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  1. Aujourd’hui
  2. gilloux

    les heures rouges

    Je vais prendre le temps de réfléchir à tout ça. En effet, Le Revenant était en noir et blanc et en ombres hachurées (trop! Je n'arrive jamais à m'arrêter) ce qui correspondait bien au sujet traité, même si l'album (que perso j'aime beaucoup qd mm!) souffre de certaines irrégularités dont je suis bien conscient. Avec Ouest, je cherchais quelque chose de plus clair, plus évident, de plus constant aussi.. A voir... Merci encore!
  3. Moi j'avoue que je ne suis pas très fan de la coloration. Un peu palichonne je trouve
  4. poseidon2

    La part des lâches

    Quoi qu'en ce moment j'en viens à fuir les personnes faisant du prosélytisme écologique et de la culpabilisation une arme.... donc en fait non j'évite un peu ce genre de lecture 🙂 Même si je NE SAIS PAS si c'est le cas ici. Mais pas envie de me prendre le tete 😛
  5. poseidon2

    La part des lâches

    Arf ca aurait pu me plaire ma graphiquement c'est quand meme pas trop ma came....
  6. Titre de l'album : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire Scenariste de l'album : Taillefer Dessinateur de l'album : Grégoire Bonne Coloriste : Grégoire Bonne Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Le jour de ses 100 ans, Allan Karlsson se fait la belle ! Lui qui a voyagé toute sa vie, fréquenté les plus grands, pas question de pourir à l'EHPAD !!! Le vieux globetrotter qui a croisé Truman, Oppenheimer, Churchill, Staline et tant d'autres reprend la route pour une dernière aventure... Alors que toute la maison de retraite s'apprête à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au coeur de l'histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d'un siècle sanguinaire. Critique : Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques. Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-vieux-qui-ne-voulait-pas-feter-son-anniversaire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques. Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman.
  8. Hier
  9. Titre de l'album : La part des lâches Scenariste de l'album : Marguerite Boutrolle Dessinateur de l'album : Marguerite Boutrolle Coloriste : Marguerite Boutrolle Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Apres un burn-out et une separation amoureuse, Aby decide de rejoindre la colocation de sa meilleure amie Jet, en Auvergne. Mais l'ambiance devient rapidement pesante pour elle, qui n'est pas habituee a la vie en communaute... Ville ou campagne ? Argent ou decroissance ? Liberte individuelle ou interdependance groupale ? La part des lâches raconte avec beaucoup de sensibilite nos fragilites et contradictions. Critique : Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-part-des-laches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    La part des lâches

    Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
  11. Titre de l'album : Truman Capote, retour à Garden city Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Avec De sang-froid, Truman Capote affirmait avoir voulu raconter la réalité, juste la réalité. Ce qui est vrai... dans une certaine mesure. Cela correspond parfaitement à sa personnalité à la fois sincère et manipulatrice. Ainsi, il transformait souvent la réalité de sa vie dans le sens où ça l'arrangeait. Il y a le jet-setter qui mettait en scène une vie flamboyante mais qui se détruisit physiquement à écrire cette histoire. Truman prétendait également être adoré dans le Kansas, ce qui était vrai, en partie, car sa personnalité était clivante chez ceux qu'il surnommait «les ploucs». Et il y eut cette relation avec Perry Smith, son double négatif, l'un des deux condamnés à mort. Chacun d'eux croyaient se reconnaître dans l'autre. Admiration pour Perry, fascination pour Truman. Ce dernier était-il sincère ou se servait-il simplement de Perry pour son roman ? Ici, la réalité des meurtres, du procès et de l'exécution est montrée à travers les scènes du film. En noir et blanc, comme autant de ruptures. L'histoire se concentre sur la violence d'écrire, d'attendre et d'accompagner quelqu'un que l'on connait «mieux que soi-même» à l'échafaud. Pourtant, entre écrire la réalité et la vivre, il y a un monde... Critique : Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman. Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté. A lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/truman-capote-retour-a-garden-city?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman. Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté. A lire !
  13. poseidon2

    Opportune

    Titre de l'album : Opportune Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Nicoletta Migaldi Coloriste : Nicoletta Migaldi Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Et si la Belle était une capitaine corsaire et la Bête un fier monarchiste en fuite ? Il y a 40 ans, la monarchie céleste a été renversée et un sort jeté sur les courtisans, transformés en monstres bestiaux. Dans les nuages, où on se déplace en bateaux volants, règne maintenant la loi du plus fort ou du plus malin. Parmi eux, Opportune, redoutable capitaine corsaire, traque Épigone, ancien officier royal avide de vengeance. Elle a un appât de taille : le moyen de mettre fin à la malédiction. Quand une tempête se lève en pleine bataille, les deux opposants sont séparés de leurs équipages et doivent s'allier pour échapper aux dangers. Une étrange relation se noue alors entre la Bête captive et sa Belle geôlière. Critique : En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent. Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale. Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !) Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit... On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/opportune?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Opportune

