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  1. J'aime la bd. Tomber sur le tome 3 de Melvile alors même que les deux premiers m'avaient complètement échappé est un tel pied. Se prendre ce genre de claque, découvrir un ouvrage inclassable, passionant, à la frontière du roman, de la photo, du dessin et de la bd. Il va être difficile vraiment de ne pas aimer ce Melvile. Je reprends. Melvile c'est une histoire complète par album géant de 400 pages. Servies par les illustrations sublimes de Romain Renard, l'histoire nous emmène à la découverte d'un personnage et d'un drame lié à Melvile une petite ville qui va bientôt sombrer dans l'oubli. Chaque tome se lit indépendamment des autres, mais évidemment, les destins sont croisés et entrmêlés, et ce que certains personnages ébauchent, on devine que d'autres le découvriront. C'est un polar, construit comme souvent dans les bons romans avec un héros qui revient sur les lieux de son passé, et une narration courrant sur deux époques. Rien de si original donc, les dénouements peuvent ne pas surprendre les habitués des romans de ce genre, pour autant, le tout est exécuté avec une telle maestria qu'il serait bien dommage de bouder son plaisir. Pour résumer, que ce soit pour son intrigue, ses sublimes illustrations souvent en grand format, ses personnages, sa narration, ou même pour l'oeuvre complète d'ouvrages qui se recoupent sous un angle différent, Melvile n'est à manquer sous aucun prétetxe. Et qu'un auteur seul soit capable de ce travail et de réaliser une telle oeuvre, cela va décidément me faire mettre de l'eau dans mon vin sur ma marotte de une bd, deux auteurs 🙂 Et tant mieux !
  2. Titre de l'album : Melvile - Tome 3 - L'histoire de Ruth Jacob Scenariste de l'album : Romain Renard Dessinateur de l'album : Romain Renard Coloriste : Romain Renard Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Avez-vous déjà connu le grand amour ? Celui qui compte pour toute une vie, celui pour qui vous seriez prêt à tout, même au pire ? Paul Rivest l'a connu. C'était durant un été à Melvile, il avait 14 ans, il est tombé amoureux de Ruth, la fille du pasteur. La passion s'est terminée dans une tragédie brûlante et Paul ne s'en est jamais remis. Aujourd'hui, il est obligé d'y revenir après plus de vingt-cinq années d'absence. Mais Melvile a de la mémoire et ses habitants aussi... Critique : J'aime la bd. Tomber sur le tome 3 de Melvile alors même que les deux premiers m'avaient complètement échappé est un tel pied. Se prendre ce genre de claque, découvrir un ouvrage inclassable, passionant, à la frontière du roman, de la photo, du dessin et de la bd. Il va être difficile vraiment de ne pas aimer ce Melvile. Je reprends. Melvile c'est une histoire complète par album géant de 400 pages. Servies par les illustrations sublimes de Romain Renard, l'histoire nous emmène à la découverte d'un personnage et d'un drame lié à Melvile une petite ville qui va bientôt sombrer dans l'oubli. Chaque tome se lit indépendamment des autres, mais évidemment, les destins sont croisés et entrmêlés, et ce que certains personnages ébauchent, on devine que d'autres le découvriront. C'est un polar, construit comme souvent dans les bons romans avec un héros qui revient sur les lieux de son passé, et une narration courrant sur deux époques. Rien de si original donc, les dénouements peuvent ne pas surprendre les habitués des romans de ce genre, pour autant, le tout est exécuté avec une telle maestria qu'il serait bien dommage de bouder son plaisir. Pour résumer, que ce soit pour son intrigue, ses sublimes illustrations souvent en grand format, ses personnages, sa narration, ou même pour l'oeuvre complète d'ouvrages qui se recoupent sous un angle différent, Melvile n'est à manquer sous aucun prétetxe. Et qu'un auteur seul soit capable de ce travail et de réaliser une telle oeuvre, cela va décidément me faire mettre de l'eau dans mon vin sur ma marotte de une bd, deux auteurs 🙂 Et tant mieux ! Autres infos : Foncez ! Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melvile-tome-3-l-histoire-de-ruth-jacob?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. The_PoP

    Les vous

    Titre de l'album : Les vous Scenariste de l'album : Nicolas Pitz Dessinateur de l'album : Nicolas Pitz Coloriste : Nicolas Pitz Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dans un village tranquille des Alpes italiennes, un énorme rocher se décroche de la montagne et cause la mort d'un pêcheur. Les anciens disent que c'est la Main de Pierre, qui protégeait la région des esprits. Simple légende ? Pourtant, des vagues agitent la surface du lac. Un champion de kayak chavire sans raison. Une femme entend soudain son mari mort il y a plus de vingt ans. Et un gardien trouve des empreintes... mais de quoi ? Blu, une jeune fille aux yeux couleur d'eau, a l'impression que des voix essaient de lui parler. Qui êtes-vous, les Vous ? Critique : Les vous est un récit fantastique destiné aux jeunes ados sous format de roman graphique avec une couverture souple et 130 pages de lecture. L'histoire est adaptée du roman de Davide Morosinotto et si vous me connaissez vous savez que je suis plutôt friand des adaptations de bons romans en romans graphiques ou bd. Ici j'ai été un peu déçu car, soyons sincère, j'ai trouvé le trait de Nicolas Pitz un peu léger. Je n'ai pas vraiment été happé par ces représentations là où sur Sombres Citrouilles, sont trait m'avait plutôt plu. Ici j'ai eu du mal, et si l'histoire m'a globalement bien plu, l'ensemble a manqué un peu de piquant pour moi pour se distinguer des autres productions du genre. Autres infos : adapté du roman de Davide Morosinotto Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-vous?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. The_PoP

