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  1. Un peu d'histoire avant d'attaquer cette critique du run de Dan Slott sur She-Hulk 🙂 . Souvenez-vous Lou Ferrigno en 1970 et la série culte Hulk , souvenez-vous aussi qu'en même temps était diffusée la série Super Jaimie ! Voilà la raison de la création par Marvel de ce personnage haut en couleurs : une histoire de droits juste au cas où !! 53 ans pour l'avocate aux faux airs d'Ally McBeal , à la force "hulkéenne" mais avec un atout , celui de rester maître de ses transformations , ce qui n'est pas le cas de son cher cousin Bruce Banner . Voulant surfer sur le ton humoristique amené par John Byrne en 1989 , Dan Slott livre en 2004 douze numéros sur l'avocate , avec la même idée : La rendre réaliste avec son lot de problèmes , toujours ce 4ème mur brisé (elle l'a fait bien avant Deadpool) et amener des touches d'humour . Le succès est au rendez-vous , et vous allez découvrir les 6 premiers épisodes de ce run dessiné par Juan Bobillo , puis (fort heureusement) par Paul Pelletier . Le trait épuré , presque naïf de Bobillo , est typique de la fin des années 90 , début 2000 dans les comics US . Des visages lisses , sans aucun défauts , des décors réduits au plus strict minimum , bref , Paul Pelletier amène plus de rigueur , de finesse et de réalisme dans les deux derniers épisodes . Le point fort est assurément le scénario , qui va poser des questions simples mais jamais vues auparavant ! Prenez par exemple l'employé de la firme Roxxon qui se retrouve intoxiqué par des produits radio-actifs ,puis se découvre des pouvoirs à la Superman , mais attente un procès à l'entreprise car sa vie devient un enfer . Il casse tout ce qu'il touche , sa femme veut le quitter car il ne maîtrise pas sa force etc ..... L'avocate "verte" va l'aider dans son combat contre la peu scrupuleuse société de Dario Agger . Il y a d'autres situations comme celle-ci qui sont abordées et amènent un parfum de fraîcheur dans ce monde immaculé d'armures et de capes . L'autre point fort du récit tient à la personnalité de Jennifer Walters , tantôt fêtarde avec un homme différent chaque soir , tantôt en tailleur dans un grand cabinet d'avocat , elle se retrouve dans des situations assez ubuesques parfois , au grand dame de ses "collègues" de travail , avengers y compris 😉 En résumé , si vous avez la série ou même si elle vous a intrigué , foncez sur ce comics , il est encore meilleur et ne nécessite pas d'avoir une grande connaissance de l'univers Marvel .
  2. Le second tome de la collection Marvel "Super-héroïnes" nous fait découvrir Miss Marvel , la jeune et intrépide Kamala Khan . Première héroïne musulmane à voir le jour en 2014. En effet , dans une Amérique ayant vécue le 11 septembre , puis l'élection de Obama , les éditeurs Marvel dans un soucis de diversité , décident de créer une ado issue de cette religion et évoluant sur le sol américain . Le succès est immédiat et elle remporte même le prix de la meilleure série à Angoulême en 2016 ! Avec la création de sa chaîne de streaming , Disney sortira une série tv centrée sur elle en 2022 . Il était donc impensable de ne pas proposer un run sur cette jeune héroïne new-yorkaise lors de cette collection dédiée aux femmes . Dans ce tome , nous passons ses origines ainsi que la naissance de ses pouvoirs (un sujet à controverse : mutante , inhumaine ??) , pour mieux la voir évoluer dans cette nouvelle vie avec ses responsabilités . Car oui , elle aurait de faux airs de Peter Parker avec ses questionnements , ses problèmes d'ado , ses obligations de culte qui lui sont rappelées par ses proches etc .... L'humour est omniprésent , même lorsqu'elle rencontre Wolverine , qui n'est pas le plus comique ! Nous suivons donc son enquête , menée tambours battants à travers la ville , voire la France , car elle voyage pas mal avec un certain chien "inhumain" 😉 . Le dessin alterne le correct et le moins bon . D'un trait semi-réaliste "crayonné" on passe à un nettement plus enfantin , rendant Wolverine presque dodu ! Je ne représente pas le public ciblé c'est évident . Ayant vu la série tv , j'ai découvert une autre facette de cette jeune héroïne , nous la reverrons dans le film The marvels en juillet 2023 .