    En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent. Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale. Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !) Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit... On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes.
  15. Je vais ajouter un commentaire à prendre au premier degré : @TheOtaku m'a fait lire ces deux premiers tomes de l'enfant en moi car cette lecture l'avait chamoublé. Je tiens à préciser, sans aucun jugement de valeur, mais qu'en tant qu'homme, j'ai plus été spectateur me retrouvant plus dans la peau de Takara, désarçonné que dans celle de notre héroïne. Si je comprends très bien que cette lecture puisse marquer un public féminin, que se soit par regard au passé pour les mamans, ou en termes de projection pour les adolescentes, je me devais de prévenir ces messieurs que, si la lecture restera intéressante, elle en sera surement moins marquante. Moi j'aurai mis un bon 4 sur chacun des deux premiers tomes
  16. Titre de l'album : Critique par une ado : L'enfant en moi tome 2 Scenariste de l'album : Mamoru Aoi Dessinateur de l'album : Mamoru Aoi Coloriste : Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : Alors qu'elle était censée attendre Takara pour aller voir un gynécologue, Sachi décide finalement de se rendre seule à la clinique. Sur son formulaire, Sachi avait coché l'I.V.G., mais dès l'instant où elle a entendu les battements de coeur de l'embryon en elle, elle n'a plus été sûre de rien. Il ne lui reste que trois semaines pour prendre une décision. Confuse, la jeune fille va à présent devoir faire face à sa mère et à celle de Takara, et les mettre au courant de sa grossesse. Quelle décision prendra-t-elle ? Critique : Une critique de @TheOtaku : En voilà un scénario profond. Sachi décide de se rendre seule à la clinique, en plein le déni, mais à l'instant où elle entend les battements du cœur de l'embryon en elle, elle ne sait plus. Il ne reste plus que 3 semaines à Takara et elle pour prendre une décision mais elle n'arrive plus à savoir. Faut-il avorter ? Faut-il le faire adopter ? Pourras -t-elle le garder ? Quel est l'avis des adultes ? Peu importe leur décision, il leur faudra un accord parental, mais avant tout il faut commencer par en parler aux adultes. Mais quel manga ! Quelle histoire ! Nous voici avec une histoire des plus prenantes, pleine de suspense, mais aussi une histoire reflétant la triste réalité, la triste dureté de ce que certains pourraient appeler plus tard une "erreur de jeunesse" ou bien un "choix fait à la va-vite". Ce manga est dur à sa façon, il met la boule au ventre à sa façon, il reflète une vérité peu connue, il explique tout dans les détails, des détails qui nous sont souvent inconnus ou peu écouter, il fait mal, et pour preuve il est déconseillé aux moins de 13 ans. Ce manga est génial, triste bien sûr mais très bon. L'histoire, les sentiments des personnages et leurs points de vue sont très bien mis en scène et le scénario est assez poussé sans pour autant paraître absurde, il reflète une "triste" condition tout en lui laissant son côté réel et véritable. Enfin, le sujet est abordé de manière simple et sans quelconque sous-entendu péjoratif, ce qui rend la lecture de ce manga encore plus absorbante et calme. J'ai adoré ce tome 2 et en suis sortie toute chamboulée et toute triste je pourrais dire. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfant-en-moi-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Une critique de @TheOtaku : En voilà un scénario profond. Sachi décide de se rendre seule à la clinique, en plein le déni, mais à l'instant où elle entend les battements du cœur de l'embryon en elle, elle ne sait plus. Il ne reste plus que 3 semaines à Takara et elle pour prendre une décision mais elle n'arrive plus à savoir. Faut-il avorter ? Faut-il le faire adopter ? Pourras -t-elle le garder ? Quel est l'avis des adultes ? Peu importe leur décision, il leur faudra un accord parental, mais avant tout il faut commencer par en parler aux adultes. Mais quel manga ! Quelle histoire ! Nous voici avec une histoire des plus prenantes, pleine de suspense, mais aussi une histoire reflétant la triste réalité, la triste dureté de ce que certains pourraient appeler plus tard une "erreur de jeunesse" ou bien un "choix fait à la va-vite". Ce manga est dur à sa façon, il met la boule au ventre à sa façon, il reflète une vérité peu connue, il explique tout dans les détails, des détails qui nous sont souvent inconnus ou peu écouter, il fait mal, et pour preuve il est déconseillé aux moins de 13 ans. Ce manga est génial, triste bien sûr mais très bon. L'histoire, les sentiments des personnages et leurs points de vue sont très bien mis en scène et le scénario est assez poussé sans pour autant paraître absurde, il reflète une "triste" condition tout en lui laissant son côté réel et véritable. Enfin, le sujet est abordé de manière simple et sans quelconque sous-entendu péjoratif, ce qui rend la lecture de ce manga encore plus absorbante et calme. J'ai adoré ce tome 2 et en suis sortie toute chamboulée et toute triste je pourrais dire.
  18. Titre de l'album : Le loup des cordeliers Scenariste de l'album : Henri Loevenbruck et Philippe Thirault Dessinateur de l'album : Damien Jacob Coloriste : Damien Jacob Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : En mai 1789, alors que Paris est en ébullition à quelques jours d'un événement historique qui transformera la France, un assassin sans visage, accompagné d'un loup, signe ses meurtres en scarifiant ses victimes d'un étrange triangle inversé... Journaliste ambitieux et téméraire, Gabriel Joly est doté d'un sens de l'observation qui le démarque de ses contemporains, faisant de lui l'égal d'un Sherlock Holmes à la veille de la Révolution Française. Il va traquer celui que tout le monde appelle " Le Loup des Cordeliers " à travers la capitale et ses environs alors que la bourgeoisie s'organise pour tenter de sauver les meubles, craignant la Monarchie condamnée... Critique : Henri Loevenbruck a écrit de nombreux romans indépendants et séries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scénariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinée du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sévit dans les rues de Paris considéré par certain comme un justicier venant en aide aux plus démunies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le héros Gabriel s’ennuie à fore d’écrire des articles peu intéressants et souhaiterais enquêter pour retrouver ce meurtrier surnommé le loup des cordeliers. En parallèle, on suit les évènements de la révolution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses déductions sur les scènes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualité et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensité de certain passage. Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette époque charnière avec une intrigue policière prenante. Le deuxième tome annoncé en fin d’album reprendra le roman le Mystère de la Main rouge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-loup-des-cordeliers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. alx23