    Les vous

    Les vous est un récit fantastique destiné aux jeunes ados sous format de roman graphique avec une couverture souple et 130 pages de lecture. L'histoire est adaptée du roman de Davide Morosinotto et si vous me connaissez vous savez que je suis plutôt friand des adaptations de bons romans en romans graphiques ou bd. Ici j'ai été un peu déçu car, soyons sincère, j'ai trouvé le trait de Nicolas Pitz un peu léger. Je n'ai pas vraiment été happé par ces représentations là où sur Sombres Citrouilles, sont trait m'avait plutôt plu. Ici j'ai eu du mal, et si l'histoire m'a globalement bien plu, l'ensemble a manqué un peu de piquant pour moi pour se distinguer des autres productions du genre.
  5. Titre de l'album : Le lait paternel t1 Scenariste de l'album : Uli Oesterle Dessinateur de l'album : Uli Oesterle Coloriste : Uli Oesterle Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Munich, 1975 : discothèques, amours libres, excès de cocaïne et de champagne... Voilà le monde et la vie de Rufus Himmelstoss. Ce coureur de jupons égocentrique vit constamment au-dessus de ses moyens. Cela ne serait grave que pour lui s'il n'avait pas une femme, et un fils, Victor. L'alcool le détruit irrésistiblement, Rufus Himmelstoss glisse hors de la vie jusqu'à devenir sans-abri. Trente ans plus tard, le fils de Rufus, Victor, rencontre à nouveau son père perdu et se résout à découvrir un étranger. Critique : Quelle est donc le véritable poids de la génétique, de l'éducation et de la volonté dans notre vie personnelle ? c'est la question que nous pose Uli Oesterle au travers d'une autobiographie romancée. Comment éviter les erreurs de nos parents et comment ne pas tomber dans la "simplicité" de dire que si nos parents ont fait des bêtises il est normal que nous fassions les mêmes. Le traitement scénaristique est intéressant avec les deux époques qui se répondent. On suit à la fois la déchéance du père mais aussi les errement du fils et l'évolution de sa psychologie qui le temps invariablement à se dire que s'il rate sa vie c'est en grande partie parce que son père a raté la sienne. Le parallèle entre les deux familles est bien pensé. Le traitement graphiquement est excellent avec un jeu de couleur top avec une cloueur par époque et des teintes vivent sur les événements marquants. Un roman graphique beau et intelligent donc je lirais la suite avec plaisir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-lait-paternel-tome-1-les-errances-de-rufus-himmelstoss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Le lait paternel t1

    Quelle est donc le véritable poids de la génétique, de l'éducation et de la volonté dans notre vie personnelle ? c'est la question que nous pose Uli Oesterle au travers d'une autobiographie romancée. Comment éviter les erreurs de nos parents et comment ne pas tomber dans la "simplicité" de dire que si nos parents ont fait des bêtises il est normal que nous fassions les mêmes. Le traitement scénaristique est intéressant avec les deux époques qui se répondent. On suit à la fois la déchéance du père mais aussi les errement du fils et l'évolution de sa psychologie qui le temps invariablement à se dire que s'il rate sa vie c'est en grande partie parce que son père a raté la sienne. Le parallèle entre les deux familles est bien pensé. Le traitement graphiquement est excellent avec un jeu de couleur top avec une cloueur par époque et des teintes vivent sur les événements marquants. Un roman graphique beau et intelligent donc je lirais la suite avec plaisir !
  7. alx23