  3. Titre de l'album : Marvel super-héroïnes tome 2 , Miss Marvel Scenariste de l'album : G. Willow Wilson Dessinateur de l'album : Jacob Wyatt , Adrian Alphona Coloriste : Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Kamala Khan s'est à peine familiarisé à ses pouvoirs, qu'elle doit déjà affronter ses propres super-vilains ! D'ailleurs, face au mystérieux Inventeur, elle va avoir besoin de renforts... Wolverine, ça suffira ? Et pourquoi pas ajouter Gueule d'Or, le chien des Inhumains ? Être une super-héroïne, c'est dangereux, mais c'est quand même fun !!! Critique : Le second tome de la collection Marvel "Super-héroïnes" nous fait découvrir Miss Marvel , la jeune et intrépide Kamala Khan . Première héroïne musulmane à voir le jour en 2014. En effet , dans une Amérique ayant vécue le 11 septembre , puis l'élection de Obama , les éditeurs Marvel dans un soucis de diversité , décident de créer une ado issue de cette religion et évoluant sur le sol américain . Le succès est immédiat et elle remporte même le prix de la meilleure série à Angoulême en 2016 ! Avec la création de sa chaîne de streaming , Disney sortira une série tv centrée sur elle en 2022 . Il était donc impensable de ne pas proposer un run sur cette jeune héroïne new-yorkaise lors de cette collection dédiée aux femmes . Dans ce tome , nous passons ses origines ainsi que la naissance de ses pouvoirs (un sujet à controverse : mutante , inhumaine ??) , pour mieux la voir évoluer dans cette nouvelle vie avec ses responsabilités . Car oui , elle aurait de faux airs de Peter Parker avec ses questionnements , ses problèmes d'ado , ses obligations de culte qui lui sont rappelées par ses proches etc .... L'humour est omniprésent , même lorsqu'elle rencontre Wolverine , qui n'est pas le plus comique ! Nous suivons donc son enquête , menée tambours battants à travers la ville , voire la France , car elle voyage pas mal avec un certain chien "inhumain" 😉 . Le dessin alterne le correct et le moins bon . D'un trait semi-réaliste "crayonné" on passe à un nettement plus enfantin , rendant Wolverine presque dodu ! Je ne représente pas le public ciblé c'est évident . Ayant vu la série tv , j'ai découvert une autre facette de cette jeune héroïne , nous la reverrons dans le film The marvels en juillet 2023 . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/miss-marvel-generation-y-marvel-super-heroines-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme , les éditions Panini publient un recueil de 6 histoires centrées sur les super-héroïnes Marvel . C'est donc par le tome 1 de cette aventure éditoriale que débute cette série de critiques , avec celle que le grand public a découvert sur Netflix : Jessica Jones , la seule qui ne porte pas de costume particulier , du moins récemment 😉 .Vous l'aurez compris , il est question au cours de ces 176 pages "d'origin story" , mais pas que . Bendis distille un scénario brillant , alternant les flashbacks et son présent . Une introspection de sa vie avec des succès mais aussi des défaites cuisantes , certaines restant vivaces , comme celle avec L'homme pourpre . Netflix ne s'est pas trompé en adaptant ce run en particulier . A l'origine de la création du label MAX instaurant un ton plus adulte , les histoires de Jessica Jones ne sont pas à confier entre toutes mains . Le langage est fleuri et il n'est pas remplacé par des symboles comme dans les autres parutions estampillées Marvel . La violence physique est psychique est présente , tout comme le sexe . Bendis ayant créé de toutes pièces cette héroïne des temps modernes et jouissant d'une latitude importante avec ce label ; peut ainsi donner libre cours à ses idées et instaurer un peu de réalisme dans ce monde de "collants" . C'est noir à l'image du dessin de Gaydos et ses ombrages fréquents . Il réalise aussi des suites de cases centrées sur un protagoniste laissant apparaître ses émotions au fur et à mesure . Un découpage très immersif pour une galerie de personnages bigarrés . Les pages centrées sur son passé sont elles , plus colorées pour mieux signifier un début de carrière prometteur et positif . Une couleur , le pourpre , va venir entacher cette courbe ascensionnelle , à vous de la découvrir au cours de ce récit en format souple .
  5. Titre de l'album : Marvel super-héroïnes tome 1 , Jessica Jones Scenariste de l'album : Brian Michael Bendis Dessinateur de l'album : Michael Gaydos Coloriste : Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Détective privée, ex-héroïne ratée, Jessica Jones a un penchant pour l'alcool et pour l'autodestruction. Sa vie bascule lorsque son chemin croise celui de Zebediah Killgrave. Tombant sous son emprise, elle devient l'esclave de l'Homme Pourpre pendant de longs mois. Critique : A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme , les éditions Panini publient un recueil de 6 histoires centrées sur les super-héroïnes Marvel . C'est donc par le tome 1 de cette aventure éditoriale que débute cette série de critiques , avec celle que le grand public a découvert sur Netflix : Jessica Jones , la seule qui ne porte pas de costume particulier , du moins récemment 😉 .Vous l'aurez compris , il est question au cours de ces 176 pages "d'origin story" , mais pas que . Bendis distille un scénario brillant , alternant les flashbacks et son présent . Une introspection de sa vie avec des succès mais aussi des défaites cuisantes , certaines restant vivaces , comme celle avec L'homme pourpre . Netflix ne s'est pas trompé en adaptant ce run en particulier . A l'origine de la création du label MAX instaurant un ton plus adulte , les histoires de Jessica Jones ne sont pas à confier entre toutes mains . Le langage est fleuri et il n'est pas remplacé par des symboles comme dans les autres parutions estampillées Marvel . La violence physique est psychique est présente , tout comme le sexe . Bendis ayant créé de toutes pièces cette héroïne des temps modernes et jouissant d'une latitude importante avec ce label ; peut ainsi donner libre cours à ses idées et instaurer un peu de réalisme dans ce monde de "collants" . C'est noir à l'image du dessin de Gaydos et ses ombrages fréquents . Il réalise aussi des suites de cases centrées sur un protagoniste laissant apparaître ses émotions au fur et à mesure . Un découpage très immersif pour une galerie de personnages bigarrés . Les pages centrées sur son passé sont elles , plus colorées pour mieux signifier un début de carrière prometteur et positif . Une couleur , le pourpre , va venir entacher cette courbe ascensionnelle , à vous de la découvrir au cours de ce récit en format souple . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jessica-jones-alias-origines-secretes-marvel-super-heroines-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : X-men - Inferno Scenariste de l'album : Jonathan Hickman Dessinateur de l'album : Stefano Caselli, R.B. Silva , Valerio Schiti Coloriste : David Curiel Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Jonathan Hickman dit son dernier mot sur la franchise qu'il a totalement redynamisée avec House of X / Powers of X, concluant avec brio les trames posées dès Dawn of X. Critique : Et voilà , clap de fin pour la vision de Monsieur Hickman sur l'aventure mutante de Marvel . Une saga débutée par House of X/Power of X , puis 16 tomes de Dawn of X, suivi de l'event X of swords en 4 tomes , 22 pour Reign of X avec 2 tomes de Hellfire gala ,et enfin , un event nommé Inferno concluant l'histoire , encore que , j'y reviendrai ... Après avoir fini ce Inferno , on reste assez circonspect , l'histoire est bien menée , Hickman nous balade dans le temps comme il sait bien le faire , tout en ménageant un suspens important . Les dialogues sont bien écrits , c'est même parfois complexe de les lire , car il faut être attentif , les apparences sont trompeuses , surtout avec un personnage "oublié" des opus précédents : Mystique , la métamorphe . L'arc va tourner autour d'elle et de sa vengeance savamment préparée . Bien aidé par 3 dessinateurs aux talents assez identiques , on ne ressent pas de différences graphiques dans le traitement des protagonistes , c'est un style propre aux comics , dans le genre d'Opena (qui signe des couvertures) qui a travaillé avec Hickman sur les Avengers notamment . Bref, on en prend plein les yeux , comme Hox/Pox , même intensité , même suspens etc... MAIS , car il y a un gros "mais" pour moi ! En voyant Hickman superviseur du monde mutant je pensais qu'il allait avoir une main mise totale et surtout un véritable début et une fin pour son run . J'espérais donc , un dénouement à toutes les interrogations distillées dans les nombreux tomes sortis . Inferno ne résout pas tout , hélas ... Terrible constat mais j'ai l'impression qu'il est possible de juste lire Hox/Pox et Inferno , voire X of swords et le Hellfire gala . Mais les 16 et 22 tomes du reste sont presque dispensables , j'en veux pour preuve : En revanche , Jonathan Hickman laisse à ses successeurs un bac à sable fourni et attrayant . Ils héritent d'une multitude de portes ouvertes avec ce nouveau monde qu'il a créé . Espérons que la suite répondra à mes (nos) interrogations dans moins de 10 tomes 🙂 Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/x-men-inferno-edition-collector/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    X-men - Inferno

    Et voilà , clap de fin pour la vision de Monsieur Hickman sur l'aventure mutante de Marvel . Une saga débutée par House of X/Power of X , puis 16 tomes de Dawn of X, suivi de l'event X of swords en 4 tomes , 22 pour Reign of X avec 2 tomes de Hellfire gala ,et enfin , un event nommé Inferno concluant l'histoire , encore que , j'y reviendrai ... Après avoir fini ce Inferno , on reste assez circonspect , l'histoire est bien menée , Hickman nous balade dans le temps comme il sait bien le faire , tout en ménageant un suspens important . Les dialogues sont bien écrits , c'est même parfois complexe de les lire , car il faut être attentif , les apparences sont trompeuses , surtout avec un personnage "oublié" des opus précédents : Mystique , la métamorphe . L'arc va tourner autour d'elle et de sa vengeance savamment préparée . Bien aidé par 3 dessinateurs aux talents assez identiques , on ne ressent pas de différences graphiques dans le traitement des protagonistes , c'est un style propre aux comics , dans le genre d'Opena (qui signe des couvertures) qui a travaillé avec Hickman sur les Avengers notamment . Bref, on en prend plein les yeux , comme Hox/Pox , même intensité , même suspens etc... MAIS , car il y a un gros "mais" pour moi ! En voyant Hickman superviseur du monde mutant je pensais qu'il allait avoir une main mise totale et surtout un véritable début et une fin pour son run . J'espérais donc , un dénouement à toutes les interrogations distillées dans les nombreux tomes sortis . Inferno ne résout pas tout , hélas ... Terrible constat mais j'ai l'impression qu'il est possible de juste lire Hox/Pox et Inferno , voire X of swords et le Hellfire gala . Mais les 16 et 22 tomes du reste sont presque dispensables , j'en veux pour preuve : En revanche , Jonathan Hickman laisse à ses successeurs un bac à sable fourni et attrayant . Ils héritent d'une multitude de portes ouvertes avec ce nouveau monde qu'il a créé . Espérons que la suite répondra à mes (nos) interrogations dans moins de 10 tomes 🙂
