Après une catastrophe naturelle, Tamon, un chien, voyage seul, il regarde toujours dans la même direction. Pendant son périple, il rencontre des personnes variées avec lesquelles il va passer un moment, des personnes qui essayent aussi de survivre dans un monde en ruine, des personnes qui ont toutes une histoire atypique voir un peu dramatique. Le chien semble être comme un ange gardien qui leur permet d’aller de l’avant, de prendre une décision ou juste de leur apporter un peu de réconfort. Mais lui, poursuit sa route comme si quelqu’un l’attendait quelque part.
L’histoire se déroule après le tsunami de 2011 et met en scène l’après-catastrophe à sa façon. Toutes les personnes que Tamon rencontre mènent des vies difficiles, elles peinent à trouver un travail convenable, elles ont perdu des proches ou des biens, elles vivent des moments difficiles. Tamon ne fait que passer dans leur vie, il n’est pas vraiment un ange gardien dans le sens où les histoires ne se finissent pas toujours bien mais il représente un déclic qui va provoquer un changement, il apporte un réconfort, une présence à ces personnes qui sont particulièrement seules.
Ce n’est qu’à la fin de livre que Tamon atteindra sa destination, une fin un peu précipitée peut-être qui d’un côté apporte de l’espoir et de l’émotion mais qui de l’autre, nous laisse en proie à un destin inéluctable.
Certes l’histoire de ce chien qui a passé 5 ans de sa vie à parcourir le pays est belle, l’amitié qui le meut est touchante mais fallait-il en plus du drame de 2011 rajouter une seconde couche sur une autre catastrophe qui n’a que quelques pages pour être abordée ? Ce qui est sûr c’est que le lecteur ressent bien le désarroi des habitants et le besoin de se raccrocher à une présence rassurante.
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