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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 0 derniers jours.

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  1. Aujourd’hui
  2. Titre de l'album : I.R.$ - Tome 24 - Les prédateurs climatiques Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Marquebreucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : En présentant un projet trans-partisan d'action contre le réchauffement climatique, Larry Max espère encore faire bouger les choses par la voie démocratique. Mais n'est-ce pas peine perdue au sein d'une Amérique où les extrémistes pèsent sur le débat à coups d'explosifs et autres rafales de balles ? Pourtant, il n'est pas seul à mener le combat écologique. L'ancien vice-président Shore semble décidé à revenir en politique. Et lui a très bien compris la façon dont fonctionne ce pays... Critique : Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. Stephen Desberg est bien une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. C'était surtout jusqu'ici l'un des points fort de cette série. Pourtant, dans ce tome 24, le complot final m'a semblé peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle. Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture. Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste. Autres infos : Crayonné de Jacomelli Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/i-r-s-tome-24-les-predateurs-climatiques?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. Stephen Desberg est bien une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. C'était surtout jusqu'ici l'un des points fort de cette série. Pourtant, dans ce tome 24, le complot final m'a semblé peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle. Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture. Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste.
  4. Hier
  5. Kevin Nivek

    Adorable démone

    Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
  6. Titre de l'album : Adorable démone Scenariste de l'album : Michelle Lam Dessinateur de l'album : Michelle lam Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Jusqu'où iriez-vous pour sauver votre foyer et trouver votre voie ? Martyrisée par les autres démons, Meesh, douze ans, trouve du réconfort en regardant sa série préférée, Princesse Nouna, et en admirant les exploits de son héroïne, une fée si différente d'elle. Quand un désastre frappe le mont Magma et menace l'existence des démons, Meesh part chercher de l'aide à Plumeria. Mais au royaume des fées, tout ne se passe pas comme elle l'imaginait... Meesh entame alors un long voyage pour sauver les siens. Critique : Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public . Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adorable-demone/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine. Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprenante.
  8. Titre de l'album : La diplomatie du ping-pong - 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis Scenariste de l'album : Alcante Dessinateur de l'album : Alain Mounier Coloriste : Alain Mounier Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 1971, lors des championnats du monde de ping-pong, Glenn Cowan, joueur américain hippie et farfelu, sportivement moyen, rate son bus et se retrouve par hasard dans celui de la délégation chinoise. De là nait la rencontre avec Zhuang Zedong, triple champion du monde chinois. De cette improbable amitié découlera la poignée de main entre Mao et Nixon et le début du dégel Est/Ouest. Critique : Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine. Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprenante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-diplomatie-du-ping-pong-1971-un-hippie-rapproche-la-chine-et-les-etats-unis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. La dernière semaine
  10. Kevin Nivek