  8. Titre de l'album : Spiderman/Black cat - L'enfer de la violence Scenariste de l'album : Kevin Smith Dessinateur de l'album : Terry Dodson Coloriste : Rachel Dodson Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Spider-Man et la Chatte Noire ont une histoire compliquée. Il respecte les règles, elle est cambrioleuse. Il est super-héros, elle est... plus ambiguë. Alors que se passe-t-il quand les deux anciens amants sont chargés de la même mission ? Et quel terrible secret va être dévoilé sur le passé de la Chatte Noire ? Critique : La collection "Must have" propose vraiment de belles rééditions . Je ne suis pas le premier admirateur de Spidey , mais force est de reconnaître que lorsque des auteurs de talent s'occupent de lui , on a la chance d'avoir une histoire vraiment prenante et bien ficelée . Kevin Smith , réalisateur de films et grand fan de comics ( sa fille s'appelle Harley Quinn Smith) a sauté sur l'occasion lorsque Joe Quesada ancien manitou de Marvel lui a proposé d'écrire des scénarios . Il a amené , un peu comme Franck Miller avant lui, un ton nettement plus adulte . Cette histoire du tisseur n'est pas à mettre entre toutes les mains , j'ai rarement lu un Marvel doté d'une telle violence , physique , verbale et psychique . Le magnifique trait de Dodson , épousant les rondeurs sensuelles de Black-cat , n'atténue en rien la dureté du propos . Attendez-vous à découvrir la "Catwoman" Marvel sous un autre angle , et surtout , découvrez son passé ! En effet , le livre est plus une introspection de la vie de Felicia Hardy , qu'une banale histoire de Spidey cognant ses ennemis . D'ailleurs , en parlant d'antagoniste , il faut saluer encore le scénariste qui fait preuve d'une réelle inventivité le concernant , et manie habilement le suspens jusqu'au bout . Une véritable enquête policière sur les toits de New-York en compagnie de nos deux héros se déroule sous nos yeux ébahis . Définitivement un Must have Marvel , mais pas de Spiderman , ici , laissons la place aux dames avec la superbe Black-cat ! Dodson a réalisé un autre run sur le tisseur que je ne saurais vous recommander aussi : Le dernier combat . Suspens garanti 😉 Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spider-man-black-cat-must-have/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. La collection "Must have" propose vraiment de belles rééditions . Je ne suis pas le premier admirateur de Spidey , mais force est de reconnaître que lorsque des auteurs de talent s'occupent de lui , on a la chance d'avoir une histoire vraiment prenante et bien ficelée . Kevin Smith , réalisateur de films et grand fan de comics ( sa fille s'appelle Harley Quinn Smith) a sauté sur l'occasion lorsque Joe Quesada ancien manitou de Marvel lui a proposé d'écrire des scénarios . Il a amené , un peu comme Franck Miller avant lui, un ton nettement plus adulte . Cette histoire du tisseur n'est pas à mettre entre toutes les mains , j'ai rarement lu un Marvel doté d'une telle violence , physique , verbale et psychique . Le magnifique trait de Dodson , épousant les rondeurs sensuelles de Black-cat , n'atténue en rien la dureté du propos . Attendez-vous à découvrir la "Catwoman" Marvel sous un autre angle , et surtout , découvrez son passé ! En effet , le livre est plus une introspection de la vie de Felicia Hardy , qu'une banale histoire de Spidey cognant ses ennemis . D'ailleurs , en parlant d'antagoniste , il faut saluer encore le scénariste qui fait preuve d'une réelle inventivité le concernant , et manie habilement le suspens jusqu'au bout . Une véritable enquête policière sur les toits de New-York en compagnie de nos deux héros se déroule sous nos yeux ébahis . Définitivement un Must have Marvel , mais pas de Spiderman , ici , laissons la place aux dames avec la superbe Black-cat ! Dodson a réalisé un autre run sur le tisseur que je ne saurais vous recommander aussi : Le dernier combat . Suspens garanti 😉
  10. Quelle bonne idée de Panini d'éditer en un massif omnibus de 1024 pages le run de Millar sur son "restart" des mutants Marvel !! Début des années 2000 , imaginez la création des héros Avengers , ou plutôt "Ultimates" comme il les nomme ; puis sous l'initiative de Charles Xavier : la création des X-men . On part de zéro et on inscrit ces personnages dans une temporalité contemporaine . Cela permet d'élaguer un peu les nombreux seconds couteaux et se recentrer sur les héros les plus emblématiques . Millar propose un ton plus adulte que les aventures précédentes des X-men . C'est violent , grossier parfois et , il y a des morts ! Il amène aussi une certaine logique dans les émotions des protagonistes , en effet , ce qu'ils traversent de façon positive ou négative va considérablement les changer ainsi que leurs rapports aux autres . Vous n'êtes donc pas au bout de vos surprises , mais rassurez-vous , Magnéto est toujours aussi méchant , et Wolverine d'une bestialité sans nom ! Il est très agréable de les voir avec leurs fragilités , cela donne des rebondissements scénaristiques assez intenses . La construction du run se fait intelligemment tout au long du livre , rien n'est laissé au hasard , c'est un sans faute pour Millar . Le bât-blesse vient du dessin . A l'image , il est vrai de nombreux omnibus , il va alterner le bon et le passable voire mauvais . J'ai même été surpris de constater la présence de Rebic dans ce collectif assez vaste ( alors que son trait élégant est assez reconnaissable) . Des visages anguleux , méconnaissables parfois viendront perturber la lecture , idem pour des séquences de batailles , plutôt chargées et incompréhensibles . Tout n'est pas noir , rassurez-vous , car une fois plongé(e) dans ces aventures , on ne quitte plus l'imposant ouvrage . L'histoire prend le pas sur le graphisme , le suspens est total . On comprend aisément que la Fox se soit inspirée de cette histoire pour les premiers films sortis à l'époque . Il en va de même pour le MCU qui a lancé ses Avengers en s'inspirant des Ultimates de Millar . Petite précision quand même en mentionnant les films X-men à la sauce Fox ; Millar respecte totalement les personnages historiques , ils sont reconnaissables physiquement et mentalement , de plus , ils gardent leur importance . Ce qui n'était pas le cas hélas dans les films pour ce pauvre Cyclope ( entre autres) relégué loin , très loin derrière "Jackwolvie" 🙂 .
