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Titre de l'album : Les enfants de la résistance - tome 9 - Les jours heureux Scenariste de l'album : Vincent Dugommier Dessinateur de l'album : Benoît Ers Coloriste : Benoît Ers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La mère de François aimerait qu'il quitte la Résistance. En effet, la lutte s'intensifie. Partout, les cellules clandestines mettent à mal les ateliers et les hommes de l'occupant. On s'organise en vue d'un débarquement des Alliés qui semble imminent... En réponse, les nazis promulguent le décret Sperrle, qui fait monter d'un cran la répression en France, aidé par la Milice française. François, Lisa et Eusèbe sont maintenant de jeunes adultes... et s'ils se font prendre, ils seront condamnés comme tels. Pourtant, ce n'est pas le moment d'abandonner ! Critique : 9 tomes déjà pour la série Les enfants de la résistance qui s'est imposée avec le temps comme la série de référence jeunesse sur la seconde guerre mondiale. Ni trop enfantin, ni trop dur, gardant un certain niveau de réalisme, cette série propre aux jeunes lecteurs de plonger dans le coeur de la résistance française à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale. C'est l'occasion d'en découvrir les enjeux, les contextes historiques, mais aussi les façons de s'organiser et de lutter. C'est évidemment romancé et adapté pour être lu par les plus jeunes, mais c'est une vraie réussite d'autant plus que les adultes le liront également avec plaisir. Les dessins de Benoît Ers n'y sont pas pour rien, les planches sont riches et détaillées, et l'ensemble est vraiment agréable à lire et clair. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-la-resistance-tome-9-les-jours-heureux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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9 tomes déjà pour la série Les enfants de la résistance qui s'est imposée avec le temps comme la série de référence jeunesse sur la seconde guerre mondiale. Ni trop enfantin, ni trop dur, gardant un certain niveau de réalisme, cette série propre aux jeunes lecteurs de plonger dans le coeur de la résistance française à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale. C'est l'occasion d'en découvrir les enjeux, les contextes historiques, mais aussi les façons de s'organiser et de lutter. C'est évidemment romancé et adapté pour être lu par les plus jeunes, mais c'est une vraie réussite d'autant plus que les adultes le liront également avec plaisir. Les dessins de Benoît Ers n'y sont pas pour rien, les planches sont riches et détaillées, et l'ensemble est vraiment agréable à lire et clair.
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C'était presque étonnant qu'une série aussi connue que les Sosters, qui a déjà une série de dessins animée à succès et des livres, n'ait pas de vrai spin off. J'exclus les super sisters, celle-ci étant plus un délire qu'un vrai spin off. J'avais un peu peur que cet album soit juste une commande pour faire marcher le business autour des sisters. Et bien il se trouve que ce fut une lecture très rafraîchissante. Les doudous sont rigolos. Puduk au sommet de sa forme et l'inspiration Toys story juste ce qu'il faut pour cela s'oublie assez vite. Ca se lit autant en tant qu'enfant qu'en tant qu'adulte. Vraiment pas mal
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Titre de l'album : Les doudous des Sisters tome 1 Scenariste de l'album : Christophe Cazenove Dessinateur de l'album : William Coloriste : Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Les deux doudous les plus sympas de la BD comme vous ne les avez jamais vus. Dès que Marine a le dos tourné, ses doudous s'animent et vivent les plus folles aventures. Malgré tout, ils poursuivent toujours le même objectif : protéger leur petite maîtresse à bouclettes blondes des peurs enfantines. Mais aujourd'hui, rien ne va plus ! Puduk a failli à sa mission lors du dernier orage et il est persuadé que Marine va lui en vouloir et va l'envoyer direct dans le carton des doudous qui ne servent à rien. Même son pote Ramollo n'arrive pas à lui remonter le moral. La seule solution est certainement de trouver un autre responsable des mauvaises nuits de la petite Sister. Critique : C'était presque étonnant qu'une série aussi connue que les Sosters, qui a déjà une série de dessins animée à succès et des livres, n'ait pas de vrai spin off. J'exclus les super sisters, celle-ci étant plus un délire qu'un vrai spin off. J'avais un peu peur que cet album soit juste une commande pour faire marcher le business autour des sisters. Et bien il se trouve que ce fut une lecture très rafraîchissante. Les doudous sont rigolos. Puduk au sommet de sa forme et l'inspiration Toys story juste ce qu'il faut pour cela s'oublie assez vite. Ca se lit autant en tant qu'enfant