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  • La diplomatie du ping-pong - 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis


    alx23
    • Scenariste: Alcante Dessinateur: Alain Mounier Coloriste: Alain Mounier Editeur: Delcourt Note :
      Résumé:

      En 1971, lors des championnats du monde de ping-pong, Glenn Cowan, joueur américain hippie et farfelu, sportivement moyen, rate son bus et se retrouve par hasard dans celui de la délégation chinoise. De là nait la rencontre avec Zhuang Zedong, triple champion du monde chinois. De cette improbable amitié découlera la poignée de main entre Mao et Nixon et le début du dégel Est/Ouest.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: 23.95 Nb de pages: 112
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    Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine.
    Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprise.  

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  • Dernières Critiques

    • Edenwood tome 1
      Note :
      Tony S. Daniel est un dessinateur reconnu dans les comics de super-héros avec ses nombreuses contributions à la chauve-souris et à l'univers DC en règle générale. Aujourd’hui, Daniel revient en auteur complet avec le premier tome de la série Edenwood, dans une ambiance très dark fantasy. L'histoire commence très rapidement voir trop, avec des sauts dans le temps et dans des univers parallèles, il faudra bien s'accrocher à l'histoire pour bien suivre. Car une fois passé, ce détail qui ralentit la narration, on découvre un monde imaginaire très intéressant avec une guerre avec des démons, des vampires ou encore des ensorceleuses. Le bestiaire est séduisant pour passer un bon moment avec beaucoup d'aventure et d'action.
      La partie graphie est magnifique, on reconnait le talent du dessinateur pour créer une atmosphère bien sombre ou des planches très dynamiques lors des combats avec la magie et tous les autres effets. L'album se termine sur plusieurs couvertures alternatives de Daniel.
      Les dessins sont vraiment l'atout majeur de ce titre avec quelques défauts à corriger pour la suite sur les sauts entre les différentes époques pour une lecture plus fluide.
      • 0 réponse
    • Carcoma
      Note :
      Décidément la mode des romans graphiques nous sort de plus en plus des BD graphiquement engageante. Attention je ne m'en plains pas du tout. Je suis plutôt du genre à aimer la diversité graphique. C'est pour vous prévenir.

      Ceci dit, je trouve que ce style graphique, âpre, torturé et violent, va vraiment bien avec l'histoire sombre de notre Bateau de Pirate. Une histoire fantastique qui réussi, par son graphisme et son approche sombre, à sortir des sentiers battus de la piraterie. On a ici une histoire très humaine sur le droit à une seconde chance, la fuite et l'acceptation. Acceptation qui, dans un bateau, doit se faire en groupe sous peine d'implosion.

      C'est particulièrement émouvant et triste et, si l'espoir reste au bout du chemin, une vision plutôt sombre du combat entre le désespoir et l'espoir.
      • 2 réponses
    • Aucune tombe assez profonde
      Note :
      Les grands formats Urban se multiplient et c'est souvent pour faire la part belle à une patte graphique.

      Ce Aucune tombe assez profonde ne fera pas mentir les précédents. Si le western fantastique imaginé par Skottie Young est fidèle à ses précédents récits, c'est-à-dire délirant, ambitieux (Vouloir tuer la mort, c'est quand même balaise) et trash, le point remarquable ici est la patte graphique de Jorge Corona.

      Si vous n'aimez pas le comics new génération, plein d'emphases graphiques et d'exagération, le tout très coloré, passé votre chemin, peu importe e scenario. Par contre, si c'est un style qui vous parle, penchez-vous sur ce one shot.

      Il n'est comme nul autre. Aussi émouvant et triste que dynamique et violent. On se sait vraiment si on doit aimer notre héroïne. Si elle à le droit de réclamer un supplément de vie, au regard de toutes celles qu'elle a prises. Une finesse de scénario qui récompensera ceux qui ont pris à bras-le-corps le coté graphique.




       
        • Like
      • 3 réponses
    • L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire
      Note :
      Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle,  traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !
      • 0 réponse

    • Talentless tome 12
      Note :
      Mais qu'est ce qu'il y a dans la tête de Looseboy ??? Sincèrement ?

      Encore une fois il décide de renverser la table dans ce tome 12 ! On a dû attendre 1 an (c'est malheureusement le timing pou cette série) mais l'attente est comblée avec un nouveau rebondissement... Et encore "nouveau" ????? Mais chut je ne vous gâche rien !

      C'est fou à quel point le scenario réussi à nous offrir des changements tout en gardant une cohérence globale qui ferait pâlir un certain nombre de mangaka.

      Le personnage de Nana continue de jouer sur plusieurs tableaux, alternant intelligemment les mensonges et les vérités, essayant coute que coute sauver tout le monde pour se faire pardonner d'avoir eu le mauvais rôle.....

      Franchement, cette série n'en finit plus de me surprendre et de me tenir en haleine.

      Plus qu'à attendre... 1 an !

       
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