  11. Titre de l'album : Ultimate X-men Tome 1 , L'homme de demain (Omnibus) Scenariste de l'album : Mark Millar Dessinateur de l'album : Adam Kubert , Collectif Coloriste : Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Charles Xavier a fondé les X-Men, des adolescents mutants dont la mission est de préserver la paix entre leur espèce et les humains qui les craignent. La première équipe est formée de Cyclope, Jean Grey, Wolverine et bien d'autres. Mais dans tous les univers, Xavier doit affronter son éternel adversaire, Magnéto, qui ne croit pas à la coexistence pacifique. En 2001, Joe Quesada et Bill Jemas ont la lumineuse idée de l'univers Ultimate, qui réinvente les héros Marvel dans un monde moderne, où ils peuvent revivre leurs premières aventures dans un style contemporain. Tandis que Brian Michael Bendis et Mark Bagley lancent Ultimate Spider-Man, c'est Mark Millar (qu'on ne présente plus) qui est chargé de relancer les X-Men avec l'aide d'Adam Kubert. D'autres équipes suivront, voici les trois premières années de vie de la série réunies dans un seul album ! Critique : Quelle bonne idée de Panini d'éditer en un massif omnibus de 1024 pages le run de Millar sur son "restart" des mutants Marvel !! Début des années 2000 , imaginez la création des héros Avengers , ou plutôt "Ultimates" comme il les nomme ; puis sous l'initiative de Charles Xavier : la création des X-men . On part de zéro et on inscrit ces personnages dans une temporalité contemporaine . Cela permet d'élaguer un peu les nombreux seconds couteaux et se recentrer sur les héros les plus emblématiques . Millar propose un ton plus adulte que les aventures précédentes des X-men . C'est violent , grossier parfois et , il y a des morts ! Il amène aussi une certaine logique dans les émotions des protagonistes , en effet , ce qu'ils traversent de façon positive ou négative va considérablement les changer ainsi que leurs rapports aux autres . Vous n'êtes donc pas au bout de vos surprises , mais rassurez-vous , Magnéto est toujours aussi méchant , et Wolverine d'une bestialité sans nom ! Il est très agréable de les voir avec leurs fragilités , cela donne des rebondissements scénaristiques assez intenses . La construction du run se fait intelligemment tout au long du livre , rien n'est laissé au hasard , c'est un sans faute pour Millar . Le bât-blesse vient du dessin . A l'image , il est vrai de nombreux omnibus , il va alterner le bon et le passable voire mauvais . J'ai même été surpris de constater la présence de Rebic dans ce collectif assez vaste ( alors que son trait élégant est assez reconnaissable) . Des visages anguleux , méconnaissables parfois viendront perturber la lecture , idem pour des séquences de batailles , plutôt chargées et incompréhensibles . Tout n'est pas noir , rassurez-vous , car une fois plongé(e) dans ces aventures , on ne quitte plus l'imposant ouvrage . L'histoire prend le pas sur le graphisme , le suspens est total . On comprend aisément que la Fox se soit inspirée de cette histoire pour les premiers films sortis à l'époque . Il en va de même pour le MCU qui a lancé ses Avengers en s'inspirant des Ultimates de Millar . Petite précision quand même en mentionnant les films X-men à la sauce Fox ; Millar respecte totalement les personnages historiques , ils sont reconnaissables physiquement et mentalement , de plus , ils gardent leur importance . Ce qui n'était pas le cas hélas dans les films pour ce pauvre Cyclope ( entre autres) relégué loin , très loin derrière "Jackwolvie" 🙂 . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ultimate-x-men-tome-1-242811/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Kevin Nivek

    Earth X

    Un vent de fraîcheur souffle sur le monde Marvel ! Alex Ross et son équipe , bousculent les codes et nous offrent un run épique où les cartes sont redistribuées . Une terre alternative , un gardien : Uatu (que les fans Marvel connaissent bien ) qui est devenu aveugle pour une raison inconnue , et un androïde qui est en pleine introspection personnelle . Voilà le fil conducteur de ce récit qui n'a pas fini de vous surprendre . Uatu fait venir ce robot à l'apparence humaine (si ce n'est ses yeux robotiques) sur la lune afin qu'il puisse lui détailler ce que lui , voit sur terre . L'évolution des hommes et des grands héros de ce temps vont bousculer cet échange et bouleverser les certitudes des deux "observateurs" . Les célestes , entités cosmiques surpuissantes prévoient de détruire la terre dans un but bien précis . De cette fin des temps , nous allons suivre à travers les yeux de "Machine-man" et Uatu , toutes les répercussions que cela peut avoir , dans un monde déjà bouleversé par rapport à ce que nous connaissons déjà ! Imaginez , Wolverine et Peter Parker , bedonnants aux cheveux gris ; Captain America éprouvé par le temps , chauve avec le A gravé sur la peau de son front ; Cyclope sexagénaire en retraite , Red Richards veuf et caché dans la forteresse de Fatalis ; La Chose marié et père de deux