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  • The_PoP
    • Scenariste: Christophe Bec Dessinateur: Christophe Bec Coloriste: Sebastien Gerard Editeur: Soleil Note :
      Résumé:

      Dans les montagnes perdues, tout n'est que désolation. Les survivants errent dans un paysage désolé où ne subsistent que des ruines prises dans les glaces. De grands cataclysmes ont soumis la planète à d'interminables hivers. Il existerait pourtant un sanctuaire où vivrait un enfant bleu, qui aurait conservé la mémoire des temps anciens. Une légende que va tenter de vérifier le sniper nommé Sol.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Science Fiction Prix: 29.95 Nb de pages: 150
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    Ouf, celle là je l'avais pas vue venir. 

    La préface de Bec explique bien que cet Inexistence est son Oeuvre. Celle qu'il voulait faire depuis longtemps, celle qu'il a mis 5 ans à peaufiner, avec à l'esprit ce qu'on pu apporter Enki Bilal, Moebius ou Druillet à la bd. 

    Bon forcément avec cette ambition là, ce temps là, et le talent que l'on ne peut que reconnaitre à Christophe Bec, on sait que l'on va avoir quelque chose de remarquable entre les mains. C'est le cas, pas de doutes, Inexistences va marquer. 

    Par contre attention, je le dis rapidement pour lever le doute, il ne faut pas s'attendre à lire de la bd classique. Non pas à cause des mélanges de narrations, du passage de la prose à la bd, ou à l'illustration pure et simple, non. Mais plutôt car Christophe Bec ne va pas vraiment s'attacher à nous livrer une histoire, ou des personnages. Il nous livre plutôt ses craintes ou sa vision d'un monde futur désastreux pour l'humanité. Son final est d'ailleurs plus philosophique qu'autre chose, et nous pose une question qui me semble essentielle. 

    Il voulait marquer de son empreinte la bd, je ne sais pas dire si c'est fait car son oeuvre est à la fois plus que de la bd, tout en n'en perdant quelques qualités au passage. Si l'univers graphique et les doubles planches et autres plans extra larges, mis en avant par une édition remarquable, sont époustouflants et portent la marque d'un grand maître, j'ai pour ma part trouvé dommage que Christophe Bec n'en profite pas pour nous raconter une sacrée histoire. Comme s'il avait fallut quelque part s'extirper de son côté populaire et romanesque pour pouvoir rentrer dans l'histoire de l'art. Dommage donc tant il nous a déjà prouvé ses talents de narrateur hors pair. 

    Mais ne vous y trompez pas, si je fais un peu la fine bouche c'est pour vous avertir, pour vous éviter une éventuelle déception sur la nature de ce livre, qui tient plus du roman graphique finalement que de la bd franco belge. Ceci étant dit, foncez, ouvrez le en librairies, laissez vous emporter, allez découvrir ce joyau. 

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    One shot oui. Mais ca ne fait pas pour autant vraiment Une histoire finie 

     

    je le vois plus comme une vision de notre société et notre avenir par Bec. Et une démonstration de son talent graphique. 
     

    je regrette juste que dans cette volonté de « marquer » ,« d’innover », et « d’explorer » l’ensemble reste un essai artistique magistral mais bancal.

     

    en terme de narration mixte les ogres dieux par exemple proposaient un truc plus abouti je trouve pour ma part. Cela servait vraiment la narration. 
     

     

    mais y a des pages et des illustrations c’est des tableaux la. 
     

    Globalement c’est un tres bel objet d’art, une source de réflexion intéressante. Ca n’est pas une bonne bd pour moi. Beaucoup penseront le contraire. Faites vous votre idée mais ca a de la gueule, c’est copieux, et vous le lacherez pas avant d’avoir fini.

    Modifié par The_PoP
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    Il y a 2 heures, VladNirky a dit :

    Une sorte de « le monde sans fin » ?

    Non. 
    c’est pas un documentaire.

     

    disons plutôt que bec nous montre l’un des futurs qu’il craint pour nous.

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    Lu hier . C'est effectivement un ovni dans le monde de Bec/Soleil . Je pense que j'aurais mis 4 comme note, le dessin est sublime , les planches à l'aquarelle qu'il a du faire bien avant sont aussi très belles . En revanche , cette pseudo histoire avec une nouvelle post-apo au milieu , c'est sympa mais du gros réchauffé . L'énorme point positif pour moi c'est la fin avec ces planches façon diapositives qui se suivent nous montrant la beauté du monde .