qu'en tant qu'adulte. Vraiment pas mal Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-doudous-des-sisters-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'étrange bureau des injustices Scenariste de l'album : Maxime Fontaine Dessinateur de l'album : Yllya Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Mina et Khoren sont les souffre-douleur des brutes et de la peste de leur collège. Un jour, une femme masquée les aiguille vers l'étrange bureau des injustices, une mystérieuse organisation peuplée de monstres amusants, qui prétend réparer les torts que l'on subit. Un agent prénommé Gary se charge de leur dossier, et transforme leurs tortionnaires en poètes sensibles ou en ballons de baudruche. D'abord ravis, Mina et Khoren découvrent que certains cas sont plus épineux que d'autres, et que bien souvent la vengeance fait naître d'autres vengeances... Critique : Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-etrange-bureau-des-injustices/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans .
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Titre de l'album : Tout savoir en BD - L'univers Scenariste de l'album : Bombom Story Dessinateur de l'album : Choi Woo-Bin , Lee Jungtae Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Tout savoir en BD , une série pour informer de façon ludique la nouvelle génération à propos des sciences humaines et naturelles. Sam a obtenu une mauvaise note lors d'un concours scientifique et se voit offrir un voyage dans l'espace par Orion, le président de Korea Group. Surpris, Sam ne comprend pas ce qui lui arrive, Orion lui explique que ce voyage est une opportunité pour lui de s'intéresser davantage aux sciences. Sam et son amie Léna s'entraînent alors pour partir dans l'espace et montent finalement à bord du vaisseau spatial. Arrivés dans l'espace, le président Orion, Sam et Léna explorent diverses planètes du système solaire. Ils commencent par apprendre les principes de la rotation de la Terre et de la Lune, puis la structure du Soleil et les caractéristiques d'autres planètes comme Jupiter, Mars et Saturne. Ils découvrent aussi la vie des étoiles dans l'Univers. Critique : Après un premier opus sur le monde des dinosaures , les auteurs coréens nous entrainent vers l'infini et l'au delà , si vous me permettez l'expression 🙂 . A la lecture très enrichissante de cette aventure spatiale , on pense aux mots de la devise des explorateurs de la série tv Star Trek : « Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial (...) " Nos deux explorateurs en herbe Léna et Sam , ont l'occasion de poser 2001 questions sur l'odyssée spatiale et la formation du cosmos . Des premiers vols spatiaux , à la création d'un trou noir , en passant par chacune des planètes de notre système solaire , vous saurez tout ! Un vocabulaire adapté pour une compréhension par le plus grand nombre de profanes, dont je fais partie , est la recette qui fonctionne pour ce genre de documentaire . Le style graphique "manga" avec les poncifs habituels humoristiques si caractéristiques ,peut en rebuter certains , mais là n'est pas l'objet de ce docu-bd . La construction des découvertes est réussie avec des schémas et autres images d'archives ponctuant le récit . On passe de Mars à Saturne avec l'envie d'en découvrir d'avantage . Une belle réussite , pour autant que le sujet vous intéresse 😉 Les prochaines sorties en février 2024 porteront sur le corps humain , et la Terre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-univers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un premier opus sur le monde des dinosaures , les auteurs coréens nous entrainent vers l'infini et l'au delà , si vous me permettez l'expression 🙂 . A la lecture très enrichissante de cette aventure spatiale , on pense aux mots de la devise des explorateurs de la série tv Star Trek : « Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial (...) " Nos deux explorateurs en herbe Léna et Sam , ont l'occasion de poser 2001 questions sur l'odyssée spatiale et la formation du cosmos . Des premiers vols spatiaux , à la création d'un trou noir , en passant par chacune des planètes de notre système solaire , vous saurez tout ! Un vocabulaire adapté pour une compréhension par le plus grand nombre de profanes, dont je fais partie , est la recette qui fonctionne pour ce genre de documentaire . Le style graphique "manga" avec les poncifs habituels humoristiques si caractéristiques ,peut en rebuter certains , mais là n'est pas l'objet de ce docu-bd . La construction des découvertes est réussie avec des schémas et autres images d'archives ponctuant le récit . On passe de Mars à Saturne avec l'envie d'en découvrir d'avantage . Une belle réussite , pour autant que le sujet vous intéresse 😉 Les prochaines sorties en février 2024 porteront sur le corps humain , et la Terre .
