Aller au contenu
  • S’inscrire
  • Au crépuscule de la beat generation - Le dernier clochard céleste


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Etienne Appert , Gilles Farcet Dessinateur: Etienne Appert Coloriste: Etienne Appert Editeur: Autres Editeurs/Auto editions Note :
      Résumé:

      Au cours des années 1950, une nouvelle génération d'auteurs et d'artistes ébranle l'Amérique avec son style percutant et contestataire. Ils prennent le nom de Beat Generation, nom signifiant à la fois « génération battue », « génération de la pulsation» et « génération en quête de béatitude ». Parmi eux Jack Kerouac, William S. Burroughs, Neal Cassady... En 1988, le journaliste français Gilles Farcet se rend à New York auprès d'Allen Ginsberg - l'un des plus célèbres poètes américains du 20e siècle, conscience morale de l'Amérique et pilier central du mouvement - pour observer, après trois décennies de culture Beat, vers quelle maturité « la route » chère à Kerouac a conduit ses auteurs. Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un véritable « clochard céleste » déboule au cours de ses entretiens : poète sauvage, incarnation pure de l'esprit Beat, génie marginal dont les paroles, fusant par giclées épaisses, expriment sans filtre le souffle de la grande pulsation, et entraînent Gilles dans un voyage intérieur « sur la route » de l'initiation psychédélique. Sur la base des témoignages de Gilles Farcet, Étienne Appert nous (re)plonge dans l'histoire et l'héritage de ce mouvement qui a nourri la plupart des contre-cultures du XXe siècle (beatniks, hippies, punk, écologistes...) et changé la face de l'Amérique.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Action Prix: -- Nb de pages: --
     Share

    Du haut de mes 44 ans , je dois bien avouer ne pas réaliser pleinement les répercussions de ce mouvement "beat" initié par Allen Ginsberg et ses trois compères : Jack Kerouac , William S. Burroughs et Lean Cassady . Cela remonte aux années 50 et va perdurer voire influencer les autres courants à venir jusqu'au début des années 90 , du XXème siècle "of course" 😉 . Cette génération de poètes , romanciers américains  va bouleverser l'ordre établi et insuffler un certain art de vivre libertaire , tel le fameux "peace and love" . Avec notre recul , l'on peut trouver dommageable que cette tempête d'idées fraîches n'ait pas profité à la gente féminine et à la population afro-américaine . Mais Rome ne s'est pas fait en un jour !

    Dans ce pavé de 240 pages , Etienne Appert utilise comme terreau les témoignages et autres enregistrements qu'a effectué le journaliste Gilles Farcet , en 1988 lors d'une semaine de visite dans les locaux new-yorkais du mouvement chapeauté par Allen Ginsberg lui-même . 7 jours riches en émotions pour le reporter qui vont agir telle une psychothérapie avec les diverses rencontres qu'il va faire . Le poète Ginsberg en premier lieu , à la fois disponible et dépassé par la ferveur du mouvement et le travail nécessaire à la poursuite de cet idéal . Mais aussi , le fameux "clochard céleste" , Hank , que Gilles Farcet verra tous les jours aux jeunes lueurs matinales dans un café du coin . Ces échanges vont déconstruire son mode de pensée et initier un travail d'introspection assez explosif . Etienne Appert peut s'en donner à coeur joie dans son dessin et offrir des doubles pages totalement psychédéliques avec des couleurs "sous acides" , époque oblige 😉  . Liberté de pensée , liberté sexuelle , mais aussi , liberté de consommer tous types de drogues , le LSD en pointe de mire . Il est parfois difficile de comprendre les nombreux messages codés et/cachés par l'auteur dans ses planches , mais son trait pop convient à merveille au propos , idem pour la coloration qui est remarquable . Ce n'est pas une lecture facile , les dialogues demandent parfois une relecture pour comprendre (ou tenter de) ces théories et autres visions du monde . Il semble nécessaire de relire cet album , mais un peu de temps après la première lecture , pour mieux digérer son riche contenu . J'aurais presque envie de découvrir le livre de Kerouac : Sur la route , oeuvre culte de la littérature américaine 😉

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

     Share


    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Il n’y a aucun commentaire à afficher.



    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité
    Ajouter un commentaire…

    ×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

      Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

    ×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

    ×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

    ×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


  • Qui est en ligne   5 membres, 1 anonyme, 59 invités (Afficher la liste complète)

  • Inscription

    Inscrivez vous gratuitement

  • Les previews !

  • Dernières Critiques

    • Didi - Tome 1 - Naissance
      Note :
      Didi est une nouvelle série jeunesse lancée par les éditions du Lombard. Elle se tient dans la lignée de leurs productions habituelles à savoir : une intrigue qui conviendra à son public jeunesse mais qui est suffisamment bien amenée pour ne pas ennuyer un lecteur plus adulte. Ce qui est plutôt bon signe je trouve quand à la qualité du scénario, des dialogues et des situations. Ici toute la narration se déroule de manière fluide bien que l'histoire prenne vite un tour fantastique. Pourtant on adhère et l'on suit avec intérêt l'évolution de notre histoire. C'est un tome 1 qui peut se suffire à lui même, mais dont l'ouverture dans les dernières pages appelle à une suite. 

      Les dessins y sont agréables et bien dynamiques, on prend du plaisir à la lecture, bien aidé par une colorisation très pêchue. 
      • 1 réponse

    • Hokkaido Gals are super adorable ! tome 1
      Note :
      L’anime vient à peine d’arriver en France que le manga est lui aussi disponible. Hokkaido gals are super adorable ! est une comédie romantique se situant dans la ville de Kitami se trouvant au nord de l’ile d’Hokkaidô, elle-même au nord de l’archipel constituant le Japon. Cette précision est importante car c’est une région où les hivers sont rigoureux (selon l’auteur, la température maximale de Kitami en hiver est de -4°C).