    Aïda

    Titre de l'album : Aïda Scenariste de l'album : Sergio Gerasi Dessinateur de l'album : Sergio Gerasi Coloriste : Sergio Gerasi Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Si Aïda aime photographier le monde et le façonner avec son imagination, elle le comprend de moins en moins. Sa mère, présentatrice télé workaholic, la voit s'éloigner tout en restant impuissante. Quant à ses deux meilleurs amis, Tancrède et Ludo, ils passent leur temps enfermés à consommer des séries télévisées ou à entretenir des rapports virtuels. Cela désespère Aïda qui donnerait tout pour goûter à une vraie relation humaine. Une nuit, alors qu'elle promène seule son chien dans les rues d'un Milan aux allures post-apocalyptiques, elle fait la connaissance des « virus », un groupe d'artistes non-conformistes connus des médias pour leurs happening subversifs dans la ville... Séduite par leur attitude rebelle, Aïda va tout mettre en oeuvre pour s'intégrer à leur communauté. Et si ce virus artistique était le « bon » ? Celui qui permettra à Aïda de ressentir enfin une vibration dans sa vie et secouer ceux qui l'entourent. Critique : Avec Aïda, Sergio Gerasi écrit une critique de la société de consommation actuelle mais également sur un la prise de conscience de l'art qui nous entoure. On pourra comparer son récit au film fight club sans la violence, d'ailleurs l'auteur donne quelques références à des films culte de ce genre. La jeune Aïda voit le monde à travers l'objectif de son appareil photo et livre son ressenti. Elle va rejoindre un groupe de jeunes aux idées très engagées et contre le capitalisme en général. Pour eux l'éveil des consciences est l'enjeu majeur de notre époque. Le groupe va organiser des happenings artistiques dans Milan, afin de frapper très fort tous les habitants. L'auteur critique également les proches d'Aïda, jugés de trop superficiel ou refusant de s'affirmer. La mère d'Aïda n'est pas oubliée avec toutes ses amies ayant recours à la chirurgie esthétique pour se donner une nouvelle jeunesse apparente, tout en buvant beaucoup d'alcool lors de soirée entre femme. Les dessins sont très travaillés avec beaucoup de détails pour mettre en image les actions du groupe dans Milan. Ce roman graphique dénonce les dérives de notre époque pour mettre l'art en avant ou en solution à notre société. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aida?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. alx23

    Aïda

    Avec Aïda, Sergio Gerasi écrit une critique de la société de consommation actuelle mais également sur un la prise de conscience de l'art qui nous entoure. On pourra comparer son récit au film fight club sans la violence, d'ailleurs l'auteur donne quelques références à des films culte de ce genre. La jeune Aïda voit le monde à travers l'objectif de son appareil photo et livre son ressenti. Elle va rejoindre un groupe de jeunes aux idées très engagées et contre le capitalisme en général. Pour eux l'éveil des consciences est l'enjeu majeur de notre époque. Le groupe va organiser des happenings artistiques dans Milan, afin de frapper très fort tous les habitants. L'auteur critique également les proches d'Aïda, jugés de trop superficiel ou refusant de s'affirmer. La mère d'Aïda n'est pas oubliée avec toutes ses amies ayant recours à la chirurgie esthétique pour se donner une nouvelle jeunesse apparente, tout en buvant beaucoup d'alcool lors de soirée entre femme. Les dessins sont très travaillés avec beaucoup de détails pour mettre en image les actions du groupe dans Milan. Ce roman graphique dénonce les dérives de notre époque pour mettre l'art en avant ou en solution à notre société.
  9. alx23

    Journal Tome 3

    La réédition des trois premiers volumes de la série autobiographique Journal sort le même jour en librairie. Ce troisième opus est un énorme pavé de plus de 400 pages de bande dessinée qui retrace le quotidien de Fabrice Neaud de décembre 1993 à août 1995. Neaud devient l'auteur de référence du genre en bande dessinée française en l'espace de trois albums. Neaud prend de l'assurance pour mettre en image son histoire, ses rencontres, ses amours, ses projets de travail. On reste dans la continuité des deux premiers épisodes mais avec un album qui s'attarde sur les détails et développe des situations survolées avant. La mécanique de narration reste identique entre travail et vie privée, ce qui donne cette impression de voyeurisme dans le fait de lire cette autobiographie. On suit le parcours de vie de Neaud lors de tranche de vie et de séquence intimiste. Les dessins restent identiques avec un trait réaliste pour dépeindre sa vie et des dessins en noir et blanc. Cette œuvre documentaire originale a marqué son temps lors de sa première édition et devrait trouver son public avec cette réédition. Après la réédition d’un quatrième tome, l’auteur enchainera avec quatre autres tomes inédits pour 2023.
  10. alx23

    Journal Tome 3

    Titre de l'album : Journal Tome 3 Scenariste de l'album : Fabrice Neaud Dessinateur de l'album : Fabrice Neaud Coloriste : Fabrice Neaud Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Après le jeune conscrit, Fabrice s'émeut d'un étudiant en art. Mais ce dernier est hétérosexuel ; le charme tourne court. De ce nouvel amour sans retour aux discriminations sociales qui le précèdent et le conditionne, le récit déconstruit les vieux mythes romantiques et en extirpe les prérequis comme on arrache une dent. S'émanciper ou mourir. Quitte à tout sacrifier avec soi. Critique : La réédition des trois premiers volumes de la série autobiographique Journal sort le même jour en librairie. Ce troisième opus est un énorme pavé de plus de 400 pages de bande dessinée qui retrace le quotidien de Fabrice Neaud de décembre 1993 à août 1995. Neaud devient l'auteur de référence du genre en bande dessinée française en l'espace de trois albums. Neaud prend de l'assurance pour mettre en image son histoire, ses rencontres, ses amours, ses projets de travail. On reste dans la continuité des deux premiers épisodes mais avec un album qui s'attarde sur les détails et développe des situations survolées avant. La mécanique de narration reste identique entre travail et vie privée, ce qui donne cette impression de voyeurisme dans le fait de lire cette autobiographie. On suit le parcours de vie de Neaud lors de tranche de vie et de séquence intimiste. Les dessins restent identiques avec un trait réaliste pour dépeindre sa vie et des dessins en noir et blanc. Cette œuvre documentaire originale a marqué son temps lors de sa première édition et devrait trouver son public avec cette réédition. Après la réédition d’un quatrième tome, l’auteur enchainera avec quatre autres tomes inédits pour 2023. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/journal-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. alx23