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Dans un monde où règne la magie , la jeune Naïs doit passer l'ultime étape de sa formation pour devenir la Petaä , élue du peuple pourvue de pouvoirs magiques . Mais tout ne se déroule pas comme prévu , c'est même un drame se jouant à son réveil , car les membres du village se sont transformés en statues de pierre . Après une fuite marquée par l'incompréhension d'une telle injustice et la culpabilité , notre jeune héroïne va rencontrer de nouveaux compagnons sur sa route et entreprendre une quête de rédemption afin d'anéantir (si possible) cette malédiction . Le scénariste donne pas mal de complexité au récit avec une galerie de personnages assez importante , ainsi qu'un vocabulaire propre à cet univers et de nouvelles coutumes à digérer au fil des pages . Adressé à un lectorat plutôt jeune , cette aventure risque de perdre les "trop jeunes" pour la difficulté de compréhension du récit ; et rebuter les ados avec un dessin plutôt infantile . Des visages ronds , insérés dans des cases vides ou peu chargées . Les décors sont dépourvus de détails et se veulent marqués du sceau de la simplicité . Les couleurs et les effets lumineux relèvent le niveau d'un trait vraiment orienté enfance . C'est peut-être la raison de mes difficultés à entrer réellement dans l'histoire . Le genre d'ouvrage où l'histoire peut sembler tronquée par un dessin manquant d'audace .
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Titre de l'album : Naïs - La prophétie des 2 lunes Scenariste de l'album : Nicolas Antona Dessinateur de l'album : Clémentine Pochon Coloriste : Clémentine Pochon Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Un récit initiatique fantastique qui ravira le public jeunesse/ado Naïs, jeune fille impétueuse, va passer son initiation pour devenir la Petaä, l'élue du peuple Kosh. Mais rien ne se passe comme prévu et lors du rite, elle libère un pouvoir inconnu qui la fait s'évanouir. À son réveil, sous le regard d'une alouette rouge, tout son peuple est pétrifié... Naïs, terrifiée et croyant être la cause de ce malheur, va fuir et se réfugier dans la forêt de l'Entre deux-îles. Une longue quête personnelle débute alors pour elle et ses nouveaux compagnons à travers les îles suspendues du monde de Corä. Critique : Dans un monde où règne la magie , la jeune Naïs doit passer l'ultime étape de sa formation pour devenir la Petaä , élue du peuple pourvue de pouvoirs magiques . Mais tout ne se déroule pas comme prévu , c'est même un drame se jouant à son réveil , car les membres du village se sont transformés en statues de pierre . Après une fuite marquée par l'incompréhension d'une telle injustice et la culpabilité , notre jeune héroïne va rencontrer de nouveaux compagnons sur sa route et entreprendre une quête de rédemption afin d'anéantir (si possible) cette malédiction . Le scénariste donne pas mal de complexité au récit avec une galerie de personnages assez importante , ainsi qu'un vocabulaire propre à cet univers et de nouvelles coutumes à digérer au fil des pages . Adressé à un lectorat plutôt jeune , cette aventure risque de perdre les "trop jeunes" pour la difficulté de compréhension du récit ; et rebuter les ados avec un dessin plutôt infantile . Des visages ronds , insérés dans des cases vides ou peu chargées . Les décors sont dépourvus de détails et se veulent marqués du sceau de la simplicité . Les couleurs et les effets lumineux relèvent le niveau d'un trait vraiment orienté enfance . C'est peut-être la raison de mes difficultés à entrer réellement dans l'histoire . Le genre d'ouvrage où l'histoire peut sembler tronquée par un dessin manquant d'audace . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nais-et-la-prophetie-des-deux-lunes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et hop voici un épisode des Schtroumpfs vu par Tebo. Alors très sincèrement je ne connaissais pas du tout le travail de cet auteur. Et il faut bien reconnaitre qu'on est ici assez largement sur un "Schtroumpfs vus par" puisque le graphisme de Tebo est pas vraiment dans le style habituel des schtroumpfs. Je vais mettre les pieds dans le plat tout de suite, j'ai largement préféré le style graphique des épisodes des Schtroumpfs classiques. Le dessin de Tebo n'est pas vraiment le point fort de cet opus je trouve. Par contre côté histoire c'est très très très bien fait pour un épisode des schtroumpfs, l'histoire nous réservant quelques belles surprises, et un humour qui fonctionne plutôt très bien. Attention, je pense que les adultes l'apprécieront peut être plus que nos enfants, surtout si vous avez été trempés quelques fois dans l'univers de peyo dans votre jeunesse.
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Titre de l'album : Qui est ce Schtroumpf ? Scenariste de l'album : Tebo Dessinateur de l'album : Tebo Coloriste : Tebo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un nouveau Schtroumpf est tombé des cieux, et la cigogne n'a rien à voir là-dedans ! Son intégration risque d'être un peu compliquée, car il ne comprend rien au langage Schtroumpf. Ce qui ne l'empêchera pas de s'embarquer dans une aventure drôlement schtroumpf, à la recherche de son identité ! Un chemin semé d'embûches et de vieilles connaissances, joyeusement schtroumpfées par Tebo, qui emprunte les jouets de Peyo pour l'occasion. Critique : Et hop voici un épisode des Schtroumpfs vu par Tebo. Alors très sincèrement je ne connaissais pas du tout le travail de cet auteur. Et il faut bien reconnaitre qu'on est ici assez largement sur un "Schtroumpfs vus par" puisque le graphisme de Tebo est pas vraiment dans le style habituel des schtroumpfs. Je vais mettre les pieds dans le plat tout de suite, j'ai largement préféré le style graphique des épisodes des Schtroumpfs classiques. Le dessin de Tebo n'est pas vraiment le point fort de cet opus je trouve. Par contre côté histoire c'est très très très bien fait pour un épisode des schtroumpfs, l'histoire nous réservant quelques belles surprises, et un humour qui fonctionne plutôt très bien. Attention, je pense que les adultes l'apprécieront peut être plus que nos enfants, surtout si vous avez été trempés quelques fois dans l'univers de peyo dans votre jeunesse. Autres infos : Une aventure des Schtroumpfs Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/qui-est-ce-schtroumpf?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les chimères de Vénus - Tome 1 Scenariste de l'album : Alain Ayrolles Dessinateur de l'album : Etienne Jung Coloriste : Etienne Jung Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1873, les vaisseaux des puissances terrestres s’élancent dans l’éther pour conquérir les planètes du système solaire. L’actrice Hélène Martin débarque sur Vénus, monde sauvage couvert de brume, à la recherche de son fiancé, un poète évadé des bagnes de Napoléon III. Poursuivie par l’inquiétant duc de Chouvigny, entraînée dans la rivalité des empires, Hélène s’aventurera à travers des jungles infestées de dinosaures et sur des océans déchaînés jusqu’aux confins de l’astre, où se dressent les vestiges d’une mystérieuse civilisation. Critique : C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore ! Autres infos : Quand Jules Vernes croise Cyrano... Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chimeres-de-venus-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore !
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Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste !
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Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875
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Titre de l'album : Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875 Scenariste de l'album : Alex Alice Dessinateur de l'album : Alex Alice Coloriste : Alex Alice Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir visité la Lune et Mars, Les Chevaliers de l’Ether semblent tristement cloués au sol depuis l’échec de leur tentative visant à convaincre l’Empereur Napoléon III de secourir les Martiaux. Le jeune Séraphin a été jeté en prison, et la Princesse de Mars est détenue pour être exhibée lors de l’Exposition Interplanétaire qui doit s’ouvrir à Paris, le 25 avril 1875 en présence de leurs Majestés les Empereurs de France et d’Allemagne. Afin de pousser les dirigeants du monde à dénoncer les crimes commis par la Prusse sur Mars, nos héros vont donc devoir libérer la princesse, ou tout au moins ses fabuleux pouvoirs mentaux. Et ainsi, au nom de la concorde entre les peuples, Hans, Sophie et Séraphin, aidés de Loïc, du capitaine Schneidig et de la journaliste Jocaste Daumier n’ont plus le choix : ils doivent braquer l’Exposition ! Mais à quel prix ? Critique : Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-etoiles-tome-6?ref=44 Voir la totalité de enregistrement- 9 réponses
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Titre de l'album : Elvira & Otto - Dans la jungle - Tome 1 Scenariste de l'album : Martin Baltscheit Dessinateur de l'album : Max Fiedler Coloriste : Claire Paq Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Les safaris, avec tous ces touristes bouche bée qui affluent sans cesse, c'est pénible ! Mais ces singes nus dans leurs jeeps bruyantes ont quelque chose de fascinant. Lorsque la gazelle Elvira et Otto l'éléphant, un couple pas comme les autres, rencontrent un curieux scarabée plat noir qui se présente à eux sous le nom de Siri, une grande aventure commence pour eux. Parce que Siri leur montre des images du monde des touristes : des magasins, des rues, un grand train dans un tunnel appelé « métro ». Un monde qu'ils rêveraient de découvrir de leurs yeux... Avec Elvira et Otto, qui aimeraient découvrir la jungle urbaine, Martin Baltscheit et Max Fiedler créent un couple irrésistible qui nous offre un regard sans complaisance sur nos existences d'êtres « civilisés ». Critique : Ma note un peu sévère ne doit pas vous faire perdre de vue l'essentiel : c'est une bd jeunesse, et le ressenti et la sensibilité de chacun y donnera forcément un écho différent du mien, et ce d'autant plus que ce Elvira et Otto semble avoir été très apprécié. Pour ma part je suis passé à côté, le dessin ne m'a pas vraiment plut, et le récit et les personnages ont eu du mal à prendre sur moi. Le fond du propos lui présente un véritable intérêt, même si ce tome, assez introductif, nous montre bien que les deux auteurs en gardent "sous la patte" pour le prochain tome. Au fond il m'a manqué ce petit supplément de charme qui me fait habituellement fondre facilement pour les oeuvres jeunesse. Autres infos : BD Jeunesse Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elvira-otto-dans-la-jungle/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ma note un peu sévère ne doit pas vous faire perdre de vue l'essentiel : c'est une bd jeunesse, et le ressenti et la sensibilité de chacun y donnera forcément un écho différent du mien, et ce d'autant plus que ce Elvira et Otto semble avoir été très apprécié. Pour ma part je suis passé à côté, le dessin ne m'a pas vraiment plut, et le récit et les personnages ont eu du mal à prendre sur moi. Le fond du propos lui présente un véritable intérêt, même si ce tome, assez introductif, nous montre bien que les deux auteurs en gardent "sous la patte" pour le prochain tome. Au fond il m'a manqué ce petit supplément de charme qui me fait habituellement fondre facilement pour les oeuvres jeunesse.