enfants ...... Et je pourrai continuer longtemps 🙂 , même les vilains sont différents ! Au fil des chapitres de ce volume épais , vous irez de surprises en surprises avec de nombreux rebondissements . Il fallait un dessinateur à la mesure de ces ambitions scénaristiques , et Alex Ross effectuant quelques couvertures et croquis , reste en retrait pour laisser Leon et ses encrages profonds délivrer des doubles pages assez impressionnantes parfois . Je mettrais un léger bémol sur des cases de bataille un peu "brouillonnes" mais tout le reste est vraiment de bonne facture , c'est un réel plaisir d'avoir le même dessinateur dans un run aussi long chez Marvel , ne boudons pas notre plaisir 🙂 Vous l'avez compris , c'est un sans faute que vous vous devez de posséder pour tout fan de Marvel . Il est plus commode d'avoir des bases de l'univers mais cela peut se lire indépendamment des autres séries ; de plus Ross effectue en début de chapitres des récapitulatifs sur les héros principaux avec leur historique détaillé . Vraiment un run de très grande qualité , avec un début et une fin .
  13. Kevin Nivek

    Earth X

    Titre de l'album : Earth X Scenariste de l'album : Alex Ross , Jim Krueger Dessinateur de l'album : John Paul Leon , Alex Ross Coloriste : Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : arL'avenir ne s'annonce pas resplendissant pour l'univers Marvel : les Inhumains ont libéré les brumes tératogènes sur la planète, donnant des pouvoirs à toute la population ! Dans le chaos qui en résulte, un nouveau Crâne Rouge veut prendre le contrôle du monde. Captain America et ses alliés pourront-ils sauver la planète ? Quel est le rôle de Machine Man, enlevé par Uatu le Gardien ? Critique : Un vent de fraîcheur souffle sur le monde Marvel ! Alex Ross et son équipe , bousculent les codes et nous offrent un run épique où les cartes sont redistribuées . Une terre alternative , un gardien : Uatu (que les fans Marvel connaissent bien ) qui est devenu aveugle pour une raison inconnue , et un androïde qui est en pleine introspection personnelle . Voilà le fil conducteur de ce récit qui n'a pas fini de vous surprendre . Uatu fait venir ce robot à l'apparence humaine (si ce n'est ses yeux robotiques) sur la lune afin qu'il puisse lui détailler ce que lui , voit sur terre . L'évolution des hommes et des grands héros de ce temps vont bousculer cet échange et bouleverser les certitudes des deux "observateurs" . Les célestes , entités cosmiques surpuissantes prévoient de détruire la terre dans un but bien précis . De cette fin des temps , nous allons suivre à travers les yeux de "Machine-man" et Uatu , toutes les répercussions que cela peut avoir , dans un monde déjà bouleversé par rapport à ce que nous connaissons déjà ! Imaginez , Wolverine et Peter Parker , bedonnants aux cheveux gris ; Captain America éprouvé par le temps , chauve avec le A gravé sur la peau de son front ; Cyclope sexagénaire en retraite , Red Richards veuf et caché dans la forteresse de Fatalis ; La Chose marié et père de deux enfants ...... Et je pourrai continuer longtemps 🙂 , même les vilains sont différents ! Au fil des chapitres de ce volume épais , vous irez de surprises en surprises avec de nombreux rebondissements . Il fallait un dessinateur à la mesure de ces ambitions scénaristiques , et Alex Ross effectuant quelques couvertures et croquis , reste en retrait pour laisser Leon et ses encrages profonds délivrer des doubles pages assez impressionnantes parfois . Je mettrais un léger bémol sur des cases de bataille un peu "brouillonnes" mais tout le reste est vraiment de bonne facture , c'est un réel plaisir d'avoir le même dessinateur dans un run aussi long chez Marvel , ne boudons pas notre plaisir 🙂 Vous l'avez compris , c'est un sans faute que vous vous devez de posséder pour tout fan de Marvel . Il est plus commode d'avoir des bases de l'univers mais cela peut se lire indépendamment des autres séries ; de plus Ross effectue en début de chapitres des récapitulatifs sur les héros principaux avec leur historique détaillé . Vraiment un run de très grande qualité , avec un début et une fin . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/earth-x/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Actualité oblige , avec la sortie de Black Panther Wakanda forever , Panini sort des rééditions d'histoires liées aux héros présents dans le film . Ici , il s'agit de Namor qui fait sa première ( brillante) apparition au sein du MCU . Et quoi de mieux qu'une histoire dessinée par Mr Ribic , l'homme du fameux Silver surfer requiem . Nous ne sommes point dans l'espace mais bien au fond des océans , avec toute la superstition marine qui accompagne nos marins engagés dans cette quête de l'Atlantide , mais pas que ! Des soupçons pèsent aussi sur la présence d'une créature sous-marine , un être démoniaque à la force inimaginable : Namor ! Pour illustrer cette descente aux enfers , Ribic va utiliser des couleurs plutôt ternes , pâles , et sombres . L'obscurité règne au fond