    Journal tomes 1 et 2

    Les éditions Delcourt proposent une nouvelle édition pour Journal, ce titre autobiographique sur la vie de Fabrice Neaud, qui se déroule sur une trentaine d'années. Le premier tome réunit les deux volumes de l'édition précédente. Le jeune auteur de bande dessinée Fabrice Neaud débute le projet de tenir un journal de son quotidien au format bande dessinée pour abandonner aussi le genre science-fiction. Le récit débute septembre 92 et nous donne une vision de la vie d'un auteur débutant, ses amours, son intégration dans le milieu homosexuel d'une petite ville et la galère pour trouver un emploi et de quoi vivre. L'auteur l'annonce dans la préface la difficulté d'écrire un récit autobiographique et de représenter toutes les personnes qui l’entourent sans que cela ne leur posent problème ou de droit d'images. Le journal se sépare en deux parties distinctes, avec les problématiques du travail pour avoir de l’argent en étant un jeune auteur et les nuits de sortie dans les clubs gay. Les dessins sont dans un style réaliste, en noir et blanc. Journal est devenu une œuvre emblématique de l'autobiographie en bande dessinée qui s'étale sur plusieurs décennies. De plus cette nouvelle édition voit le jour en prévision des quatre nouveaux opus qui sont en préparation pour une sortie à partir de 2023. L’auteur explique la suite dans une postface dessinée datant de novembre 2021 à la fin.
  12. Titre de l'album : Journal tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : Fabrice Neaud Dessinateur de l'album : Fabrice Neaud Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Avec un ami, Fabrice commence à peindre pour une église locale. Il tombe amoureux d'un jeune conscrit. Celui-ci devient son modèle dans un amour à sens unique. Rencontres d'un soir dans le parc local, relations codifiées des bars gays et précarité sociale se nourrissent les unes les autres pour empêcher toute possibilité d'épanouissement. Critique : Les éditions Delcourt proposent une nouvelle édition pour Journal, ce titre autobiographique sur la vie de Fabrice Neaud, qui se déroule sur une trentaine d'années. Le premier tome réunit les deux volumes de l'édition précédente. Le jeune auteur de bande dessinée Fabrice Neaud débute le projet de tenir un journal de son quotidien au format bande dessinée pour abandonner aussi le genre science-fiction. Le récit débute septembre 92 et nous donne une vision de la vie d'un auteur débutant, ses amours, son intégration dans le milieu homosexuel d'une petite ville et la galère pour trouver un emploi et de quoi vivre. L'auteur l'annonce dans la préface la difficulté d'écrire un récit autobiographique et de représenter toutes les personnes qui l’entourent sans que cela ne leur posent problème ou de droit d'images. Le journal se sépare en deux parties distinctes, avec les problématiques du travail pour avoir de l’argent en étant un jeune auteur et les nuits de sortie dans les clubs gay. Les dessins sont dans un style réaliste, en noir et blanc. Journal est devenu une œuvre emblématique de l'autobiographie en bande dessinée qui s'étale sur plusieurs décennies. De plus cette nouvelle édition voit le jour en prévision des quatre nouveaux opus qui sont en préparation pour une sortie à partir de 2023. L’auteur explique la suite dans une postface dessinée datant de novembre 2021 à la fin. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/journal-tomes-1-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    Moon

    C'est peu dire que j'avais apprécié le dernier ouvrage de Cyril Pomès chez Rue de Sèvres : l'adaptation du Fils de l'Ursari en roman graphique. On le retrouve ici avec une histoire complète, qu'il réalise épaulé par la mise en couleur sublime et fine d'Isabelle Merlet. Toujours autour du thème de l'adolescence, Cyril Pomes s'attarde ici sur l'influence des réseaux sociaux sur les besoins d'interactions et le développement des relations de jeunes lycéens. Son trait personnifie à merveille ses personnages, sa narration est subtile, parfois en sous entendu, le tout se développant avec une certaine mélancolie et lenteur, qui ne fait que mieux ressortir le propos. Mention spéciale à la fin qui ne tombe pas dans la facilité et ouvre à merveille les réflexions. Si vous avez des ados je ne peux que vous conseiller la lecture de ce Moon, et de leur prêter ensuite je pense. Ce roman graphique est une nouvelle réussite, émotionnellement peut être moins marquant que le fils de l'Ursari mais pas moins profond ni intéressant.
  14. The_PoP