    Au delà du message écolo , j'ai plus retenu la notion de l'importance de l'histoire , notre histoire . Je suis entièrement d'accord avec lui à ce sujet , on ne peut vivre sans histoire , sans passé . A cette époque de déboulonnage de statues et autres déconstructions de mythes littéraires et du cinéma , c'est une bouée d'oxygène .

    Il est à garder au chaud dans ses rayons de BD et à relire de temps en temps , pour contempler .

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    Alors moi j'ai feuilleter hier en magasin et... c'est pas une BD en fait si ? Tout a l'air en voix off quand c'est pas carrement un livre illustré. Ca ressemble a une ode au travail graphique de Bec....

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    c'est plus compliqué que cela, pour moi effectivement ce n'est pas une bd, mais je ne dirais pas que c'est un livre illustré ou un artwork non plus. Bec nous y présente une vision du monde, du futur, de ses craintes. Il y a une grande cohérence d'ensemble, un univers crée et une histoire racontée mais.... ce n'est pas vraiment de la bd. Pas a cause des choix narratifs : voix off ou prose parfois même. ça a déjà été fait dans les ogres dieux par exemple et ce sont de superbes bd pour moi. Mais plutôt parce que c'est une vision qui nous est transmise avant d'être une ou des histoires. 

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    • Star naze
      Note :
      On connaissait Naguère les étoiles  paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉 
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    • Les fantômes de Syracuse
      Note :
      Alexandre Kha nous emmène dans un univers étrange dès l'introduction avec un professeur spécialisée dans les champignons en retard pour une conférence à Syracuse. Plusieurs évènements s'enchainent pour empêcher le professeur de retourner dans sa ville d'enfance. On découvre alors un monde fantastique où les anecdotes du passé se mélangent avec le présent. On est vite pris dans cette course possible impossible pour une conférence où tous les personnages du passé du héros veulent régler leur compte avec lui. Pour accompagner ce récit, Jean-Pierre Duffour propose des personnages avec des têtes étranges reprenant des caractéristiques des animaux avec les yeux de reptiles ou des oreilles de chats. L'architecture du décor n'est pas en reste pour nous donner le tournis comme au héros de l'histoire. Il suffit de regarder les planches avec de nombreux escaliers impossible à la façon d'Escher avec des flèches de signalisation pour connaitre le sens du parcours. Les ombres des personnages jouent également un rôle et se déforment à leur convenance.
      Les auteurs se sont inspirés de récits de la mafia avec un côté loufoque pour donner une histoire improbable avec des champignons. Et l'on apprécie apprendre sur le passé louche de ce professeur impliqué dans l'organisation de la Piovra Nera.
      • 0 réponse
    • Nos rives partagées
      Note :
      En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes.

      À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue.

      Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse.
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    • Danzai lock tome 1
      Note :
      Nouvelle série chez Doki-Doki avec une histoire reprenant le principe de l'ile prison. Mais pour dépasser les soucis de surpopulation, nos prisonniers vont sur cette ile pour ... finir leurs jours. En effet, ils ont à leur bras une puce qui leur montre le temps qu'il leur reste à vivre.

      La ou le scenario de base devient très intéressant, c'est que, assez évidemment, ce temps devient... la monnaie courante d'une ile ou les prisonniers essayent de vivre le plus normalement possible. 

      Contrairement à ce que nous vend la couverture, nous ne sommes donc pas du tout dans une histoire médiévale. Il se trouve juste que notre héros aime s'habiller à l'ancienne tout comme le moine qui arrive sur l'ile.... les autres sont tous habillés normalement 🙂

      Ce premier tome est très introductif. On y apprend les us et coutumes en place dans cette ile prison mais aussi les responsabilités et rôle de chacun. De belles promesses, mais qui nécessitent d'être concrétisé dans les prochains tome pou s'emballer tout de suite .
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    • Hell mode tome 1
      Note :
      Nouvel Isekai chez Meian avec un Isekai qui s'annonçait plein de promesse. Enfin surtout d'une : enfin un héros qui n'est pas surpuissant. Normal car.... il choisit lui-même de se réincarner dans un jeu en mode super difficile. Et pour une fois, c'est vraiment difficile ! Le genre où notre personnage va passer 5 ans avant de prendre un seul niveau.

      Et cela donne un véritable intérêt a cette série. Car il progresse, bien aidée par sa vie passée, mais il le fait petitement et intelligemment. C'est super addictif. On en vient plus facilement à douter de sa réussite et donc apprécier les victoires ! 

      On en redemande.
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