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  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Christophe Bec Dessinateur: Collectif Coloriste: Collectif Editeur: Soleil Note :
      Résumé:

      Quel rôle peut jouer le sous-marin USS Scorpion au coeur de la terrible invasion alien ?Un sacrifice sur un lieu sacré du Pérou il y a plus de 10000 ans pourrait-il stopper cette attaque ?Quel message pour l'Humanité contiennent les 716 disques découverts près du Tibet ?Un fascinant récit prolongeant et approfondissant l'une des plus ambitieuses séries fantastiques jamais produites.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Science Fiction Prix: 19,99 Nb de pages: 100
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    A l'occasion de la sortie du 24ème tome de la saga Prométhée de Cristophe Bec , je souhaitais effectuer un retour sur l'ensemble de cette histoire , qui représente la plus longue aventure éditoriale de l'aveyronnais . Sachez aussi qu'un 25ème tome , nommé "tome 0" arrivera en février - mars , dessiné par un collectif d'artistes anglophones . Il est absolument essentiel de posséder les 23 tomes et de les lire à la suite pour une immersion profonde et surtout une compréhension globale de ce scénario dantesque . Des tiroirs , vous en aurez , et ce que vous découvrirez et ne comprendrez pas dans les premiers tomes , sera élucidé (pour la plupart) dans les suivants ! La galerie de personnages est telle qu'un suivi assidu est impératif , faute d'être largué . Les protagonistes qui n'ont aucun lien entre eux , vont au fil de leurs péripéties et autres voyages dans le temps  , se retrouver interconnectés . Un scénario avec cette ambition et les attentes qu'il suscite au lecteur se doit de répondre à toutes les interrogations , surtout en 23 tomes ! Et si les 3/4 sont dévoilés , il demeure des questions sans réponses au terme de la saga . J'espérais trouver ces réponses dans ce tome 24 , mais il nous présente des histoires avec de nouveaux personnages évoluant en parallèle des "têtes connues" du fil narratif principal . Il offre un complément assez bien réalisé , mais pas vraiment indispensable selon moi .

    Après ces considérations scénaristiques , attardons-nous sur le dessin , autre pierre de voûte de toute saga BD qui se respecte . Bec réalise les 3 premiers albums , puis passe le relais à son fidèle acolyte Raffaele du 4 au 17 , Diaz fini jusqu'au 23 . Comme illustré dans les planches ci-dessous par ordre chronologique , le trait se veut réaliste et pourvu d'une coloration réussie . Les changements de dessinateurs ne choqueront pas le lecteur car ils ont des propriétés similaires . Le tome 24 est composé d'un collectif d'artistes avec du bon et du moins bon , la planche proposée figure dans le haut du panier de l'ouvrage . Dans l'ensemble on est sur un graphisme assez "mainstream" mais qui convient parfaitement au propos et aux lecteurs grand public .

    Au terme de cette lecture massive , je suis partagé . D'un côté , on se régale de ce scénario d'une ambition folle , avec une utilisation des voyages temporels assez cohérente . Mais il subsiste des questions sans réponses au terme de l'aventure et c'est assez regrettable . Certes des interrogations ne présentant pas un intérêt supérieur à la compréhension globale du sujet , mais sur une saga de 24 tomes , pourquoi ne pas y répondre ? Mon autre impression générale tient aux albums eux-mêmes : sur les 24 , je n'en retiens aucun de mémorable , MAIS , aucun non plus de "filaire" , c'est à dire n'apportant rien à l'histoire et d'un ennui profond . On feuillette les BD avec frénésie , encaissant les nombreux rebondissements et cliffhangers de fin de tome , et on est tenu en haleine jusqu'au 23ème . Maintenir ce degré de qualité reste un excellent point pour cette aventure qui vaut le coup d'oeil et vous tiendra en haleine .

    Bec planche.jpg

    Raffaele.jpg

    Diaz.jpg

    24.jpg

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  • Dernières Critiques

    • Hellboy (édition anniversaire 30 ans)
      Note :
      Cette édition spéciale sort pour les 30 ans de la série Hellboy, regroupant le premier tome Les germes de la destruction accompagné de 23 histoires courtes. L'univers d'Hellboy se poursuit encore aujourd’hui après autant d'années et plusieurs autres dessinateurs et scénaristes ont participé à l'étendre. De nombreux albums spin-off sont sortis pour développer les membres du BPRD mais également sur cette équipe composée de créature combattants des monstres dans une ambiance très lovecraftienne. Toutes les histoires proposées dans cet album sont des classiques mais elles ont contribué au succès d'Hellboy, comme l'histoire sur la Baba Yaga, le cercueil enchainé. Toutes les récits sont déjà parues dans différents tomes de la série principale. Mike Mignola assure des planches magnifiques dans son style propre dans une ambiance gothique très prononcée. L’album se termine sur de nombreux bonus avec des recherches graphiques de personnages, des planches encrées mais aussi des peintures de l’album plus rare et des couvertures des comics.
      Cet album volumineux est une très bonne occasion pour les nouveaux lecteurs de découvrir les aventures fantastiques d'Hellboy ou de posséder une version collector. Pour l'occasion, Mike Mingola écrit une préface pour revenir sur sa création.
      • 0 réponse
    • Kamasutra - De chair et de sang
      Note :
      Ce roman graphique scénarisé par Sudeep Menon s’inspire de la véritable histoire de Vatsyayana le créateur du Kamasutra. Le récit commence alors que ce dernier est fait prisonnier par les soldats de Bhairavi, une guerrière surnommée la Reine écarlate. L'homme vit en captivité et veut aider un jeune détenu qui devra satisfaire les besoins sexuels de la terrible reine sous peine d'être exécuter. Vatsyayana partage alors ses connaissances dans le domaine avec le détenu. Ce récit alterne scènes d'action et de bataille dans l'Inde du IIIème siècle et scènes érotique avec la pratique du Kamasutra par un jeune prisonnier pour sauver sa vie.
      Les dessins de Laura Zuccheri sont somptueux pour dépeindre cette époque dans un cadre exotique. L'autrice réalise des planches très soignée dans les décors et dynamiques. Les dessins sont dans un style très réaliste convenant très bien au genre. L’album se termine sur quelques pages avec illustrations des personnages de l’histoires avec des textes. 
      Il est plaisant de prendre part à cette aventure se déroulant en Inde avec une touche de sensualité entre passion et vengeance. On se laisse vite entrainer dans l’histoire avec des dessins magnifiques de Laura Zuccheri. 
      • 0 réponse