    Anatomie d'un coeur

    C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail !
  11. Titre de l'album : Anatomie d'un coeur Scenariste de l'album : Antonia Banados Dessinateur de l'album : Antonia Banados Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : L'histoire extraordinaire d'une Marie Curie chilienne Fin des années 1950, c'est le jour de la rentrée dans la faculté de médecine de Santiago, au Chili. Le président livre un discours inaugural dans lequel il annonce aux jeunes étudiants qu'ils font désormais partie de l'élite de la nation et les alerte sur la responsabilité qui en découle. Il insiste sur ce point en s'adressant directement aux deux seules femmes qui se sont assises cette année-là sur les bancs de l'université. Elles devront faire leurs preuves dans un milieu quasi exclusivement masculin. Aurora, l'une des deux, s'inquiète plus des préjugés des hommes que de ses capacités : brillante et rigoureuse, elle est arrivée troisième au concours d'entrée. Heureusement, une fois l'année commencée, elle sera vite remarquée par ses camarades, qui la nommeront cheffe de groupe en cours d'anatomie. Mais alors qu'elle dissèque le coeur des cadavres qui sont mis à la disposition des étudiants, le sien se met à battre pour l'assistant du professeur. Dans un monde d'hommes où une femme doit se montrer dure pour être respectée, Aurora laissera-t-elle entrer l'amour dans sa vie ? Critique : C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anatomie-d-un-coeur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ? Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars .
  13. Titre de l'album : Alerte - Tome 1 - Le poids du doute Scenariste de l'album : Johan Massez Dessinateur de l'album : Johan Massez Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Seule contre tous, le choix de Cathy. Dans la nuit noire d'une banlieue chic, une voiture se gare devant une villa design, phares éteints. En sort un homme mal rasé qui traverse le jardin, et passe devant la piscine. À l'intérieur de la maison, le champagne coule à flot, on se sourit, on trinque, pendant qu'une armée de serveurs fait défiler des amuse-gueules. Pharmacom, puissant groupe pharmaceutique, y fête la sortie prochaine du Zandler, un nouvel antipsychotique révolutionnaire. Le médicament a été validé par Clinitech, le sous-traitant chargé de réaliser les tests : plus que quelques jours et il sera dans toutes les pharmacies. Pour Cathy Charlier, la scientifique qui l'a mis au point, c'est l'aboutissement de cinq ans de travail. Et puis c'est une victoire personnelle : son fils, Adri, souffre de troubles que seul le Zandler, qu'elle lui a administré en cachette avant même sa mise en marché, a réussi à apaiser. Prête à recevoir les fleurs qui lui sont dues, Cathy lève sa coupe - quand l'homme qui s'est introduit dans le salon la met en joue. En un instant d'effroi, il retourne l'arme contre lui et tire. Le lendemain, Cathy a à peine le temps de se remettre de ses émotions, qu'un ancien camarade de thèse la contacte : l'homme qui s'est tué sous ses yeux aurait fait partie des cobayes ayant testé le Zandler. Et non seulement il ne l'aurait pas bien vécu, mais il ne serait pas le seul. Face au scandale qui se profile, Cathy va devoir choisir : rester ou trahir ? Critique : A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ? Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alerte-tome-1-le-poids-du-doute/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Les chroniques d'Ona tome 1

