des-g-nocidaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉
  4. Titre de l'album : Bourdieu - Une enquête algérienne Scenariste de l'album : Pascal Génot Dessinateur de l'album : Olivier Thomas Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Jeune agrégé de philo, Pierre Bourdieu est appelé pour son service militaire dans les premières années de la guerre d'Algérie. Démobilisé deux ans plus tard, il tirera parti de cette épreuve malheureuse, restant à Alger malgré la guerre pour y enseigner la sociologie. Pris d'amour pour un pays qui lui rappelle ses propres origines rurales, il étudie les transformations brutales de cette société, découvrant la sociologie tout en apprenant à mieux se connaître lui-même. Comment cette expérience a-t-elle fait du jeune Bourdieu un sociologue porteur d'un regard à la fois empathique et critique, attentif à toutes les formes de domination ? Comment peut-elle nous aider à mieux comprendre une Algérie aussi familière que méconnue ? Aujourd'hui, nous partons sur ses traces, à la recherche de la genèse de cet intellectuel majeur, qui a révolutionné la sociologie. Critique : Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bourdieu-une-enquete-algerienne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Isekai anime studio tome 3

    Troisième et dernier tome de Isekai Anime studio avec une fin logique, mais toujours intéressante. Logique car on voit la fin de la production du film sur lequel travail notre studio et.. la début d'une production propre au studio. C'est aussi le retour obligatoire de l'équipe de base et l'obligatoire séparation. Toujours intéressant, ce tome trois est aussi émouvant avec la séparation de l'équipe. Séparation bien pensée et bien amenée qui nous livre une vraie fin de trilogie et fin d'expérience sur le docu fiction en manga. Expérience réussie et à refaire sur un autre sujet !
  6. Titre de l'album : Isekai anime studio tome 3 Scenariste de l'album : Kakuchoshi Dessinateur de l'album : Kakuchoshi Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Un manga isekai fantastiquement délirant pour découvrir les coulisses de la création des animés ! Alors qu'elle se rendait à son lieu de travail, le studio d'animation Ashita, Sakura Miyone, l'animatrice principale, rencontre une jeune sorcière nommée Sofie qui a été transportée dans notre monde. Et malheureusement, cette dernière a accidentellement téléporté l'équipe d'animation de Sakura dans un autre univers. Sofie va devoir rattraper son erreur en aidant Sakura... Pour ce faire, elle va invoquer différents habitants de son monde d'origine pour former la nouvelle équipe de choc de Sakura, rendant la vie en studio d'animation encore plus fantastique ! Critique : Troisième et dernier tome de Isekai Anime studio avec une fin logique, mais toujours intéressante. Logique car on voit la fin de la production du film sur lequel travail notre studio et.. la début d'une production propre au studio. C'est aussi le retour obligatoire de l'équipe de base et l'obligatoire séparation. Toujours intéressant, ce tome trois est aussi émouvant avec la séparation de l'équipe. Séparation bien pensée et bien amenée qui nous livre une vraie fin de trilogie et fin d'expérience sur le docu fiction en manga. Expérience réussie et à refaire sur un autre sujet ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/isekai-anime-studio-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. j'adore cette série. Elle rallume la flamme du petit garçon fan de science que j'étais. Elle réussit à nous expliquer l'espace (le grand) de façon claire, intéressante et sans nous perdre. Elle réussit l'extrêmement difficile travail de vulgarisation, tout en concevant l'aspect "wahouuu" des descriptions. Cela bien aidé par une mise en image assez magique qui donne envie à tout lecteur de se précipiter à l'observatoire le plus proche pour voir ces merveilles de ses propres yeux.... Une excellente BD de vulgarisation scientifique comme on en voit trop rarement ! À mettre dans toutes les écoles, dans le coin lecture !
  8. Titre de l'album : Science infuse t2 : Trou noir, entropie et spaghetti Scenariste de l'album : Béka Dessinateur de l'album : Julien Mariolle Coloriste : Julien Mariolle Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Une série pleine d'humour et de péripéties pour découvrir la science de manière amusante et intuitive Un soir, Justin et Solène reçoivent la visite d'Ulwazi, un étrange voyageur du futur. Venu leur délivrer un message crucial pour l'humanité, Ulwazi doit d'abord leur expliquer les bases scientifiques nécessaires à sa bonne compréhension...Justin, Solène et Ulwazi vont donc partir ensemble décoder les mystères de l'univers. De la Lune aux confins du système solaire, et même au-delà, Justin et Solène découvrent les concepts fondamentaux de l'astronomie et de la cosmologie afin de mieux comprendre le monde qui les entoure... tout en s'amusant. CONCEPT : Véritable aventure riche en enseignement, cette série de bande dessinée destinée à la jeunesse présente de façon simple, pédagogique et amusante les principales théories de la science actuelle : l'astrophysique et le cosmos, la mécanique quantique et l'infiniment petit, les mathématiques appliquées et la biotechnologie. De quoi faire rêver les jeunes (et les plus grands) grâce à la Science... Infuse ! Critique : j'adore cette série. Elle rallume la flamme du petit garçon fan de science que j'étais. Elle réussit à nous expliquer l'espace (le grand) de façon claire, intéressante et sans nous perdre. Elle réussit l'extrêmement difficile travail de vulgarisation, tout en concevant l'aspect "wahouuu" des descriptions. Cela bien aidé par une mise en image assez magique qui donne envie à tout lecteur de se précipiter à l'observatoire le plus proche pour voir ces merveilles de ses propres yeux.... Une excellente BD de vulgarisation scientifique comme on en voit trop rarement ! À mettre dans toutes les écoles, dans le coin lecture ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/science-infuse-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    la fabrique des francais

