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  • Batman Killing time


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Tom King Dessinateur: David Marquez Coloriste: David Marquez Editeur: Urban Comics Note :
      Résumé:

      Gotham City, 4 mars, 16h46. Banque centrale. Un étrange client fait son apparition. Personne ne le sait, mais le braquage du siècle est sur le point d'avoir lieu, dans cette banque précisément. Trois malfrats ? Catwoman, le Pingouin et le Riddler ? s'associent pour mener à bien leur mission, juste histoire de tuer le temps...

      Type: Comic L'acheter sur bdfugue Genre: Super héros Prix: 19 Nb de pages: 192
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    Une histoire de Batman avec Tom King aux manettes , on en redemande tant il magnifie ses histoires . Il peut les complexifier aussi ! Le pitch mentionne un braquage de banque , quoi de plus naturel à Gotham city avec autant de vilains sillonnant les rues ,sauf que ! Sauf que l'ami Tom King intègre des éléments nouveaux tels la mythologie et surtout , il décompose sa narration en plusieurs lignes de temps ! Je ne parle pas de mythologie grecque liée à Wonder woman, mais plutôt la véritable légende hellène . Et lorsque je mentionne plusieurs timelines , attendez-vous à sauter les jours voire les heures , d'avant en arrière et inversement ! On peut éprouver une certaine difficulté à rester dans le récit , il est nécessaire de brancher son cerveau 😉 Mais c'est indéniablement bien réalisé , avec un suspens terrible et un souffle de renouveau dans l'approche narrative des super-héros , tellement bienvenu ! L'ancien analyste de la CIA s'entoure d'un dessinateur correspondant bien à ses standards , David Marquez et son trait "comics" dans la lignée d'un David Finch et autres collaborateurs de son Batman rebirth . Un dessin net , en rondeur , lumineux et détaillé . Le découpage cher à King en 6 petites cases , toujours aussi cinématographique , se retrouve ça et là en cours de lecture . Il s'agit clairement d'un one-shot de très bonne facture , avec un mais : une complexité exacerbée  . Vous refermerez ce livre avec un sentiment de satisfaction mêlé à de l' incompréhension . Un fait regrettable certes , mais invitant à d'autres lectures réjouissantes,  car les pages se tournent de façon compulsive dans ce polar "Gothamien" . On a hâte de le voir à l'oeuvre dans ce "DCU" que James Gunn veut mettre en place pour concurrencer de façon plus efficace le MCU !

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Cool cool je suis vraiment curieux au vu des retours de celle là (et que je suis pour l’instant en kiffe sur le taf de King)

     

    je crois qu’il y a une coquille ds ta review. Le prochain DCU c’est james gunn, snyder c’est l’ancien (enfin je crois je suis pas tout ça de près)

    Modifié par nicokino
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    Il y a 16 heures, Kevin Nivek a dit :

    un sentiment de satisfaction mêlé à de l' incompréhension

    Oui c'est ce qui m'a gêné. Tom King laisse toujours une place à l'imagination et à la compréhension du lecteur mais la... c'est trop pour moi. Trop de questions qui restent en suspens. Le coté incompréhension a pris le dessus sur le coté satisfaction. J'ai eu la pensés du " tout ca pour ca ?"

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    Voila je l'ai lu, alors mon verdict....

    Je rejoins @Kevin Nivekavec un bon 4 étoiles.
    A titre personnel je n'ai pas trouvé la lecture  compliqué, mais je m'attendais peut être à quelque chose de très complexe au niveau des retours.
    J'ai trouvé la "complexité" du récit un peu factice quand tu as "compris" la construction des chapitres. Le fait d'être très précis dans le temps qui s'écoule (à la seconde près par moments) est un effet de style lié à l'antagoniste du récit. On est loin d'un Tenet de Nolan 😅

    J'ai aussi trouvé la fin drôle, c'est clairement du "tout ça pour ça", d'où la réaction de Batou à la page 180 qui m'a fait rire. On peut voir une certaine comédie noir dans le récit, avec des situations "over the top", que ce soit l'objet volé, l'affrontement final dans le parc, l'agent du gouvernement, l'aide etc.