    "Les chroniques d'Ona" est une très belle aventure poétique. Une aventure sur la volonté, sur le devoir et sur l'ouverture aux autres et ce qu'ils peuvent nous apporter. Enfin, c'est ce qui en ressort. Factuellement parlant, c'est une belle aventure tout court. Le genre de lecture qui nous fait du bien, qui nous porte et pour laquelle on finit avec un sourire. Le genre de lecture ou le dessin est en osmose avec le récit. Le genre qui ne se décrit pas vraiment, mais que je conseille à tous les rêveurs et tous les poètes.
  15. Titre de l'album : Les chroniques d'Ona tome 1 Scenariste de l'album : Salva Dessinateur de l'album : Yohan Sacré Coloriste : Yohan Sacré Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans un monde en perdition, gangréné par « le Sombre », un mal qui menace les organismes vivants, Ona, une jeune « Lueur » part en mission. Maîtrisant la magie des plantes et de la nature, la jeune fille va tout mettre en oeuvre pour sauver son monde, retrouver son clan et son île d'origine qu'elle a quitté avec sa mère lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Tout au long de sa quête, Ona rencontrera des personnages farfelus et imprévisibles, et pourra compter sur l'aide de Dini, une petite chauve-souris aux étranges pouvoirs... Une aventure pleine d'espoir et de fantaisie avec des personnages nuancés et des thématiques fortes (écologie, les rapports mère/fille), racontée avec beaucoup de poésie et d'humour. Critique : "Les chroniques d'Ona" est une très belle aventure poétique. Une aventure sur la volonté, sur le devoir et sur l'ouverture aux autres et ce qu'ils peuvent nous apporter. Enfin, c'est ce qui en ressort. Factuellement parlant, c'est une belle aventure tout court. Le genre de lecture qui nous fait du bien, qui nous porte et pour laquelle on finit avec un sourire. Le genre de lecture ou le dessin est en osmose avec le récit. Le genre qui ne se décrit pas vraiment, mais que je conseille à tous les rêveurs et tous les poètes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chroniques-d-ona-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Sixième album des aventures de Kathleen (Bruxelles 43, Sourire 58, ...) . Après un détour par Berlin (Berlin 61), Patrick Weber et Baudouin Deville reviennent à Bruxelles (en passant par Venise) pour dénoncer les crimes contre l’architecture perpétrés en Belgique pendant les années 60. Un fascinant jeu de pistes à l’ombre des merveilles de l’Art Nouveau qui font la réputation de la capitale belge. Cliquez ici pour souscrire à l'album sur Ulule Venise, 1964. Désormais journaliste, Kathleen couvre pour la RTB, le Congrès International des Architectes et des Techniciens des Monuments Historiques. Elle doit y rencontrer un certain Serge Durand, farouche opposant à la démolition de la Maison du Peuple, chef d’œuvre du génial architecte Victor Horta. Son emplacement suscite, en effet, bien des convoitises auprès de promoteurs immobiliers qui saccagent alors la capitale belge. Durand lui a promis des révélations fracassantes, mais sa mort aussi soudaine que suspecte le fait taire à tout jamais. De retour à Bruxelles, Kathleen est contactée par sa veuve qui lui explique que son mari avait mis la main sur le testament de… Victor Horta. Cependant, le facétieux génie y a adjoint un rébus basé sur quelques-unes de ses réalisations les plus admirables. Aidée par Antoinette Legein, une professeure d’université, spécialiste de l’Art Nouveau, Kathleen se lance dans un jeu de pistes haletant à travers Bruxelles. Arriveront-elles à sauver la magnifique Maison du Peuple? Oui, je participe au financement de "LA MAISON DU PEUPLE 65" et je bénéficie de contreparties exclusives : originaux, dédicaces, marque-pages, ex-libris, ... Restons connectés
  17. Semper Feri m'avait fait de l'oeil depuis l'annonce de sa sortie. Non pas que nous manquions de belles sorties en science fiction, mais une science fiction pleine d'aventure me tente toujours beaucoup. Et je n'ai pas été déçu car dès le début le rythme est donné, l'histoire va a deux mille à l'heure et pourtant tout semble cohérent, normal, les persos sont bien travaillés, le contexte aussi ce qui finalement nous laisse peu de questions et nous permet de profiter pleinement de l'aventure. Seul bémol je trouve, le dessin un peu trop ados de nos héros qui tranche avec lme contexte dur de leurs aventures et de leurs épreuves. Difficile en effet d'imaginer les héros de la couv' en space marines tant ils semblent encore plus frais qu'une recrue de Starship Trooper. Les dessins de Mathieu Thonon sont bien et dynamiques, facilement lisibles sur les scènes d'actions, proposant quelques plans chouettes et des couleurs ultra dynamiques. Cela manque peut être un peu de détail et de richesse à mon goût mais c'est largement dans les canons du genre. Bref, Semper Feri est une réussite en terme de bd d'actions sf pour ados et adultes, même si les premiers y trouveront probablement un peu plus leur compte que les seconds au niveau des héros.
  18. Titre de l'album : Semper Feri - Tome 1 - Space marines Scenariste de l'album : Eldiablo Dessinateur de l'album : Mathieu Thonon Coloriste : Mathieu Thonon Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Quand Rupert et Hector parviennent enfin à infiltrer la ville utopique qui leur est interdite depuis toujours, ils sont bien décidés à prendre leur part. Mais très rapidement, ils se font arrêter et à présent, s'ils veulent vivre, ils devront servir dans la branche armée de colonisation galactique : des Space Marines au profit d'une grosse entreprise nommée Meatfake. Pour Rupert, c'est une nouvelle chance. Pour Hector aussi : celle de venger enfin les siens ! Critique : Semper Feri m'avait fait de l'oeil depuis l'annonce de sa sortie. Non pas que nous manquions de belles sorties en science fiction, mais une science fiction pleine d'aventure me tente toujours beaucoup. Et je n'ai pas été déçu car dès le début le rythme est donné, l'histoire va a deux mille à l'heure et pourtant tout semble cohérent, normal, les persos sont bien travaillés, le contexte aussi ce qui finalement nous laisse peu de questions et nous permet de profiter pleinement de l'aventure. Seul bémol je trouve, le dessin un peu trop ados de nos héros qui tranche avec lme contexte dur de leurs aventures et de leurs épreuves. Difficile en effet d'imaginer les héros de la couv' en space marines tant ils semblent encore plus frais qu'une recrue de Starship Trooper. Les dessins de Mathieu Thonon sont bien et dynamiques, facilement lisibles sur les scènes d'actions, proposant quelques plans chouettes et des couleurs ultra dynamiques. Cela manque peut être un peu de détail et de richesse à mon goût mais c'est largement dans les canons du genre. Bref, Semper Feri est une réussite en terme de bd d'actions sf pour ados et adultes, même si les premiers y trouveront probablement un peu plus leur compte que les seconds au niveau des héros. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/semper-feri-tome-1-space-marines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série.
  20. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Bruce J. Hawker - Tome 1 - L'œil du marais Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Carlos Puerta Coloriste : Carlos Puerta Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Bruce J. Hawker est de retour, au commandement du Lark. Mais à bord, les rumeurs vont bon train : le voilier serait maudit, à moins qu'il ne s'agisse de son capitaine.... Ce n'est pas l'intéressé qui démentira, exigeant de ses hommes qu'ils le suivent jusqu'au bout de l'enfer. Et lorsque la vigie du Lark aperçoit la voile d'un ordre disparu depuis presque cinq siècles, on peut se demander si ce n'est pas réellement le diable qui tient la barre... Critique : Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nouvelles-aventures-de-bruce-j-hawker-tome-1-l-oeil-du-marais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. alx23