des mers , ainsi que dans les submersibles . Les auteurs ont voulu représenter Namor comme une menace et il n'est pas rare au hasard des cases d'apercevoir une main sur un hublot , une ombre sur un des rares reflets lumineux , ou encore une forme humanoïde dans un recoin sombre du bâtiment . Cette peur grandissante va accentuer la paranoïa chez les marins et ce voyage va se transformer en véritable descente aux enfers . On pense à Joseph Conrad et son roman Au coeur des ténèbres . Mais au delà de l'horreur dépeinte , Milligan nous fait s'interroger aussi sur l'après ! En effet la quête de l'Atlantide , similaire à celle du Graal ressemble à un idéal impossible à conquérir . Mais une fois l'objectif atteint , que faire ? L'humanité avec tout le poids de son héritage , est-elle prête à accepter l'impossible ? Une fois de plus Namor oscille entre le bien et le mal , pour notre plus grand plaisir . "Si on regarde trop dans les abysses , les abysses voient au fond de nous" Nietzsche . PS : Je mets volontairement le type "horreur" et non "super-héros" car le ton est adulte avec des gros mots et la présence de sang .
  15. Titre de l'album : Namor - Voyage au fond des mers Scenariste de l'album : Peter Milligan Dessinateur de l'album : Esad Ribic Coloriste : Esad Ribic Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : 1950 : le scientifique Randolph Stein part explorer les abysses a bord du sous-marin Platon, afin de démontrer l'invraisemblance de la légende de l'Atlantide. Il ne sait pas encore qu'il va faire un voyage incroyable qui le conduira devant le souverain et protecteur du royaume marin, Namor, le Prince des Mers ! Ecrit par Peter Milligan (X-Statix) et illustré par Esad Ribic (Thor, Silver Surfer: Requiem, Les Eternels), ce must-have plonge Namor au coeur d'un drame psychologique où les hommes perdent la raison en découvrant les mystérieuses créatures qui peuplent les profondeurs. Critique : Actualité oblige , avec la sortie de Black Panther Wakanda forever , Panini sort des rééditions d'histoires liées aux héros présents dans le film . Ici , il s'agit de Namor qui fait sa première ( brillante) apparition au sein du MCU . Et quoi de mieux qu'une histoire dessinée par Mr Ribic , l'homme du fameux Silver surfer requiem . Nous ne sommes point dans l'espace mais bien au fond des océans , avec toute la superstition marine qui accompagne nos marins engagés dans cette quête de l'Atlantide , mais pas que ! Des soupçons pèsent aussi sur la présence d'une créature sous-marine , un être démoniaque à la force inimaginable : Namor ! Pour illustrer cette descente aux enfers , Ribic va utiliser des couleurs plutôt ternes , pâles , et sombres . L'obscurité règne au fond des mers , ainsi que dans les submersibles . Les auteurs ont voulu représenter Namor comme une menace et il n'est pas rare au hasard des cases d'apercevoir une main sur un hublot , une ombre sur un des rares reflets lumineux , ou encore une forme humanoïde dans un recoin sombre du bâtiment . Cette peur grandissante va accentuer la paranoïa chez les marins et ce voyage va se transformer en véritable descente aux enfers . On pense à Joseph Conrad et son roman Au coeur des ténèbres . Mais au delà de l'horreur dépeinte , Milligan nous fait s'interroger aussi sur l'après ! En effet la quête de l'Atlantide , similaire à celle du Graal ressemble à un idéal impossible à conquérir . Mais une fois l'objectif atteint , que faire ? L'humanité avec tout le poids de son héritage , est-elle prête à accepter l'impossible ? Une fois de plus Namor oscille entre le bien et le mal , pour notre plus grand plaisir . "Si on regarde trop dans les abysses , les abysses voient au fond de nous" Nietzsche . PS : Je mets volontairement le type "horreur" et non "super-héros" car le ton est adulte avec des gros mots et la présence de sang . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/namor-voyage-au-fond-des-mers-must-have/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : Fantastic four - L'histoire d'une vie Scenariste de l'album : Mark Russel Dessinateur de l'album : Sean Izaakse Coloriste : Sean Izaakse Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Sur fond de guerre froide et de course aux étoiles entre différentes nations, quatre aventuriers de l'impossible se lancent dans un voyage stellaire qui les changera à tout jamais. Reed Richards, Ben Grimm, Susan et Johnny Storm : découvrez les aventures des Quatre Fantastiques comme vous ne les avez jamais vues, déployées sur six décennies. Sur le même principe que le best-seller SPIDER-MAN : L'HISTOIRE D'UNE VIE, cette mini-série imagine la carrière des Fantastiques en leur faisant subir les affres du temps. Ce sera le plus grand voyage de la Première Famille de l'univers Marvel, qui les emmènera des années 60 à nos jours. Critique : Ce one-shot est là pour nous rappeler que non , Marvel , ce n'est pas qu'un bal costumé de méchants contre des gentils . Ici , pas de case remplies d'affrontements avec des poings , des lasers et