Aller au contenu
  • S’inscrire
  • La route par Manu Larcenet


    poseidon2
    • Scenariste: Manu Larcenet Dessinateur: Manu Larcenet Editeur: Dargaud Note :
      Résumé:

      L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur périple ? Après "Le Rapport de Brodeck", Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature. Couronnée par le prix Pulitzer en 2007, "La Route" a connu un grand succès et a été adaptée au cinéma en 2009 avec Vigo Mortensen dans le rôle principal. Avec cet album, Manu Larcenet réussit une adaptation d'une originalité absolue et pourtant d'une totale fidélité. En posant son trait sous les mots du romancier, en illustrant les silences du récit, l'artiste s'est approprié l'univers sombre et fascinant du roman de Cormac McCarthy. D'un roman-culte il a fait un album d'une beauté saisissante, à la fois puissant et poignant. Incontestablement un des chefs-d'oeuvre de la bande dessinée moderne. Cormac McCarthy a signé plusieurs romans phares dont "La Route" mais aussi "No Country for old men", également adapté par les frères Coen au cinéma. Son oeuvre est essentiellement disponible aux éditions de L'Olivier (et Points), associées à Dargaud sur ce projet. L'écrivain est décédé le 13 juin 2023. Son roman, publié aux Éditions de l'Olivier et chez Points pour la version poche, a été vendu à près de 800 000 exemplaires.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Drame Prix: 28.50 Nb de pages: 160
     Share

    Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale.

    Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer.  L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond....

    Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime.

    Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés.

    • Like 1
     Share


    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Marrant de voir vos réactions, vous prenez ça à coeur dis donc !! J'ai beaucoup aimé aussi la version NB que j'ai lue , le dessin est sublime , dans la veine de Brodeck . L'histoire on la connait et j'y ai vu de l'aventure dans un monde post-ap , rien de plus 😉 C'est dur ,et je suis content d'employer ce terme de hobbesien que j'ai découvert dans le non moins dur Les naufragés du Wager , qui convient bien à ce que devient l'homme dans ce futur imaginé .

    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites

    Il y a 7 heures, Kevin Nivek a dit :

    yep , couleurs étant la version "basique" et moins cher

    Heuuuu quelles couleurs en fait ? Moi j'ai la version "du commerce" et mise a part le noir et blanc..... c'est des couleurs à la liste de schindler 😄

    • Haha 1
    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites

    J'ai terminé la lecture de cet album, les dessins sont magnifiques et très bien travaillés. Pour l'histoire, on connait bien cette oeuvre et c'est tjs aussi glauque.

    • Like 1
    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites

    Enfin lu. C'est magistral rien à redire.

    Seul bémol pour moi, cela a les qualités et les défauts du roman d'origine qui pour moi manque quand même un peu de fond. A part m'évoquer malheureusement Crossed, il m'a manqué un peu de profondeur philosophique. Rien à voir avec Larcenet cependant puisque le roman est ainsi fait. 

     

    Cela reste une superbe bd, dont l'édition noir et blanc est juste sublime hein. 

    Mais un cran en dessous pour moi de Brodeck et du Combat ordinaire dans le panthéon de M. Larcenet. 

     

    • Like 1
    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites



    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité
    Ajouter un commentaire…

    ×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

      Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

    ×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

    ×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

    ×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


  • Qui est en ligne   0 membre, 0 anonyme, 29 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
  • Inscription

    Inscrivez vous gratuitement

  • Les previews !

  • Dernières Critiques

    • Nos rives partagées
      Note :
      En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes.

      À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue.

      Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse.
      • 0 réponse
    • Âme augmentée
      Note :
      Les éditions 404 Graphic nous font toujours découvrir des albums ou des romans graphiques indépendants sortant de l’ordinaire. Ame augmentée leur dernière parution est un exemple même de leur ligne éditoriale très qualitatif. Cet album est préfacé par Daren Aronfsky le réalisateur de film underground et souvent dark (Requiem for a dream). Pour âme augmentée, Ezra Claytan Daniels explique avoir travaillé sur ce projet depuis vingt ans, pour voir aboutir ce roman graphique qu’il réalise intégralement. L’auteur nous livre un récit de science-fiction étrange où une équipe de scientifiques essaient de repousser les limites de nos connaissances sur le corps et l’âme des humains. Le temps et le vieillissement du corps font parties des problématiques au cœur de cette histoire. On va suivre toute l’expérience avec un couple âgé qui tente l’impossible tout en connaissant les risques ainsi que les nombreux facteurs inconnus pouvant leur être fatal. La couverture retranscrit très bien les dessins des planches intérieures sur plus de 230 pages. L’édition est soignée avec des bonus et des explications sur la réalisation de l’album et quelques couvertures des comics d’origine.
      Le résultat de l’expérience donnera matière à des réflexions entre le couple âgé et leurs clones atrophiés mais en grande santé physique et mentale. Le traitement de l'histoire et les dessins ne laisseront pas indifférents les lecteurs. Âme augmentée ne plaira pas à tout le monde mais n’en reste pas moins une œuvre très originale et forte. 
      • 0 réponse
    • I.R.$ - Tome 24 - Les prédateurs climatiques
      Note :
      Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. 

      Stephen Desberg est pourtant une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. Le complot final se révèle peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle.

      Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture.

      Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste.
      • 0 réponse

    • Danzai lock tome 1
      Note :
      Nouvelle série chez Doki-Doki avec une histoire reprenant le principe de l'ile prison. Mais pour dépasser les soucis de surpopulation, nos prisonniers vont sur cette ile pour ... finir leurs jours. En effet, ils ont à leur bras une puce qui leur montre le temps qu'il leur reste à vivre.

      La ou le scenario de base devient très intéressant, c'est que, assez évidemment, ce temps devient... la monnaie courante d'une ile ou les prisonniers essayent de vivre le plus normalement possible. 

      Contrairement à ce que nous vend la couverture, nous ne sommes donc pas du tout dans une histoire médiévale. Il se trouve juste que notre héros aime s'habiller à l'ancienne tout comme le moine qui arrive sur l'ile.... les autres sont tous habillés normalement 🙂

      Ce premier tome est très introductif. On y apprend les us et coutumes en place dans cette ile prison mais aussi les responsabilités et rôle de chacun. De belles promesses, mais qui nécessitent d'être concrétisé dans les prochains tome pou s'emballer tout de suite .
      • 0 réponse
    • Hell mode tome 1
      Note :
      Nouvel Isekai chez Meian avec un Isekai qui s'annonçait plein de promesse. Enfin surtout d'une : enfin un héros qui n'est pas surpuissant. Normal car.... il choisit lui-même de se réincarner dans un jeu en mode super difficile. Et pour une fois, c'est vraiment difficile ! Le genre où notre personnage va passer 5 ans avant de prendre un seul niveau.

      Et cela donne un véritable intérêt a cette série. Car il progresse, bien aidée par sa vie passée, mais il le fait petitement et intelligemment. C'est super addictif. On en vient plus facilement à douter de sa réussite et donc apprécier les victoires ! 

      On en redemande.
      • 0 réponse
×
×
  • Créer...