    La source tome 2

    Titre de l'album : La source tome 2 Scenariste de l'album : Sylvain Runberg, Olivier Truc, Gaël Branchereau Dessinateur de l'album : Damour Coloriste : Damour Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Une humanité en reconstruction. Une enquête sous tension suite au massacre d'une famille. Une rivalité envenimée avec le Clan du Train, mené par le despote Conducteur... Rachel, la Gardienne du Talion, tente de clore son enquête avec l'assistance de l'énigmatique Selma dans un contexte trouble. Second et dernier volet de l'enquête ouverte dans le premier tome. 2045, 17 ans après l'effondrement, l'humanité se reconstruit en micro-sociétés autonomes. Accablée par le massacre de la famille de leur herboriste, la communauté de La Source a nommé Rachel "Gardienne du Talion", dernier rempart entre la vindicte populaire et la Justice. Secondée par la mystérieuse Selma, son enquête va être troublée par une rivalité avec le Clan du Train, mené par le brutal Conducteur qui règne en despote sur sa communauté. Critique : Sylvain Runberg, Olivier Truc et Gaël Branchereau sont à l’écriture du scénario de ce récit post-apocalyptique où des communautés s’organisent pour reconstruire des petites sociétés avec des règles. Pas besoin de zombies ou autres montres pour montrer tous les dangers encourus par les survivants et souvent à cause d’autres communautés plus violentes et devenues archaïque sans loi pour les contenir. Au milieu de ce monde dévasté, les habitants de la communauté de la Source vivent paisiblement quand la maladie vient frapper plusieurs habitants. On suit l’enquête de la gardienne du Talion et Selma une guérisseuse et herboriste. En parallèle, le clan du train part en chasse pour retrouver quatre jeunes femmes qui sont échappées et arrivent aux portes de la Source. Damour met en image l’histoire avec les nombreux protagonistes intervenants dans des décors dévastés et reconstruits. Ce deuxième tome cloture l’intrigue principale autour des malades du premier tome avec une fin ouverte pour les futurs tomes prévues en one shot pour étoffer cette série. D’autres récits pourront se mettre en place autour de la gardienne du Talion et sur un la petite équipe en désaccord avec les principes quittant la Source. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-source-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    La source tome 2