    Moon

    Titre de l'album : Moon Scenariste de l'album : Cyrille Pomès Dessinateur de l'album : Cyrille Pomès Coloriste : Isabelle Merlet Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : En bord de Méditerranée, lorsque les vacances sont terminées, les estivants désertent les plages et hors-saison, chacun tue le temps comme il peut en attendant le mois de juillet. C'est au coeur de ce quotidien où l'ennui n'est jamais loin que vivent Gabriel, surnommé Cosmos car il semble venir d'une autre galaxie, et Luna, fille populaire, redoutée et admirée sur les réseaux sociaux. Le jour où la foudre s'abat sur l'antenne-relais de la station balnéaire : Internet, téléphones et réseaux sociaux sont coupés et le blues s'abat définitivement sur la petite bande à laquelle ils appartiennent. Obligés de faire bouger les lignes qui régissaient jusqu'ici la cour du collège, ils vont apprendre dans ces conditions à réinventer leur quotidien 2.0. Un récit d'une grande justesse et aux dialogues percutants sur l'adolescence, ou comment faire face à l'autre, dans le jeu du paraître et le besoin de lien social. Critique : C'est peu dire que j'avais apprécié le dernier ouvrage de Cyril Pomès chez Rue de Sèvres : l'adaptation du Fils de l'Ursari en roman graphique. On le retrouve ici avec une histoire complète, qu'il réalise épaulé par la mise en couleur sublime et fine d'Isabelle Merlet. Toujours autour du thème de l'adolescence, Cyril Pomes s'attarde ici sur l'influence des réseaux sociaux sur les besoins d'interactions et le développement des relations de jeunes lycéens. Son trait personnifie à merveille ses personnages, sa narration est subtile, parfois en sous entendu, le tout se développant avec une certaine mélancolie et lenteur, qui ne fait que mieux ressortir le propos. Mention spéciale à la fin qui ne tombe pas dans la facilité et ouvre à merveille les réflexions. Si vous avez des ados je ne peux que vous conseiller la lecture de ce Moon, et de leur prêter ensuite je pense. Ce roman graphique est une nouvelle réussite, émotionnellement peut être moins marquant que le fils de l'Ursari mais pas moins profond ni intéressant. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. The_PoP

    L'espace d'un instant

    Ce roman graphique est étonnant car s'il est centré sur le traumatisme vécu par un adolescent et sa façon de rebondir derrière, il raconte pourtant en creux beaucoup beaucoup d'autres choses, qui se révèlent finalement pour moi plus intéressantes. NOn pas que cet aspect soit mal traité, mais plutôt que le sujet ayant déjà été abordé, surtout en roman graphique, le côté adolescence dans la campagne américaine m'a beaucoup plus intrigué. L'auteure confirme s'être fortement inspirée de sa propre enfance pour nous livrer ce chouette récit, et il faut reconnaitre que j'ai effectivement eu le sentiment diffus que l'histoire qui nous était racontée ici ne parlait pas des adolescents actuels mais plutôt d'une adolescence vécue il y a déjà quelques années. Entre nos générations donc. Quelques éléments dans la conclusion de l'histoire m'ont paru un peu décalés, mais c'est je crois avant tout une question de sensibilité personnelle car cela ne manque pas de cohérence. Le dessin de Niki Smith est tout en douceur pour ses personnages, et si à titre de comparaison futile je préfère par exemple celui de Cyril Pomes sur Moon, il n'en reste pas moins agréable à lire et chaleureux. L'espace d'un instant est un beau roman graphique qui sait prendre le temps qu'il faut pour dérouler son histoire et mettre en place son ambiance douce.
  16. Titre de l'album : L'espace d'un instant Scenariste de l'album : Niki Smith Dessinateur de l'album : Niki Smith Coloriste : Niki Smith Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir sauvé sa professeure d'art d'un assaillant armé à l'école, Manuel Soto doit faire face au Syndrome Post Traumatique. Pour lutter contre son anxiété, il utilise l'appareil photo de son téléphone portable pour trouver les points d'ancrage qui lui permettent de garder les pieds sur terre. Ses journées sont monotones et solitaires, jusqu'à ce que dans le cadre d'un projet scolaire, il fasse équipe avec ses camarades de classe, Sebastian et Caysha. À leur contact, le jeune collégien qui découvre la campagne, s'ouvre à la beauté de la nature et finit par y trouver le réconfort dont il a besoin... Un album délicat et généreux dans lequel l'autrice dépeint avec finesse les sentiments adolescents dans cette vie isolée que leur impose la ruralité. Critique : Ce roman graphique est étonnant car s'il est centré sur le traumatisme vécu par un adolescent et sa façon de rebondir derrière, il raconte pourtant en creux beaucoup beaucoup d'autres choses, qui se révèlent finalement pour moi plus intéressantes. NOn pas que cet aspect soit mal traité, mais plutôt que le sujet ayant déjà été abordé, surtout en roman graphique, le côté adolescence dans la campagne américaine m'a beaucoup plus intrigué. L'auteure confirme s'être fortement inspirée de sa propre enfance pour nous livrer ce chouette récit, et il faut reconnaitre que j'ai effectivement eu le sentiment diffus que l'histoire qui nous était racontée ici ne parlait pas des adolescents actuels mais plutôt d'une adolescence vécue il y a déjà quelques années. Entre nos générations donc. Quelques éléments dans la conclusion de l'histoire m'ont paru un peu décalés, mais c'est je crois avant tout une question de sensibilité personnelle car cela ne manque pas de cohérence. Le dessin de Niki Smith est tout en douceur pour ses personnages, et si à titre de comparaison futile je préfère par exemple celui de Cyril Pomes sur Moon, il n'en reste pas moins agréable à lire et chaleureux. L'espace d'un instant est un beau roman graphique qui sait prendre le temps qu'il faut pour dérouler son histoire et mettre en place son ambiance douce. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-espace-d-un-instant?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. alx23