      Tsubasa est un lycéen tokyoite qui pour des raisons familiales inconnues vient s’installer à Kitami chez sa grand-mère. En voulant découvrir la ville, il rencontre Minami, une gal habillée assez légèrement avec qui il va sympathiser rapidement.

      Le manga va donc suivre la vie de Tsubasa, un garçon assez coincé et considéré comme un looser là d’où il vient, un garçon qui ne semble pas savoir grand-chose de la vie de lycéen jusqu’à présent (pour dire, il n’a jamais mangé de nouilles instantanées ni jamais joué à des jeux vidéo, chose assez rare pour un Japonais !). Et bien sûr, un garçon qui n’a aucune expérience avec les filles !

      Mais qu’est-ce qu’une gal ?? Gal ou gyaru est une mode vestimentaire japonaise utilisée par les jeunes filles qui consiste (dans les grandes lignes) à avoir le teint bronzé, les cheveux décolorés en blond, des minijupes, un maquillage et des accessoires tape-à-l’œil ? Cette culture née dans les années 70 avait pour objectif de rejeter les standards de beauté imposée aux femmes.

      En plus de la comédie romantique qui est agréable à lire et fort sympathique, le manga permet de vous faire découvrir la région d’Hokkaido avec des notes explicatives de l’auteur entre deux chapitres et permet aussi de montrer qu’il ne faut pas se fier aux apparences car aujourd’hui les gals sont plutôt considérées comme des filles vulgaires, superficielles et peu intelligentes.
      • 0 réponse
    • Jimbôchô sisters tome 1
      Note :
      Jimbôchô sisters marque le retour de l'autrice Kei Toume en France après presque 10 ans d'absence, elle nous avait marqués avec des titres plutôt adultes et parfois assez sombres tels que Déviances, Les mystères de Taisho, les lamentations de l'agneau ou encore Sing yesterday for me qui a été adapté en anime en 2020. La série est en cours et compte 4 tomes à ce jour.

      Pour accomplir les dernières volontés de leur grand-père, Tsugumi accepte de reprendre la librairie d’occasion. Elle s’installe donc avec ses deux sœurs dans le bâtiment où il y a aussi un logement. Il y a l’ainée, Ichika dont le salaire permet, pour le moment, de faire vivre la fratrie et Minoru, la cadette encore au lycée. Seulement la librairie n’attire pas que des clients et certains aimeraient bien pouvoir mettre la main sur les trésors cachés du grand-père.

      Nous qui lisons beaucoup de livres, avoir un manga autour d’un bouquiniste est un plaisir et à vrai-dire j’avais une certaine attente qui n’a pas été complétement comblée. Comme Tsugumi reprends la librairie et qu’elle commence à apprendre le métier, on ne ressent pas la passion du chineur, l’amour du livre est présent mais pour le moment on n’est pas encore rentré dans la vie de la boutique.

      Après, la narration souffre de quelques longueurs, la fin du tome promet quelques rebondissements et actions qui seront les bienvenues. Le graphisme est minutieux et le cadrage est très carré, cela manque un peu de peps. Il faudra donc attendre le second tome pour voir si le récit va prendre son envolée.
      • 0 réponse
    • The eminence in shadow tome 11
      Note :
      Voilà le tome que l'on attendait ! un tome qui remet au centre de notre histoire la conspiration de diabolo et les premiers personnages rencontrés. Cid est toujours aussi décalé et toujours à l'ouest malgré ses superpouvoirs et ne s'en rend pas compte, ce qui rend ce tome particulièrement savoureux.

      Je suis étonné à quel point la réutilisation des mêmes ficelles marche bien sûr cette série. C'est le genre de truc qui m'exaspère d'habitude... mais pas là.

      Alors, je ne bouderai pas mon plaisir 🙂
      • 0 réponse
    • Critique par une ado : Make up with mud tome 6
      Note :
      Une critique de @TheOtaku: Nous voilà avec un bon tome, bien qu'assez muni de flashbacks, qui bien sur nous offrent des explications, en premier du côté de Haru et de sa mère. A l'approche de son anniversaire, Haru reçoit depuis toujours une invitation de la part de sa mère mais cette fois c'est Kitake, son demi-frère qui lui en envoie une, tout ça dans le but de discuter avec lui de leur mère mais aussi de Miku. De son côté Miku officialise avec Yves bien que dans le secret étant donné que celle-ci redoute la réaction de sa mère qui considérait Haru comme un membre à part entière dans sa famille. Aussi Yves fait part de sa situation familiale à sa nouvelle petite amie.

       



      Comme dit plu haut, ce tome plein d'explications est globalement bien même si je vous avouerais qu'il me laisse sur ma faim. En savoir plus sur Yves et sa famille est une bonne chose tout comme le fait d'avoir l'avis de Haru sur sa relation avec sa mère et son ex petite amie, mais personnellement j'attends avec impatience que Miku fasse face à sa mère et son comportement assez dérangeant je cite "les études  que font les enfants sont aussi importantes pour les parents", "je n'accepte pas cette rupture" ou même son coup de "tu n'es pas une fille, et ton maquillage ?". Enfin ce tome se lit toujours aussi bien, les dessins sont toujours aussi beaux et on sent la fin arriver (8 tomes en tout).
      • 0 réponse
×
×
  • Créer...