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Qu'est ce que j'aime les bd jeunesses du Lombard. Cette année j'y ai trouvé vraiment de belles choses, aussi agréables à lire pour l'adulte que je suis qu'intéressantes pour les enfants. Ce tome 8 de la série les enfants de la résistance nous confirme que c'est bien une très belle série jeunesse. L'histoire avance bien, le réalisme est toujours de mise, situations et personnages sont complexes et quelques fausses pistes sont agréablement posés, les dilemmes ont le temps de s'installer et on suit nos jeunes héros sur ce chemin Ô combien délicat. Le dessin de Benoît Ers est toujours plein de justesse et de rondeurs sans pour autant trop céder aux facilités, c'est vraiment chouette et propre. J'ai beaucoup aimé.
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Les enfants de la résistance - Tome 8 - Combattre ou mourir
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Titre de l'album : Les enfants de la résistance - Tome 8 - Combattre ou mourir Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Benoît Ers Coloriste : Benoît Ers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les enfants de la Résistance ont maintes fois manqué mourir pour leurs idées. Cette fois, ils devront risquer leur vie pour la libre circulation de l'information. Ou plutôt la circulation de l'information libre ! En cet été 1943, la nouvelle mission du Lynx est de livrer un stock de papier qui servira à imprimer les journaux de la Résistance... à 250 km de chez eux. Pour cela, ils vont devoir monter tout un réseau. Ce qui implique de prendre le plus grand des risques : faire confiance... Critique : Qu'est ce que j'aime les bd jeunesses du Lombard. Cette année j'y ai trouvé vraiment de belles choses, aussi agréables à lire pour l'adulte que je suis qu'intéressantes pour les enfants. Ce tome 8 de la série les enfants de la résistance nous confirme que c'est bien une très belle série jeunesse. L'histoire avance bien, le réalisme est toujours de mise, situations et personnages sont complexes et quelques fausses pistes sont agréablement posés, les dilemmes ont le temps de s'installer et on suit nos jeunes héros sur ce chemin Ô combien délicat. Le dessin de Benoît Ers est toujours plein de justesse et de rondeurs sans pour autant trop céder aux facilités, c'est vraiment chouette et propre. J'ai beaucoup aimé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-la-resistance-tome-8-combattre-ou-mourir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement- 5 réponses
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Ne tournons pas autour du pot, il y a un parfum de magicien d'Oz dans ces Contrées salées à destination des enfants et jeunes ados que les adultes dévoreront en cachette également ! Chose étonnante, la très belle couverture cache je trouve un dessin tout aussi harmonieux mais dans un style moins éthéré à l'intérieur de cet album. Si Hope Larson nous livre un conte envoutant aux multiples leçons et niveaux de lecture, peuplé de personnages attachants, sensibles et intéressants, la mise en image de Rebecca Mock vient nous sublimer l'ensemble dans un style qui n'a pas été sans me rappeler le travail du studio ghibli sur leurs productions. C'est clair, expressif, enjoué et inspiré, bravo. Je ne peux que vous en conseiller la lecture, c'est indéniablement un de ces ouvrages dont la magie déborde pour infuser le cœur de ses lecteurs, des plus jeunes aux plus anciens.