    Le loup des cordeliers

    Henri Loevenbruck a écrit de nombreux romans indépendants et séries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scénariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinée du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sévit dans les rues de Paris considéré par certain comme un justicier venant en aide aux plus démunies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le héros Gabriel s’ennuie à fore d’écrire des articles peu intéressants et souhaiterais enquêter pour retrouver ce meurtrier surnommé le loup des cordeliers. En parallèle, on suit les évènements de la révolution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses déductions sur les scènes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualité et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensité de certain passage. Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette époque charnière avec une intrigue policière prenante. Le deuxième tome annoncé en fin d’album reprendra le roman le Mystère de la Main rouge.
  20. La dernière semaine
  21. poseidon2

    Helck tome 3

    Titre de l'album : Helck tome 3 Scenariste de l'album : Nanaki Nanao Dessinateur de l'album : Nanaki Nanao Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Alors que les humains viennent de battre le terrible Roi démon, le peuple des forces du mal s'affronte maintenant dans un tournoi dont le vainqueur sera reconnu comme prochain roi. Jusque-là, rien de bien étrange. Mais l'un des participants les plus puissants, le plus à même de gagner et accéder au trône, n'est autre qu'un héros humain... Un certain Helck aux allures d'Hercule du pauvre, qui affirme détester ses semblables et vouloir rallier les démons pour vaincre la race humaine ! Ce qui n'est pas du tout du goût d'une des organisatrices, Vermilio la Rouge, qui va tout faire pour éliminer cet intrus humain. Mais qui est cet étrange énergumène et quelles sont ses véritables intentions ? Critique : Pfff plus ça avance plus c'est bon. Si Helck est encore une fois un peu passé au second plan, notre histoire, elle se densifie de plus en plus. L'un des seigneurs des démons nous montre son niveau, mais il nous explique surtout les forces en présence et nous montre en quoi les humains étaient jusqu'alors d'un niveau ridicule… et à quel point ils ont changé radicalement. En parallèle, Helck continue son bonhomme de chemin dans un manga qui n'est pas sans rappeler : Dragon ball. Oui oui rien que cela. C'est ce qui me titillait depuis le début. On retrouve un côté détente avec des rencontres débiles et rigolotes (concours de bouffe, rencontres loufoques…), des méchants qui ont l'air très bête mais mixé avec une histoire des plus sérieuses et super intéressante. Un mix pas vu depuis un petit moment !! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/helck-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Helck tome 3

