Ne vous fiez ni au titre ni à la couverture car il ne s’agit pas vraiment d’une classe ni d’étudiant ! Ou plutôt il faut voir ça comme l’école de la rue, ce qui apprennent la vie à la dure. Quant au mot Itaewon, il désigne un quartier de Séoul très cosmopolite où habitent des gens de toutes origines.
Saeroyi Park déménage dans une petite ville suite au changement de poste de son père, hélas, toute la ville ainsi que l’école se plient au bon vouloir de M Jang, le pdg d’un grand groupe industriel. Dès le 1er jour, Saeroyi frappe Geunwon le fils de M Jang à cause du comportement harceleur de ce dernier. Si cet événement change la vie des Park qui veulent rester conformes à leurs valeurs et ne pas plier devant la pression injuste des riches, c’est un autre accident, encore plus injuste, qui va définitivement bouleverser Saeroyi.
L’histoire commence de façon très dure, elle nous montre plein d’injustices et surtout développe un sentiment de révolte très fort. On se retrouve tout de suite face à une famille simple qui a des valeurs et un sens du devoir mise à mal en face d’un pouvoir supérieur : les coupables s’en sortent et les victimes doivent s’excuser. C’est un cas que l’on voit souvent dans les mangas/manhwas et qui fait ressortir une hiérarchie et un système social toujours très présent en Asie.
En même temps, il y a un côté positif au travers du personnage de Saeroyi : il ne plie pas devant l’adversité et continue d’avancer en gardant intact les valeurs que lui a enseignées son père. Ce n’est qu’à la fin de ce premier volume que l’on va découvrir le quartier d’Itaewon, on découvrira d’autres personnages par la suite et leurs interactions.
Même si on ne sait pas trop où l’on va pour le moment, c’est un début intéressant qui demande de poursuivre la lecture.
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