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Titre de l'album : Les contrées salées Scenariste de l'album : Hope Larson Dessinateur de l'album : Rebecca Mock Coloriste : Rebecca Mock Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Lorsque Elber, le frère aîné de Vonceil, revient à la ferme familiale de l'Oklahoma après avoir servi sur les lignes de front de la Première Guerre mondiale, les choses ne se passent pas comme elle l'espérait. L'expérience traumatisante de la guerre l'ont transformé en homme austère et responsable qui n'a plus de temps à lui consacrer. Alors qu'il vient d'épouser la fille qu'il avait laissée derrière lui, surgit une femme en blanc mystérieuse et captivante qui accuse Elber de l'avoir abandonnée en France. Lorsqu'il refuse de quitter sa femme, elle jette un sort au puits familial, qui transforme les réserves d'eau pure de la ville en eau salée. Qui est cette dame en blanc, qu'a-t-elle fait à la ferme et que sait le vieil oncle Dell de Vonceil à son sujet ? Pour le savoir, Vonceil va devoir affronter le monde de la sorcellerie peuplé de parents dangereux, d'animaux métamorphosés, d'une capricieuse sorcière du sucre et de la Dame en blanc, la sinistre sorcière du sel. Au cours de ce voyage épique qui va la transformer, la jeune fille en apprendra beaucoup sur l'amour et sur ce que cela signifie de grandir. Les Contrées salées est un conte de fées graphique magnifiquement illustré par Rebecca Mock sur un scénario de Hope Larson, autrice de All Summer Long, nominé pour le prix Eisner, et de A Wrinkle in Time: The Graphic Novel, lauréat du prix Eisner. Critique : Ne tournons pas autour du pot, il y a un parfum de magicien d'Oz dans ces Contrées salées à destination des enfants et jeunes ados que les adultes dévoreront en cachette également ! Chose étonnante, la très belle couverture cache je trouve un dessin tout aussi harmonieux mais dans un style moins éthéré à l'intérieur de cet album. Si Hope Larson nous livre un conte envoutant aux multiples leçons et niveaux de lecture, peuplé de personnages attachants, sensibles et intéressants, la mise en image de Rebecca Mock vient nous sublimer l'ensemble dans un style qui n'a pas été sans me rappeler le travail du studio ghibli sur leurs productions. C'est clair, expressif, enjoué et inspiré, bravo. Je ne peux que vous en conseiller la lecture, c'est indéniablement un de ces ouvrages dont la magie déborde pour infuser le cœur de ses lecteurs, des plus jeunes aux plus anciens. Autres infos : Eisner Awards 2022 : Meilleure publication pour enfants (9-12 ans) Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/contrees-salees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Révolutionnaires - Tome 1 - Les princes Misère Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nantes, 1792. Pour fuir les intentions meurtrières de son oncle, le Marquis de Valoire, Célénie n'a trouvé d'autre refuge que les sombres ruelles de la ville. Désormais, pour récupérer son héritage, la jeune aristocrate devenue orpheline ne peut plus compter que sur ses nouveaux camarades d'infortune, Pince-Mitraille, Titor et Mélina. Plongés dans le tourment de la Révolution Française, c'est dans l'Égalité et la Fraternité que les quatre enfants vont devoir lutter pour leur Liberté. Critique : Nouvelle série jeunesse historique chez Le Lombard, orientée sur la période suivant la révolution française. Nos jeunes héros vont devoir affronter la grande Histoire à travers leurs histoires personnelles. Ce tome 1 suit un rythme assez effréné et démarre au quart de tour. Si le début de l'intrigue est somme toute d'une grande banalité, le contexte dans lequel elle s'inscrit et les profils des personnages font que l'alchimie prend bien. Les planches de Xavier Fourquemin m'ont plu et elles me changent un peu sur des détails qui ont leur importance des standards actuels de la bd jeunesse. Ce tome met en place des éléments pour des développements plus ambitieux sur les tomes prochains et la fin de celui-ci nous tient en haleine. Nous verrons donc au prochain tome si Régis Hautière arrive à nous livrer une aventure à la hauteur des espoirs suscités. Pour le moment il me manque encore un petit quelque chose. Autres infos : BD jeunesse Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-1-les-princes-misere?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle série jeunesse historique chez Le Lombard, orientée sur la période suivant la révolution française. Nos jeunes héros vont devoir affronter la grande Histoire à travers leurs histoires personnelles. Ce tome 1 suit un rythme assez effréné et démarre au quart de tour. Si le début de l'intrigue est somme toute d'une grande banalité, le contexte dans lequel elle s'inscrit et les profils des personnages font que l'alchimie prend bien. Les planches de Xavier Fourquemin m'ont plu et elles me changent un peu sur des détails qui ont leur importance des standards actuels de la bd jeunesse. Ce tome met en place des éléments pour des développements plus ambitieux sur les tomes prochains et la fin de celui-ci nous tient en haleine. Nous verrons donc au prochain tome si Régis Hautière arrive à nous livrer une aventure à la hauteur des espoirs suscités. Pour le moment il me manque encore un petit quelque chose.