    Une BD, encore une fois chez futuroplis, qu'il faudrait faire lire à tous les lycéens. Une explication de ce qu'est vraiment l'immigration. Au-delà des clivages droite-gauche sur la question, nos auteurs nous expliquent, comme dans un excellent reportage de France TV dont je n'ai le souvenir, que l'immigration est une des bases de la survie de la France, et ce, depuis des années. 40% de Francis issu d'une immigration, qu'elle soit polonaise, algérienne, italienne, espagnol, marocaine ou autre. En partant de la guerre de 1870 et remontant le temps via toutes les guerres, nos auteurs nous montre que l'immigration a, de tout temps, été un problème aussi bien qu'une solution. Une solution quand la France manquait de main d'œuvre et un problème dès qu'une crise pointait le bout de nez. Une belle explication historique sur un sujet toujours brulant, peu importe les époques.
  10. Titre de l'album : la fabrique des francais Scenariste de l'album : Sébastien Vassant Dessinateur de l'album : Sébastien Vassant Coloriste : Sébastien Vassant Editeur de l'album : 404 comics Note : Résumé de l'album : Aujourd’hui, un quart de la population française trouve ses racines à l'extérieur du territoire. De la IIIe République à nos jours, cette fiction documentaire en bande dessinée illustre la construction d’une nation par le prisme de son immigration, de toutes les immigrations. Celle des Italiens, des Polonais, des Arméniens, des Russes, des Espagnols, des Portugais, des Algériens, des Maliens, des Cambodgiens... et de tous ceux venus y faire leur vie. En croisant enquête historique et contemporaine, les auteurs racontent la France « au pluriel » et la manière dont elle s’est construite depuis plus de 150 ans. Un document salutaire. Critique : Une BD, encore une fois chez futuroplis, qu'il faudrait faire lire à tous les lycéens. Une explication de ce qu'est vraiment l'immigration. Au-delà des clivages droite-gauche sur la question, nos auteurs nous expliquent, comme dans un excellent reportage de France TV dont je n'ai le souvenir, que l'immigration est une des bases de la survie de la France, et ce, depuis des années. 40% de Francis issu d'une immigration, qu'elle soit polonaise, algérienne, italienne, espagnol, marocaine ou autre. En partant de la guerre de 1870 et remontant le temps via toutes les guerres, nos auteurs nous montre que l'immigration a, de tout temps, été un problème aussi bien qu'une solution. Une solution quand la France manquait de main d'œuvre et un problème dès qu'une crise pointait le bout de nez. Une belle explication historique sur un sujet toujours brulant, peu importe les époques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-fabrique-des-francais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Jeremiah Johnson - Chapitre IV