autres armes en tout genre . Non , dans cette histoire , on parle de la vie des FF , sur presque 60 ans , de leur début à leur fin . Russel a eu la bonne idée de placer la genèse de la famille la plus connue de Marvel en pleine guerre froide , durant la conquête de l'espace . On passe très vite sur l'apparition de leurs pouvoirs pour s'intéresser à la vie "après" et le retentissement que cela va avoir sur eux et leur entourage . Oh , un détail cependant , durant cette tempête cosmique les frappant de plein fouet pour les métamorphoser à tout jamais , Reed Richards va voir apparaître Galactus le dévoreur de monde . Cette vision de sa venue prochaine sera l'autre fil conducteur du récit . Toute la vie de Mr Fantastic sera vouée à empêcher l'entité cosmique de consommer la planète terre . Cette véritable épée de Damocles , que l'on peut aisément comparer à une catastrophe climatique , va déferler sur leur existence . On y voit Reed tenter d'avertir les autorités d'un mal imminent , mais rien n'y fait , personne ne le croit , les dirigeants restent "Galactusceptiques" . il va délaisser sa vie familiale , son épouse , son fils , au profit de recherches intensives sur comment éviter le drame . Un combat contre des moulins . La cellule familiale ne tiendra pas le choc et Sue partira dans les bras d'un autre ( un héro connu) , et ce n'est qu'un des faits amenant la séparation des FF . Jusqu'à l'inévitable arrivée d'un héraut bien connu , couleur argent , prévenant de l'arrivée prochaine du géant , et nouveau point de départ d'un rassemblement contraint . Toute cette course contre la montre est magnifiquement réalisée par Izaakse , un dessinateur sud-africain ayant plusieurs fois travaillé pour la maison des idées . Un style très proche de Terry Dodson , et cerise sur le gâteau , il opère du début à la fin , ici ,nulle palanquée de dessinateurs aux traits différents venant perturber la lecture . 6 chapitres de 10 ans chacun environ , ponctués de joies et de larmes , avec un final touchant . On ne sort pas indemne de cette histoire , car au delà des artifices "Marveliens" , il s'agit avant tout de famille et toute les composantes qui l'entourent , et cela n'arrive pas qu'aux héros ! A noter qu'il existe une édition "prestige" mettant sûrement un peu en avant le trait épuré de Izaakse . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fantastic-four-l-histoire-d-une-vie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Ce one-shot est là pour nous rappeler que non , Marvel , ce n'est pas qu'un bal costumé de méchants contre des gentils . Ici , pas de case remplies d'affrontements avec des poings , des lasers et autres armes en tout genre . Non , dans cette histoire , on parle de la vie des FF , sur presque 60 ans , de leur début à leur fin . Russel a eu la bonne idée de placer la genèse de la famille la plus connue de Marvel en pleine guerre froide , durant la conquête de l'espace . On passe très vite sur l'apparition de leurs pouvoirs pour s'intéresser à la vie "après" et le retentissement que cela va avoir sur eux et leur entourage . Oh , un détail cependant , durant cette tempête cosmique les frappant de plein fouet pour les métamorphoser à tout jamais , Reed Richards va voir apparaître Galactus le dévoreur de monde . Cette vision de sa venue prochaine sera l'autre fil conducteur du récit . Toute la vie de Mr Fantastic sera vouée à empêcher l'entité cosmique de consommer la planète terre . Cette véritable épée de Damocles , que l'on peut aisément comparer à une catastrophe climatique , va déferler sur leur existence . On y voit Reed tenter d'avertir les autorités d'un mal imminent , mais rien n'y fait , personne ne le croit , les dirigeants restent "Galactusceptiques" . il va délaisser sa vie familiale , son épouse , son fils , au profit de recherches intensives sur comment éviter le drame . Un combat contre des moulins . La cellule familiale ne tiendra pas le choc et Sue partira dans les bras d'un autre ( un héro connu) , et ce n'est qu'un des faits amenant la séparation des FF . Jusqu'à l'inévitable arrivée d'un héraut bien connu , couleur argent , prévenant de l'arrivée prochaine du géant , et nouveau point de départ d'un rassemblement contraint . Toute cette course contre la montre est magnifiquement réalisée par Izaakse , un dessinateur sud-africain ayant plusieurs fois travaillé pour la maison des idées . Un style très proche de Terry Dodson , et cerise sur le gâteau , il opère du début à la fin , ici ,nulle palanquée de dessinateurs aux traits différents venant perturber la lecture . 6 chapitres de 10 ans chacun environ , ponctués de joies et de larmes , avec un final touchant . On ne sort pas indemne de cette histoire , car au delà des artifices "Marveliens" , il s'agit avant tout de famille et toute les composantes qui l'entourent , et cela n'arrive pas qu'aux héros ! A noter qu'il existe une édition "prestige" mettant sûrement un peu en avant le trait épuré de Izaakse .
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