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  • La venin - Tome 3 - Entrailles


    The_PoP
    • Scenariste: Laurent Astier Dessinateur: Laurent Astier Coloriste: Stéphane Astier Editeur: Rue de sevres Note :
      Résumé:

      1900, Oil Town dans l'Ohio. Sur ces terres crasseuses mélangées aux hydrocarbures, tout le monde travaille de près ou de loin pour l'or noir. C'est ici qu'arrive qu'Emily accompagnée de la petite Claire et de Susan, une femme secourue sur son chemin. Désormais, elle sera Mary Mc Cartney, la nouvelle institutrice. C'est ainsi qu'elle croit pouvoir approcher et tromper Drake, le tyrannique et gros exploitant pétrolier de la ville. Elle ne se doute pas un instant que c'est lui qui l'attend ! Démasquée, Emily apprendra au passage, un élément important sur sa mère qui lui fera perdre la raison. Déstabilisée et traquée par les chasseurs de prime, elle n'aura d'autres choix que de fuir en direction de New York.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Western Prix: -- Nb de pages: --
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    Et voici déjà le tome 3 pour cette série de Western des éditions Rue de Sèvres avec M. Laurent Astier aux commandes. Le rythme de parution est très soutenu pour selon qu'il s'agit d'une série dessinée et scénarisée par un seul auteur. Chapeau bas donc, et ce d'autant plus que la qualité semble encore présente dans ce tome. Les dessins sont toujours de qualité, et même si ce n'est pas forcément le trait que je préfère, il ne s'agit là que de goût personnel, tant les visages comme les arrières plans sont détaillés et fournis. La colorisation suit bien la trame scénaristique avec des ambiances très différentes suivant les époques et les flashbacks. 

    Côté histoire, on poursuit la vengeance de notre héroïne tout en remontant les traces de ses drames passés. C'est toujours aussi vivant et l'occasion une nouvelle fois de saisir une tranche de vie de l'Ouest des années 1900 avec cette fois-ci les premières villes pétrolières. Je n'ai qu'un regret c'est que j'ai un petit peu du mal à m'attacher au destin d'Emily. Mais c'est souvent le cas pour moi avec les scénarios de vengeance. 

    Je ne sais pas exactement en combien de tomes est prévue cette série mais je pense que l'on approche à grand pas du dénouement. La venin reste une bonne série de Western, qui si elle ne boxe pour moi pas tout à fait avec les ténors du genre, reste intéressante. 

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    • Birdking - tome 1
      Note :
      A la lecture de ces 160 pages emplies de magie , on sent les influences des auteurs , tel un feu d'artifice de styles . De Miyazaki au jeu vidéo Dark soul , en passant par les romans de Glenn Cook , voire l'anti-héros Elric , prenez le meilleur de toute cette magie et vous aurez un condensé de ce que Daniel Freedman cherche à réaliser dans cette saga . Un monde imaginaire avec ses croyances , ses dieux et bien entendu son tyran , une jeune femme forgeronne  dont le passé semble lourds de secrets ,chaperonnée par un maître forgeron mystérieux , et bien entendu une quête ! Vous pensez qu'il s'agir de "déjà-vu" , et bien , absolument pas ! Les apparences sont trompeuses et vous ne serez pas au bout de vos surprises à la lecture (vivement) conseillé de cet ovni graphique . C'est bien simple, à la fin de ce premier tome , on ne sait presque rien , mais on a tellement hâte de découvrir la suite en octobre de cette année 😉 Tellement de pistes scénaristiques semées par Freedman , tellement à découvrir de ce monde !

      Portée par le trait "Mignolesque" du prodige Crom , vous subirez les combats de Bianca avec une intensité folle ! Il rend vivant les affrontements au moyen d'onomatopées décrivant l'action , si bien que les mouvements semblent réels et vouloir sortir des pages . Les planches sont détaillées , le découpage immersif et dynamique , on tourne les pages avec frénésie ! Lui aussi puise ses influences dans la fantasy et donne le meilleur de lui même dans une histoire où souffle  et épique ne sont pas de vains mots . 

      Si vous aimes les squelettes , les spectres , les nécromanciens , les armes forgées , la magie etc ....  jetez-vous sur ce premier tome qui va vous faire paraître longue l'attente jusqu'à l'automne pour la suite 😉 
      • 0 réponse
    • La dernière frontière - Tome 1
      Note :
      Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards. 

      Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite. 

      Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel.

       

      A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂
      • 1 réponse
    • La forêt de Louison - Tome 1
      Note :
      Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme  dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout !
      • 0 réponse
    • Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
      Note :
      Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques.
      Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman.
      • 0 réponse
    • La part des lâches
      Note :
      Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid  de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On  y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons .

      C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
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