    Sylvain Runberg, Olivier Truc et Gaël Branchereau sont à l’écriture du scénario de ce récit post-apocalyptique où des communautés s’organisent pour reconstruire des petites sociétés avec des règles. Pas besoin de zombies ou autres montres pour montrer tous les dangers encourus par les survivants et souvent à cause d’autres communautés plus violentes et devenues archaïque sans loi pour les contenir. Au milieu de ce monde dévasté, les habitants de la communauté de la Source vivent paisiblement quand la maladie vient frapper plusieurs habitants. On suit l’enquête de la gardienne du Talion et Selma une guérisseuse et herboriste. En parallèle, le clan du train part en chasse pour retrouver quatre jeunes femmes qui sont échappées et arrivent aux portes de la Source. Damour met en image l’histoire avec les nombreux protagonistes intervenants dans des décors dévastés et reconstruits. Ce deuxième tome cloture l’intrigue principale autour des malades du premier tome avec une fin ouverte pour les futurs tomes prévues en one shot pour étoffer cette série. D’autres récits pourront se mettre en place autour de la gardienne du Talion et sur un la petite équipe en désaccord avec les principes quittant la Source.
  23. alx23

    Envoyez l'armée !

    Fabrice Erre est un auteur spécialisé dans l'humour avec plusieurs albums dans la fameuse collection Pataquès des éditions Delcourt. Envoyez l'armée ! est un titre assez significatif pour comprendre que l'on va suivre les déboires d'un général. Ce dernier a toujours la même solution avec l'envoie des troupes, l'arme nucléaire ou déclarer la guerre. Les histoires courtes tiennent sur une planche ou deux pour trouver sa chute. Pour accompagner notre général, on retrouve un président incapable et un scientifique flippant avec des idées dévastatrices pour l’humanité. Les dessins sont réalisés également par Fabrice Erre dans un style caricatural propre au genre. Il n’y a pas de décor et l’action est centralisée autour des personnages. Cette nouvelle bande dessinée d’humour trouvera son public avec l’armée tournée en dérision par l’auteur.
  24. alx23

    Envoyez l'armée !

    Titre de l'album : Envoyez l'armée ! Scenariste de l'album : Fabrice Erre Dessinateur de l'album : Fabrice Erre Coloriste : Sandrine Greff Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Fabrice Erre illustre l'hypothèse d'une solution militaire universelle, où tout n'est que binaire, dans le but de la démonter de gag en gag en mettant en scène une armée raide et old school, toujours bloquée sur ses anciens schémas et son vieil héritage. Et son obsession des Allemands. Une armée fatalement maladroite, au bout du compte presque attachante et (quasi) inoffensive. Critique : Fabrice Erre est un auteur spécialisé dans l'humour avec plusieurs albums dans la fameuse collection Pataquès des éditions Delcourt. Envoyez l'armée ! est un titre assez significatif pour comprendre que l'on va suivre les déboires d'un général. Ce dernier a toujours la même solution avec l'envoie des troupes, l'arme nucléaire ou déclarer la guerre. Les histoires courtes tiennent sur une planche ou deux pour trouver sa chute. Pour accompagner notre général, on retrouve un président incapable et un scientifique flippant avec des idées dévastatrices pour l’humanité. Les dessins sont réalisés également par Fabrice Erre dans un style caricatural propre au genre. Il n’y a pas de décor et l’action est centralisée autour des personnages. Cette nouvelle bande dessinée d’humour trouvera son public avec l’armée tournée en dérision par l’auteur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/envoyez-l-armee/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. poseidon2

