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  1. Dernière heure
  2. PILOTE LA NAISSANCE D'UN JOURNAL Voici un grand volume de 320 pages consacré à la préhistoire du journal PILOTE, cette Genèse débute , et c'est étonnant, dans les années 20. Cet hebdomadaire a tout simplement révolutionné le monde et la conception même de la bande dessinée entre octobre 1959 et octobre 1989. Ce qui est passionnant ici, c'est que ce livre prend son temps pour raconter ce qui a précédé, les premières velléités, la première idée, les premiers essais, les rencontres, les personnes impliquées, la naissance du concept, la préparation de son application, l'excitation, les hésitations, les déceptions, l'enthousiasme et finalement la naissance de ce merveilleux journal grâce à qui notre BD ne fut plus jamais comme avant. On y découvre le portrait fouillé des artisans de l'ombre, ces Clauteaux, Hébrard, Joly et d'autres sans lesquels la brochette d’artistes emportés dans le tourbillon de René Goscinny, Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo, ces animateurs, ces âmes qui ont drainé à leur suite tant de génies, n'aurait jamais pu arriver à son but et nous tournebouler l'entendement jusqu'aux jours actuels. Inévitablement, l’histoire qui nous est contée tire de l’oubli un certain nombre d’autre contributeurs oubliés. Sur la photographie reproduite en couverture, supposée présenter l’équipe du journal (pas une femme ! et tous ces messieurs portent cravate : une autre époque !), la plupart des visages ne nous disent rien. Il est vrai que, selon les dires d’Uderzo, il avait été fait appel à des copains et connaissances, pour faire nombre. Les pages 171 à 175 sont consacrées à l’identification des uns et des autres. La couverture du premier numéro de Pilote, souvent reproduite, a droit elle aussi à son explication de texte. L'ouvrage comporte plus de 300 pages et renferme les 52 planches de prémaquettes plus le n°0 et le n°1 dans leur intégralité. Les documents complets et inédits de sa chronologie y figurent et agrémentent la narration de cette saga commencée vers les années 40 dans l'esprit du jeune François Clauteaux . On puis feuilleter quelques pages via ce lien https://www.decitre.fr/livres/pilote-9791096373581.html On puis le commander dans toutes les librairies ,canal bd s'occupe avec Pollen de la gestion des stocks et de la répartition , mais; Pour ceux qui ont du mal à aller dans leur centre ville , et bien ont le trouve chez Leclerc , il suffit de le précommander via ce lien ci-dessous puis d'aller le récupérer dans le centre Leclerc de votre choix. https://www.e.leclerc/fp/pilote-la-naissance-d-un-journal-bd-9791096373581
  3. Aujourd’hui
  4. Nickad

    Sign tome 1

    Titre de l'album : Sign tome 1 Scenariste de l'album : KER Dessinateur de l'album : KER Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - KBooks Note : Résumé de l'album : Kang Soo-hwa est un étudiant qui a du mal à gagner sa vie. Suite à un accident, il devient l'employé de Goyo, le gérant d'un café, qui est malentendant et ne parle presque jamais. Pourtant, lorsque Soo-hwa découvre la voix de son patron par hasard, il tombe immédiatement sous son charme ! Sa voix lui fait l'effet d'un aphrodisiaque. Il décide alors d'apprendre la langue des signes à ses côtés... Critique : Sign est le dernier boy’s love de chez Kbl, c’est un webtoon coréen également disponible sur la plateforme Bontoon. Le titre se rapporte au handicap dont souffre le personnage de Goyo qui a perdu l’ouïe à la suite d’un accident et qui pratique la langue des signes. Sign parle d’une rencontre qui ne verse pas forcément dans le romantisme, elle tient plus à des pulsions sexuelles qu’à un coup de foudre ou à des sentiments développés. D’un côté, il y a Soo-hwa, un étudiant fauché, qui arrive à se faire embaucher dans un café. Mais dès qu’il entend la voix de son patron, il perd tout ses moyens au point qu’il ressente directement une forte excitation sexuelle. De l’autre, il y a le patron du café, Goyo, un homme devenu sourd, qui est prêt à aider son prochain. Il a un côté naïf et un sens pratique particulier : pour lui aider physiquement son employé embarrassé ne lui pose pas de problème et il fait ça sans arrière-pensée ! Les relations charnelles entre ces deux-là tiennent plus à un besoin physique qu’à autre chose et ils ne semblent pas en vouloir davantage. Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture, ce n’est pas forcément le livre que je conseillerais car je pense qu’il y en a d’autre de plus intéressants mais en même temps, il n’y a aucun élément rédhibitoire. La lecture est sympathique et distrayante, il y a des passages plus intéressants que d’autres, l’idée de départ est originale, le graphisme est un peu simple en revanche. Cela reste une lecture agréable pour se détendre mais il faudra attendre la suite pour s’en faire vraiment une opinion. Extrait Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sign-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nickad