    Aïvali

    Soloup est un auteur grec qui se charge de retracer dans ce roman graphique, l'histoire depuis la signature du Traité de Lausanne le 24 juillet 1923, suite à la première guerre mondiale. Cette signature n'est pas anodine pour deux peuples, puisque 1,5 million de Grecs vivant en Asie Mineure sur le territoire de la nouvelle Turquie et 500 000 Turcs musulmans vivant sur le territoire grec vont devoir changer de territoire en abandonnant leur habitation et leur vie du jour au lendemain. Le résultat de cet exode de masse provoqua la mort de plus d'un demi-million de personnes. Ce fait historique est très peu connu ou peu relaté du moins dans l'histoire. Le récit commence à Aïvali, qui donne le titre de l'album et qui est une presqu’île. C'est à Aïvali que se joua ce mouvement de population avec échange de maison dans une ambiance oppressante de guerre. L'auteur livre six récits avec des points de vue différents des Grecs et des Turcs dont l'histoire est liée depuis longtemps. L'auteur ne prend pas parti malgré ses origines grecques pour justement montrer la vérité. La partie graphique est réaliste en noir et blanc avec peu de décor mais suffisamment pour retranscrire les coutumes des populations turcs et grecs à travers leurs traditions. Aïvali est très imposant avec 400 pages de récits souvent bouleversant puisque réels mais l'on passe rapidement de l'un à l'autre pour en apprendre plus sur ce conflit.
  18. alx23

    Aïvali

    Titre de l'album : Aïvali Scenariste de l'album : Soloup Dessinateur de l'album : Soloup Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Elles ont deux vies ces maisons : une grecque et une turque. Mais si les maisons pouvaient parler, elles ne parleraient ni des Grecs ni des Turcs, mais de la souffrance des hommes. À travers quatre portraits croisés, Soloup rend hommage à Aïvali, lieu symbolique du double déracinement des Grecs et des Turcs faisant suite à la Première Guerre mondiale. Critique : Soloup est un auteur grec qui se charge de retracer dans ce roman graphique, l'histoire depuis la signature du Traité de Lausanne le 24 juillet 1923, suite à la première guerre mondiale. Cette signature n'est pas anodine pour deux peuples, puisque 1,5 million de Grecs vivant en Asie Mineure sur le territoire de la nouvelle Turquie et 500 000 Turcs musulmans vivant sur le territoire grec vont devoir changer de territoire en abandonnant leur habitation et leur vie du jour au lendemain. Le résultat de cet exode de masse provoqua la mort de plus d'un demi-million de personnes. Ce fait historique est très peu connu ou peu relaté du moins dans l'histoire. Le récit commence à Aïvali, qui donne le titre de l'album et qui est une presqu’île. C'est à Aïvali que se joua ce mouvement de population avec échange de maison dans une ambiance oppressante de guerre. L'auteur livre six récits avec des points de vue différents des Grecs et des Turcs dont l'histoire est liée depuis longtemps. L'auteur ne prend pas parti malgré ses origines grecques pour justement montrer la vérité. La partie graphique est réaliste en noir et blanc avec peu de décor mais suffisamment pour retranscrire les coutumes des populations turcs et grecs à travers leurs traditions. Aïvali est très imposant avec 400 pages de récits souvent bouleversant puisque réels mais l'on passe rapidement de l'un à l'autre pour en apprendre plus sur ce conflit. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aivali-une-histoire-entre-grece-et-turquie-nouvelle-edition?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. alx23

