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  • Crescent moon, dance with the monster 1


    Nickad
    • Scenariste: FUJITA Kazuhiro Dessinateur: FUJITA Kazuhiro Editeur: Ki-oon Note :
      Résumé:

      Mary Shelley face à la créature de Frankenstein... au féminin ! Le Black Museum accueille une visiteuse de choix : Mary Shelley, autrice de l'acclamé Frankenstein ! Parmi les reliques de crimes célèbres rassemblées au cœur de ce lieu étrange, elle s'intéresse à une mystérieuse bottine rouge à talon retrouvée lors d'un bal royal en 1842, dont elle prétend connaître la propriétaire... À cette époque, Mary Shelley vit dans le besoin, malgré le succès critique de son roman. Veuve et mère, elle se démène pour payer l'éducation de son fils. Alors, quand son riche beau-père lui demande d'aller le voir, lui qui s'est pourtant toujours opposé à son mariage, elle accepte à contrecœur, de peur de voir sa pension suspendue... Mais, une fois sur place, Mary comprend qu'il l'a attirée là pour une entrevue secrète avec un capitaine de l'armée anglaise. Un an plus tôt, celui-ci a affronté sept combattantes de talent qui ont décimé son bataillon avant de disparaître... sauf une, tombée d'une falaise, dont le corps a été récupéré et ramené à la vie ! Une femme enveloppée de bandelettes cachant ses horribles cicatrices et chaussée de bottines rouges à talons apparaît alors devant les yeux effarés de l'autrice... Cette dernière se voit confier une mission : la rendre présentable pour un bal très spécial donné par la reine Victoria dans quatre mois. Car qui de mieux que l'inventrice de Frankenstein pour amadouer cette créature ? Grande, forte et redoutable à l'épée... la combattante ressuscitée bouleverse les conventions. Dans ce nouvel épisode de sa saga gothique, Kazuhiro Fujita nous fait redécouvrir une figure fondatrice de la littérature fantastique, en lutte pour une société plus juste pour les femmes... et les monstres !

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Fantastique Prix: 8.95 Nb de pages: 200
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    Crescent moon, dance with the monster est le nouveau livre de la collection Black Museum chez Ki-oon ; une collection qui comprend actuellement deux autres titres Springald et Ghost Lady, trois mangas de l’auteur FUJITA Kazuhiro, surtout connu pour son titre Karakuri Circus.

    Les titres de la collection black museum se présente toujours de la même façon, on part d’une pièce à conviction située dans le musée interne à Scotland Yard et on nous raconte une histoire mélangeant imagination et faits historiques.

    Dans Crescent Moon, Mary Shelley, l’autrice de Frankenstein, vient voir une étrange bottine rouge, elle rencontre la conservatrice du musée à qui elle va raconter toute l’histoire liée à la bottine : l’histoire d’une créature revenue à la vie grâce à un scientifique. Mary Shelley se retrouve donc au cœur d’évènements tout droit sortis de son propre roman ou tout au moins dans la même lignée !

    Ce qui est intéressant, c’est aussi tout le contexte historique : il y a de vrais passages de la vie de l’autrice mélangés aux us et coutumes de l’époque. La condition de la femme dans l’Angleterre du 19e siècle est d’ailleurs assez frappante ! La situation de Mary Shelley d’abord : bien que son roman est eu du succès, il a d’abord été publié anonymement en 1818, ce n’est qu’à sa 3e édition en 1831 que son nom est révélé, entrainant de nombreux reproches à son encontre !! Et puis, il y a plein de personnages féminins secondaires qui parlent de leur vie de tous les jours et des comportement masculins « une fille n’a pas besoin de savoir lire » « pour une femme se consacrer à la création artistique relève d’un comportement antisocial »… Des propos assez choquants à entendre de nos jours mais qui étaient normaux à l’époque ! Mary Shelley est d’ailleurs traitée de monstre car elle a osé écrire !!

    Crescent Moon est un manga qui commence joliment avec un scénario intéressant, une édition de qualité avec un papier suffisamment épais pour ne pas voir au travers et surtout un auteur aussi doué en narration qu’en graphisme.

     

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  • Dernières Critiques

    • I.R.$ - Tome 24 - Les prédateurs climatiques
      Note :
      Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. 

      Stephen Desberg est pourtant une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. Le complot final se révèle peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle.

      Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture.

      Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste.
      • 0 réponse
    • Adorable démone
      Note :
      Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 

      La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
      • 0 réponse
    • La diplomatie du ping-pong - 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis
      Note :
      Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine.
      Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprenante.  
      • 0 réponse
    • Anatomie d'un coeur
      Note :
      C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail !
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    • Alerte - Tome 1 - Le poids du doute
      Note :
      A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ?

      Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars .
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