    Pfff plus ça avance plus c'est bon. Si Helck est encore une fois un peu passé au second plan, notre histoire, elle se densifie de plus en plus. L'un des seigneurs des démons nous montre son niveau, mais il nous explique surtout les forces en présence et nous montre en quoi les humains étaient jusqu'alors d'un niveau ridicule… et à quel point ils ont changé radicalement. En parallèle, Helck continue son bonhomme de chemin dans un manga qui n'est pas sans rappeler : Dragon ball. Oui oui rien que cela. C'est ce qui me titillait depuis le début. On retrouve un côté détente avec des rencontres débiles et rigolotes (concours de bouffe, rencontres loufoques…), des méchants qui ont l'air très bête mais mixé avec une histoire des plus sérieuses et super intéressante. Un mix pas vu depuis un petit moment !!
  23. Titre de l'album : The saint whose engagement was broken tome 1 & 2 Scenariste de l'album : Kôki Fuyutsuki Dessinateur de l'album : Mago Ayakita Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Née dans une famille où le rôle de « Sainte » est transmis de génération en génération, Philia a reçu une éducation spartiate qui l'a poussée à viser la perfection, ce qui lui a valu le titre de « plus grande Sainte de l'Histoire ». Mais l'écart entre son attitude trop parfaite et son apparence peu charmante ne plaît pas à tout le monde, et même son fiancé, le second prince Julius, finit par rompre sa promesse de mariage... Pire encore, elle est vendue par ses proches au pays voisin, qui souffrait de ne plus avoir de Sainte. Mais alors que Philia part en s'attendant à être traitée encore plus misérablement, le pays voisin la reçoit en grande pompe ?! Critique : Nouvelle série chez Meian mais, a contrario de ce que pourrait laisser penser la couverture, ce n'est en aucun cas un shojo. C'est un manga d'aventure fantastique assez original. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette histoire n'est pas que celle de notre princesse, mais aussi celle de sa sœur et du monde qu'elles sont censées protéger. Et c'est cette relation entre les deux sœurs, et les mensonges des parents pour les séparer qui pimentent réellement cette histoire. Cela permet de relancer l'histoire de notre princesse durant ses temps morts et de casser un peu sa surpuissance qui, si elle est étonnante et intéressante dans ces deux tomes, n'avaient pas forcément de perspectives. Mais cette superpuissance mise au profit de son pays d'adoption conjugué au fait de savoir ce qu'il se passe dans les pays voisins rend cette histoire plus globale et plus intéressante, car bien plus incertaine ! Vivement la suite ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-saint-whose-engagement-was-broken-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Nouvelle série chez Meian mais, a contrario de ce que pourrait laisser penser la couverture, ce n'est en aucun cas un shojo. C'est un manga d'aventure fantastique assez original. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette histoire n'est pas que celle de notre princesse, mais aussi celle de sa sœur et du monde qu'elles sont censées protéger. Et c'est cette relation entre les deux sœurs, et les mensonges des parents pour les séparer qui pimentent réellement cette histoire. Cela permet de relancer l'histoire de notre princesse durant ses temps morts et de casser un peu sa surpuissance qui, si elle est étonnante et intéressante dans ces deux tomes, n'avaient pas forcément de perspectives. Mais cette superpuissance mise au profit de son pays d'adoption conjugué au fait de savoir ce qu'il se passe dans les pays voisins rend cette histoire plus globale et plus intéressante, car bien plus incertaine ! Vivement la suite !
  25. Titre de l'album : Phenomena tome 1 Scenariste de l'album : Brian Michael Bendis Dessinateur de l'album : André Araújo Coloriste : Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Boldon, jeune garçon en soif d'aventure, débarque dans la grande ville, le rêve ! Toutes ces nouvelles odeurs, ces nouvelles saveurs, tant de créatures à rencontrer ! La découverte de son nouvel environnement est rapidement interrompue lorsqu'il croise le chemin de Spike, fier combattant du peuple Cyper, et de Matilde, jeune voleuse dont les pas la mèneront à la mystérieuse Cité des Yeux d'Or, un lieu à l'origine du Phénomène qui toucha la Terre il y a quelques années... Contenu vo : Phenomena vol. 1 : The Golden City of Eyes Critique : Le retour de Bendis chez DC et dans le comics indépendant avec une série ambitieuse et ... fichtrement compliquée. Porté par un dessin de haute volée avec un noir et blanc bien travaillé, ce nouvel un univers très super dense, très innovant et suffisamment compliqué pour que l'on ne comprenne quasiment rien avant le milieu du tome, donc après 75 pages. Une histoire qui devient vraiment intéressante si on a réussi à passer le milieu. En effet, on se met, dans la dernière partie, à approfondir l'univers et le background sur ce qu'il a bien pu se passer pour en arriver là. Un univers qui mérite de s'y pencher, de faire l'effort de passer la première partie un peu trop dense. À noter que le graphisme noir et blanc convient très bien au récit et le format souple n'est pas vraiment dérangeant car permet une lecture aisé et permet de baisser le coup de ce genre d'album. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/phenomena-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  26. poseidon2