    Avant dernier tome de cette biographie de Jeremiah Johnson, toujours marquée par sa guerre sanglante contre les Crows. On voit enfin le héros évoluer et une forme de réflexion sur les cycles infinis de sauvagerie et de violence pointer le bout de son nez. Au niveau dessin, je suis toujours un peu désappointé par cette série car si certaines planches m'ont beaucoup plu, j'ai eu du mal sur d'autres, notamment sur les visages et certains fonds/décors. Le tome 5 viendra clôturer cette série et la vie remarquable de Jeremiah Johnson qui nous aura permis de nous immerger dans la vie des trappeurs de la conquête de l'Ouest mais pour laquelle j'ai eu du mal à me passionner, le point de vue sur Jeremiah suscitant pour le personnage peu d'empathie jusqu'ici et le traitement graphique étant un peu inégal.
  12. Titre de l'album : Jeremiah Johnson - Chapitre IV Scenariste de l'album : Fred Duval & Jean Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Jack Jadson Coloriste : Nuria Sayago Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Après la mort de femme folle, Jeremiah réunit une bande de trappeurs sanguinaires pour se venger de ses assassins. Les bandidos vont écumer la plaine sans faire de prisonniers, collectionnant les scalps dans un déchaînement de violence. Critique : Avant dernier tome de cette biographie de Jeremiah Johnson, toujours marquée par sa guerre sanglante contre les Crows. On voit enfin le héros évoluer et une forme de réflexion sur les cycles infinis de sauvagerie et de violence pointer le bout de son nez. Au niveau dessin, je suis toujours un peu désappointé par cette série car si certaines planches m'ont beaucoup plu, j'ai eu du mal sur d'autres, notamment sur les visages et certains fonds/décors. Le tome 5 viendra clôturer cette série et la vie remarquable de Jeremiah Johnson qui nous aura permis de nous immerger dans la vie des trappeurs de la conquête de l'Ouest mais pour laquelle j'ai eu du mal à me passionner, le point de vue sur Jeremiah suscitant pour le personnage peu d'empathie jusqu'ici et le traitement graphique étant un peu inégal. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jeremiah-johnson-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Le tome 1 des pionniers ne m'avait guère emballé et marqué à l'époque de sa sortie, son côté très documentaire laissant finalement peu de place à une intrigue vraiment passionnante, la technique y prenant une large part. Heureusement sur ce second tome, Guillaume Dorison nous gratifie de la lutte féroce mené par Pathé et Gaumont pour exister sur le marché américain. Lutte qui s'avère exceptionnelle par ses protagonistes et son acharnement, tout autant que par ses conséquences. Les français étaient maîtres du cinéma, en se querellant ils ont laissé l'ogre américain les manger tout cru. Cette fin d'épopée est donc une vraie réussite que j'ai lu d'une traite, alors même que la technique et le côté documentaire reste présent. Les pionniers est une bd à offrir à tout amateur de 7ème et de 9ème art. A noter que la partie historique et documentaire de ce diptyque a été assurée par Damien Maric.
  14. Titre de l'album : Les pionniers - Tome 2 - Le rêve américain Scenariste de l'album : Guillaume Dorison Dessinateur de l'album : Jean-Baptiste Hostache Coloriste : Jean-Baptiste Hostache & Jean-Baptiste Merle Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1900. L'industrie du cinéma poursuit son ascension, grâce à des technologies toujours plus performantes et à la diversification des contenus produits. La course au pouvoir dépasse alors les frontières de la France et se tourne vers les Etats-Unis. Pathé, Méliès, Guy et Gaumont se livrent une compétition sans précédent, et les alliés d'hier deviennent les ennemis de demain. Cette conquête pour un nouvel art, où tous les coups sont permis, se verra bientôt bouleversée par un événement majeur : la Première Guerre Mondiale. Critique : Le tome 1 des pionniers ne m'avait guère emballé et marqué à l'époque de sa sortie, son côté très documentaire laissant finalement peu de place à une intrigue vraiment passionnante, la technique y prenant une large part. Heureusement sur ce second tome, Guillaume Dorison nous gratifie de la lutte féroce mené par Pathé et Gaumont pour exister sur le marché américain. Lutte qui s'avère exceptionnelle par ses protagonistes et son acharnement, tout autant que par ses conséquences. Les français étaient maîtres du cinéma, en se querellant ils ont laissé l'ogre américain les manger tout cru. Cette fin d'épopée est donc une vraie réussite que j'ai lu d'une traite, alors même que la technique et le côté documentaire reste présent. Les pionniers est une bd à offrir à tout amateur de 7ème et de 9ème art. A noter que la partie historique et documentaire de ce diptyque a été assurée par Damien Maric. Autres infos : Histoire du cinéma Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-pionniers-tome-2-le-reve-americain?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    Les sauvages

    Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire.
  16. poseidon2

    Les sauvages

    Titre de l'album : Les sauvages Scenariste de l'album : Julien Frey Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Février 2020. Julien et sa fille Joanne sont invités en Indonésie par le Professeur Michaux, un éminent biologiste de l'Université de Liège. Des éléphants de Sumatra aux dragons de Komodo, la nouvelle mission du chercheur est l'occasion de découvrir l'extraordinaire biodiversité de l'archipel. Mais celle-ci est menacée. Déforestation, production d'huile de palme, braconnage...Les dangers sont nombreux et prennent une dimension particulière lorsque la pandémie de Covid 19 éclate au milieu du voyage.Documentaire scientifique autant que récit intime sur la relation père-fille, Les Sauvages est un livre passionnant, instructif et drôle. Un ouvrage qui pose la question essentielle de notre rapport au monde animal. Critique : Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sauvages-246213?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. poseidon2

    Isekai anime studio tome 2

    Après nous avoir présenté le petit monde et la complexité de l'animation de série, notre Isekai studio s'attaque à plus gros dans ce tome deux avec rien de moins que la production d'un film à part entière ! C'est encore une fois super intéressantes ! On apprend énormément sur la production de ce genre de film qui sont plus la vision de celui dont le non est marqué sur l'affiche que sa production propre. Le côté Isekai est encore vachement laissé de côté pour notre plus grand bonheur. On se passionne pour cette entrée dans le monde inconnu de la production japonaise à grande échelle. J'avais peur de ce que ce tome deux pouvait nous montrer, après un premier bien complet. J'ai maintenant hâte de voir quel secret le trois nous réserve.
  18. Titre de l'album : Isekai anime studio tome 2 Scenariste de l'album : Kakuchoshi Dessinateur de l'album : Kakuchoshi Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Un manga isekai fantastiquement délirant pour découvrir les coulisses de la création des animés ! Alors qu'elle se rendait à son lieu de travail, le studio d'animation Ashita, Sakura Miyone, l'animatrice principale, rencontre une jeune sorcière nommée Sofie qui a été transportée dans notre monde. Et malheureusement, cette dernière a accidentellement téléporté l'équipe d'animation de Sakura dans un autre univers. Sofie va devoir rattraper son erreur en aidant Sakura... Pour ce faire, elle va invoquer différents habitants de son monde d'origine pour former la nouvelle équipe de choc de Sakura, rendant la vie en studio d'animation encore plus fantastique ! Critique : Après nous avoir présenté le petit monde et la complexité de l'animation de série, notre Isekai studio s'attaque à plus gros dans ce tome deux avec rien de moins que la production d'un film à part entière ! C'est encore une fois super intéressantes ! On apprend énormément sur la production de ce genre de film qui sont plus la vision de celui dont le non est marqué sur l'affiche que sa production propre. Le côté Isekai est encore vachement laissé de côté pour notre plus grand bonheur. On se passionne pour cette entrée dans le monde inconnu de la production japonaise à grande échelle. J'avais peur de ce que ce tome deux pouvait nous montrer, après un premier bien complet. J'ai maintenant hâte de voir quel secret le trois nous réserve. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/isekai-anime-studio-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans.
  20. Titre de l'album : Mémoires d'un cétacé - Biologie, écologie et conservation Scenariste de l'album : Anne Defréville Dessinateur de l'album : Anne Defréville Coloriste : Anne Defréville Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : La Terre, dans un futur très lointain. Des cétacés archéologues déterrent le journal de bord d'un dauphin dans une strate de l'anthropocène. Au fur et à mesure des pages parcourues, ils approfondissent leur connaissance de la vie de leurs ancêtres et d'une époque (la nôtre) où les relations entre humains et cétacés passent de la fascination à la destruction et à la protection... Critique : Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/memoires-d-un-cetace-biologie-ecologie-et-conservation?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. The_PoP