    Le mystère du lac

    Le mystère du lac est une bande dessinée destiné au jeune public avec une histoire autour d'une ville engloutie sous l'eau. On suit les deux jeunes adolescents, Iris et Sam en quête d'aventure dans leur petite ville de campagne. Les deux jeunes vont s'apercevoir que le niveau de la rivière de la ville a baissé jusqu’à laisser apparaitre une citée inconnue. La jeune Iris est une aventurière, elle souhaite explorer cette ville en pensant être devant la plus grande découverte du siècle alors que Sam est plus sage et peureux, il voudra partir du mystérieux village. L'auteur australien complet Jason Pamment s'inspire de villes complétement recouvertes par les eaux quand un barrage cède ou d'autre phénomène pour mettre en place son histoire. Les dessins sont bien amenés pour plaire aux jeunes avec beaucoup de couleur et des personnages très attachants. Les cases sont bien travaillées avec des détails pour permettre de visiter cette citée engloutie en même temps que les deux héros en herbe. Le mystère du lac est roman graphique qui devrait ravir la jeunesse avec pas moins de deux cents pages d’aventure.
  20. alx23

    Le mystère du lac

    Titre de l'album : Le mystère du lac Scenariste de l'album : Jason Pamment Dessinateur de l'album : Jason Pamment Coloriste : Jason Pamment Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Iris a soif d'aventures et ne rêve que de quitter la minuscule ville de Bugden, où il ne se passe jamais rien ! Tout l'inverse de son meilleur ami, Sam, qui aime plutôt sa tranquillité. Mais lorsque la rivière locale s'assèche brutalement, les amis font une découverte incroyable : une ville cachée et une histoire d'amitié oubliée. Critique : Le mystère du lac est une bande dessinée destiné au jeune public avec une histoire autour d'une ville engloutie sous l'eau. On suit les deux jeunes adolescents, Iris et Sam en quête d'aventure dans leur petite ville de campagne. Les deux jeunes vont s'apercevoir que le niveau de la rivière de la ville a baissé jusqu’à laisser apparaitre une citée inconnue. La jeune Iris est une aventurière, elle souhaite explorer cette ville en pensant être devant la plus grande découverte du siècle alors que Sam est plus sage et peureux, il voudra partir du mystérieux village. L'auteur australien complet Jason Pamment s'inspire de villes complétement recouvertes par les eaux quand un barrage cède ou d'autre phénomène pour mettre en place son histoire. Les dessins sont bien amenés pour plaire aux jeunes avec beaucoup de couleur et des personnages très attachants. Les cases sont bien travaillées avec des détails pour permettre de visiter cette citée engloutie en même temps que les deux héros en herbe. Le mystère du lac est roman graphique qui devrait ravir la jeunesse avec pas moins de deux cents pages d’aventure. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-mystere-du-lac?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : L'ombre qui marche à mes cotés Scenariste de l'album : Barroux Dessinateur de l'album : Barroux Coloriste : Barroux Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Pour beaucoup, voyager est bien souvent synonyme d'évasion. C'est une quête de dépaysement et surtout d'enrichissement personnel, une occasion unique de repousser ses limites, de s'autoriser de nouvelles expériences. Pour notre héros, il s'agit de tout ça, et de bien plus encore. Ce voyage sur les côtes brésiliennes est surtout une manière de marcher sur les traces de son frère aîné, disparu un an auparavant dans la petite ville portuaire de Belém, au Nord du pays. Un road trip riche de rencontres inattendues, de nombreux imprévus mais d'émotions fortes. Critique : La disparition d'un proche est un moment tragique. Le vide qui suit est une épreuve dont certain ne se remettent jamais. Pour le héros de notre histoire, ce vide le ronge tellement qu'il a besoin de comprendre. Besoin de retracer les derniers instants de son frère. Et il nous invite à le suivre, sans fausse pudeur. Il nous présente son trouble, son sentiment de culpabilité et son envie de passer à autre chose sans se l'autoriser. Ce voyage est édifiant. Edifiant car on ne parle que peu de ce genre de drame. Les infos et les séries toujours plus violences banalise la mort et ne traite que peu de ceux qui restent. Ce one shit est super poignant et prenant. Tellement que l'on ne peut que regretter une fin un peu trop pudique justement. ON ne sait pas vraiment si notre narrateur réussi à tourner la page une fois au bout de son voyage. Et c'est un peu dommage car on ne peut s'empêcher de se demander si ce voyage à vraiment servit au final. Peut-être que l'auteur n'a lui-même pas la réponse. Mais pour le lecteur c'est un peu frustrant et gâche un peu un album pourtant super poignant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ombre-qui-marche-a-mes-cotes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. La disparition d'un proche est un moment tragique. Le vide qui suit est une épreuve dont certain ne se remettent jamais. Pour le héros de notre histoire, ce vide le ronge tellement qu'il a besoin de comprendre. Besoin de retracer les derniers instants de son frère. Et il nous invite à le suivre, sans fausse pudeur. Il nous présente son trouble, son sentiment de culpabilité et son envie de passer à autre chose sans se l'autoriser. Ce voyage est édifiant. Edifiant car on ne parle que peu de ce genre de drame. Les infos et les séries toujours plus violences banalise la mort et ne traite que peu de ceux qui restent. Ce one shit est super poignant et prenant. Tellement que l'on ne peut que regretter une fin un peu trop pudique justement. ON ne sait pas vraiment si notre narrateur réussi à tourner la page une fois au bout de son voyage. Et c'est un peu dommage car on ne peut s'empêcher de se demander si ce voyage à vraiment servit au final. Peut-être que l'auteur n'a lui-même pas la réponse. Mais pour le lecteur c'est un peu frustrant et gâche un peu un album pourtant super poignant.
  23. The_PoP