    Les âmes noires

    "Les âmes noires" est un one shot se déroulant en Chine et dénonçant, sous couvert de fiction, un trafic de charbon de contrebande bien réel et une exploitation des gens vivants autour de ces mines à ciel ouvert. La loi de jungle règne dans ce polar sombre où tout le monde est prêt à mettre sa vie en jeu pour un camion permettant de nourrir sa famille. C'est le cas de notre conducteur qui, après s'être fait avoir, ne rêve que de vengeance et sait que sa famille est mieux sans lui s'il n'a plus son camion. C'est suffisamment choquant pour qu'on espère que la part de fiction soit plus importante que la part de documentaire.
  26. Titre de l'album : Les âmes noires Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Fred Druart Coloriste : Fred Druart Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Yuan est un routier chinois, il transporte du charbon qu'il charge dans des mines clandestines à ciel ouvert. Puis il avale les kilomètres pour livrer son charbon en espérant à chaque fois tirer le meilleur prix de sa cargaison. Yuan travaille avec Wei, son « fixer », qui marchande les prix avec les acheteurs potentiels. Mais un jour, Wei décide de supprimer Yuan pour lui voler son camion... Yuan n'a donc qu'un seul objectif : récupérer son camion... coûte que coûte ! Les Âmes noires est un polar documentaire, on suit le chemin de l'argent, du charbon et de ces hommes perdus sur la route et dans la vie. D'un important fonds documentaire, les auteurs proposent un récit de fiction tendant vers le polar, afin de décrire au mieux ce mécanisme de vente frauduleux qu'est l'exploitation des mines clandestines, et l'approvisionnement des petits commerçants des bords de route. Critique : "Les âmes noires" est un one shot se déroulant en Chine et dénonçant, sous couvert de fiction, un trafic de charbon de contrebande bien réel et une exploitation des gens vivants autour de ces mines à ciel ouvert. La loi de jungle règne dans ce polar sombre où tout le monde est prêt à mettre sa vie en jeu pour un camion permettant de nourrir sa famille. C'est le cas de notre conducteur qui, après s'être fait avoir, ne rêve que de vengeance et sait que sa famille est mieux sans lui s'il n'a plus son camion. C'est suffisamment choquant pour qu'on espère que la part de fiction soit plus importante que la part de documentaire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ames-noires?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  27. The_PoP

    Didi - Tome 1 - Naissance

    Didi est une nouvelle série jeunesse lancée par les éditions du Lombard. Elle se tient dans la lignée de leurs productions habituelles à savoir : une intrigue qui conviendra à son public jeunesse mais qui est suffisamment bien amenée pour ne pas ennuyer un lecteur plus adulte. Ce qui est plutôt bon signe je trouve quand à la qualité du scénario, des dialogues et des situations. Ici toute la narration se déroule de manière fluide bien que l'histoire prenne vite un tour fantastique. Pourtant on adhère et l'on suit avec intérêt l'évolution de notre histoire. C'est un tome 1 qui peut se suffire à lui même, mais dont l'ouverture dans les dernières pages appelle à une suite. Les dessins y sont agréables et bien dynamiques, on prend du plaisir à la lecture, bien aidé par une colorisation très pêchue.
  28. Titre de l'album : Didi - Tome 1 - Naissance Scenariste de l'album : Christian Galli Dessinateur de l'album : Christian Galli Coloriste : Christian Galli Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : "Si je vous disais que je cache dans ma chambre une grenouille humanoïde aux pouvoirs étranges, vous penseriez que je suis fou, pas vrai ? Vous auriez tort... Accrochez-vous, je vais vous présenter... Didi ! » Une aventure fantastique, pleine de mystères et de rebondissements : le début d'une grande histoire d'amitié ! Critique : Didi est une nouvelle série jeunesse lancée par les éditions du Lombard. Elle se tient dans la lignée de leurs productions habituelles à savoir : une intrigue qui conviendra à son public jeunesse mais qui est suffisamment bien amenée pour ne pas ennuyer un lecteur plus adulte. Ce qui est plutôt bon signe je trouve quand à la qualité du scénario, des dialogues et des situations. Ici toute la narration se déroule de manière fluide bien que l'histoire prenne vite un tour fantastique. Pourtant on adhère et l'on suit avec intérêt l'évolution de notre histoire. C'est un tome 1 qui peut se suffire à lui même, mais dont l'ouverture dans les dernières pages appelle à une suite. Les dessins y sont agréables et bien dynamiques, on prend du plaisir à la lecture, bien aidé par une colorisation très pêchue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/didi-tome-1-naissance?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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  • Dernières Critiques

    • I.R.$ - Tome 24 - Les prédateurs climatiques
      Note :
      Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. 

      Stephen Desberg est pourtant une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. Le complot final se révèle peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle.

      Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture.

      Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste.
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    • Adorable démone
      Note :
      Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 

      La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
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    • La diplomatie du ping-pong - 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis
      Note :
      Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine.
      Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprenante.  
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    • Anatomie d'un coeur
      Note :
      C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail !
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    • Alerte - Tome 1 - Le poids du doute
      Note :
      A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ?

      Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars .
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