    Phenomena tome 1

    Le retour de Bendis chez DC et dans le comics indépendant avec une série ambitieuse et ... fichtrement compliquée. Porté par un dessin de haute volée avec un noir et blanc bien travaillé, ce nouvel un univers très super dense, très innovant et suffisamment compliqué pour que l'on ne comprenne quasiment rien avant le milieu du tome, donc après 75 pages. Une histoire qui devient vraiment intéressante si on a réussi à passer le milieu. En effet, on se met, dans la dernière partie, à approfondir l'univers et le background sur ce qu'il a bien pu se passer pour en arriver là. Un univers qui mérite de s'y pencher, de faire l'effort de passer la première partie un peu trop dense. À noter que le graphisme noir et blanc convient très bien au récit et le format souple n'est pas vraiment dérangeant car permet une lecture aisé et permet de baisser le coup de ce genre d'album.
  27. Titre de l'album : Mélie et le monster club tome 3 - Magie, monstres et chocolat... Scenariste de l'album : Carbone Dessinateur de l'album : Gorobei Coloriste : Gorobei Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Mélie et Kréa continuent à passer les portes vers des mondes en danger, qu'ils sauvent grâce aux monstres du Monster Maker Club auxquels la jeune fille donne vie. Entre fauve devenu agressif à cause de la Fourage, monde privé de ses couleurs et sauvetage d'une princesse-chat, Mélie aura fort à faire ! Mais c'est peut-être surtout dans le vrai monde qu'un grand défi l'attend. Car son grand frère, Théo, semble filer un super mauvais coton... Carbone, Thitaume et Gorobeï poursuivent leur grande ode à l'imagination, avec des monstres proposés par les lecteurs de la série, pour une série dessinée collaborative à nulle autre pareille ! Critique : Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melie-et-le-monster-maker-club-tome-3-magie-monstres-et-chocolat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement
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  • Dernières Critiques

    • Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
      Note :
      Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques.
      Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman.
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    • La part des lâches
      Note :
      Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid  de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On  y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons .

      C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
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    • Truman Capote, retour à Garden city
      Note :
      Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman.

      Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... 

      C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté.

      A lire !
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    • Opportune
      Note :
      En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent.

      Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale.

      Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !)

      Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. 

      On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit...

      On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes.
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    • Critique par une ado : L'enfant en moi tome 2
      Note :
      Une critique de @TheOtaku : En voilà un scénario profond. Sachi décide de se rendre seule à la clinique, en plein le déni, mais à l'instant où elle entend les battements du cœur de l'embryon en elle, elle ne sait plus. Il ne reste plus que 3 semaines à Takara et elle pour prendre une décision mais elle n'arrive plus à savoir. Faut-il avorter ? Faut-il le faire adopter ? Pourras -t-elle le garder ? Quel est l'avis des adultes ? Peu importe leur décision, il leur faudra un accord parental, mais avant tout il faut commencer par en parler aux adultes.

       

      Mais quel manga ! Quelle histoire ! Nous voici avec une histoire des plus prenantes, pleine de suspense, mais aussi une histoire reflétant la triste réalité, la triste dureté de ce que certains pourraient appeler plus tard une "erreur de jeunesse" ou bien un "choix fait à la va-vite". Ce manga est dur à sa façon, il met la boule au ventre à sa façon, il reflète une vérité peu connue, il explique tout dans les détails, des détails qui nous sont souvent inconnus ou peu écouter, il fait mal, et pour preuve il est déconseillé aux moins de 13 ans.

      Ce manga est génial, triste bien sûr mais très bon. L'histoire, les sentiments des personnages et leurs points de vue sont très bien mis en scène et le scénario est assez poussé sans pour autant paraître absurde, il reflète une "triste" condition tout en lui laissant son côté réel et véritable. Enfin, le sujet est abordé de manière simple et sans quelconque sous-entendu péjoratif, ce qui rend la lecture de ce manga encore plus absorbante et calme.

       

      J'ai adoré ce tome 2 et en suis sortie toute chamboulée et toute triste je pourrais dire. 
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