    Sign tome 1

    Sign est le dernier boy’s love de chez Kbl, c’est un webtoon coréen également disponible sur la plateforme Bontoon. Le titre se rapporte au handicap dont souffre le personnage de Goyo qui a perdu l’ouïe à la suite d’un accident et qui pratique la langue des signes. Sign parle d’une rencontre qui ne verse pas forcément dans le romantisme, elle tient plus à des pulsions sexuelles qu’à un coup de foudre ou à des sentiments développés. D’un côté, il y a Soo-hwa, un étudiant fauché, qui arrive à se faire embaucher dans un café. Mais dès qu’il entend la voix de son patron, il perd tout ses moyens au point qu’il ressente directement une forte excitation sexuelle. De l’autre, il y a le patron du café, Goyo, un homme devenu sourd, qui est prêt à aider son prochain. Il a un côté naïf et un sens pratique particulier : pour lui aider physiquement son employé embarrassé ne lui pose pas de problème et il fait ça sans arrière-pensée ! Les relations charnelles entre ces deux-là tiennent plus à un besoin physique qu’à autre chose et ils ne semblent pas en vouloir davantage. Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture, ce n’est pas forcément le livre que je conseillerais car je pense qu’il y en a d’autre de plus intéressants mais en même temps, il n’y a aucun élément rédhibitoire. La lecture est sympathique et distrayante, il y a des passages plus intéressants que d’autres, l’idée de départ est originale, le graphisme est un peu simple en revanche. Cela reste une lecture agréable pour se détendre mais il faudra attendre la suite pour s’en faire vraiment une opinion. Extrait
  6. Titre de l'album : My happy marriage tome 4 Scenariste de l'album : AGITOGI Akumi Dessinateur de l'album : KOHSAKA Rito Coloriste : Editeur de l'album : Kurokawa Note : Résumé de l'album : Ils redoutaient leur union, elle sera la clé de leur bonheur... Miyo Saimori descend d'une longue lignée de nobles dotés de pouvoirs surnaturels dont elle n'a elle-même pas hérité. Elle est envoyée dans la famille kudô pour épouser leur chef Kiyoka, réputé cruel et sans coeur. Mais en constatant que Miyo n'a rien d'une jeune noble élevée dans l'opulence, Kiyoka est intrigué et se prend d'affection pour elle. Notre jeune couple est désormais fiancé. N'ayant reçu aucune éducation digne de ce nom, Miyo craint de ne pas être une épouse à la hauteur de son mari. Elle recommence alors son apprentissage avec Hazuki, la grande soeur de Kiyoka. Alors que nos deux amoureux subissent tous deux des journées éprouvantes, un homme mystérieux du nom d'Arata Tsuruki fait son apparition... Miyo et Kiyoka apprendront le bonheur d'aimer et d'être aimé, mais aussi la souffrance qui accompagne ce bonheur... Critique : Ce 4eme tome est un tome de transition ; le conflit avec la famille Saimori (le père de Miyo) s’est terminé, le domaine familial a brûlé, son père a déménagé et sa sœur est partie travailler dans une autre famille. Miyo reprend ses cours avec la sœur de Kiyoka afin d’acquérir l’éducation et les connaissances dont elle a été privée. Seulement voilà qu’un nouveau personnage fait son apparition, Arata Tsuruki, un homme qui semble connaître Miyo et en savoir beaucoup sur les cauchemars dont elle souffre. L’histoire avance donc sur plusieurs plans. Il y a la relation entre Miyo et Kiyoka, leurs doutes et surtout l’évolution de leur comportement l’un vis-à-vis de l’autre afin de former un couple uni. Mais il y a aussi une partie fantastique avec l’existence de familles détentrices de pouvoirs particuliers utilisés au sein du gouvernement et forcément des luttes entre elles. Et puis il y a aussi une partie historique à l’heure où le Japon se trouvait entre deux cultures, la traditionnelle et l’occidentale. L’œuvre est fournie, elle se lit à différents niveaux et sait se renouveler. Le lecteur a de quoi faire et ne risque pas de s’y ennuyer. A suivre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/my-happy-marriage-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Nickad