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Titre de l'album : Toutes les princesses meurent après minuit Scenariste de l'album : Quentin Zuttion Dessinateur de l'album : Quentin Zuttion Coloriste : Quentin Zuttion Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 31 août 1997 au matin, dans un pavillon de banlieue, une mère de famille repasse le linge quand la télévision lui apprend la nouvelle : Lady Di est morte cette nuit. Au même moment dans la salle de bain, Lulu, son fils de 8 ans, se tartine la bouche de rouge à lèvre et s'imagine embrasser son petit voisin. De son côté, Cam, en pleine adolescence, cache son petit copain dans sa chambre sous le refrain de la musique du moment. Quant au père, il rentre seulement à la maison, lui n'a pas dormi ici. De l'éveil du désir aux passions fanées, le portrait amoureux de cette famille s'esquisse à travers cette journée ensoleillée qui va changer leur vie... Critique : Pfiou, que j'aime ce genre de lectures ! La finesse de la couverture et des choix graphiques m'avaient fait envie, et puis ne nous voilons pas la face, je suis un très bon client pour les romans graphiques façon tranche de vie. Celui-ci est toutefois particulièrement réussi, et je serai bien en peine de lui trouver des défauts. C'est tendre et touchant, sans jamais devenir niais, ça parle de tous, des adultes au enfants, de nos lâchetés, de nos courages, de la vie qui est parfois bien rude, et de ces moments hors du temps qui façonnent parfois grandement ce que nous deviendront. A travers la photographie et le récit d'une journée d'été, l'auteur réussit avec beaucoup de tendresse à nous dépeindre la vie, la vraie. Je vais en profiter pour mettre les pieds dans le plat, car parfois cela dissuade des lecteurs qui passeraient à côté d'une bien belle lecture. Non cette bd ne traite pas de l'homosexualité. Ce n'est finalement même pas le sujet, il s'agit avant tout de tranches de vies et de problématiques amoureuses vécues par plusieurs personnages à divers moment de leurs vies. Un beau et grand moment, d'une rare pudeur, et pourtant, tout y est dit ou presque. Les personnages ne sont ni excessifs, ni quelconques, ils sont un peu de nous quelque part, et ça fait du bien. Il faut bien reconnaitre sur l'ecueil parfois de ces romans graphiques intimistes et vie quotidienne sont que finalement, les enjeux, les non dits ne sont pas toujours clairs pour le lecteur, et parfois en voulant être trop minimaliste, on finit par avoir une impression de banalité, et un manque d'intérêt. Rassurez-vous, ici vous lirez jusqu'au bout une fois ce roman graphique ouvert. Je tiens également à dire que souvent l'appréciation de ce genre de roman graphique tient beaucoup à notre vécu personnel et à ce que cela peut nous renvoyer. Ici ce n'est pas le cas, cette histoire m'a intéressée pour ce qu'elle est puisqu'elle ne se rapprochait pas vraiment de mes vécus. Une petite merveille donc, à découvrir et que je ne manquerais pas de prêter autour de moi. A noter que si je n'en ai que peu parlé, le dessin est au diapason de la couverture et du propos. Une franche réussite, une histoire d'une rare justesse, de celles que je n'attendais pas à ce niveau. Cerise sur le gâteau, vous pourrez le faire lire à vos ados sans soucis. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/toutes-les-princesses-meurent-apres-minuit?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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