    Baby Face

    Titre de l'album : Baby Face Scenariste de l'album : Olivier Balez Dessinateur de l'album : Olivier Balez Coloriste : Olivier Balez Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : A l'école, personne n'aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu'il ne faut pas pousser à bout une personne qui n'a rien à perdre. Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c'est Nejma qu'on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Mais Nejma n'est pas aussi seule qu'elle veut bien le croire. Au tour de son voisin et ami Raja, de faire quelque chose pour Nejma, elle qui l'a toujours protégé. Critique : Voici une nouvelle adptation d'un roman aux éditions Rue de Sèvres. Ici on découvre l'histoire d'adolescents à travers les problèmes d'intégration, de rejet, de précarité, mais aussi d'éducation face aux préjugés. Olivier Balez nous livre une mise en image finalement assez sage du roman, tout en en conservant une certaine finesse je trouve, le trait est bien adapté à l'histoire racontée et à ses enjeux, et les découpages et choix narratifs sont clairs. Babyface est une adaptation assez réussi d'un roman sociétal ayant pour sujet l'adolescence et la difficulté de certains rapports sociaux. Il lui manque cependant un peu d'ampleur ou de densité je trouve pour franchir le cap de la lecture qui marque profondément. Autres infos : Adaptation du roman de Marie Desplechin Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/babyface?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    Baby Face

    Voici une nouvelle adptation d'un roman aux éditions Rue de Sèvres. Ici on découvre l'histoire d'adolescents à travers les problèmes d'intégration, de rejet, de précarité, mais aussi d'éducation face aux préjugés. Olivier Balez nous livre une mise en image finalement assez sage du roman, tout en en conservant une certaine finesse je trouve, le trait est bien adapté à l'histoire racontée et à ses enjeux, et les découpages et choix narratifs sont clairs. Babyface est une adaptation assez réussi d'un roman sociétal ayant pour sujet l'adolescence et la difficulté de certains rapports sociaux. Il lui manque cependant un peu d'ampleur ou de densité je trouve pour franchir le cap de la lecture qui marque profondément.
  25. Titre de l'album : La mer verticale Scenariste de l'album : Brian Freschi Dessinateur de l'album : Ilaria Urbinati Coloriste : Ilaria Urbinati Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : India est sujette à des crises de panique. L'air lui manque soudain au point de la faire suffoquer. Pourtant, elle a tout pour être heureuse : un compagnon, qui l'aime - Pier - et un métier qu'elle adore - institutrice. Mais quand une de ces attaques la surprend en pleine classe, les parents mettent la pression sur la direction pour qu'elle soit licenciée. Quant à Pier, il est perdu. Peu à peu, elle prend conscience que chercher à vaincre son « ennemi » est vain. Et qu'il vaut mieux tenter de l'apprivoiser. En parallèle à la thérapie qu'elle entame dès le premier chapitre, elle a recours à l'écriture et fait appel à son imagination. Une belle histoire de résilience intime délicatement mise en scène par un dessin hyper sensible et une palette de couleurs tout en nuances et en fragilité. Le noir, magnifique et inquiétant, illustre les états dans lesquels est plongé le personnage et les contes qu'elle raconte à ses élèves. Critique : Comment vivre avec une maladie de longue durée ? Ne vous trompez pas je parle de vivre vraiment et ne pas survivre. C'est toute la problématique posée dans cette "mer verticale". Comment réussir à faire son travail, à continuer à avoir une vie de couple, quand on a des crises d'angoisses ? Comment encaisser les regards des autres et surtout des parents qui vous prennes pour une folle et ont peur pour leurs enfants ? Ce sont tous ces sujets que traite Brian Freschi dans ce très beau roman graphique. Des sujets difficiles mais bien présenté car porté par une héroïne qui choisit de ne pas se laisser abattre. Une héroïne (car c'est bien le terme adéquat) soutenue par des gens pas plus fort que vous et moi. Justes ouverts. Ce qui est bien traité dans ce roman graphique c'est que, mise à part quelques personnes, nos auteurs ne diabolisent pas non plus les parents qui ont pour reflexe de vouloir une maitresse normale pour leurs enfants. La réaction des enfants est sublime et la fin très touchante. Un beau livre sur un vraie problème de société. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-mer-verticale?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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