    My happy marriage tome 4

    Ce 4eme tome est un tome de transition ; le conflit avec la famille Saimori (le père de Miyo) s’est terminé, le domaine familial a brûlé, son père a déménagé et sa sœur est partie travailler dans une autre famille. Miyo reprend ses cours avec la sœur de Kiyoka afin d’acquérir l’éducation et les connaissances dont elle a été privée. Seulement voilà qu’un nouveau personnage fait son apparition, Arata Tsuruki, un homme qui semble connaître Miyo et en savoir beaucoup sur les cauchemars dont elle souffre. L’histoire avance donc sur plusieurs plans. Il y a la relation entre Miyo et Kiyoka, leurs doutes et surtout l’évolution de leur comportement l’un vis-à-vis de l’autre afin de former un couple uni. Mais il y a aussi une partie fantastique avec l’existence de familles détentrices de pouvoirs particuliers utilisés au sein du gouvernement et forcément des luttes entre elles. Et puis il y a aussi une partie historique à l’heure où le Japon se trouvait entre deux cultures, la traditionnelle et l’occidentale. L’œuvre est fournie, elle se lit à différents niveaux et sait se renouveler. Le lecteur a de quoi faire et ne risque pas de s’y ennuyer. A suivre.
  8. Kevin Nivek

    Le dieu-fauve

    Hélas j’ai dû interrompre mon run … j’en suis au tome 6 . J’ai trop de sp à lire !
  9. poseidon2

    Le dieu-fauve

    Alors ne lâche pas l'affaire et reste dedans sans changer de style... si tu veux tout comprendre 😉
  10. poseidon2

    Death game tome 1

    Comme quoi on peut lire le meme album et ne pas en avoir le même ressenti du tout. @TheOtaku l'a lu aussi...... un avis @TheOtaku ?
  11. poseidon2

    les heures rouges

    bonjour. Bienvenue ici. J'essaye de regarder cela demain !
  12. poseidon2

    Spiderlouze - Tome 1

    moi je suis assez fan de leur collaboration Whislist chez Dupuis. C'était bien drole !
  13. poseidon2

    Star naze

    le coup de l'osteo c'est top 🙂
  14. poseidon2

    Derniers Achats

    Moi j'ai lu Horizon olbiques.... faut que j'en fasse la critique... et c'est aussi "perché" que les cités obscures. Graphiquement sublime...... et laissant place à l'interpretation
  15. poseidon2

    Blast T2

    Alors moi ca a été trop dur pour moi alors je n'ai pas fini.... mais il a avoué qu'apres avoir écrit blast il a du faire une therapie.... il en parle très bien dans le dernier tome du retour à la terre... qui est encore plus drole quand on a lu blast !
  16. Kevin Nivek