    Une lecture orienté blockbuster, film d'action de gangster et braquage utilisant un exercice de style narratif qui ne plaira pas à tous.
     

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  • Dernières Critiques

    • Coubertin, entre ombre et lumière
      Note :
      Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉 
      • 0 réponse
    • Spiderlouze - Tome 1
      Note :
      Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂 
      • 0 réponse
    • Star naze
      Note :
      On connaissait Naguère les étoiles  paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉 
      • 2 réponses

    • Vies d'ensemble - au-delà des mots tome 1
      Note :
      Voici une tranche de vie qui nous sort un peu de l'ordinaire et qui est un peu déroutante au début, le temps de comprendre de quoi l'on parle. 

      Car voilà, le début de l'histoire commence par le déménagement de Takeda qui est aidé par Arita pour l'occasion. On pense d'abord à une histoire d'amitié jusqu'à ce que l'on voit qu'en réalité, ils emménagent ensemble. Alors bien sûr, on pense à un couple, et puis finalement ce n'est pas ça non plus. Et c'est tout l'intérêt de la narration, car le lecteur se retrouve dans la même situation que les personnages secondaires qui entourent Takeda et Arita, on ne peut s'empêcher d'essayer de comprendre ce qu'il y a entre ces deux-là !

      Et contrairement à ce que l'on pourrait envisager, leur relation est à la fois plus simple et beaucoup plus complexe. Le sous-titre trouvé par les éditions naBan "au-delà des mots" a tout son sens car il s'agit d'une relation inhabituelle (et complétement morale) que même les protagonistes ont du mal à définir. C'est à la fois très pragmatique et très psychologique : ils vivent ensemble parce qu'ils se sentent mieux à deux, parce que c'est peut-être le seul moyen de garder un lien car ils n'ont rien d'autre en commun. 

      Au travers de cette histoire qui peut paraître simple, l'auteur aborde beaucoup de thématiques : la société, la solitude, l'acceptation, la différence, la compréhension... C'est un bon premier tome qui nous prend au dépourvu, nous interpelle et nous intrigue. A suivre.

      Nota : pour information le titre original Kemutai Hanashi pourrait se traduire littéralement par une "une histoire fumeuse".
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    • Though I am an inept villainess tome 3
      Note :
      Que Reirin soit dans un corps ou dans un autre, elle reste fidèle à ce qu'elle est, c'est-à-dire la gentillesse incarnée. peu à peu les gens qui la côtoient commencent à se poser des questions et certains découvrent la vérité mais le temps n'est pas aux retrouvailles ni à chercher des solutions pour qu'elle retourne dans son corps ! Des complots sont à l'œuvre au sein du palais et consorts comme apprenties sont en danger !

      En plus de l'échange entre Reirin et Tôsetsu qui nous proposait déjà une histoire fantastique à la fois passionnante et amusante, l'histoire se complexifie avec les relations entre les différentes concubines. On se rend compte que l'ambiance entre elles, bien que cordiale en apparence, est particulièrement tendue et que tous les coups sont bons pour devenir la favorite de l'empereur et/ou du prince. Ainsi, même si l'histoire est en partie fantastique, les relations et l'organisation au sein du palais impérial ont un côté historique assez intéressantes. A noter cependant qu'il y a un léger manque de fluidité dans la compréhension du système : il y a une hiérarchie entre les consorts mais aussi une hiérarchie entre les apprenties et les suivantes qui les accompagnent, il n'est pas toujours simple de s'y retrouver...

      Cependant, l'histoire est toujours aussi passionnante, les événements s'enchainent à un rythme soutenu et le graphisme est réussi. De quoi nous donner envie d'aller lire la suite avec une certaine impatience.
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