    L'homme qui aimait les plantes

    A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi. Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés.
  22. Titre de l'album : L'homme qui aimait les plantes Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Benoît Blary Coloriste : Benoît Blary Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 80% des molécules qui nous soignent sont issues des plantes. Sur les 250 000 espèces de plantes existantes, nous n'en connaissons assez bien qu'un pour cent. Guidés par un expert au gré de ses choix scientifiques et de ses appétits de voyages, plongez dans les connaissances actuelles, les pratiques ancestrales et les enjeux de la botanique de demain. Critique : A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi. Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-aimait-les-plantes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Jean-Pierre Pécau poursuit sa série sur les machines de guerre et plus particulièrement le tank B1 Bis avec un lance-flamme installé par les soldats nazis, pour remplacer le canon. Cet album se déroule donc durant la seconde guerre mondiale à l'intérieur du tank avec l'équipe de soldats français et leur nouvelle recrue. Ce dernier a participé à la fabrication de ces machines de guerres avant de prendre part au combat quand son oncle a été exécuté par des nazis. On participe aux combats entre les tanks français et allemands dans les campagnes avec la bataille du village de Stone dans les Ardennes. Jean-Pierre Pécau maitrise les techniques scénaristiques des récits de guerres avec ses nombreuses séries sur ce thème, il insère des anecdotes tout au long de l'album pour accompagner l'histoire du B1Bis et des détails sur le moteur ou l'armement du tank. Un cahier technique sur le descriptif du tank termine l'album comme pour les tomes précédents. Les dessins de Senad Mavric et de Filip Andronik sont de qualité pour dépeindre cette triste période historique. L'histoire est bien construite et on se laisse très vite prendre dans ce récit de guerre avec le fameux tank B1bis.
  24. Titre de l'album : Machines de guerre tome 6 - Le boucher de Stonne : B1bis, la forteresse qui crache le feu Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Senad Mavric & Filip Andronik Coloriste : Jean Verney Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le char français B1bis fut de loin le char le plus redouté des Allemands durant la campagne de France, et une très mauvaise surprise pour eux qui ignoraient son existence. Invulnérable aux canons de leurs chars comme à tous leurs antichars, ils ne pouvaient compter que sur les pièces lourdes pour en venir à bout. Critique : Jean-Pierre Pécau poursuit sa série sur les machines de guerre et plus particulièrement le tank B1 Bis avec un lance-flamme installé par les soldats nazis, pour remplacer le canon. Cet album se déroule donc durant la seconde guerre mondiale à l'intérieur du tank avec l'équipe de soldats français et leur nouvelle recrue. Ce dernier a participé à la fabrication de ces machines de guerres avant de prendre part au combat quand son oncle a été exécuté par des nazis. On participe aux combats entre les tanks français et allemands dans les campagnes avec la bataille du village de Stone dans les Ardennes. Jean-Pierre Pécau maitrise les techniques scénaristiques des récits de guerres avec ses nombreuses séries sur ce thème, il insère des anecdotes tout au long de l'album pour accompagner l'histoire du B1Bis et des détails sur le moteur ou l'armement du tank. Un cahier technique sur le descriptif du tank termine l'album comme pour les tomes précédents. Les dessins de Senad Mavric et de Filip Andronik sont de qualité pour dépeindre cette triste période historique. L'histoire est bien construite et on se laisse très vite prendre dans ce récit de guerre avec le fameux tank B1bis. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/machines-de-guerre-le-boucher-de-stonne-b1bis-la-forteresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. alx23

    Mediator, un crime chimiquement pur

    Ce roman graphique est né de la rencontre d'Irène Frachon pneumologue et une lanceuse d'alerte et d'Éric Giacometti un scénariste de bande dessinée et roman. Le scandale sur ce médicament a éclaté grâce au travail d'enquête très documenté d'Irène Frachon. Elle se souvenait d'un problème similaire avec le laboratoire Servier sur un autre médicament coupe-faim très dangereux pour la santé, une dizaine d'années auparavant. Cet album retrace donc l'histoire d’Éric Servier à la tête de ce laboratoire pharmaceutique et de tout cet empire qui représente une énorme fortune. En parallèle de tous les médicaments mise en vente par ce laboratoire, on suit l'affaire du Meditor de sa création jusqu'à son interdiction de vente. Les auteurs mettent également en avant les facilités pour le laboratoire Servier grâce à des appuis politiques. Les conflits d’intérêt sont trop grands et le médicament se retrouve sur le marché sans véritable contrôle de ses effets secondaires ou seulement de son efficacité par l’agence française du médicament. Les dessins de François Duprat conviennent bien au genre documentaire réaliste avec des parties schématisées pour mieux comprendre comme les maladies et effets sur la santé des patients. La conclusion est affolante sur tous les faux médicaments de ce laboratoire et le procès est en cours d’appel pour janvier 2023.
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