    Derniers Achats

    Oui et le dessin est superbe
  17. The_PoP

    Derniers Achats

    le cycle suivant vaut le coup donc ?
  18. The_PoP

    Blast T2

    Bon, je déterre ce sujet, je n'ai pas trouvé plus récent. Vous connaissez mon amour pour Larcenet. Il fallait bien que je m'attaque à Blast un jour. C'est chose faite, deux tomes lus en peu de temps. Il faut dire que c'est passionnant même si.... je trouve ça encore plus noir et sombre que la route. C'est peu dire. Des pans entiers de ces deux premiers tomes me révulsent un peu, et en même temps la fascination opère. J'ai hâte de saisir le truc en entier, à ce stade, aucune chance que je m'échappe avant la fin. Même si parfois c'est ignoble. Le doute me fait continuer, est-ce ignoble vraiment ? Y a-t-il une morale finale ? Y a-t-il de nouvelles subtilités ? Mon cousin m'avait dit un jour : Larcenet a écris Blast, page après page, chaque page lui servant de thérapies, l'aidant à aller mieux jour après jour. Je n'ai jamais vérifié, mais c'est effectivement en gardant cela en tête que je l'ai lu.
  19. Titre de l'album : Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova Scenariste de l'album : Pierre Joly Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nyota, jeune Cadet en formation au Poste de Surveillance des Étoiles, passe l'examen pour l'obtention du grade de Surveillant. Mais alors que tous ses camarades diplômés s'envolent à bord de leurs vaisseaux Rap-ACE, il est contraint de rester seul à quai, faute de résultats suffisants. Soudain, un appel de détresse provenant de la planète AL-X2 parvient au centre des communications. Personne d'autre ne pouvant intervenir, Nyota décide d'enfreindre les règles pour embrasser la devise du Poste : AGIR COÛTE QUE COÛTE ! Critique : Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nyota-et-les-surveillants-des-etoiles-tome-1-supernova/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
  21. Titre de l'album : Fileuses de soie Scenariste de l'album : Bruno Lecigne , Sylviane Corgiat Dessinateur de l'album : Jean-Côme Garcette Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Une filature menacée par la concurrence étrangère, un fils honni qui ressurgit, des orphelines asservies... un vent de changement souffle sur l'usine-pensionnat Bouscaret. Drôme provençale, 1910. La filature familiale de Louis Bouscaret fait depuis peu face à une concurrence croissante venant de l'étranger. Son usine-pensionnat, qui recueille les orphelines et filles abandonnées de la région, bénéficie de leur travail acharné en échange d'une "éducation" assurée par la sévère soeur Agnès. Henriette, une nouvelle arrivante au visage à demi-caché derrière une mèche, rêve de dessiner un jour ses propres robes. Les rangs des ouvrières - éreintées par des journées à rallonge et par la sévérité de soeur Agnès - sont peu à peu gagnés par le désordre lorsque l'une d'elle est touchée par une pneumonie. Pendant ce temps, chez les Bouscaret réapparaît Hyppolite, le cadet des enfants qui traîne avec lui le lourd secret familial. Mais lorsque le fils honni et la travailleuse révoltée se rencontrent, débute une idylle impossible dans laquelle prend racine des envies de subversion. Tour à tour arrivées par convoi, Rose, une toute jeune pensionnaire de 14 ans, puis Suzanne, fille de bonne famille ayant fui un mariage arrangé, rejoignent bientôt l'entourage d'Henriette. Elles s'unissent face à l'oppression, animées par un même besoin d'émancipation. Critique : C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fileuses-de-soie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Fileuses de soie

    C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
  23. Kevin Nivek

    Derniers Achats

    J'adore cette saga aussi , et le dessin s'améliore encore au fil des tomes , un must have cette série ! Auteur complet et rare oui .
  24. The_PoP

    Derniers Achats

    Me suis offert les 6 premiers tomes de l’épervier d’occaz… je les avais lus en biblio étant plus jeune mais c’est toujours aussi bon. J’ai dévoré les 6 d’affilée. je me tate pour le cycle suivant… bien envie quand même. pellerin rentre pour moi dans la caste fermée des auteurs complets solo. C’est beau et ses scénarios sont très bien. Chapeau une nouvelle fois donc
  25. Hier
  26. Kevin Nivek

    Derniers Achats

    Horizons obliques je l'ai repéré aussi 🙂 Moi j'ai reçu mes Chiisakobe en occas , je suis content 🙂 Mais j'ai une tonne de SP à lire avant 😞
  27. VladNirky

    Derniers Achats

    Et bah j’ai hésité sur les 2 la semaine dernière ^^ tu nous diras ce que tu en penses après lecture ?
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  • Dernières Critiques

    • Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova
      Note :
      Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 .

      Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
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    • Fileuses de soie
      Note :
      C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore .

      Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette  . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur .

      Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
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    • Sign tome 1
      Note :
      Sign est le dernier boy’s love de chez Kbl, c’est un webtoon coréen également disponible sur la plateforme Bontoon. Le titre se rapporte au handicap dont souffre le personnage de Goyo qui a perdu l’ouïe à la suite d’un accident et qui pratique la langue des signes.