    • Dead Rock tome 1
      Note :
      Voici la nouvelle série de Hiro Mashima, l’auteur de Fairy Tail et Edens Zero. Commencée en juillet 2023, elle compte 1 seul tome pour le moment.

      Dead Rock est le nom d’une académie formant les plus puissants de tous les démons. Deux façons d’y entrer : soit avoir eu une recommandation, soit passer une épreuve spéciale qui voit peu de candidats réussir. Et cette année, sur les 1000 inscrits seuls 7 sont reçus et 985 sont morts !! Parmi les reçus se trouve Yakuto, un descendant du dragon noir.

      Une académie située en Enfer avec plein de démons, une classe spéciale avec peu d’élèves et un peu à l’écart des autres, il y a un petit air d’Iruma dans l’air… La ressemblance s’arrête là car même s’il y a de l’humour, l’histoire est assez violente et baigne dans le sang, pas vraiment visuellement car nous sommes dans un shonen et le manga n’est pas gore. Mais si on se penche sur le propos, c’est vraiment la loi du plus fort et le règlement même de l’école l’autorise, l’article 3 dit « on peut tuer tous ceux que l’on n’aime pas » y compris les professeurs ! Et Yakuto est bien décidé à atteindre son objectif quels que soient les moyens !

      Ce nouveau titre de Mashima est clairement plus sombre que ces précédentes œuvres et promet quelques rebondissements intéressants. On appréciera retrouver quelques références à Fairy Tail, notamment l’apparence de Yakuto et ses capacités (« poing destructeur du dragon noir ») qui ne peuvent que nous faire penser à Acnologia. Un manga prometteur dont on lira la suite avec plaisir.

      Extrait
      • 0 réponse
    • How not to summon a demon tomes 7 & 8
      Note :
      Le roi démon qui était enfermé dans le corps de Rem se révèle être une petite fille qui a perdu une partie de sa mémoire et qui raffole de biscuits. Diablo décide donc de la garder dans son groupe. Hélas, Alicia cachait ses objectifs et elle fait tout pour réveiller sa mémoire et éveiller le roi démon afin qu’elle extermine les humains.

      Les aventures de Diablo au pays de la fantasy « fan service » se poursuivent. Côté action, les standards sont de mises : des méchants pas si méchants, des soi-disant gentils assez ignobles, des trahisons, des alliances, des démons et des combats ! Côté ambiance, Diablo est entourée de jeunes femmes aux charmes variées, un indispensable dans les isekai de fantasy ! Concernant le personnage principal ; il est bien réussi, le décalage entre son côté otaku et son comportement de roi-démon est un peu moins présent mais il y a encore des situations qui portent à confusion pour notre plus grand plaisir.

      How not to summon a demon est un manga sympathique qui a sa place dans votre mangathèque d’isekais d’heroic fantasy. C’est un bon shonen distrayant et agréable à lire.
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    • Le chien qui voulait voir le sud
      Note :
      Après une catastrophe naturelle, Tamon, un chien, voyage seul, il regarde toujours dans la même direction. Pendant son périple, il rencontre des personnes variées avec lesquelles il va passer un moment, des personnes qui essayent aussi de survivre dans un monde en ruine, des personnes qui ont toutes une histoire atypique voir un peu dramatique. Le chien semble être comme un ange gardien qui leur permet d’aller de l’avant, de prendre une décision ou juste de leur apporter un peu de réconfort. Mais lui, poursuit sa route comme si quelqu’un l’attendait quelque part.

      L’histoire se déroule après le tsunami de 2011 et met en scène l’après-catastrophe à sa façon. Toutes les personnes que Tamon rencontre mènent des vies difficiles, elles peinent à trouver un travail convenable, elles ont perdu des proches ou des biens, elles vivent des moments difficiles. Tamon ne fait que passer dans leur vie, il n’est pas vraiment un ange gardien dans le sens où les histoires ne se finissent pas toujours bien mais il représente un déclic qui va provoquer un changement, il apporte un réconfort, une présence à ces personnes qui sont particulièrement seules.

      Ce n’est qu’à la fin de livre que Tamon atteindra sa destination, une fin un peu précipitée peut-être qui d’un côté apporte de l’espoir et de l’émotion mais qui de l’autre, nous laisse en proie à un destin inéluctable.

      Certes l’histoire de ce chien qui a passé 5 ans de sa vie à parcourir le pays est belle, l’amitié qui le meut est touchante mais fallait-il en plus du drame de 2011 rajouter une seconde couche sur une autre catastrophe qui n’a que quelques pages pour être abordée ? Ce qui est sûr c’est que le lecteur ressent bien le désarroi des habitants et le besoin de se raccrocher à une présence rassurante.
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