      Sign parle d’une rencontre qui ne verse pas forcément dans le romantisme, elle tient plus à des pulsions sexuelles qu’à un coup de foudre ou à des sentiments développés. D’un côté, il y a Soo-hwa, un étudiant fauché, qui arrive à se faire embaucher dans un café. Mais dès qu’il entend la voix de son patron, il perd tout ses moyens au point qu’il ressente directement une forte excitation sexuelle. De l’autre, il y a le patron du café, Goyo, un homme devenu sourd, qui est prêt à aider son prochain. Il a un côté naïf et un sens pratique particulier : pour lui aider physiquement son employé embarrassé ne lui pose pas de problème et il fait ça sans arrière-pensée ! Les relations charnelles entre ces deux-là tiennent plus à un besoin physique qu’à autre chose et ils ne semblent pas en vouloir davantage.

      Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture, ce n’est pas forcément le livre que je conseillerais car je pense qu’il y en a d’autre de plus intéressants mais en même temps, il n’y a aucun élément rédhibitoire. La lecture est sympathique et distrayante, il y a des passages plus intéressants que d’autres, l’idée de départ est originale, le graphisme est un peu simple en revanche. Cela reste une lecture agréable pour se détendre mais il faudra attendre la suite pour s’en faire vraiment une opinion.

      Extrait
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    • My happy marriage tome 4
      Note :
      Ce 4eme tome est un tome de transition ; le conflit avec la famille Saimori (le père de Miyo) s’est terminé, le domaine familial a brûlé, son père a déménagé et sa sœur est partie travailler dans une autre famille. Miyo reprend ses cours avec la sœur de Kiyoka afin d’acquérir l’éducation et les connaissances dont elle a été privée. Seulement voilà qu’un nouveau personnage fait son apparition, Arata Tsuruki, un homme qui semble connaître Miyo et en savoir beaucoup sur les cauchemars dont elle souffre.

      L’histoire avance donc sur plusieurs plans. Il y a la relation entre Miyo et Kiyoka, leurs doutes et surtout l’évolution de leur comportement l’un vis-à-vis de l’autre afin de former un couple uni. Mais il y a aussi une partie fantastique avec l’existence de familles détentrices de pouvoirs particuliers utilisés au sein du gouvernement et forcément des luttes entre elles. Et puis il y a aussi une partie historique à l’heure où le Japon se trouvait entre deux cultures, la traditionnelle et l’occidentale.

      L’œuvre est fournie, elle se lit à différents niveaux et sait se renouveler. Le lecteur a de quoi faire et ne risque pas de s’y ennuyer. A suivre.
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    • Vies d'ensemble - au-delà des mots tome 1
      Note :
      Voici une tranche de vie qui nous sort un peu de l'ordinaire et qui est un peu déroutante au début, le temps de comprendre de quoi l'on parle. 

      Car voilà, le début de l'histoire commence par le déménagement de Takeda qui est aidé par Arita pour l'occasion. On pense d'abord à une histoire d'amitié jusqu'à ce que l'on voit qu'en réalité, ils emménagent ensemble. Alors bien sûr, on pense à un couple, et puis finalement ce n'est pas ça non plus. Et c'est tout l'intérêt de la narration, car le lecteur se retrouve dans la même situation que les personnages secondaires qui entourent Takeda et Arita, on ne peut s'empêcher d'essayer de comprendre ce qu'il y a entre ces deux-là !

      Et contrairement à ce que l'on pourrait envisager, leur relation est à la fois plus simple et beaucoup plus complexe. Le sous-titre trouvé par les éditions naBan "au-delà des mots" a tout son sens car il s'agit d'une relation inhabituelle (et complétement morale) que même les protagonistes ont du mal à définir. C'est à la fois très pragmatique et très psychologique : ils vivent ensemble parce qu'ils se sentent mieux à deux, parce que c'est peut-être le seul moyen de garder un lien car ils n'ont rien d'autre en commun. 

      Au travers de cette histoire qui peut paraître simple, l'auteur aborde beaucoup de thématiques : la société, la solitude, l'acceptation, la différence, la compréhension... C'est un bon premier tome qui nous prend au dépourvu, nous interpelle et nous intrigue. A suivre.

      Nota : pour information le titre original Kemutai Hanashi pourrait se traduire littéralement par une "une histoire fumeuse".
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